Voici enfin l'explication de la conduite d'Hermione, avec en prime une belle déclaration de la part de Ron.
Une raison stupide
Je suis une femme en mission. Je m'assurai que tout était verrouillé et je mis des vêtements plus appropriés avant de transplaner du Chaudron Baveur jusqu'à l'appartement de Ron ; mais une fois là-bas, je le trouvai vide. C'était étrange vu qu'Harry m'avait affirmé qu'il ramènerait Ron chez lui. Je vérifiai ma montre : je savais que le bal devait tirer à sa fin, donc il n'y avait aucune raison pour que Ron ne soit pas chez lui. Quand j'avais quitté le bal, il n'était pas en état d'aller ailleurs. Alors, où diable était-il passé ?
Refoulant mon inquiétude, je transplanai chez Harry et Ginny à Pré-au-lard. Si Ron n'était pas dans son appartement, il était sûrement avec eux ; Harry n'aurait pas laissé Ron errer dans son état. Cognant à la porte fébrilement, j'essayai de jeter un coup d'oeil dans la petite maison, et finalement, je réussis à discerner une silhouette se traîner dans le salon de la maison.
Ginny ouvrit la porte et me fit entrer. "Hermione, est-ce que tout va bien ?"
"Ron est là ?" demandai-je, ne me donnant pas la peine de répondre à sa question.
"Non. Harry l'a renvoyé dans son appartement avec la poudre de cheminette. Qu'est-ce qui se passe ?" L'expression de Ginny passa de confuse à extrêmement attentive. Ce n'est vraiment pas mon genre d'appeler au milieu de la nuit pour demander où se trouve Ron.
"Il n'est pas dans son appartement. J'y suis allée pour parler et il n'était pas là. Il n'était pas là ! Où est-il ?" Ma voix devenait saccadée. Si Harry l'avait renvoyé chez lui et qu'il n'y était pas, c'est que quelque chose avait dû arriver.
"Gin ? Qui est là ?" demanda Harry d'une voix endormie en sortant de sa chambre et en se dirigeant dans le salon. "Hermione ?" Harry se réveilla immédiatement. "Qu'est-ce qui ne va pas ?"
"Elle ne trouve pas Ron. Il n'est pas chez lui", expliqua Ginny.
"Bon sang, Ron", murmura Harry en passant sa main dans ses cheveux noirs indisciplinés. Il retira ses lunettes et frotta ses yeux avant de me regarder. "Ecoute, pourquoi est-ce que toi et Ginny vous n'iriez pas chez lui ? Au cas où il rentrerait. Je pense savoir où il pourrait être", proposa Harry.
"Je viens avec toi", dis-je à Harry. "Je ne vais pas m'asseoir et attendre. Je dois le trouver." J'étais inflexible. J'étais désespérée.
Harry acquiesça. Puis, un petit sourire étira ses lèvres. Il se demandait sûrement pourquoi je cherchais Ron. Heureusement, il ne dit rien, mais je savais que les questions ne tarderaient pas à venir. Et bien, elles devront attendre que j'aie trouvé Ron.
"Je vais attendre chez lui", me rassura Ginny avant de transplaner.
"Nous devons apparaître dans la rue moldue juste à côté du Chaudron Baveur. Il y a un petit bar juste au coin où il aime aller de temps en temps", me renseigna Harry. Il alla s'habiller et nous transplanâmes.
La ruelle était sombre et délabrée, absolument parfaite pour apparaître loin des yeux moldus. Harry et moi parcourûmes deux blocs avant de trouver "Chez Rosie", le bar en question. Nous traversâmes la rue et jetâmes un coup d'oeil à travers la fenêtre, pour regarder les clients. Mon coeur fit un petit bond quand j'aperçus Ron assis au bar, avec ce qui ressemblait à une tasse de café. "Merci mon dieu, il va bien", murmurai-je, et Harry me caressa le dos de manière rassurante.
"Hermione ?" me demanda Harry. Le temps des questions était maintenant venu. "Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ?"
"Disons juste que je suis revenue à la réalité."
"Harry sourit en hochant la tête. "Je suis désolé d'avoir aidé Ron avec ce plan."
"Je sais", chuchotai-je, et je souris à mon meilleur ami.
"Il n'avait pas l'intention de te blesser, tu sais. Il voulait seulement que tu reviennes." Harry s'arrêta. "Il t'aime."
"Ja sais", chuchotai-je de nouveau. "Et, je l'aime". Je combattais mes larmes qui menaçaient de tomber. Après ce qui était arrivé au bal, je n'étais pas sûre que Ron voudrait m'écouter, voudrait que je revienne. Et, après l'avoir recherché, folle d'inquiétude, et puis le voir assis dans ce bar, sain et sauf, je réalisai que je voulais qu'il veuille que je revienne. J'avais besoin qu'il veuille que je revienne.
"Alors, va le voir et parle-lui."
J'acquiesçai. "Merci, Harry." Il me sourit et me serra dans ses bras avant de transplaner.
Je pris une profonde inspiration et j'entrai dans le petit bar. Il était pratiquement vide, à part Ron et quelques habitués, et le barman bien sûr. "Donnez-moi un autre café, s'il vous plaît, Joe", entendis-je Ron dire, alors que je m'approchais de lui. Il me tournai le dos et ne m'avait pas du tout remarquée, mais le barman si. Je plaçai mon index sur mes lèvres, pour qu'il garde le silence.
"Vous savez", commença Joe, "la plupart des gens noie leur chagrin dans le whisky, pas dans le café."
"J'ai assez bu pour cette nuit", répliqua Ron.
"C'est à propos d'une femme ?" demanda Joe.
"Pas d'une femme. La femme. La seule", répondit Ron. Joe ricana. Apparemment, il avait déjà entendu ça avant.
"La Seule ? Une telle personne n'existe pas." 'Et bien, au moins, le barman n'est pas blasé', pensai-je sarcastiquement.
"Si, elle existe. Mais j'ai été un véritable imbécile, et maintenant, elle est partie. Encore." Ron avala son café. "Vous savez, elle m'a déjà quitté une fois. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais elle l'a fait", commença-t-il.
"Et ça fait de vous le méchant garçon ? Il me semble plutôt que c'est elle, l'imbécile", dit Joe, et je lui lançai un regard noir.
"Plutôt une Miss Je-sais-tout." Cette fois, je fixai l'arrière de la tête de Ron. "Elle a un double doctorat, vous savez, et elle pense tout savoir. Elle est tellement intelligente, cette femme. C'est ce que j'aime chez elle."
"Elle est jolie ?" demanda le barman, en me faisant un clin d'oeil. Peut-être qu'il était de mon côté après tout.
"Elle est belle !" s'exclama Ron, et mon regard noir s'évanouït. "Elle a de longs cheveux broussailleux, qui semblent ne jamais pouvoir être domptés", commença-t-il, et inconsciemment, j'essayai de lisser mes cheveux. "J'adore faire glisser mes doigts dedans quand nous nous embrassons ou quand nous faisons l'amour." Je rougis. "Son sourire peut éclairer n'importe quelle pièce, et me donne des frissons. Elle est mon rayon de soleil. Et ses yeux ! Ils sont couleur chocolat. J'ai toujours eu un penchant pour le chocolat", rajouta Ron d'un ton songeur.
Les larmes remplissaient mes yeux. Ron pensait que j'étais belle ! Je ne m'étais jamais considérée comme particulièrement jolie, et en entendant Ron dire ses choses, je voulus juste le prendre dans mes bras et ne jamais le laisser partir. Ma rêverie fut vite interrompue.
"De toute façon, elle est partie. Elle est allée à Vienne pour finir ses études. Elle est partie pendant quatre ans, et puis, un jour, j'ai appris qu'elle revenait à Londres. Donc, j'ai imaginé ce plan pour qu'elle me revienne, pour la rendre jalouse", dit Ron à Joe.
"Ahh, et le plan s'est retourné contre vous", affirma Joe, et Ron acquiesça.
"Elle a rencontré 'l'autre femme' dans les toilettes d'une discothèque où nous étions. Elle a tout découvert. Mon dieu, elle était si en colère." Ron se passa la main dans les cheveux, les faisant rebiquer. "Ce n'était pas sensé finir comme ça, vous savez ? Elle n'était pas sensé tout découvrir ! Je veux dire, putain quelles étaient les chances pour qu'elles se rencontrent toutes les deux cette nuit-là et dans les mêmes toilettes ?"
"Une chance sur six cent cinquante-deux mille sept cents soixante-treize", informai-je Ron, qui pivota instantanément sur son tabouret. Ses yeux s'agrandirent sous le choc quand il me vit.
"Comment est-ce que vous savez ça ?" demanda Joe, impressionné.
Je haussai les épaules. "C'est mon travail." Il hocha la tête, et je l'entendis marmonner quelque chose à propos des femmes intelligentes, bizarres et studieuses. Secouant la tête, je tournai mon attention vers des choses plus importantes. "Salut Ron."
"Hermione ? Que ? Comment ? Comment m'as-tu trouvé ?"
"Harry", dis-je simplement, et je lui souris timidement.
"Pourquoi ? Je veux dire, je pensais que tu me détestais", dit-il, et mon coeur se brisa.
"Je ne pourrais jamais te détester Ron", murmurai-je en lui prenant la main. "Je crois qu'il est temps qu'on parle."
Sa main libre se dirigea vers ma joue, et la caressa légèrement. Ca me manquait. Il me manquait. "Rentrons à la maison alors."
Quelques secondes plus tard, nous apparûmes dans l'appartement de Ron. Une fois à l'intérieur, je remarquai que Harry et Ginny étaient partis. Ils avaient dû retourner chez eux après le retour d'Harry, et je leur en étais reconnaissante. Ron et moi avions besoin de nous retrouver seuls un moment, du moins jusqu'à ce que nous ayons réglé les choses.
Nous restâmes silencieux pendant ce qui sembla être une éternité. Enfin, nous parlâmes. "Je suis désolée." "J'ai été un imbécile", nous exclamâmes en même temps. Nous sourîmes tous les deux.
"Ecoute Hermione", commença Ron en me prenant la main pour me conduire au canapé. Nous nous assîmes, et je fus contente qu'il ne lâche pas ma main. "Je suis désolé à propos de Lydia et tout ça. Je n'aurais jamais dû abuser ta confiance, ou te manipuler de cette façon. C'est juste que..." Il semblait chercher les mots appropriés.
"Ron, je..." J'essayai de l'interrompre pour lui dire qu'il ne me devait pas d'explications, mais il me fit taire en posant un doigt sur mes lèvres.
"J'ai besoin de le dire ; j'ai besoin que tu saches pourquoi j'ai fait ça", dis-je. "Quand tu est partie", commença-t-il. Je pouvais dire que c'était difficile pour lui, et je me maudis pour lui avoir fait tant de mal. "Quand tu m'as quitté, c'est comme si mon coeur avait été arraché.C'est comme si une part de moi manquait, que j'étais incomplet. Pendant un long moment, je n'ai pas pu vivre normalement. J'étais comme une coquille vide, mais, avec le temps, les choses sont retournées à la normale, enfin aussi normale que ma vie pouvait l'être sans toi. Et puis, Harry m'a dit que tu revenais, et tous mes sentiments pour toi ont refait surface. Je décidai que j'allais te faire revenir, peu importe les moyens. Je voulais me sentir complet à nouveau. Je voulais que tu recommences à m'aimer, comme je t'aimais."
"Oh Ron !" Durant tout son discours, mes larmes coulèrent librement, et je ne pouvais pas le regarder dans les yeux. Je n'imaginais pas que je l'avais blessé à ce point. Je ne pensais pas. Finalement, je risquai un regard et je vis qu'il pleurait aussi, et à ce moment, je tombai amoureuse de lui une nouvelle fois.
Avec ma main libre, j'essuyai délicatement ses larmes. "Je suis tellement désolée de t'avoir brisé le coeur", dis-je, entre deux sanglots.
"Pourquoi m'as-tu quitté ?" demanda-t-il presque inaudiblement.
Pourquoi ? Mon dieu, c'était si stupide, vraiment. Comment arriverait-il à me pardonner ? "J'avais peur", affirmai-je simplement. "Pas peur de nous, mais peur de ce qui pourrait nous arriver." Je pris une profonde inspiration et j'essayai de me calmer et de me préparer à son rejet. "Je partais pour Vienne, et j'étais si heureuse. J'avais tout prévu : nous trouvions un appartement, et je finissais mes études, et je travaillais au département des affaires étrangères du Ministère. Une fois ça fait, nous nous serions mariés et nous aurions assez d'enfants pour faire une équipe de Quidditch", dis-je. Ron eut un petit rire à cette dernière phrase.
"Nous étions supposés vivre heureux pour toujours. Mais, ensuite, tu as été accepté à l'Ecole des Officiers. J'étais si contente pour toi, que tu deviennes un sorcier militaire. Je l'étais vraiment. Il ne s'était pas passé cinq mois depuis notre séparation avant que je ne commence à avoir des doutes sur cette relation à longue distance. On ne se voyait jamais, et quand c'était le cas, nous passions notre temps à nous remettre de notre long transplanage ou à nous disputer parce que nous ne passions pas assez de temps ensemble."
"Et puis, quand je t'ai rendu visite la dernière fois, quand tu m'as présentée à tes camarades de l'armée, mes soupçons ont commencé à me travailler sérieusement. C'était quand j'ai rencontré cette femme, la blonde. Jessica, je crois que c'était son nom. Tu as toujours eu un faible pour les blondes, Ron. J'ai vu la façon dont vous flirtiez tous les deux, avec ces allusions sans fin. C'était juste une question de temps avant que tu ne succombes, avant que tu ne tombes dans son lit. Du moins, c'était ce que je pensais. Donc, pour rendre les choses plus faciles pour nous deux, j'ai décidé que ce serait préférable si je partais. Ensuite, tu aurais été libre d'aller dans le lit de qui tu voulais sans te sentir coupable, et je m'évitais la lettre 'Chère Hermione' où tu me laissais tomber gentiment."
Ron resta silencieux, le temps de réaliser ce que je venais de dire. En ce temps-là, ça semblait être une très bonne raison, mais maintenant, après quatre ans, ça paraissait plutôt stupide. Mais, c'était blessant de voir Ron agir comme ça avec une autre femme. S'il agissait de cette façon quand j'étais avec lui, qu'est-ce qu'il ferait quand je ne le serais pas ? C'était cette pensée qui continuait à me torturer.
Le silence emplissait la pièce et fut soudain brisé par le rire de Ron. Quoi ? Il riait ? "Qu'y a-t-il de si drôle ?" demandai-je, vexée. J'avais mis mon coeur à nu devant lui, et tout ce qu'il pouvait faire, c'était rire ?
"Oh mon dieu, Hermione ! Tu es impayable ! Ca ne pouvait arriver qu'à toi."
Je n'avais toujours pas compris la plaisanterie. "Ron, aurais-tu l'obligeance de m'expliquer ton brusque accès de fou-rire. Je ne te suis pas."
Ron riait tellement que des larmes coulaient sur son visage. Après quelques minutes passées à lui lancer des regards furieux, il se calma assez pour m'éclairer. "Jessica ? Tu étais jalouse de Jessica ?" demanda-t-il en continuant à rire. "Hermione, il n'y avait aucun danger pour que tu perdes à cause de Jessica !"
"Et putain pourquoi pas ?"
"Parce que Jessica ne s'intéresserait jamais à moi. Bon dieu, Hermione. Jessica est lesbienne. Merde, tout le temps que tu étais là, j'essayai de l'éloigner de toi !"
"Quoi ? De moi ?"
Ron éclata de rire à nouveau. "Elle disait que tu étais délicieuse. Elle essayait de te détourner de moi. Je devais m'assurer d'être toujours auprès d'elle pour l'empêcher de te tomber dessus." Plus de rires.
"Ron, ce n'est pas drôle !"
"Oh que si !"
Je ne pouvais pas le croire ! Je ne pouvais pas croire que j'avais gâché quatre ans de ma vie à être jalouse d'une lesbienne qui n'était même pas amoureuse de Ron. C'était terrible. J'enfouis ma tête dans mes mains avec incrédulité.
"Mon coeur, est-ce que ça va ?" demanda Ron, son rire s'étant enfin arrêté.
"Ron ! Je suis si bête ! J'ai gâché tout ce temps. Nous aurions pu être ensemble. Nous..."
Il leva la main pour me faire taire. "Hermione. Je ne vais pas te mentir ; je suis assez déçu que tu aies pu croire que je te tromperais, déçu de voir que tu ne me faisais pas confiance. Mais, je pense que c'était juste un symptôme des problèmes sous-jacents que nous refusions d'affronter. Je ne pense pas qu'aucun de nous savait combien ce serait difficile d'être séparés si longtemps. Surtout quand on a été inséparables depuis nos onze ans."
Il posa ses mains sur mes joues. "Je pense que, peut-être c'était nécessaire. Peut-être que nous avions besoin d'être séparés pendant un moment." Il soupira. "Peut-être que nous avions besoin de découvrir qui nous étions en tant que personne avant de pouvoir être de nouveau ensemble."
Je le regardai dans l'expectative. "Est-ce que tu veux qu'on se remette ensemble ?" demandai-je doucement remplie d'espoir.
Il pressa ses lèvres contre les miennes, et je fermai les yeux, appréciant la saveur de sa bouche. Il recula lentement, et je pleurai la perte de son baiser.
"Est-ce que ça répond à ta question ?"
Mon coeur se serra. J'acquiesçai et nous nous sourîmes, avant qu'il ne me reprenne dans ses bras. C'était tendre et prometteur mais ça se transforma vite en quelque chose de plus passionné, comme si nous étions tout deux effrayés de laisser l'autre partir. Ses dents mordillèrent ma lèvre inférieure et ouvrirent ma bouche pour que sa langue puisse entrer. Je le mordillai en retour et j'enroulai sa langue avec la mienne. Ron gémit à ce contact.
Alors que je l'embrassais profondément, j'emmêlai mes mains dans ses cheveux flamboyants pour le rapprocher de moi. Ses mains saisirent ma taille et il me ramena sur ses cuisses pour que je puisse le chevaucher. Au contact intime de nos deux entrejambes, mes hanches bougèrent de leur propre volonté, sachant exactement où appliquer la bonne dose de pression. Avant que je ne m'en rende compte, Ron s'était débarrassé de ma chemise et de mon soutien-gorge et les avait jetés en pile désordonnée sur le sol.
La bouche de Ron quitta la mienne, et titilla aussitôt mon mamelon sensible, ce qui me fit involontairement ruer contre lui. Mon balancement devint frénétique et Ron dut me repousser. "Mon dieu, Hermione. Si tu n'arrêtes pas ça, je ne pense pas durer longtemps", plaida-t-il, en essayant de reprendre son souffle.
"Alors, emmène-moi au lit", murmurai-je à son oreille. Je pus voir un frisson le parcourir.
Alors que j'étais toujours à califourchon sur lui, il nous releva en réclamant encore une fois ma bouche. Pour avoir plus de prise, j'enroulai mes jambes autour de sa taille. Ne cassant jamais notre baiser, Ron se dirigea vers la chambre. Je ne saurais jamais comment il avait réussi à nous emmener là-bas sans que nous soyons blessés.
Une fois arrivés dans sa chambre, il me posa sur le lit et s'allongea sur moi. La formidable sensation de son corps sur le mien était presque suffisante pour me faire atteindre l'extase. Ses lèvres quittèrent encore les miennes, et sa bouche traça un chemin le long de mon buste jusqu'à la ceinture de mon pantalon. Il le déboutonna lentement comme s'il voulait me torturer davantage, en embrassant mon ventre. Une fois sa tâche accomplie, il enleva doucement mon jean en retirant ma culotte avec, me laissant nue.
"Belle", murmura-t-il.
Il écarta les lèvres de mon sexe et commença à me caresser sensuellement. Ensuite, sa langue prit le relais, me faisant crier à cette merveilleuse sensation mouillée. Il m'aimait complètement, ses doigts s'enfonçant en moi et sa langue léchant mon clitoris. Mes hanches ondulaient contre lui, et avant que je ne réalise, je cambrai les reins alors que le plaisir me frappait, et je criai le prénom de Ron.
Souriant, il remonta le long de mon corps et m'embrassa passionnément. Je pouvais me sentir sur ses lèvres, et ça ne servit qu'à alimenter mon désir. Je me reculai et je l'informai que je le trouvais bien trop habillé. J'enlevai chacun de ses vêtements un par un, m'assurant de donner à chaque partie de son corps l'attention qu'elles méritaient. Le temps que j'en arrive à son boxer, Ron était pratiquement en train de me supplier.
Je souris, et pris son membre dans ma main, m'émerveillant de sa perfection. Après l'avoir caressé quelques fois, je baissai la tête jusqu'à son gland et je l'enveloppai de mes lèvres. Ma langue dansa autour de lui, avant que je ne le prenne en entier. Je massai ses bourses, alors que je l'aimais avec ma bouche, et il ne fut pas long à me demander d'arrêter. Je me pliai à sa volonté et je me positionnai sur lui, le chevauchant de nouveau.
Petit à petit, je le guidai en moi, et Ron s'écria. "Oh mon dieu, Hermione ! C'est si bon !"
Une fois complètement assise sur lui, avec son sexe enfoui dans le mien, je commençai à onduler mes hanches, ce qui créa une fabuleuse friction. Je pouvais sentir mon désir croître. Peu après, je faisais des va-et-viens erratiques, voulant désespérément être comblée. Décidant qu'il était temps pour lui de prendre le contrôle, Ron empoigna mes hanches pour me pénétrer profondément, pendant que nos hanches se heurtaient presque violemment. Descendant ma main, je trouvai mon clitoris et je le caressai. En quelques secondes, je jouis encore une fois avec force, mes spasmes conduisant Ron à l'extase.
Je restai là, respirant bruyamment, couchée sur Ron : je savais que c'était ma place, que c'était là que j'étais sensée être. C'était chez moi. "Je t'aime", dis-je dans un souffle.
"Je t'aime aussi, mon coeur."
Oh my god ! Quel feu d'artifice ! Qu'en avez-vous pensé ? La semaine prochaine, un petit épilogue. Reviews SVP !
