Dernier chapitre en vue : ça me rend trop nostalgique car cette fois-ci, c'est vraiment fini.
C'est donc l'heure des remerciements : merci à vous toutes pour vos nombreux compliments et pour votre fidélité. Vous m'avez beaucoup soutenu et, grâce à vous, j'ai trouvé le courage de continuer. Merci encore ! Et c'est parti pour un dénouement, je dois bien l'avouer, des plus clichés. Vive les happy end !
Heureux pour toujours
Noël chez les Weasley avait toujours été une véritable représentation. Molly, étant la perfectionniste et l'hôtesse extraordinaire qu'elle était, avait préparé un festin digne de la famille royale. L'agencement de la table était parfait ; elle avait passé toute la journée à cuisiner, et petit à petit, la table s'était garnie de ses merveilleux petits plats. Le Terrier était prêt pour les réjouissances.
Comme d'habitude, Molly avait interdit à quiconque d'entrer dans sa cuisine, et elle nous avait jetés dehors tant de fois que j'en avais perdu le compte. Quelquefois, j'aurais souhaité que cette femme ralentisse et qu'elle nous laisse l'aider ! Je l'avais une fois dit à Ron, mais il avait simplement répliqué, "Mon coeur, je t'aime tendrement, mais je ne te laisserai cuisiner pour rien au monde. Fais ce que ma mère te dit s'il te plaît, et reste loin de la cuisine." Il avait dormi sur le canapé pour ça. Il avait raison pourtant : je ne savais pas faire la cuisine, mais il avait quand même dormi sur le canapé.
Depuis que nous avions tous été banni de la cuisine, le clan Weasley en entier s'était rassemblé dans le salon, pour bavarder. Alors que je buvais un verre de bièraubeurre (de manière responsable, devrais-je ajouter. Je n'allais pas me saoûler encore une fois !), je les regardai. Dire que les six derniers mois avaient été mouvementés (depuis que Ron et moi formions de nouveau un couple) aurait été un euphémisme.
Angelina et Fred avaient le bonheur d'avoir une fille, Maya. Fred, qui était convaincu qu'il aurait un fils, s'était évanouï quand le médecin l'informa qu'il était l'heureux papa d'une belle petite fille. Apparemment, il avait été submergé par les images repoussantes d'adolescents en rut se battant pour l'amour de sa fille ; il venait juste de se souvenir à quel point il était obsédé quand il était adolescent. Sa poursuite inlassable d'Angelina, quand il était à Poudlard, était légendaire. Et, vu la beauté que Maya promettait de devenir, Fred allait avoir du pain sur la planche.
Mon regard tomba Ginny et Harry qui parlaient dans un coin tranquille, et je me rendis compte qu'il leur était arrivé pas mal de choses ces six derniers mois. En juillet dernier, Harry, Ginny, Ron et moi avions pu aller à la maison de campagne pour ce petit week-end dont nous avions parlé. C'était plutôt joli avec le lac ; tout était beau et paisible, et Ron et moi avions pu passer beaucoup de temps seuls (sourire), tout comme Ginny et Harry. Disons seulement que la famille Potter allait bientôt s'enrichir d'un nouveau membre. Malheureusement pour tout le monde sauf moi (parce que je trouvais la situation assez amusante), il y avait eu un moment comique, durant ces vacances : Ron tombant sur Harry et Ginny, dans le salon, pendant qu'ils étaient en train de concevoir leur petit enfant. Ron, étant un gros bébé, refusa de descendre de notre chambre pendant le reste du séjour. Il s'acharnait à répéter qu'il aurait besoin d'une sérieuse thérapie pour effacer l'image immonde de son meilleur ami faisant l'amour avec sa soeur. Vous voyez ? Drôle, non ?
Retournant à la réalité, je regardai Harry caresser tendrement le ventre proéminent de Ginny et je souris. Ils semblaient si heureux. Harry semblait heureux. Ca n'avait jamais été un secret qu'il avait toujours voulu une famille, et cette nouvelle avait été merveilleuse pour lui : j'étais contente de le voir enfin en paix. Particulièrement après les instants difficiles qu'ils avaient vécu. Je ne rentrerais pas dans les détails ; tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est que c'est à cause de Drago Malefoy.
"Hé, mon coeur", murmura quelqu'un à mon oreille.
J'étais si absorbée par la vue d'Harry et Ginny ensemble que je n'avais pas remarqué Ron s'approchant derrière moi. Il se tenait si près que je pouvais sentir la chaleur qui émanait de son corps, et ma colonne fut parcourue de vagues de plaisir. La façon que Ron avait d'obtenir une telle réponse sans me toucher m'avait toujours étonnée. C'était un don, un don très satisfaisant.
"Salut toi", répondis-je en tournant la tête sur le côté, nos yeux se rencontrant et nos lèvres se touchant presque. "Tu t'amuses bien ?" lui demandai-je.
Il acquiesça et sourit. Il avait le sourire le plus sexy que j'ai jamais vu. Puis, ce sourire devint coquin. "Viens avec moi ; j'ai quelque chose à te montrer." Je haussai un sourcil sceptique. Je fréquentais les Weasley depuis assez longtemps pour être méfiante devant cette déclaration. "S'il te plaît", ajouta-t-il, en frôlant ma nuque de ses lèvres. Bon, si il insistait...
Prenant sa main tendue, je laissai Ron me conduire à l'endroit qu'il voulait me montrer. Au pied des escaliers, je résistai un peu, mais il tira gentiment sur mon bras, m'indiquant qu'il voulait que je le suive. Je poussai un soupir résigné, craignant ce qui m'attendait. Nous arrivâmes enfin devant la porte de l'ancienne chambre de Ron. "Ron, qu'est-ce qui se passe ?" demandai-je, assez agacée.
"Je t'ai dit que je voulais te montrer quelque chose."
"Dans ta chambre ?"
"Oui", dit-il en me faisant entrer. Une fois à l'intérieur, je remarquai que sa chambre était presque pareille que dans mes souvenirs. Les posters des Canons de Chudley étaient toujours accrochés partout ; la seule différence était que c'était rangé maintenant. Ron ferma la porte derrière nous, et nous restâmes debout l'un en face de l'autre, Ron avec un sourire sexy et moi avec un regard intrigué.
"Alors ? On y est. Qu'est-ce que tu voulais me montrer ?"
"Ca."
Avant que je n'ai eu le temps de répondre, Ron m'attira vers lui et m'étreignit étroitement. Ses lèvres trouvèrent les miennes, et sa langue chercha à gagner du terrain. Sans réfléchir plus, j'ouvris la bouche et accueillis sa langue mouillée et sensuelle. Je pouvais sentir la sensation de son baiser se propager jusque dans mes orteils, et quand nous nous séparâmes, de fantastiques frissons m'envahirent.
Souriant d'un air béat, je lui demandai, "Cétait pour quoi ça ? Non pas que je me plaigne !"
Frottant son nez contre ma joue, il répondit, "Tu sais combien de temps j'ai attendu pour faire ça avec toi ici ?" Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Je me le demandais vraiment.
Plutôt que de répondre à ma question, il donna un coup de baguette, laissant la musique remplir la chambre. Tandis que la chanson du chanteur moldu Marvin Gaye 'Let's Get In On' retentissait autour de nous, je le regardai d'un air interrogateur. C'est alors que j'eus une révélation. Il ne suggérait pas ce que je pensais qu'il était en train de suggérer, n'est-ce pas ? Juste un coup d'oeil à la lueur de convoitise qui brillait dans ses yeux, et je sus qu'il suggérait ce que je pensais.
"Ron ! Nous ne pouvons pas ! Rappelle-toi ce qui est arrivé la dernière fois !" déclarai-je. Je ne voulais pas répéter l'incident de 'Ils se sont envoyés en l'air', comme tout le monde se plaisait à l'appeler maintenant.
Au lieu d'essayer de me convaincre, en me présentant des arguments en faveur d'une partie de jambes en l'air, il la joua déloyalement. "Tu sais, je fantasme sur l'idée de te faire l'amour dans cette chambre depuis que j'ai quinze ans", m'informa-t-il en chuchotant dans mon oreille d'un ton séduisant. Sa voix avait pris un timbre plus grave pour devenir rauque. Et la pensée que Ron avait fantasmé sur moi, Hermione Granger, le rat de bibliothèque, était excitante, vraiment très excitante. Il ne jouait absolument pas franc-jeu.
Ron embrassa paresseusement ma nuque, suçant lentement cette partie particulièrement sensible, ce qui me fit me plaquer contre lui. Je l'entendis grogner à ce contact. Soudain, et avant que mon cerveau n'ait le temps de retenir les mots qui s'échappaient de ma bouche, je lui demandai, "Parle-moi de ton fantasme."
Il gronda en entendant ces mots que j'étais surprise d'avoir prononcé. C'était jusqu'à ce que Ron se mette à me raconter son fantasme ; j'avais toujours su que ce garçon avait une imagination fertile.
"Ca débute toujours avec nous, dansant sur cette chanson", commença Ron. Il m'emmena au milieu de la chambre, et entoura ma taille de ses bras avant de bouger au rythme de la musique. "Ensuite, je t'embrasse." Il entreprit de me montrer exactement comment. Le temps que ses lèvres quittent les miennes, j'étais devenu un tas de guimauve gémissante, et j'étais prête à faire tout ce que Marvin Gaye suggérait.
Vivement encouragé, Ron poursuivit en souriant. "Puis, je baisse la fermeture de ta robe, et tu la laisses tomber à tes pieds." Il fit de même, et ma robe fut rapidement écartée. Peu après, je me tenais devant lui, vêtue seulement du soutien-gorge et de la culotte en dentelle qu'il m'avait offert le matin même. J'avais prévu de le laisser voir son cadeau une fois de retour à la maison, mais il semblait que mes plans n'étaient pas assez rapides pour Ron.
"Mon dieu, qu'est-ce que tu es belle !" souffla-t-il. "Bien plus belle que ce que j'aurais jamais pu imaginer." Chaque fois qu'il me disait des choses comme celles-ci, je ne pouvais m'empêcher de rougir. Cela me surprenait toujours qu'il pense ainsi et qu'il soit à moi. Il sera toujours à moi, d'une façon ou d'une autre. Et, vu la manière dont il me regardait à cet instant, je ne pensais pas que je pourrais tenir encore longtemps sans le faire mien de nouveau.
"Qu'est-ce qui se passe après", réussis-je à articuler, "dans ton fantasme ?"
"Laisse-moi te montrer". Ceci dit, il me porta pour me poser sur le lit. Tendant les bras derrière moi, il détacha mon soutien-gorge et l'envoya voler à travers la chambre. Une seconde plus tard, ma culotte rejoignit mon soutien-gorge ainsi que les vêtements de Ron. Nous respirions tous deux bruyamment à force de nous embrasser passionnément, et je savais que la suite n'allait pas être tendre et lente. Ce serait rapide et sauvage, et Ron ne me déçut pas.
Il me pénétra brusquement, étouffant mes gémissements d'un baiser torride. Enroulant mes jambes autour de sa taille, je me cambrai contre lui pour qu'il s'enfonce encore plus profondément en moi. Nos hanches se heurtaient avec force, coup après coup. Il allait et venait puissamment, tandis que nos bouches étaient engagées dans leur propre combat fiévreux. Je ne fus pas longue à atteindre le septième ciel : je dus mordre l'épaule de Ron pour m'empêcher de crier trop fort. Bientôt, je sentis Ron trembler violemment en moi, et je sus qu'il m'avait rejoint dans l'extase.
Epuisé, Ron s'effondra sur moi, avant de rouler sur le côté et de me prendre dans ses bras. Un sourire satisfait joua sur mes lèvres. Je ne savais pas ce qui, dans le Terrier, faisait ressortir l'appétit sexuel de Ron, mais je n'étais pas près de me plaindre. J'étais une femme très satisfaite sur ce point. Vraiment très satisfaite. Cependant, notre état de béatitude ne pouvait pas durer éternellement, surtout à cause de la fête de Noël qui battait son plein en bas.
"Combien de temps sommes-nous partis ?" demandai-je.
Me passant par-dessus et m'offrant ainsi une vue magnifique sur son torse musclé, Ron attrapa le petit réveil, qui reposait sur sa table de chevet.
"Vingt minutes. Ils vont commencer à se demander où nous sommes passés", soupira-t-il. Il savait, tout comme moi, que nous devions rejoindre le reste de la famille.
Après m'avoir donné un dernier long baiser ("Comme ça, tu n'oublieras pas ce que nous venons de faire", avait dit Ron, en haussant les sourcils de manière suggestive. Comme si j'aurais pu l'oublier !), nous nous habillâmes et nous retournâmes en bas, juste à temps pour voir les autres marcher en file indienne jusqu'à la grande table, qui était dressée dans le jardin. Tout l'après-midi, Harry, Ron et Charlie avaient lancé des sorts de réchauffement à l'extérieur pour que nous puissions tous manger dehors.
J'étais contente que personne n'ait mentionné notre petite disparition, jusqu'à ce que Harry, qui marchait derrière moi, commence à fredonner 'Let's Get It On'. Je me retournai brusquement et je fis face à mon soi-disant meilleur ami. Il leva les mains en signe de défense. "Ne t'inquiète pas. Ton secret est bien gardé avec moi." Un petit sourire étira ses lèvres.
Je m'offusquai. "Ce n'est pas comme si chaque pièce dans cette maison n'avait pas été baptisée par toi et Ginny", répliquai-je, légèrement embarrassée, malgré le sourire que je sentais naître sur mes lèvres.
"Hé, je plaide coupable. J'ai de très bons souvenirs dans cette maison. Je suis juste content de pouvoir taquiner quelqu'un d'autre maintenant !"
Je levai les yeux au ciel et je l'éjectai par la porte. "Allez dehors !"
Finalement, tout le monde fut rassemblé dehors et prit un siège. Bien que j'aimais être assise à côté de Ron, cette proximité me fit beaucoup d'effet à ce moment-là, probablement à cause de nos récentes activités. Molly faisait juste quelques derniers ajustements quand elle s'adressa à Ron et à moi. "Où est-ce que vous étiez tous les deux ? Je vous cherchais", dit-elle.
Immédiatement, mes yeux paniqués volèrent de Molly à Harry. Il n'oserait rien dire, mais je devais en être sûre, et je l'avertis avec mon regard meurtrier. Ron, cependant, semblait plutôt calme, comme s'il avait l'habitude de coucher avec sa copine à l'étage pendant que sa mère cuisinait au rez-de-chaussée. "Je voulais seulement donner à Hermione son cadeau de Noël", répondit-il sur le champ.
Harry, de son côté, ricana dans sa bièraubeurre et aspergea tout le monde autour de lui alors qu'il s'étouffait. Essuyant le liquide de mon visage, je lançai un regard noir à Harry. Il ferait mieux de faire attention, car il avait quelques secrets qu'il ne voulait révéler. Je ne voudrais pas en laisser échapper un 'accidentellement', n'est-ce pas ?
"C'est adorable, mon chéri", dit Molly. "Qu'est-ce que Ron t'a offert, Hermione ?" ajouta-t-elle, d'un ton ingénu.
Jetant un rapide coup d'oeil à Harry, je pouvais dire qu'il allait mourir de rire. Ginny regardait son mari comme si il lui avait poussé deux têtes, jusqu'à ce qu'il se rapproche d'elle et lui murmure à l'oreille ce que je supposais être le secret qu'il était sensé bien garder. Son expression passa vite d'ennuyée à amusée, et je savais que j'étais bonne pour quelques vannes plus tard. "Oui Hermione. Qu'est-ce que Ron t'a offert ?" demanda Harry. Oh, cette fois-ci, il était mort !
Je réfléchis rapidement : je devais me trouver un 'cadeau'. J'attrapai finalement le collier que j'avais autour du cou. "Ce collier", proposai-je en le montrant à Molly. Harry était sur le point de dire quelque chose quand Ginny le frappa sous la table, le stoppant net. Il fallait que je me rappelle de remercier Ginny plus tard.
"Comme c'est beau !" s'exclama Molly, avant de s'asseoir. Je fus soulagée.
Le dîner se passa sans autre 'incident', à la grande déception d'Harry. Une fois le ventre plein, nous nous retirâmes dans le salon pour l'échange des cadeaux. Il y eut beaucoup de cris aigus de la part de Juliette, la fille de Percy et Pénélope, quand elle déchira l'emballage de ses cadeaux.
Et il y eut beaucoup de rires de la part des jumeaux, qui trouvaient nécessaire de faire profiter tout le monde de leurs farces et attrapes. Quand Charlie demanda à Angelina ce que Fred lui avait donné pour Noël (il se demandait si son frère était assez bête pour jouer un tour à sa femme), elle se contenta d'un geste de la main et d'un sourire mystérieux. Fred, pour sa part, arborait un grand sourire stupide. Pas besoin d'être un génie pour savoir de quoi il s'agissait !
Bientôt, tout le monde examina son butin et s'aperçut que tous les cadeaux étaient ouverts. En fait, tous les cadeaux n'avaient pas été distribués. Il restait un présent très important, et j'espérais juste que Ron l'aimerait. Je priais pour que Ron l'aime.
Je m'éclaircis la gorge pour avoir l'attention de chacun. "Merci, tout le monde. J'ai encore un cadeau à donner à Ron, et je voulais que toute la famille soit là." Ils semblaient se demander ce qui se passait. Ron paraissait particulièrement perplexe. D'aussi loin qu'il le savait, je lui avais déjà offert tous ses cadeaux. Je fouillai dans une de mes grandes poches et je trouvai ce que je cherchais.
Petit à petit, je sortis une longue et mince boîte en or. Je la posai dans les mains de Ron, et il souleva le couvercle pour y trouver un grand bout de corde dorée, d'environ vingt-cinq centimètres. Quelque part, j'entendis quelqu'un dire un "Ah" étranglé. Je pensais que ce pouvait être Ginny, mais je n'en étais pas sûre. A ce stade, j'avais occulté tout le monde sauf Ron. Ses yeux se posèrent sur moi, écarquillés par le choc. Je savais qu'il était au courant de ce que ça signifiait.
Lentement, je me mis sur un genou et je pris la main de Ron dans la mienne. "Ron, veux-tu m'épouser ?" La corde que je lui avais donné était le lien matrimonial traditionnel chez les sorciers, utilisé pendant la cérémonie de mariage. Il symbolisait, quand il était enroulé autour de la main de chaque époux, l'union de deux âmes pour l'éternité. Dans le monde des sorciers, cette corde remplaçait l'alliance.
Je réalisai que Ron ne m'avait toujours pas répondu : je me mis à avoir la tête qui tourne à force de retenir ma respiration. Devant le silence de Ron, l'inquiétude commença à me gagner. Et s'il disait non ? Je n'avais jamais considéré cette option. "Ron ?" demandai-je, d'une voix quelque peu désespérée.
Ce qui sembla le tirer brusquement de son ahurissement. Lentement, un sourire grandit sur ses lèvres, et je pus enfin respirer. Il me prit dans ses bras et, avant de m'embrasser à m'en couper le souffle, il répondit, "Je ne demande pas mieux, mon coeur !"
THE END
Et voilà : la fin a sonné. Ils sont pas mignons tous les deux ?
J'aurai grand plaisir à vous retrouver pour une autre fic. Ne vous inquiétez pas : je reviendrai ! Une dernière petite review pour la route ?
