Auteur: Natanaelle

Série: Gundammmmm Winggggggg

Genre: J'fais que des histoires à l'eau de rose moi!

Disclaimer: si c'est pas malheureux de devoir dire ça mais ils sont pas à moi...

Couples: Mes ptits chéris!

Résumé: vous n'avez qu'à lire!

je m'excuse pour les fautes qu'il peut y avoir mais je tape tellement vite que j'inverse des lettres ou en oublie, oups moi suis qui inbattable en français, j'ai un peu honte de moi...

Bon ben voilà, je pense que c'est le dernier chapitre, je sais pas encore si y'aura un épilogue, ça dépend de la longueur de celui-là donc ben je sais pas encore voilà, en tout cas, merci pour toutes vos reviews et vos encouragements!

CHAPITRE VII

Rahhhh c'est pas possible! mais où est-ce qu'il est! je suis allé chez lui, il n'y avait personne donc j'ai commencé à aller aux endroits où il pourrait être mais non, rien...introuvable et ça m'énerve déjà que je suis assez stressé comme ça, il faut encore qu'on me rende la tâche encore plus difficile! bon aller Heero, respire...restes calme...s'enerver ne résoudra pas les choses, ça ne t'aidera pas à avoir où il se trouve...réfléchis, Quatre t'a dit qu'il partait demain donc à mon avis, il doit être partis voir les autres pour leur dire au revoir je ne vois que ça mais y'a comme un problème...je connais pas leur adresses!

J'en étais sur que ça pouvait pas aller bien, il pouvait pas être chez lui non! c'est vraiment un baka quand il s'y met...un vrai de vrai...bon je n'ai qu'à m'asseoir et me détendre 5 min, ça me fera pas de mal parce que j'avoue que depuis que j'ai quitté l'appart', je suis tendu à l'extrème, je sais que j'ai dit que je voulais voir Duo mais je vais lui dire quoi quand je l'aurais en face de moi!...je ne me suis même pas posé la question...

- Tiens Heero, c 'est toi!

ma respiration s'accelère d'un coup puis je redescend aussi vite sur terre quand je constate que c'est Trowa en face de moi, pendant une seconde j'ai cu que c'était lui et je m'apprêtais déjà à m'enfuir en courant...ah c'te bonne blague quand même, il me demande s'il m'a fait peur et je lui répond avec un petit rire géné...je vois alors qu'il porte un carton dans ses bras, je lui demande s'il veut un coup de main mais il secoue la tête en me disant que c'est des livres que Duo lui a prêté donc il vient lui rendre

- Cherches pas, il est pas chez lui...

Il me regarde avec étonnement puis me sourit, je me sens rougir et détourne le visage vers un point invisible

- Dans ce cas, que dirais-tu de venir prendre un café à la maison! je repasserais le voir plus tard!

Il ne me pose pas plus de question sur le fait que je sois là et je l'en remercie intérieurement, déjà que j'en ai assez avec Quatre alors j'ai pas besoin que son copain s'y mette aussi, ce serait de la torture mentale à ce niveau, j'accepte donc sa propositon et le suit en me retournant une dernière fois vers l'immeuble mais pas de Duo, je prend alors une grande inspiration et soupire, mon coeur ne s'est toujours pas calmé depuis que Trowa est arrivé, j'ai tellement cru que c'était lui, quel imbécile n'empêche...

Nous arrivons chez lui et il m'incite à rentrer le premier puisqu'il doit déposer le carton dans l'entrée, je suis émerveillé par leur appartement, il reflète la personnalité de chacun et en fait, en y repensant je me demande encore comment ils ont fait pour se retrouver ensemble ces deux-là et surtout comment il fait pour supporter sa commère de copain, je l'aurais depuis longtemps jeté par la fenêtre moi mais bon, il doit l'aimer, je ne vois que ça comme raison et c'est tout à son honneur d'avoir une telle patience...il me propose alors un café et je lui répond sur le ton de la plaisanterie qu'il me semble que c'est pour ça que je suis venu! il me lance un regard noir suivi d'un petit sourire, celui-là alors!

j'ai envie de lui poser une question qui me brûle les lèvres mais je sais pas si j'ai le droit de me montrer aussi curieux et puis je le connais, c'est quelqu'un d'assez renfermé soit il va me dire de me mêler de mes affaires soit il va faire le mur...curieusement il me fait penser à moi d'une certaine manière...bon tant pis je me lance, j'ai besoin de savoir si je fais pas fausse route

- Dis, excuses moi de me montrer indiscret mais heuuu...comment dire...comment t'as su que...

- ...Que j'aimais mon petit diable?

Je souris, je n'osais pas finir ma phrase et lui m'a aidé, il s'approche de moi et me tend une tasse de café que je saisi en le remerciant puis il prend place à côté de moi et me dit que c'est arrivé comme ça qu'en fait il leur a suffit d'un regard...et qu'après ça, à chaque qu'il posé son regard sur lui il sentait une immense chaleur en lui, comme si il avait besoin du contact de Quatre...que dès qu'il ne le voyait pas, il avait en lui une grande solitude, un manque et toujours cette crainte de ne jamais le revoir et puis un jour il en a eu marre de l'admirer de loin, de pouvoir l'approcher, lui parler sans jamais pouvoir le toucher...d'être si proche de lui en étant en même temps si loin...

Il marque une pause mais a toujours le sourire, il finit pas dire qu'au final, il n'a pas eu à faire le premier pas, que c'était Quatre qui était venu de lui même, il lui avait dit que malgré ses dons de percevoir les sentiments des gens, il n'arrivait pas à s'en servir pour lui

- Tu l'aurais vu, il n'avait rien du garçon que nous connaissons...il était maladroit, bégayais et jouer avec ses mains, c'était adorable, tellement adorable que j'ai décidé d'abréger ses souffrances et je l'ai embrassé tout simplement...

Je me mets aà rire en imitant un Quatre complètement timide et nous partons tous les deux dans un fou rire, s'il était là, je pense qu'il nous en voudrait et ne voudrait probablement plus me parler, il a une si grande fierté, j'ai de quoi le faire chanter maintenant...mais malgé, cette histoire est quand même différente de celle qui nous lie Duo et moi, alors qu'eux deux se sont aimé dès le premier regard...nous, nous sommes devenus amis et en fait au fond de nous, nous n'étions pas satisfait de notre relation...la peur...voilà ce qui nous a détruits...le peur de l'inconnu...et quand je repense à ce Trowa vient de me dire, je me souviens parfaitement de la première fois où j'ai croisé le regard de notre américain, je me souviens avoir été complètement sous le charme de ses yeux et de leur couleur, j'avais essayé de l'envoyer chier parce que voir ses yeux m'avait perturbé et j'avais refusé de me l'admettre et maintenant, je me pose une question...que se serait-il passé si ce jour là il ne m'avait pas tendu la main? qu'aurait été ma vie sans lui...sans doute une vie froide et sombre, sans amour, toujours oppressé par ma famille...voilà ce qu'aurait été ma vie sans lui et ça me fout une frousse rien que de penser que ça pourrait vraiment arriver s'il s'en va demain...

- Duo est passé nous voir hier...je sais bien que c'est ça qui te préoccupe, tu es ailleurs depuis une bonne minute

je m'excuse et lui me pousse en me répondant qu'il n'y a pas de raison de s'excuser, que c'est normal d'être ailleurs quand on pense à la personne que l'on aime...je ne trouve plus mes mots et je sens que je vire au rouge vif...mais arrêtez de vous amusez avec moi, je sais que ça vous éclate au fond mais vous verrez, j'vais me venger! j'entend Trowa qui s'excuse et que d'habitude il n'est pas comme ça, ce que je m'empresse de lui confirmer et lui assurant que sa personnalité a viré puis plus sérieusement je lui demande comment va Duo car je ne l'ai pas vu depuis une semaine, il me raconte

Flash Back

Duo est venu saluer Trowa et Quatre et ce dernier s'empresse de lui dire qu'il trouve qu'il a un bien beau sourire sur le visage

- Ouep, tu peux savoir ce que je me sens bien, j'ai bientôt fini mes cartons et c'est pour ça que je suis là!

Ils se regardent perplexe jusqu'à ce que Duo leur demande si ça les dérange de venir leur rapporter les livres que Trowa lui avait emprunté pour qu'il puisse les mettre eux aussi dans un carton, Duo n'a pas de mal à voir la gêne de Trowa qui avait complètement oublié qu'il avait des livres à lui, ce qui le fait rire

- T'inquiète pas Tro, t'auras qu'à passer demain pour me les rendre, t'as le temps, je pars que dans deux jours...

- T'as toujours pas changer d'avis au final?

Quatre vient de parler et un gros silence s'installe dans la pièce, l'américain finit par baisser la tête et dit doucement que non il n'a pas changer d'avis, que ce n'est pas parce qu'il va mieux que les blessures ne sont pas toujours là

- Je sais bien Duo mais pourquoi t'es pas allé le voir pour vous expliquer, y'a forcément une solution...

- non y'en a pas, crois moi, j'ai retourné le problème dans tous les sens et pour moi, la solution est toujours la même, je dois prendre mes distances!

De nouveau le silence, Quatre est triste de voir son ami, qu'il considère comme son petit frère s'en allait et Trowa sent cette tristesse

- pourtant il me semble que Yuy n'a pas rejeté tes sentiments, ni qu'il t'a dit clairement qu'il ne t'aimait pas!

Ils se retournent tous les deux vers le français, la surprise se lit sur leur visage mais Duo prétend que la meilleure façon qu'à Heero pour faire comprendre qu'il n'y a rien à espérer, c'est de ne rien dire justement et puis il a bien vu dans son regard qu'il n'y avait rien

- Votre amitié est-elle vraiment finie?...je veux dire si vous y mettez du votre, je suis sur que...

- Non Quatre, je te l'ai dit une fois tu te rappelles, avant je pouvais me contenter de son sourire, rien n'avait plus d'importance pour moi que ça mais voilà...j'avais 18 ans...maintenant j'en ai 27 et les choses ont changé, je ne peux plus me contenter de ça...je veux plus ( insister sur le "s")...je le veux lui...plus que tout autre chose au monde et je sais que je pourrais jamais l'avoir...je ne veux pas rester et le voir faire sa vie avec quelqu'un d'autre, je regrette ça peut paraître égoïste de ma part de réagir comme ça...je devrais d'abord penser à son bonheur mais non...alors j'ai choisi et je ne reviendrais pas la dessus malgré tout le fait que je l'aime de tout mon être...c'est mieux pour lui et aussi pour moi, il vous dira un jour que j'ai eu raison...

Ils l'ont laissé parler, ils l'ont écouté silencieusement, aucun des deux n'a osé le contredire car ils savent qu'au final, il a raison, ils ne peuvent le nier...Duo finit donc par leur dire qu'il autre chose à faire et s'en va.

Une fois la porte fermé, Quatre laisse exploser sa colère

- ça peut pas se finir comme ça! je le refuse...je refuse de perdre un de mes meilleurs amis juste parce qu'un autre n'est pas capable de voir que le bonheur est à portée de main et juste sous son nez...il va préféré gâcher sa vie et celle de Duo en refusant de voir la vérité en face! JE VAIS LE TUER CE MECCCC!

Fou de rage, il prend son manteau mais Trowa essaye de le calmer en posant sa main sur son épaule en un geste très tendre mais l'arabe ne l'entend pas de cette oreille et se dégage de l'étreinte, une fois à la porte, il se retourne et adresse un grand sourire à Trowa

- ne t'inquiètes pas, je vais juste prendre l'air, j'ai besoin de me calmer mais c'est parce qu'il est trop tard et que je n'aime pas déranger les gens au soir mais demain je vais aller voir Heero, pas pour le tuer non! juste pour lui faire comprendre certaines choses de la vie et t'inquiètes pas qu'il va les admettre avec moi!

Et comme promis le lendemain, il s'en va en début d'après midi, bien décidé à faire entendre raison au japonais.

Fin Flash-back

- alors il a réussi?

je le regarde et lui demande s'il m'a demandé quelque chose, j'étais tellement perdu dans ce qu'il vient de me raconter que je ne l'écoute plus, je pense au fait que Duo a raison, nous sommes adultes, nous n'avons plus des désirs de gamins, nous avons des besoins et si on ne peut pas satisfaire ce besoin alors autant essayer de l'oublier...il y a tellement de vérité dans ce raisonnement et je ne pensais pas qu'il aurait cette façon de penser, il n'y a rien d'égoïste à ne pas vouloir souffrir...rien du tout! je prend finalement concience de la question que Trowa vient de me poser et je voit où il veut en venir

- je te dirais qu'il a eu beaucoup de mal et que s'il n'avait pas été aidé, il m'aurait tué sur place alors pour répondre à ta question...hum...il a réussi...

Je suis encore un peu gêné de devoir l'admettre alors j'évite le regard de Trowa mais je sens son regard fixe sur moi m'obligeant quand même à lui faire face, puis d'un air sérieux, il m'avoue qu'il s'en doutait, qu'il avait su bien avant Quatre qu'il y avait quelque chose de fort entre Duo et moi, cette façon qu'on avait lui et moi de se regarder au lycée, qu'on ne faisait jamais rien l'un sans l'autre, que mon humeur était exécrable quand il n'était pas là et vice-versa, il fallait vraiment être aveugle pour ne pas voir qu'il avait autre chose qune' simple amitié et qu'il ne fallait qu'un évenement pour me le faire comprendre et que même avant qu'il ne me demande si Quatre avait réussi, il lui avait suffit de me voir en bas de l'immeuble de Duo pour comprendre

- T'as toujours été une tête de mûle Yuy, tu serais jamais vu voir Duo de toi-même si on ne t'avais pas poussé derrière! " quand il m'appelle par mon nom ce n'est jamais méchant, c'est sa façon à lui de me remonter les bretelles, Wufei aussi me le fait parfois et je ne le prends jamais mal puisqu'il n'y a aucune agressivité dans le ton employé.

- Je sais, je sais! ce que vous pouvez être chiant quand vous vous y mettez tous...mais d'un autre côté, je crois que je dois vous remercier, je vous suis reconnaissant de vous soucier tellement de nous..c'est agréable de savoir que quelque part on a une seconde famille...et je peux t'avouer maintenant que j'ai un peu peur de la tournure des choses, j'aimerais savoir ce qu'il va arrivé, trouver la force de faire comprendre à Duo que...que...voilà quoi!

J'ai un mal fou à trouver mes mots, j'arrive pas à dire que je suis...rahhhh ça recommence même dans mes pensées j'arrive pas à le dire, purée c'est quoi ce délire c'est pas difficile pourtant, Trowa remarque ma lutte intérieur et avec un regard bienveillant me dit de ne pas m'inquiéter, que le moment venu, je trouverais les mots et je lui dirais de façon si naturelle que je n'en reviendrais pas moi-même et que si les mots sont trop durs à dire alors mes gestes parleront d'eux-mêmes...

C'est dingue cette façon qu'il a de dire les choses, de façon si simple, il trouve les mots qui savent mettre en confiance, il a raison! je me lève brusquement et lui dit que je n'ai pas de temps à perdre et le remercie pour le café et pour le reste, il sait ce que je sous entend par là et me fait un signe de tête en ajoutant que ce fut un plaisir, il m'accompagne jusqu'à la porte et me demande si je peux en même temps prendre le carton pour lui rendre, il n'avait pas besoin de demander, j'allais lui proposer! en quiitant l'appart', je l'entend m'appeler

- J'espère que tout ira bien...j'espère sincèrement que vous arriverez à vous trouver...

- Je l'espère aussi Trowa..de tout mon coeur...

oui je l'espère, j'espère avoir la force de lui que je n'ai étais qu'un débile, un crétin, un idiot, un imbécile et m'excuser aussi d'avoir blessé la seule personne capable de me rendre différent, la seule personne auprès de qui je me sens bien et que je ne veux plus jamais perdre, je dois lui dire aujourd'hui même, je dois lui dire que moi aussi je...je l'aime...ahhhhhhhhhh je l'ai dit!

heureusement pour moi, Quatre n'habite pas très loin de lui parce que vu le poids du carton il m'aurait fallu dix ans pour arriver vu le nombre de fois où je me suis arrêté pour reprendre mon souffle, j'arrive devant sa porte et tape mais rien...personne...il n'est toujours pas rentrer bon je fais quoi, je fais le pied de grue! je pense qu'il n'y a que ça à faire...je pose alors le carton, m'asseois par terre, pose ma tête contre le mur derrière moi et ferme les yeux

- Duo...dépêches-toi de revenir...j'ai tellement de choses à te dire...

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ahhhhhhhhhhhhhhh il fait bon aujourd'hui! je suis passé voir tous les copains aujouird'hui, un à un, je tenais absolument à leur dire au revoir vu que je n'aurais pas le temps demain...j'me suis demandé si je devais retourner voir Quatre mais c'est lui qui m'accompagne à l'aéroport demain et Trowa doit venir me rapporter mes livres alors je les verrais tous les deux en tant voulu...

Quand j'y pense, j'suis allé voir Wufei en dernier et j'ai bien profité de le faire tourner en bourrique, je suis trop fort à ce jeu-là

Flash-back

- Salut Wuffinet!

le dénommé Wuffinet lève les yeux de son bouquin à l'entente de ce surnom et s'avance en direction de l'auteur de ce cri et lui fout une pichenette sur le front

- Mawxell...je dois te le dire comment à la fin! arrête tes surnoms débiles!

- moi je les trouve super!

Hilde est arrivée dans la pièce et Duo est tout content d'en faire sa complice pour le faire enrager, ce qui marche dès la première seconde car il part en direction de sa copine et se met à la secouer en lui demandant que le démon sorte d'elle, l'américain n'en peut plus et finit par se tenir les côtes à force rire

- Y'à pas à dire, vous vous êtes bien trouvé...vous allez me manquer...

moment de silence, chacun se remémorant le départ de l'américain et finissant par afficher une mine triste, Wufei finit par dire qu'il avait presque oublier qu'il devait s'en aller, il se demander même s'il ne l'avait pas rêver mais non...c'était bien réel...Duo se sent mal à l'aise et ne connaît qu'un seul moyen de détendre l'atmosphère

- c'est vrai qu'on ne pourra plus faire nos petites sauteries, tu vas être en manque dis donc, Hilde! faudra mettre les bouchées doubles pour le satisfaire

mais au lieu d'une énième dispute Wufei fait quelque chose à laquelle Duo ne s'attend pas, il le prend dans ses bras et le serre très fort

- Pas la peine de nous mettre ton masque de clown, t'as le droit d'être triste toi aussi..." mais Duo ne pleure pas, il l'a déjà assez fait cette semaine, il se contente de rendre cette étreinte en lui promettant qu'il reviendra, qu'il ne les oubliera pas...

Il se détache du chinois et se dirige vers l'allemande, ils se regardent sans un mot, ils se parlent avec les yeux et Hilde se met à pleurer et se jette dans les bras de Duo lui demandant de ne pas partir, ce dernier essaye de la calmer en lui carressant les cheveux

- j'ai une faveur à te demander p'tite soeur...prends bien soin de lui d'accord! même s'il n'a pas l'air il est sensible notre samouraï...

Elle lui sourit et lui promet de prendre soin de lui mais déjà Duo se dirige vers la porte, même s'il ne vas pas pleurer, il a mal quelque part, il a passé la journée à dire aurevoir mais pour Wufei c'est différent, il tient énormément à lui alors il préfère partir avant de se sentir encore plus mal

- À bientôt...et je t'interdis de me faire des infédilités Wuffinet!

Et la porte se referme sur un juron poussé par le chinois...

Fin flash-back

ouai, il fallait mieux se quitter dans la bonne humeur et puis ils vont tous s'en remettre de mon départ, c'est vrai, c'est pas comme si j'étais la pièce maîtresse de notre groupe, je me rends compte que perdu dans mes pensées, mes pas m'ont conduis près du canal, je me demande si inconsciemment je n'ai pas fait exprès de venir ici, je me gratte la tête et rigole tout seul mais mon rire s'éteint tout seul.

Heero...j'aurais vraiment voulu te voir une dernière fois tu sais mais entre nous, c'est mieux comme ça, j'en suis même sur, à quoi se faire encore plus de mal...je crois que je ne pourrais pas le supporter et puis toi aussi, tu t'y fera à mon départ, c'est vrai, tu as Réléna...tu m'oublieras, enfin j'ai pas envie que tu m'oublies mais tu ne penseras plus à moi d'une certaine manière...mais malgré le fait que j'ai retrouvé le sourire et arrêté de me lamenter sur mon propre sort, je ne peux pas m'empêcher d'avoir toujours cette envie de pleurer quand je pense à lui...faudrait que j'arrête de me comporter comme un gosse et que j'agisse comme un adulte! maudit soit les sentiments!

Je préfère ne pas m'attarder au canal et prend le chemin qui mène chez moi, je me demande si Trowa a pensé a dépoer les livres devant ma porte, j'espère qu'il n'est pas encore passé, j'ai envie de le voir ou alors il viendra avec Quatre demain, qui sait! je monte les escaliers lentement, je suis fatigué mais j'ai encore tellement de choses à faire et tellement d'objet à encore mettre en carton, j'vais jamais y arriver, pourquoi je m'y suis pris si tardddd...j'voudrais un peu d'aide!

j'arrive enfin à mon étage, je cherche les clés dans ma poche et quand enfin je daigne lever les yeux, je m'imobilise, devant moi, assis par terre, y'a Heero...il semble s'être assoupi mais là je sais pas quoi faire, j'ai mon coeur qui s'est emballé en le voyant et malgré ça, le fait qu'il a sur le visage un air si paisible quand il dort, je ne peux pas m'empêcher de le trouver vraiment beau et je ne l'en aime qu' encore plus...mais ça ne me dit toujours pas ce qu'il fait là et ce que je dois faire...pire, ce que je pourrais bien lui dire...réfléchis Duo, tu pourrais tout simplement faire demi-tour sans un bruit et attendre qu'il se décide à lever le camp, c'est possible aller prends ta respiration et fais marche arrière...je sais que je ne devrais pas faire ça mais j'suis complètement terrorisé à l'idée qu'il se réveille donc oui je suis un lâche, je préfère m'enfuir plutôt que l'affronter mais voilà le destin s'amuse vraiment avec moi parce qu'au moment où je me retourne, mes clès m'échappe et percute le sol si vite que le son est amplifié...

-Duo?

je me pétrifie sur place (1), je me retourne avec une lenteur déconcertante et tombe sur deux prunelles colbaltes qui me fixent, houlàlà...ça y est, j'me sens fondre, faut qu'il arrête de me regarder comme ça, c'est un vrai supplice...et tout ce que j'arrive à dire à ce moment c'est:

- heuuuu...salut...

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je me suis endormis et un bruit sourd me sort de mon sommeil, j'ai les yeux encore fatigués et je me tourne vers l'origine du bruit et là mes yeux s'ouvrent en grand en constatant qu'il s'agit de Duo, et à voir la position qu'il a, il m'a vu et s'apprêtait à s'en aller sans que je le vois, ce qui me fait sourire intérieurement, il me dit "salut" avec la peur qui est affiché sur son visage, on dirait un gosse qui a peur de se faire engueuler parce qu'il a fait une bêtise...je me lève et m'étire puis prend le carton dans mes bras

- Bonjour Duo...heuuuu...Trowa m'a demandé si je pouvais passer te donner ça...

me voilà dans le même état que lui, incapable de formuler une phrase sans bégayer, je le vois se retourner complètement vers moi et prendre le carton, il me remercie, j'en profite pour ramasser ses clès et les lui tend, il se met à rougir et me demande d'une voix extrémement basse si je peux pas lui ouvrir la porte parce qu'avec le poids dans les bras il n'y arrivera jamais, je m'exécute alors et le laisse passer, je vois alors le bordel dans son appart' et me dit qu'il n'aura jamais fini de tout ranger pour demain...si il part bien sur...je n'ai pas oublié la raison de ma venue mais voilà il y a deux cas de figures, soit je lui dit, il me fout dehors et part demain soit...ben...il me saute au cou et s'installe avec moi donc...dans les deux cas présents il doit faire ses cartons

- tu veux un coup de main?

c'est sorti tout seul et je le vois se retourner si vite qu'il aurait pu se faire un torticolis, je vois à ses yeux qu'il pensait que j'étais déjà reparti et qu'il ne pensait absolument pas que je voudrais l'aider

- heuuuu si tu veux Heero...je ne vais pas refuser un peu d'aide" il se met à rire mais un rire qui trahit son malaise, il faut dire qu'on ne s'est pas vu depuis une semaine et la dernière fois, il m'a étalait ses sentiments alors je comprends qu'il doit être gêné et mal à l'aise, je le serais à sa place..." donc ben tu peux mettre les livres de la bibliothèque en carton...mais t'es pas obligé tu sais...tu..."

- je te l'ai proposé, ça ne me dérange pas!

Mon ton a été un peu sec mais au moins, il a arrêté d'essayer de me virer de chez lui! donc je m'avance vers la bibliothèque, il a vraiment beaucoup de livres, déjà à l'époque, il aimait lire, je me permet un peu de curiosité et me met à rire en voyant qu'il a encore un vieux livre du lycée, je le sors du meuble et lui montre ne me moquant de lui, c'est un bouquin qui raconte l'histoire d'un cheval sauvage qui va être capturé par des cowboys et mis en captivité mais à la fin, il retrouve sa liberté (2), qu'est-ce qu'il avait pu pleuré en lisant ce livre, pourtant y'avait rien de triste, j'ai jamais compris pourquoi ça l'avait autant marqué

- Ohé ça va! pas la peine de te moquer, si c'est ça, tu peux repartir et...

- NON!

Oups et rebelote, j'ai encore haussé le ton...il croit quoi, il va pas se débarasser de moi comme ça! puis je me rends compte que nos regards finissent par s'accrocher et aucun de nous deux n'osent rompre ce moment mais finalement nous revenons à la réalité et détournons tous les deux nos visages pour cacher à l'autre que nous sommes rouges commes des écrevisses, vraiment, j'ai honte de moi, un vrai gamin puis je met ma main devant mon visage en me traitant d'idiot, il ne m'entend pas et je jette un coup d'oeil à ce qu'il fait, il a l'air tellement concentré, il tient une liste dans sa main, écrit ce qu'il met dans chaque carton et remet son crayon derrière son oreille, il se retourne en se sentant observé et je retourne à ma contemplation des bouquins, pour me faire capter, je me fais capter, mais merde! t'es là pour quoi Yuy! alors fais le!

Au moment où je prend un tas de livres qui étaient surperposée, je ne fais pas attention et bouscule la pile d'à côté qui ne résiste pas au choc et vient s'effondrer sur moi, je pousse un cri sous la surprise et tombe à terre de tout mon poids avec les livres sur moi, j'entend alors des pas dans ma direction et Duo qui se penche sur moi pour me demander si ça va mais je suis dans les vapes...il m'aide alors à me remettre assis et cherche d'éventuelles blessures, whaaa j'suis complètement à l'ouest, ça fait mal, dur pour la tête puis une chose me frappe de plein fouet, je remarque enfin la proximité de nos visages et n'arrive plus à me détacher de lui...je ne sais pas pourquoi j'ai pensé ça à cet instant précis mais à ce moment-là juste en le regardant, je n'ai plus eu de doute quand à la nature de mes sentiments, je ne veux pas qu'il parte...

Il semble enfin remarqué lui aussi comme nous sommes proches et le rouge monte à ses joues si vite qu'il ne comprend plus rien, il commence à s'éloigner de moi quand je l'en empêche et le saisi par le poignet

- ...restes...

Je n'ai rien dit de plus et le sens se tendre, il ne me regarde pas, il ne bouge plus et ne cherche pa à enlever son bras que je tiens prisonnier, je lui redit la même chose et je le sens se crisper encore davantage

- je croyais pourtant que c'était clair Heero...je peux pas...

Je le lâche alors sentant qu'il a besoin de se tenir loin de moi et c'est ce qu'il fait, il se met près de la fenêtre mais je vois son reflet au travers et le trouve extrémement pâle, sans un regard pour moi, il me demande de m'en aller, je refuse, il me le demande une deuxième fois mais comme Trowa me la dit je suis une tête de mule et je ne changera pas d'avis, je ne le perdrais pas...pas maintenant...alors que je viens tout juste de me rendre compte qu'il est tout pour moi...

- pourquoi tu me fais ça Heero...pourquoi...ça t'amuses de me faire du mal ou tu t'en rends même pas compte!

- Je veux seulement que tu restes..." que puis-je dire d'autre, oh je sais que ça serait tellement plus simple de lui dire carrèment que je l'aime mais faut me laisser un temps d'adaptation, il faut me laisser le temps de trouver les mots, de lui prouver que ce n'est pas un mensonge, je ne veux pas l'effrayer, je veux le mettre en confiance...

- Tu comprends toujours pas...pourquoi faut toujours revivre la même chose...je dois te le dire combien de fois que le fait de te voir me fait du mal, le fait de te savoir si près de moi est une douleur atroce alor s 'il te plaît, je te le demande une dernière fois...rentres chez toi...je suis content de t'avoir vu, je ne vais pas le nier, je rêvais de te voir une dernière fois...tu me demandes de rester mais penses un peu à moi...penses au fait que je serais malheureux si je reste, que je t'aurais toujours là..." il me montre sa tête et son coeur " ...alors si notre amitié a eu de la valeur à tes yeux et si tu tiens ne serait-ce qu'un petit peu à moi...laisses moi partir et oublies moi..."

- alors ça je ne peux pas...je tiens justement trop à toi pour te laisser partir...je...c'est tellement dur à dire...

Il garde les yeux rivés sur moi et je vois qu'il a les larmes aux yeux et là c'est le déclic et je repense à ce que m'a dit Trowa "tu trouveras les mots" et d'un pas décidé, je m'avance vers lui et du bout des doigts, je sèche ses larmes qui ont commencé à couler

- et c'est justement parce que je t'aime trop que je supporte pas de voir ces larmes dans tes yeux...

Il enlève ma main et s'éloigne de moi pour finalement se retrouvé coincé contre le mur, il me demande répéter, ce que je fais et il baisse la tête et me hurle d'arrêter de jouer avec lui, d'arrêter de dire qu'il m'aime uniquement parce que je veux qu'il reste...il ajoute qu'il me connaît trop pour savoir que j'inventerais n'importe quoi pour qu'il reste et là c'est de trop je plaque mes mains de chaque côté de sa tête et lui demande comment il peut oser croire que je lui mens! comment peut-il oser imaginer ne serait-ce qu'un seconde que j'utiliserais ses sentiments et les retournerais contre lui et là c'est moi qui sens les larmes monter car rien ne se passe comme prèvu c'est encore pire et il en profite pour me poser une question complètement inattendue

- Tu dis m'aimais mais j'ignorais que tu avais changé de bords...comment te croire...?

merci de m'avoir tendu la perche car maintenant j'ai vraiment trouvé les mots qui te feront comprendre que je ne mens pas!

- tu as tort Duo, je ne suis pas attiré par les mecs, carrément pas mais...je suis attiré par toi...comme un fou...j'ai mis tellement de temps à me rendre compte que je passais à côté de tout ce que j'avais toujours désiré...j'ai tellement eu du mal à accepter le fait que sans toi, je ne pourrais pas vivre mais tu as tort sur un point Duo...je n'aime pas les garçons...je t'aime toi!...j'aime la personne que tu es...tout ce qui fait de toi ce que tu es et rien que d'imaginer que demain tu pourrais me quitter me détruits de l'intérieur alors s'il te plaît...crois moi quand je dis que je t'aime...je ne sais pas comment je pourrais te le faire comprendre autrement...restes avec moi...

J'ai cessé de le regarder dans les yeux, plus je parlais plus je sentais mon coeur me faire mal, plus je sentais mes émotions me submerger, j'ai finir par trouver la force de lui avouer, j'ai fini par trouver les mots qui exprimaient le plus ce que je ressentais et maintenant, mon avenir est entre ses mains, à lui de choisir et j'ai peur...je suis vraiment terrorisé...mais je sens une main me relever le visage et il ancre ses yeux dans les miens et je vois un sourire se dessiner sur son visage

- après tu dis que c'est moi le baka! tu n'avais pas à me dire tout ça, tu m'as eu sur ton "je t'aime"" et sans que j'ai le temps de me préparer, il se jette sur moi et m'embrasse, je suis tellement surpris que j'en tombe à la renverse et l'emmène dans ma chute...il me fait perdre la tête complètement...il enlève les mèches de cheveux qui le gênent et je revois enfin le regard qu'il m'avait fait le jour de la sortie en boîte, ce regard dont je n'avais pas compris la signification mais aujourd'hui, je vois clair en lui...je comprend que ce regard voulait tout simplement dire qu'il m'aimait et je lui rend ce même regard, attrape sa nuque et l'embrasse à mon tour...comme dans mon souvenir...un sentiment de ne faire qu'un avec la personne...le sentiment que le temps s'est arrêté et je sais déjà que désormais la vie ne sera plus difficile à vivre puisque je tiens dans mes bras la personne qui fera mon bonheur...

- Je t'aime tellement Hee-chan...si tu savais à quel point...

- t'auras tout le temps de me le montrer...au fait! tu comptes rester j'espère!

Je me suis mis sur mes avant bras et attend sa réponse

- idiot, bien sur que je reste! et puis j'ai une question moi aussi, comment est-ce que tu t'es rendu compte que tu avais des sentiments parce que là je suis plerplexe, tu n'as jamais vu plus loin que le bout de ton nez...

je lui donne une tape derrière la tête et il se met à rire...dieu que ce son est agréable à mes oreilles, je préfère mille fois entendre ça que de le voir, ne serait-ce qu'encore une fois, pleurer..plus jamais je ne serais la cause de sa tristesse, puis le plus tendrement du monde, je l'attire à moi et le prend dans mes bras, fermant les yeux et je répond à sa question

- On m'a juste dit...ouvres les yeux...

OWARI

bouhouhou, j'y crois pas! c'est fini! j'suis dégoutée! j'espère que la fin vous plaît parce que j'ai mis énormément de temps à l'écrire, trouver les bon mots et tout et je me demande même si y'aura pas un petit épilogue, une petite vision du futur, on verra, ça dépend de vous, si vous le voulait, je le ferais, sinon je finis comme ça!

1: comme dans les animés, quand il sont pris sur le fait et qu'on voit les vêtement et les cheveux se hérissaient d'un coup et le perso devenir tout rouge mais Duo je le voyais comme ça à ce moment là!

2: c'était un livre que j'ai lu au début du collège, ça date donc je me souviens plus trop de la fin, ça s'appelait "bronco, l'étalon noir" je crois