Ron et Hermione sont enfin vraiment ensemble et ne se privent pas de se montrer leur attirance mutuelle. En voici encore un exemple !
Merci à vous toutes pour m'avoir permis de dépasser les 400 reviews et un grand merci à Kyara Diggory pour sa révélation à propos de vivelechicha (c'est un scandale !).
Paradis
C'était cette phase de sommeil où vous n'êtes pas tout à fait réveillé mais où vous êtes conscient de ce qui vous entoure. Vous savez, quand aucun stimulus extérieur ne peut affecter vos rêves ? Et bien, j'étais dans cette phase quand je sentis quelque chose chatouiller ma nuque ; c'était doux, chaud et mouillé.
Je commençai à rêver que c'était Ron, qui taquinait ma peau, laissant une traînée de baisers agréables sur une de mes zones les plus sensibles. Je sentis une main caresser mon ventre nu avant de remonter vers mon sein, pendant qu'une bouche se frayait un chemin vers le bas. Les sensations étaient divines et mon état de rêve ne servait qu'à accroître mes sens. Je pouvais sentir chaque frôlement, chaque coup de langue ou chaque baiser avec une intensité décuplée.
Mon amant baissa la tête et, commençant par mon nombril, il laissa sa langue humide voyager sur toute la longueur de mon abdomen, en passant par la vallée entre mes seins. Puis, lentement, et de manière plutôt torturante, il souffla doucement sur le chemin moite qu'il avait laissé derrière lui. A cette sensation, je me cambrai soudainement, me rapprochant de lui.
Pendant que sa bouche était occupée, sa main continuait à masser mon sein sensuellement. Il prenait son temps, mais je sentais que ses soins avaient un but bien défini. Ses mouvements semblaient paresseux, mais montraient quand même une envie explicite bien que sous-jacente. Et quand un pouce effleura mon mamelon, mes yeux s'ouvrirent, juste pour rencontrer ceux d'un bleu renversant de Ron. C'est là que je réalisai que ce n'était pas un rêve ; c'était réel. Oh mon dieu, et quelle réalité !
« Bonjour, Beauté », murmura-t-il d'une voix rauque.
J'avais toujours adoré me réveiller près de Ron le matin ; spécialement quand nous avions passé la majeure partie de la nuit à faire l'amour. Je souris d'un air espiègle et avant que je ne puisse répondre à son bonjour accueillant, sa bouche trouva la mienne.
Il y avait beaucoup de choses que j'aimais chez Ron, et ses baisers étaient très hauts sur ma liste. J'adorais particulièrement les longs baisers interminables comme si nous avions l'éternité devant nous. C'était l'un de ces baisers extraordinaires. Ses lèvres embrassaient les miennes, les cajolant pour qu'elles s'ouvrent, pour que sa langue puisse danser avec la mienne. Alors qu'il suçait ma lèvre inférieure, Ron bougea pour que son corps soit au-dessus du mien.
La sensation de son poids sur moi était exquise et, j'écartai volontiers les jambes pour m'adapter au corps beaucoup plus grand de Ron. Je fus rapidement récompensée pour cette action ; je pus sentir son érection pressée contre l'intérieur de ma cuisse. Je me sentis m'enflammer de l'intérieur et bientôt, j'ondulai mes hanches contre lui, espérant désespérément qu'il me comble.
« Ron, j'ai besoin de toi », soupirai-je avec insistance.
Il s'appuya sur un de ses coudes et regarda au fond de mes yeux, avant de balayer une mèche de cheveux qui tombait sur mon visage. « Bientôt, bébé. Je veux t'aimer correctement. »
A ces mots, je fermai les yeux et je me pressai contre lui. Ses lèvres capturèrent de nouveau les miennes. J'essayai d'approfondir le baiser frénétiquement, mais Ron avait d'autres plans. Il était à la place du conducteur et il avait décidé de m'aimer lentement. Je ne savais pas combien de temps je pourrais résister à ce plaisir prolongé. Je voulais juste lui faire l'amour.
Ses mains, qui étaient focalisées sur mes seins, changèrent d'objectif. Frôlant ma peau avec ses doigts, elles me chatouillaient doucement alors qu'elles parcouraient mon corps. La bouche de Ron quitta la mienne, et emprunta le même chemin que ses doigts quelques instants auparavant.
Se faufilant le long de mon corps, il atteignit sa destination. Ses doigts coururent tendrement sur mes boucles mouillées. Je poussai un cri à cet attouchement, qui lança des décharges de désir le long de ma colonne vertébrale. Il répéta le même acte, mais cette fois, Ron s'attarda sur mon clitoris, en le caressant gentiment. Aussitôt, mes hanches se cambrèrent contre sa main, et quand il enfonça un doigt dans ma moiteur, l'extase explosa en moi.
Mon corps protesta à son départ, mais Ron remédia rapidement à cette situation en se nichant entre mes cuisses ; je pouvais sentir son érection pointant à mon entrée moîte. Je respirais toujours lourdement pendant que le merveilleux plaisir que j'avais ressenti refluait, quand ses hanches touchèrent les miennes.
« Tu veux te reposer un peu ? » demanda-t-il doucement. Je secouai la tête ; j'avais toujours besoin de lui.
Sans plus d'encouragements, Ron plongea en moi, nous faisant tous deux gémir sourdement. C'était le paradis ! Ron resta enfoui quelques minutes avant de commencer enfin à m'aimer. Il bougea lentement, allant et venant, prolongeant l'enchantement. Le mouvement de nos hanches s'harmonisait et peu de temps après, nous avions établi un rythme parfait.
Sa bouche engloutit mon mamelon, sa langue m'excitant alors qu'il me faisait l'amour. Cela me rendait folle, cette sensation ! J'avais besoin de ressentir plus, donc j'enroulai mes jambes autour de lui et l'amenai vers moi. Ce qui, combiné à la sensation de sa langue sur mon sein, provoqua une pression familière s'épanouïssant dans mon bas-ventre. Je me soulevai contre lui, ce qui enfonça Ron plus profondément.
« Plus vite », suppliai-je. La tension montait de nouveau et j'avais encore besoin d'une libération. « S'il te plaît, Ron ».
Il obéit. Il se propulsa plus vite en accélérant l'allure. Je le regardai : je pouvais voir l'excitation dans ses yeux bleus. Cela ne dura pas longtemps avant que ses mouvements ne deviennent erratiques et puissants. On pouvait entendre le claquement de la peau nue contre la peau nue : le son du sexe. C'était érotique.
« Si belle », murmura-t-il. « Tu es si belle », continua-t-il à répéter.
Ses compliments m'enflammèrent. Je me cambrai contre lui, intensifiant l'incroyable friction que nous créions et, pour la deuxième fois ce matin, je jouis. Mon corps était bercé par d'intenses sensations, mes muscles se contractant autour de son membre. Il grogna, et presque immédiatement, il me rejoignit dans l'extase.
Ron s'effondra dans mes bras et, pendant quelques instants, nous restâmes étendus nus, serrés l'un contre l'autre, les yeux dans les yeux. C'était mon idée du paradis.
Prochain chapitre : Hermione et Ginny ont RDV pour un compte-rendu de leurs relations amoureuses. Confidences en perspective ! Reviews SVP.
