Encore un ! Et oui, j'ai la chance de pouvoir venir (profitez en, ceux qui lisent, ça risque de ne pas durer... ), alors j'en profite !
Réponse aux reviews :
Yatsuko : Et oui, c'est Sanzo... Pour mémoire, Tome 1, l'attaque chez Hou-Mei... Huhu, excellent !Par contre... Ca veut dire quoi ,kisama et kso boze ? Et oui, je ne fais que bafouiller, en jap'
kk-bouillan :Très heureuse de voir que ma fic te plaît ! Et flattée de constater que tu la mdifférencie des autres fics du même type ! J'essaierai de continuer sur ma lancée et ne pas te décevoir
J'espère que cet épisode où commence (enfin...) un peu d'action vous plairas !
SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS
"Il y a des yokais, Sanzo. Certaines personnes ici ne sont pas humaines."
Hakkai confia ses craintes au bonze alors que déjà, après une heure de traversée, la moitié du lac était déjà derrière eux.
"Je sais…, soupira le bonze en allumant une énième cigarette, je l'ai senti aussi.
-Il faudra surveiller de près…
-La miss, oui…"
La miss en question essayait pour le moment d'échapper aux avances du kappa et aux jérémiades du singe.
"Pour le moment, elle est sous surveillance plutôt rapprochée…, sourit Hakkai, un peu trop, peut-être…, ajouta-t-il en désignant Gojyo qui avait réussi à arrêter leur marche tout autour du navire et s'apprêtait à appliquer sa traditionnelle méthode de drague vitesse grand V.
"Yo, Kappa, fous lui la paix !"hurla Sanzo, attirant l'attention du nommé, ce dont Mimi mit à profit pour s'échapper.
La traversée continua, agréable sous le soleil chaud du printemps, lorsque soudain…
"Panne de moteur… Désolé, messieurs-dames… Nous tentons de réparer la machine…"
Le bateau s'était immobilisé en vue de la côte, et un ouvrier s'affairait sur le moteur, alors que les autres passagers attendaient, un peu énervés.
"Où est Mimi , demanda Hakkai, en voyant Gojyo seul.
-Avec le singe, je pense, répondit-il en s'accoudant au garde fou.
Hakkai partit à la recherche de Gokû, mais il le trouva seul, en train de grignoter un paquet de gâteaux secs :
"D'où tu tiens ça, toi ?
-Mimi me l'a donné…
-Tu ne sais pas où elle peut être ?
-Elle n'est pas avec Gojyo ?"
PLOUF ! (1)
Remontant le plus vite possible sur le pont, ils virent qui avait plongé, et ce qui les attendait : l'ouvrier, qui paraissait avoir terminé son travail s'était relevé, et, brusquement, avait agrippé la main de la jeune fille, que Sanzo était consciencieusement en train de rabrouer pour sa disparition soudaine, et l'avait entraînée dans son plongeon, sans que nul n'ait le temps d'esquisser un geste. Les autres membres de l'équipage, ainsi qu'une grande partie des passagers révélèrent alors leur vrai visage :
"Un piège… Des yokais…
-Merde.", murmura Sanzo en engageant le combat, surveillant la surface de l'eau à l'endroit où le yokai avait plongé. Personne ne remontait…
"Gojyo, va voir ce qui se passe , dit-il en tirant sur un inconscient qui pensait pouvoir l'avoir de dos.
-Hey, pourquoi lui , demanda Gokû en assommant toute une bande d'adversaires.
-C'est toi, le kappa, peut-être ?"
Cependant, le grand nombre d'adversaires l'empêchait d'accéder au bord du navire, de même que les autres :
"La bande de Sanzo a perdu sa protégée, hihihiiiiiiiiii !", ricana l'un des yokais en se passant la langue sur ses doigts, prêt à faire couler le sang," et bientôt, elle perdra le sûtra et la viiiiie !
-Gojyo, tu plonges ou tu bronzes ?
-Ca va, toi, hein !", hurla le kappa en accédant enfin, après beaucoup d'efforts, au bord de l'embarcation. Il plongea aussitôt, et, à quelques mètres devant lui, aperçut toute la scène :
Mimi se débattait comme une diablesse, ralentissant son ravisseur, se dégageant parfois et essayant de rejoindre la surface, mais l'autre nageur semblait beaucoup plus rapide. Agacé, il finit par lui faire perdre de force le peu d'air qui lui restait dans les poumons, et elle resta là, pantelante, à demi-noyée, avant qu'il ne l'attrape et ne s'éloigne. Le kappa se mit à nager le plus vite possible, mais le yokai ravisseur le remarqua et lui envoya un jet puissant qui vint exploser sur ses poumons. Si il n'avait pas été sous l'eau, tous auraient entendu son cri de douleur. Le yokai était un maître de l'eau, il fallait l'entraîner hors de son élément pour pouvoir le vaincre. Cependant le manque d'air, qui ne semblait pas gêner le kidnappeur, brûlait les poumons de Gojyo. Il se faisait distancer. Pourtant, il décida de tenter une dernière approche avant de remonter. D'un puissant battement de pied, il parvint à attraper le poignet de leur protégée, et la tira brusquement à lui. Croyant qu'il avait abandonné la poursuite, le monstre, surpris, lâcha sa prise, ce dont le kappa mit à profit pour remonter immédiatement à la surface :
"DE L'AIR !"
Jamais l'atmosphère aérienne n'avait été si accueillante, et l'air si précieux. Mais il était bien trop loin de la berge pour tenter de s'enfuir, et du bateau pour quémander de l'aide aux trois autres. Pourtant, il se mit à nager vigoureusement vers le rivage.
Le yokai émergea de l'onde, perché sur une vaguelette, une flaque d'eau au creux de la main :
"Rends-la-moi !
-Tu rêves !"
Il eut alors l'impression que Sanzo avait tiré sur lui. Une balle lui frôla le bras, mais elle n'était pas en métal.
"Rends-la-moi !"
Le monstre se servait de l'eau et de sa propre vitesse comme arme.
Pour toute réponse, le kappa accéléra ses mouvements :
"Réveilles-toi, bon sang, paresseuse !"
Comme pour lui répondre, Mimi toussa, cracha de l'eau, reprenant conscience. Ils étaient plus proches de la berge, peut-être pouvait-il la laisser partir et combattre :
"Tu peux nager seule ?"
Un hochement de tête suffit. Mais à peine avait-il relâché son étreinte qu'elle disparut, happée de nouveau par les flots.
Le yokai avait plongé et attrapé les chevilles de la prisonnière, l'entraînant vers le fond. Et la scène recommença. Mais cette fois-ci, une balle frôla les adversaires et s'enfonça entre les deux yeux du monstre, qui poussa un hurlement inaudible avant de se désintégrer.
"Maître Sanzo est si généreux… ", ricana Gojyo en remontant à la surface.
"Dès que tu sors d'ici, kappa, je te découpe en morceaux. Où est la miss ?"
Nul n'eût besoin de lui répondre, elle émergea à l'instant.
"Allez, magnez vous, on a pas le temps de jouer à la baignade…", dit-il en leur désignant une plage à proximité du surplomb rocheux d'où il avait tiré.
Trempés, grelottants, les deux baigneurs reçurent avec soulagement la chaleur du feu, ainsi que des vêtements secs.
Le soir venu, après un copieux dîner, installés tous les cinq dans la chambre féminine, le kappa fit valoir ses droits :
"Dis, la miss, je t'ai sauvé la vie, je mérite bien un petit bisou…"
Incrédule, Mimi leva le nez de son livre, et regarda le kappa comme s'il lui avait demandé d'aller nager avec des crocodiles…
"Ben quoi, je t'ais pas demandé d'aller nager en compagnie crocodilienne, mais de me faire un petit baiser…
-Tu vois, pour moi, Gojyo… C'est du pareil au même."
Hakkai et Gokû eurent du mal à étouffer (ndla : bon, aller, disons le carrément : ne purent étouffer) un fou rire en voyant la tête de Gojyo, tandis que Sanzô, imperturbable, sirotait un thé. Le kappa, s'installant dans une mine boudeuse, tourna le dos à la tablée.
"Ne me dis pas qu'à ton âge, t'as jamais embrassé un mec…,grogna-t-il, mécontent. Au fait, tu as quel âge exactement ?
-18 ans, et pour répondre à ta question, je n'ai en effet jamais embrassé de garçon.
-C'est bien ma veine, il a fallu que je tombe sur une nana qui n'aime pas les mecs… Tu serais pas lesbienne, par hasard ?"
SBLAAAAF !
"Sanzo, putain, j'ai rien fait !", hurla Gojyo en se redressant violemment.
-C'est pas moi, mais qui que ce soit, je soutiens à fond.", dit le moine, qui n'avait absolument rien suivi.
Le regard furieux, Gojyo se tourna vers Gokû et Hakkai, près à remonter les bretelles de celui qui avait osé faire cela, mais deux doigts se tendirent simultanément dans la même direction, alors qu'ils disaient :
"C'est pas moi !"
La seule fille du groupe, la main encore rouge, le regardait bizarrement.
"Pourquoi t'as fait ça, je t'avais demandé une bise, pas une baffe…", dit-il en s'asseyant, boudeur…
"Ca, c'est pour la remarque désobligeante. Et ça, pour te remercier."
Elle se leva et déposa une petite bise sur sa joue :
"C'est tout , rouspéta le concerné.
-Si t'en veux une deuxième, d'accord, mais j'irais pas plus loin que ce genre de trucs.
-Hey, Mimi, moi aussi, j'ai combattu pour donner le temps à Gojyo d'aller te chercher…", quémanda le singe.
"Olalah, le ouistiti commence à s'intéresser aux nanas, grande première , ricana Gojyo en titillant son compagnon, qui répondit violemment à la remarque. Interloquée, Mimi consulta l'ancien humain et le bonze du regard. L'un se contenta de sourire, alors que l'autre sortit en jetant à la volée :
"Demain, départ, 6 heures !"
Hakkai se leva :
"On part tôt… Je vais dormir. Bonne nuit, Mimi.
-A vous aussi… Hey, s'il vous plaît , demanda-t-elle en le retenant du bras, ce dont elle s'excusa tout de suite, Sumimasen, mais… comment arrête-t-on la bagarre ?
-Ah, ça… c'est à toi de le trouver"dit l'humain gentiment en disparaissant dans le couloir.
Ce fut dur, mais elle parvint à séparer, contre promesse de bises, les deux assaillants.
Après la distribution, le singe disparut en baillant, alors que le kappa s'accoudait dans l'encadrement de la porte :
"Tu es sûre que tu veux dormir seule, ce soir, Kotonbo(petite libellule) ?"
Le sang de la timidité monta aux joues de sa camarade, ce qui la rendit adorable, mais il aima moins sa réaction :
"Dehors tout de suite, Gojyo…
-…
-J'AI DIS TOUT DE SUITE !"
BAM ! La porte lui claqua au nez.
"Alors ?"
Hakkai attendait, dans le couloir.
"Elle s'en est sortie avec vous deux ?
-Oui… Pas trop mal…
-D'après ce que j'ai cru entendre, je la classerais même dans la catégorie bien. Il y a une semaine, elle était incapable de nous adresser la parole.
-Y a du progrès indéniable" bailla le kappa en ouvrant sa chambre.
" N'empêche…
-Quoi ?
-Tu aurais pu éviter la dernière remarque… "murmura Hakkai en disparaissant dans la pièce.
Au château d'Hojo…
"Ririiiiiiiiiiiin ! Où êtes-vous ?"
Le docteur Huang parcourait les couloirs de la demeure, à la recherche d'une certaine gamine rousse délurée :
"Yaone ! N'auriez vous pas vu Damoiselle Ririn ?"
L'herboriste aux cheveux violets parut réfléchir, puis son visage s'illumina :
"Je me souviens l'avoir poursuivie dans l'aile Nord, mais elle m'a échappée. Elle est sans doute restée par là bas…"
La scientifique humaine tourna les talons et courut dans la direction indiquée par l'herboriste. Il fallait encore faire des examens à la fille de Dame Gyokumen, les réglages n'étant pas encore parfaits. Mais où était-elle donc ?
"C'est bon, mademoiselle Ririn, vous pouvez sortir."
Yaone ouvrit la porte de la pièce devant laquelle elle s'était arrêtée :
"Damoiselle Ririn ?"
La fenêtre était ouverte, le rideau voletait doucement dans la pièce… Mais pas de traces de son amie.
"OH NON !"
La petite chatte aux yeux verts relâcha le dragon qui l'avait amenée ici.
"Allez, maintenant, tu rentres au château, sinon, je vais me faire griller."
Obéissant, le reptile volant pris de l'altitude et la direction de l'ouest. Ririn n'attendit pas de le voir disparaître pour se mettre à courir en direction d'un sommet voisin. On disait que Sanzo et sa bande n'étaient pas encore passés ici. Elle rit joyeusement en pensant à la surprise qu'elle leur réservait…
Jeep roulait rapidement dans les contreforts rocheux, au pied d'une immense montagne. Boudeuse, Mimi tournait le dos au quatuor. Elle n'avait pas du tout apprécié le comportement de Gojyo la veille, et entendait bien le lui faire comprendre.
"J'ai la dalle…
-On en a rien à foutre, saru, bougonna Gojyo, alors que Sanzo sortait son harisen et distribuait allègrement les baffes. Hakai, le regard perdu dans le lointain, conduisait assez vite, et le coup de frein brutal qu'il donna surprit tout le monde :
"Crétin au sourire d'ange, qu'est ce qui te prends , hurla Sanzo qui venait de s'emplafonner dans le pare brise.
-D'une, te faire comprendre que la ceinture de sécurité est faite pour t'éviter ce genre de bobos ", dit-il tranquillement en invoquant son Ki pour refermer la blessure du bonze, ne laissant qu'une fine cicatrice, "et de deux, la piste s'arrête ici. Le sentier qui suit longe le ravin, mais Jeep est trop large, il faudra aller à pied."
Il se retourna pour inciter les autres à descendre, mais le bazar qu'il y avait à l'arrière le fit rire. Gokû, debout au moment du freinage, était tombé brusquement sur Mimi, qui, pétrifiée de stupéfaction et d'embarras, en oubliait de retirer la tête du singe, rouge de confusion, de sa poitrine. Devant ce spectacle, le sang du kappa ne fit qu'un tour. Il souleva le fautif par les deux oreilles et commença à l'engueuler, laissant la victime choquée :
"Ca va ?
-… Oui, oui… "
Le sourire de l'ancien humain était rassurant, et, malgré sa gêne, elle se sentit un peu mieux.
"Quand vous aurez fini de jouer, on pourra peut-être avancer…", grogna Sanzo qui regardait, imperturbable, la scène. Ils marchèrent tranquillement, discutant de temps en temps, jusqu'aux neiges basses :
"OUAIS, DE LA NEIGE !"
Survolté, Gokû se jeta dans le manteau blanc, et, malicieusement, prépara une boule… Qui fila jusque dans l'oreille droite de Gojyo :
"Alors ça, ça se paye, espèce de ouistiti des neiges !"
Et la bataille commença, joyeusement. Au début, ils ne furent que deux. Mais d'un commun accord, ils balancèrent deux énormes munitions sur Mimi, qui vacilla.
"Hey… Deux contre un, c'est pas du jeu !"
Moqueurs, les deux adversaires continuaient inlassablement de la viser, se recevant de temps en temps une petite de sa part, semblant avoir oublié qu'il y en avaient deux autres…
ZBLAAAF !
Deux munitions, parvenues de l'arrière, touchèrent Gokû et Gojyo. Et lorsqu'ils se retournèrent :
"Où est donc passé ta galanterie, Gojyo ?", demanda Hakkai en décochant sa deuxième boule sur le concerné.
"Dis donc, con de singe, je ne te savais pas si déloyal… ", grogna Sanzo, pourtant peu enclin à ce genre de jeu, en faisant de même.
"Hey ! Maintenant, c'est déloyal pour nous, lança le singe, avant qu'une grosse boule de neige ne se glisse dans son cou. Paralysé par la surprise et par le froid soudain qui envahissait ses vêtements, sa première réaction fut de trépigner sur place en hurlant :
"WAIIIII ! C'est froid !
-C'est de la neige, Gokû…Et par définition, la neige, c'est froid." fit remarquer Mimi, qui apparut soudain, s'essuyant les mains après avoir accompli son forfait, "et c'est pour que tu comprennes qu'on ne me tombe pas dessus comme ça !
-Mais je l'ai pas fait exprès, c'est Hakkai qui a freiné !", continua-t-il en sautillant, tentant minimiser les contacts de l'énorme glaçon avec sa peau.
"T'as rien fait non plus pour te dégager."
Gojyo, interloqué, regardait successivement le singe, Mimi, puis de nouveau le ouistiti :
"Aïaïaïe ! Je n'aimerais pas être à la place de Gokû !", dit Hakkai en le rejoignant.
"C'est clair… Quelle terrible vengeance, j'aurais pas aimé. Ca doit dire que…
-Je pense que tu peux t'estimer heureux de t'en être sorti à si bon compte hier.", rit Hakkai.
"Bon, allez, on repart, ça suffit, vos conneries !" dit Sanzo en reprenant la route.
Malicieuse, Mimi posa un doigt sur ses lèvres, intimant le silence, puis désigna le bonze et la neige. Chacun ne se le fit pas dire deux fois et en ramassa le plus possible. Ce ne furent pas quatre boules de neige, mais une énorme masse que le bonze prit dans le dos. Furieux, il dégaina, et demanda le responsable. Mais, solidaires, les quatre fautifs se désignèrent mutuellement. Enervé, le moine rangea son flingue, et la marche reprit, tranquille, jusqu'au sommet…
Soudain, une masse tomba du ciel, s'écrasant sur l'un des cinq marcheurs.
"S-A-N-Z-O ! Je suis revenue ! Ben… C'est pas Sanzo ?", dit-elle en voyant la touffe de cheveux bruns de sa victime.
-Nan, j'te jure, c'est pas Sanzo. Pitié, t'es lourde, je me rends, lèves toi…"
Les autres marcheurs avaient du mal, devant la scène, à ne pas rire (sauf le concerné…).
Ririn se dégagea et examina sa victime qui se relevait avec difficultés.
"Sanzo, tu me dois un truc, là…, dit-elle en s'appuyant sur un tronc.
-C'est qui ?", demanda Ririn au quatuor, qui répondit de concert.
"Une copine,
-Une cuisinière,
-Une amie,
-Des emmerdes." (2)
La concernée acheva de soulager son dos, et renchérit :
"Et je m'appelle Mimi.
-Mimi ? Tu ne serais pas celle que recherche ma mère ? T'as pas l'air spéciale, pourtant… Elle vaut quoi ?", demanda la petite chatte à la ronde. De nouveau, la réponse fut collective :
"Platine.
-Or !
-Argent...
-Des clous. Au fait, Mimi, je te présente la sœur de Kogaiji, que tu as sûrement reconnue, d'ailleurs." (2)
Devant les réponses confuses, Ririn décida de juger par elle-même, et se jeta en rugissant sur son adversaire. Déséquilibrée, celle-ci ne remarqua pas qu'elle se trouvait près d'une énorme pente, et tomba, roulant dangereusement, se débattant du mieux qu'elle le pouvait face à la combattante douée qui lui faisait face. Elles glissèrent sur la neige, s'éloignant du groupe, qui tranquillement avait commencé à redescendre en suivant la piste.
"Ben.. Tu sais pas te battre ! C'est nuuuuul… grogna la petite chatte en se rétablissant.
-C'est ce que Sanzo a dit, pourtant…", haleta son adversaire, toujours allongée au sol après le formidable coup que lui avait assénée la chatte.
"Tu veux que je t'apprennes ?"
La demande était si incongrue que Mimi eut du mal à la digérer. Pourtant, c'est avec un grand sourire qu'elle accepta et désigna un plateau loin de la piste pour ne pas être dérangées.
Tada, fini ! Entrée en scène de mon perso préféré !
Explications...
(1) Veuillez excuser les bruitages intempestifs et foireux, j'ai pas pu m'en empêcher... On en retrouve à intervalles réguliers dans l'histoire
(2) Considérez que tous parlent en même temps... Ca fait encore plus désordre !
En bas à gauche, le bureau des réclamations, reviews, please !
A bientôt pour un autre épisode !
