Réponses aux reviews :

Hachikô : Mais-euh, c'était si facile que ça à deviner ? T'avais juste, au moins ? Huhu, voici de quoi satisfaire un petit peu ton appétit de rigolade ! Celui-ci, j'en suis très très fière ! J'espère qu'il vous plairas !

Lane : R1 : Huhu, Lio et sa mémoire… Pas terrible… Pour le couple MimixGojyo, au début, ce devait être une compétition Gokû vs Gojyo, mais bon, le kappa finit par gagner, bien sûr Mais, pour des raisons indépendantes de leur volonté (mais pas de la mienne )… Nan, je dirais rien.

R2 : Huhu, j'ai coupé là par ce que je suis méchante ! Très, très… Ah, pour ta supposition… Ce chapitre ne viendra pas l'éclairer… Mais le suivant, oui…

Lol, je suis très heureuse de voir qu'un petit délire (qui, au départ, devait faire une quarantaine de pages ), grandit ainsi, supporté par des lecteurs aussi présents que vous tous ! Merci beaucoup !

Bonne lecture !

Et voici…

SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, épisode 11 (déjà !)


Penché sur la table de la chambre, il regardait l'œuf qui ne les avait jamais quitté depuis une semaine.

"Dis donc, je ne vous avais pas dit de ne pas…

-Ta gueule, bonze pourri !", réclama Gojyo, en observant aussi la naissance…

La coquille se fendillait, doucement, et, de temps en temps, on entrapercevait le bec de l'oisillon. La libération fut un peu longue, mais finalement, un tout petit oiselet se tint sur la table, au beau milieu des débris de coquilles, couvert d'une gelée blanchâtre et gluante. Prenant un torchon, Mimi entreprit de l'en débarrasser. Lorsqu'il fut sec, elle le reposa sur la table, et il battit des ailes, joyeusement, séchant son jeune duvet prune argenté, et poussa son premier piaillement.

"Wooooï !

-Il est trop… Il est trop kawaï !", s'excita-t-elle.

Hakkai se pencha vers Gojyo et lui souffla à l'oreille :

"Alors là… Vous êtes hors-jeu, Gokû et toi…

-Quoi ?

-Vous n'avez aucune chance face à ce qu'une fille qualifie de mignon…", sourit-il en voyant la nommée protéger le nouveau-né de l'exubérance simiesque.

"Wooooï…

-Fais le taire, ou je te le fais manger, dit Sanzo en s'écartant de la table.

-Il… il a parlé !", dit Kotonbo, surprise.

-Arrête de dire n'importe quoi, tu délires, termina Sanzo.

-Qu'est ce qu'il demande , questionna curieusement Gokû, en tentant de le prendre dans sa main.

-Si je suis sa mère , sourit-elle en flattant l'oisillon.

-Wooooï… "

A ce cri, Mimi, stupéfaite, rougit violemment, puis éclata de rire.

"Quoi , demanda le bonze, irrité.

-Il… il demande, commença-t-elle, mais, emportée par un fou rire, ne termina pas

-Quoi ? Qu'est ce qu'il veut savoir , sourit Gojyo.

-Il… il aimerait savoir…, reprit-elle en se contrôlant, il demande lequel… lequel de vous quatre est son père !"

Et de nouveau, incapable de se contenir plus longtemps, elle éclata de rire, non plus à cause de la question innocente de l'oisillon, mais bien face aux visages que tiraient les quatre compagnons. Blême, gêné, il y en avait pour tous les goûts…(ndla : morte de rire... rha, dommage, j'aurais pu développer, mais ça ne vient paaaaas ! Si un jour, ça me reprend, j'édite, et je vous fait signe...)

Enfin calmée après son fou rire incontrôlable, elle se décida concernant la démarche à suivre :

"Salut, toi…

-Maman…

-Je ne suis pas ta mère… Malheureusement…

-Où est… ma mère ?

-Elle est morte.

-Et mon père ?

-Je ne l'ai jamais vu… Je t'ai trouvé parmi tes frères et sœurs déjà froids, et je t'ai gardé…

-Alors tu es ma mère…

-Mais non !

-Si… Tu m'as aidé à vivre, alors tu es ma… maman…" (ndla : ils communiquent par télépathie, je préfère tout mettre en italique, et différencier de mes notes par le soulignement...)

Surprise par la capacité de réflexion de l'oisillon d'à peine quelques minutes, elle recula.

"Quoi , demanda Gokû, qu'est-ce qui se passe ?

-Il se passe que je suis en train d'avoir une conversation philosophique avec un oisillon de quelques minutes sur le sens de la maternité, rétorqua-t-elle.

-Comment vas tu l'appeler ?", demanda Hakkai, en regardant Hakaryu qui s'approchait avec circonspections du nouveau né.

"Woï. Il a dit qu'il aimerait s'appeler ainsi.

-Et ben, on peut pas dire que c'est complexe, grogna Sanzô, en écrasant sa cigarette et en allumant une autre.

-MIMI !"

La voix du patron de l'auberge retentit dans l'escalier.

"Mimi, les clients vont arriver pour dîner, voudrais-tu rejoindre les filles à la cuisine ?

-J'arrive, Seï", répondit-elle en se levant et adressant un petit signe au quatuor, disparaissant dans le couloir.

" Bon, bah moi, je vais me reposer", dit Gojyo en se levant, aussitôt imité par Gokû et Hakkai. Sanzo resta dans sa chambre, puis, s'ennuyant, jeta un coup d'œil au livre que l'ancien humain avait laissé sur la table, intitulé Abrégé de Sciences humaines et sociales. Cependant, il abandonna bien vite devant son épaisseur et la longueur surprenante des phrases, son esprit ayant besoin de repos et non de travail. C'est alors qu'il remarqua qu'un hôte était resté dans la pièce.

"Woooï…

-Quoi, qu'est ce qu'il y a , grogna-t-il, mécontent que les autres l'aient abandonné avec un nouveau-né.

-Woooï…

-Nan, ta mère n'est pas là", tenta-t-il, bien incapable de deviner ce que l'oisillon tentait de lui dire. L'ignorant, il se plongea dans la contemplation du paysage.

"Woooï…

-Quoi, Woooï ?", finit-il par dire, énervé en se tournant vers l'oisillon.

Le regard qu'il lui jeta alors fit fondre sa colère. Il y avait dans ces yeux… Une drôle d'émotion. N'y résistant pas, il s'assit et commença à lui flatter la gorge, et l'oisillon se laissa faire, heureux.

"Woooï…

-Quoi, encore…", soupira-t-il.

-Woooï…

-T'as faim, c'est ça ?"

L'oisillon sautilla en battant des ailes, content que l'humain ait enfin compris son message.

Sanzo écrasa sa cigarette à peine entamée, prit l'oisillon dans la paume de sa main, et descendit dans la cuisine.


"Mère indigne, tu laisse ton gamin mourir de faim, grogna-t-il en trouvant Mimi aux fourneaux, aidant les filles de l'aubergiste à préparer suffisamment de nourriture pour la soirée.

-Waw, il est à toi , demanda l'aînée en voyant l'oisillon dans la main du bonze, il est trop… Trop mignon !", s'anima-t-elle, aussitôt imitée par ses sœurs, qui quittèrent les casseroles pour se presser autour du nouvel arrivant, qui poussa un "Woooï" affamé et implorant, déchaînant une cascade de réactions chez les cuisinières :

"Mais, il a faim !

-Qu'est-ce que ça peut bien manger, ton petit, là ?

-Sanzo, t'aurais pas une idée ?

-Je vais voir si on n'a pas un peu de margarine de reste…

-Et moi un peu de grains, on sait jamais !

-Je vais écraser un peu de viande avec du lait !"

Sanzo, complètement dépassé, se contenta de regarder un peu ahuri l'agitation mise en place par son arrivée et surtout celle du nouveau né dans la cuisine.


Quelques minutes plus tard, il se trouva avec un bol d'une purée nutritive tout juste chaude dans les mains :

"Tu veux bien lui donner à manger, Sanzo ? Faut qu'on s'occupe de la cuisine… Fait attention, c'est peut-être un tout petit peu chaud…", demanda Mimi en lui donnant une petite cuillère, jetant un regard maternel à son protégé.

-Mais…, tenta-t-il, alors que l'oisillon tentait désespérément de goûter à la nourriture.

-Uwah, Mimi, ça attache !", cria à l'autre bout de la pièce la plus jeune en touillant une casserole, qu'est-ce qu'il faut faire ?

-J'arrive, j'arrive, Meï, je vais te rattraper ça !", dit-elle en courant, laissant le bonze bien embêté avec sa cuillère, sa purée, et un oisillon qui piaillait, impatient d'être nourri.

"Ca se paiera…", grogna-t-il en plongeant le couvert dans la nourriture, et tentant maladroitement de la faire avaler par l'affamé. (ndla : morte de rire... Quel tableau, mon dieu, quel tableau !)

Les filles, allant d'un bout à l'autre de la cuisine, surveillant plusieurs dizaines de marmites chacune à la fois, riaient sous cape devant la gaucherie du bonze. Après quelques essais infructueux, il parvint pourtant à s'en sortir correctement.

"Il se débrouille pas trop mal", rit la cadette en goûtant un plat et rajoutant quelques épices.

Une tête s'encadra dans le battant de la porte :

"Mimi, tu n'aurais pas vu…"

Devant la scène, Gojyo ne termina pas, et, avant que le bonze ne le remarque, se dépêcha d'aller chercher les autres. Un tel spectacle ne se ratait pas…(ndla : non, non, surtout pas ! amenez la caméra cachée, les médias... Faut que ça se sache !)


"Dis donc, Maman, tu nous avait caché ton secret…", ricana-t-il, de retour avec Gokû qui se tordait de rire, et Hakkai, qui lui aussi, connaissant parfaitement le caractère du bonze, avait bien du mal à en croire ses yeux.

Sanzo, rouge de colère et de honte, se leva, tendit de force l'oisillon, la cuillère et la purée à Gojyo, qui se trouva bien embarrassé.

"Allez, vas-y, montre moi ce que tu sais faire.", grogna-t-il, en s'appuyant contre le mur, prêt à se moquer.

Gojyo, bien décidé à prouver qu'il ne se laissait pas démonter, s'assit et commença à nourrir l'oiseau.

"Ah, Sanzo, je crois que tu n'as rien à dire, là, rit Hakkai, en voyant que le kappa s'en tirait à merveille.

-Les filles, les clients sont arrivés et vous attendent !"

Des cris remplirent aussitôt la cuisine.

"Kyah, c'est pas encore assez cuit !

-Ah, non, c'est pas vrai, y aura jamais assez de pain !

-Les commandes, les commandes, qui va s'occuper des commandes ?

-Mimi, vas-y, s'il te plaît ! Tiens, les menus !

-Yaaaaah ! On a oublié de mettre les serviettes !

-Noa, prends le panier d'épices, pose les sur les tables, s'il te plaît !

-Oh, non ! Le menu n'a pas été affiché ! Meï, va écrire le plat du jour au tableau de la salle!"

Un énorme désordre envahit la salle. Courant dans tous les sens, voyant le retard qu'elles avaient pris, les filles tentaient de tout remettre en ordre rapidement. Mimi ôta son tablier, rectifia une mèche, attrapa un carnet de commandes, une pile de serviettes, une autre de menus et disparut dans le couloir, devant les visages déconcertés du quatuor.


"Restez pas là !", cria l'une des enfants, cherchant à sortir, portant un panier de pain et de flacons d'épices aussi grand qu'elle, pour rejoindre la salle de repas. Les marmites se vidèrent dans d'énormes plats, les assiettes s'empilèrent, l'eau chaude coula du robinet, prête pour la vaisselle.

"Les filles, y a trop de monde, Mimi a besoin d'aide !

-Shizu, Kae, Meï, en tenue, vous allez en salle !", cria l'aînée.

Elles s'exécutèrent aussitôt, et disparurent, chacune un carnet de commandes à la main.

"Bon…

-Je sens qu'on est de trop, là…, sourit Gojyo devant l'empressement des enfants.

-On ferait mieux de partir, suggéra Hakkai, en esquivant la plus jeune qui revenait en trombe, criant :"Trois assiettes de légumes, deux ramens, boulettes de riz et maïs au miso pour la 4 !", et s'emparant d'un plateau d'amuse-bouches, disparaissant, et aussitôt suivie par Mimi, qui cita sa commande, l'épingla sur un tableau, et repartit avec un plateau.

-Et si on allait manger , dit le singe, que toute la nourriture accumulée autour de lui avait affamé.

-Let's go , renchérit Sanzo, en disparaissant dans le couloir

-On vous redescendra le bol et la cuillère… ", dit Gojyo à l'aînée, qui acquiesça en préparant les assiettes citées, aidée de ses cinq sœurs restantes.

La soirée venait à peine de commencer…


Tadam… La scène de Sanzo qui nourrit l'oisillon m'est venue sur un coup de tête, j'espère qu'elle vous a plu ! (perso, j'ai a-d-o-r-é l'écrire !)

Pour l'épisode 12, je vous réserve…

Une nouvelle mission…

Un meurtre abominable…

Un sermon du grand maître…

Et peut-être un petit dessin de Woï !

Bon, avec ce que j'ai rédigé, y en a pour jusqu'à l'épisode 20… J'espère juste qu'il n'y a pas de limites de chapitre sur ce site, sinon je vais devoir diviser en 2…Je viens à peine de rédiger l'événement principal…(et oui, parce que jusqu'à présent… Ce n'est que de l'auxiliaire !)

Huhu, voili voilou ! N'oubliez pas de reviewer !