Réponse aux reviews :
Lane : Argh, ma Mimi qui assome tout le monde à coup d'éventails ? Ne, quel spectacle horriiiible ! T'inquiètes pas, j'essaie de préserver l'aspect : «Je sors de notre monde… »
Woï… Huhu, il est sympa, hein ? Allez, il va encore faire des siennes
Hachikô : Tiens, Sanzo, y a Kogaiji qui vient te faire une petite visite Allez, va jouer, va jouer… BANG ! Mais-euh…
J'espère que le professeur Sanzo te plairas
Un grand merci à vous deux, ems plus fidèles lectrices !
Et voici :
SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, épisode 12
Pendant des heures, il lui permit de retrouver ses réflexes de visée, perdus après l'assassinat commis. Il la fit tirer de plus en plus loin, sur des cibles de plus en plus petites…
"Pas mal, conclut-il alors que les rayons du soleil tranchaient les traits de leurs visages dans l'air du soir, tu t'améliores. Dommage qu'on ait pas de cibles mouvantes, on ne peut pas continuer à s'entraîner éternellement sur des canettes…
-Vous venez dîner ?"cria Gokû d'une des fenêtres.
D'un coup d'œil, Sanzo lui fit comprendre de tirer sur le singe.
"D'accord, répondit-elle, un dernier coup, et on arrive."
Vérifiant qu'il était resté à la fenêtre pour la regarder, elle fit semblant de viser une canette au sol. Puis, brusquement, changea son pistolet de direction et tira. Le bord de la fenêtre explosa sous l'impact, alors qu'une mèche du singe tombait au sol. Celui-ci, hurlant, rentra et ferma la fenêtre.
Pour une fois, Mimi vit un véritable sourire sur les lèvres du bonze.
"Excellent, tu te débrouilles bien !
-Je crois que c'était plutôt un coup de chance, tempéra-t-elle en rajustant ses lunettes, je ne suis pas quelqu'un de bonne vue.
-Qu'est-ce que je t'ai dit ? C'était peut-être un coup de chance, personnellement, je ne pense pas. Tu tires bien, Kotonbo, tu te débrouilles de mieux en mieux. Maintenant, arrête de te voir telle que tu étais, et accepte toi comme une page blanche sur laquelle il suffit d'écrire pour créer une personnalité. Allez, viens, il est temps de rentrer", lui dit-il en allumant une cigarette. Sans attendre, elle tira, et la balle passa à quelques centimètres de son visage, brisant la cigarette. Son regard passa d'abord par la colère, puis par ce qui pourrait être un semblant de fierté…
"Je vois qu'après une journée d'entraînement, tu commences à comprendre…"
Ils rejoignirent le reste du groupe, qui attendait pour manger dans la salle commune.
"Sanzo, on peut savoir pourquoi tu as tiré sur Gokû , demanda Hakkai.
-C'est pas moi, c'est elle, dit le bonze en désignant Kotonbo, qui s'asseyait tranquillement.
-Alors, je te retourne la question, continua l'ancien humain en se tournant vers elle.
-Pourquoi Sanzo tire-t-il sur Gokû ou Gojyo quand ils l'énervent , répondit-elle en se servant.
-Mais, enfin… Ce n'a rien à voir ! dit Gojyo.
-Pourquoi ?", dit-elle, non décontenancée par la tournure que prenait la conversation.
Sanzo, un sourire au coin des lèvres, commença à manger.
"Attends… Mimi, je ne te reconnais plus… Qu'est-ce que Sanzo t'a dit , s'inquiéta Gokû.
-Nani, nani, c'est pas vrai, Sanzo, tu l'as endoctrinée , dit Gojyo en portant ses mains sur son front, on va avoir deux Sanzo dans la voiture, maintenant !
-J'ai pas de sûtra", rétorqua Mimi, jouant sur les mots.
Gojyo la regarda bizarrement, puis le bonze, et enfin finit par sourire en commandant une carafe de saké.
"Je me demande si je ne te préfère pas comme ça, rit-il en se servant un verre.
-Hakkai, pourrais-tu me passer l'assiette de riz, s'il te plaît ?"
Un peu surpris, Gokû tendit son bras à son voisin direct, Woï, qui, consentant, le lui mordit consciencieusement.
"WOUAÏEUH !"
Vérifiant qu'il ne rêvait pas, il se tapa dans l'oreille. Non, tout fonctionnait parfaitement.
"Dites… Je rêve, là, ou bien Mimi vient de tutoyer Hakkai ?
-Et j'en suis bien content, dit le concerné en tendant ce qu'elle avait demandé, un grand sourire sur les lèvres.
"C'est décidé, je te préfère comme ça , affirma le kappa en riant.
-Moi aussi, ajouta l'ancien humain.
-Ben… Moi aussi, finit Gokû, souriant, Woï piaillant et agitant les ailes de joie, alors que Sanzo, accoudé sur le dossier de sa chaise, spectacle rare, esquissa un rire.
"Oulah… Bon, bah moi, je vais dormir., s'étira Mimi en se levant.
-Bonne nuit, sourit Hakkai, tient, une petite seconde, tu veux bien monter Gokû avec toi ?"
Le singe s'était endormi dans sa chaise, Woï, qui avait bien partagé son dîner (ndla : attention aux mauvaises habitudes... ), lui aussi assoupi, posé sur son épaule.
D'un hochement de tête, elle acquiesça, prit son oisillon dans la main et remua l'épaule du singe, l'aidant à monter dans sa chambre, alors que Gojyo et Sanzo commandaient une autre carafe d'alcool.
"Allez, il est peut-être temps de dormir aussi", dit Hakkai en se levant, imité par Gojyo et Sanzo. Le kappa resta quelques secondes en bas, le temps de se réveiller. Il s'était légèrement assoupi à table…
Gravissant les escaliers, il se rendit à la troisième porte. Il était sûr que sa chambre était l'une des deux pièces, mais quand à savoir s c'était la droite ou la gauche… Bonne question.
Voyant que Hakkai, au bout du couloir, lui parlait, il consentit à laisser fonctionner son appareil auditif :
"…celle de gauche…
-Merci,", répondit-il, alors que l'ancien humain refermait la porte de sa chambre. Il ouvrit la porte de la pièce de gauche, s'étira quelques secondes, puis s'allongea sur le lit, s'assoupissant aussitôt.
Les rayons de la lune vinrent réveiller Mimi. Elle jeta un coup d'œil sur le réveil posé sur la table de nuit, et, voyant qu'il était encore bien tôt, décida de ne pas se lever. Chose étrange, elle sentait contre son ventre une douce chaleur :
"Woï…, murmura-t-elle d'une voix ensommeillée, je t'ai déjà dit de ne pas me rejoindre dans le lit… Je vais t'écraser en bougeant", bailla-t-elle en se rendormant.
Elle s'éveilla une seconde fois, bien convaincue que quelque chose d'anormal se passait. Woï était toujours blotti contre son ventre. Non. Ce n'était pas Woï. L'oisillon dormait, obéissant, sur son pull roulé en boule sur une chaise. Un souffle régulier et chaud lui chatouillait le cou, et, contre son dos, elle sentait quelque chose d'autre… Quoi ? Son cerveau fatigué mit un peu de temps à faire les connexions nécessaires, mais la solution évidente finit par lui apparaître.
Quelqu'un dormait dans le même lit qu'elle. Quelqu'un qui avait posé sa main sur son ventre, et s'était collé contre elle.
Quittant vivement le lit, elle se couvrit pudiquement, et regarda qui avait osé.
Ben tiens. Gojyo. Ca l'aurait étonné. Bizarrement, il ne s'était pas réveillé lorsqu'elle s'était levée. Les rayons de lune sur son visage paisiblement endormi, ses longs cheveux en désordre, à peine avait-il pris le temps de se préparer au sommeil. Les larges cernes sous ses yeux trahissaient sa fatigue. Il était épuisé. Décidant de lui laisser le bénéfice du doute, elle quitta la chambre, emportant ses affaires, et s'installa dans celle d'en face afin de terminer le plus paisiblement possible sa nuit.
Une brutale chute de température réveilla Gojyo. Il n'y avait pourtant personne dans la chambre, personne dans son lit… Les fenêtres étaient toutes fermées…Bien trop endormi, il décida de laisser la résolution de ce mystère existentiel pour plus tard, et se laissa tomber sur son oreiller.
Le lendemain, il s'éveilla, reposé, et, curieusement, trouva Woï endormi sur le pull de Mimi. S'estimant encore un peu dans les nuages, ils passa dans la salle d'eau pour prendre une douche rapide, mais la salle de bain était bien surprenante. Parfum, peigne… Une odeur féminine flottait dans l'air. Il commençait à se poser des questions lorsque l'on toqua à la porte. Ouvrant, il trouva Kotonbo sur le seuil. Sans lui laisser le temps de poser de questions, elle entra et se dirigea vers la salle d'eau :
"Bonjour, Gojyo, as-tu bien dormi ?".
La voix était un peu taquine, un peu ironique.
"Attends, minute, minute, Mimi… Je peux savoir de quoi tu parles ? dit-il en pénétrant dans la salle d'eau, alors qu'elle se coiffait.
"Je te demande si tu as bien dormi, rétorqua-t-elle en se tournant vers lui.
-Ouais mais… attends, j'ai dû sauter un épisode, dit-il en réfléchissant, tu dis ça sur un ton, comme si j'avais quelque chose à me reprocher…
-Tu réfléchis bien, Gojyo, mais si tu n'as pas encore compris, je te suggère de te réveiller sous la douche", ajouta-t-elle en ramassant ses affaires.
Après quelques secondes d'intense réflexions, il décida de suivre son conseil. Alors qu'il se délassait, la solution lui apparut soudain.
Il éclata de rire, peinant à reprendre sa respiration sous l'eau chaude de la douche.
Lorsqu'il descendit dans la salle commune, tous étaient déjà installés autour d'une table bien fournie. Il se pencha vers elle et chuchota :
"Je suis désolé… (ndla : l'air pas désolé du tout...)
-Ah, tu as réussi à remettre tes idées en place , sourit-elle.
-Quoi, qu'est ce qu'il se passe , demanda Hakkai, alors que Gojyo se mordait la lèvre.
-Rien, Gojyo avait juste des excuses à me faire…", devança-t-elle.
-Ah…Je t'avais pourtant dit de ne pas aller dans celle de gauche…, sourit Hakkai, comprenant soudainement la situation, alors que Sanzo, lui aussi ayant clarifié le mystère, se frappait le front…
-Quoi ?", demanda Gokû, qui lui, n'avait absolument rien compris. Woï, profitant de sa distraction, s'empara de son croissant et le tira hors de l'assiette :
"Hey, rends moi-ça tout de suite, volaille, ou je te jure que..
-Woï, Woï, Woooooooï !", cria le petit oiseau en se réfugiant du côté de sa mère.
Un regard noir répondit au singe :
"Ou je te jure que quoi ?
-Euh… Ou je te jure que je te le donne."
Personne ne se décidant à répondre à sa première requête, voyant une partie de son petit déjeuner déchiquetée par un bec maladroit, alors que Mimi, maternellement, découpait la viennoiserie en petits bouts mangeables par l'oisillon, il se renferma dans une moue boudeuse, alors que le déjeuner continuait, tranquillement.
Au château d'Hojo.
Le docteur Nî bricolait tranquillement dans son laboratoire, un petit appareil destiné à prélever quelque chose de bien particulier…
"Docteur Nî , demanda le docteur Huang en entrant, n'auriez-vous pas vu Damoiselle Ririn ?
-Ne me dites pas que vous l'avez lâchée des yeux , sourit le scientifique en apportant un dernier réglage à son appareil, vous devrez en répondre devant Dame Gyokumen…
-Vous êtes autant responsable que moi, Docteur Nî, siffla-t-elle en claquant des talons, s'approchant de la table. Qu'est-ce que c'est ?
-Oh, un petit bricolage personnel, qu'en pensez-vous ?"
Ne sachant qu'en penser, la scientifique claqua la porte en sortant dans le couloir et repartit en criant :"Damoiselle Ririn ?" dans tous les couloirs. Le docteur vérifia qu'elle avait bien disparu, puis verrouilla la porte et lança dans la pièce :
"C'est bon, mademoiselle, vous pouvez sortir…"
Jaillissant tel un diable hors de sa boîte, la petite rousse commença à faire les cent pas dans la chambre.
"Merci, docteur Nî…
-Oh, ce n'est rien, mademoiselle, ça se voit que les examens de la docteur Huang vous ennuient, sourit-il en mâchonnant sa cigarette.
-Si seulement je pouvais aller faire un tour dehooooors…", soupira-t-elle en jetant un coup d'œil aux nuages de l'extérieur.
Tel un enfant pris en faute, elle se rétracta.
"Ah, non, j'ai rien dit, laissez tomber, docteur…
-Non, non, mademoiselle… Je veux bien vous laisser partir faire un tour et vous couvrir…"
Surprise par la réaction du savant, Ririn commença à sautiller dans la pièce :
"Vrai, vous feriez ça ?
-Bien sûr, mademoiselle, vous voir ainsi renfermée sur vous même ne me fait pas plus plaisir qu'à vous, ou votre frère… Donc, demain, si vous le souhaitez, je vous couvrirais pour votre expédition à l'extérieur…
-Uwaaah ! Merci, docteur, cria Ririn en se jetant presque à son cou.
-Mais attention, mademoiselle, dit-il en la prévenant, je ne pourrais vous couvrir que de l'aurore au début de l'après-midi… Je devrais, vers trois heures, aller faire mon rapport à Dame Gyokumen, et vous devrez être avec moi à ce moment…
-J'y serais, docteur ! Je vous remercie pour ce que vous faites !
-Venez me voir dans mon laboratoire avant de partir, sourit-il alors qu'elle disparaissait dans le couloir, rejoignant le docteur Huang.
Il soupesa son appareil, bien léger, vérifia son fonctionnement, et nettoya soigneusement son réservoir…
"Demain matin"
Son rictus sadique devint joueur lorsqu'il déposa l'engin sur la table et partit organiser le réarrangement de la salle de réincarnation.
Jeep avalait les kilomètres vers l'ouest. A l'arrière, Gokû, toujours boudeur, refusait de parler à Gojyo, ce dont Sanzo leur était bien reconnaissant. Il en profita pour dormir un peu…
"Je crois que Jeep s'était fait une opinion un peu hâtive, Mimi, assura Hakkai en regardant la carte, tu te débrouilles très bien…
-Je suis vraiment obligée, soupira la concernée, les mains autour du volant, les yeux sur la route, conduisant Hakaryu.
"Bah, fallait bien que je me fasse ma propre opinion, sourit l'ancien humain en flattant l'oisillon posé sur ses genoux. A gauche", dit-il, lui demandant d'emprunter une route moins large, coincée entre deux parois rocheuses.
-Euuuh… C'est vraiment nécessaire ? demanda-t-elle en s'engageant, j'aime pas trop les endroits étroits…
-C'est un raccourci, d'après la carte, assura Hakkai.
-Je ne vois pas le rapport…"
Pendant une heure, elle conduisit.
"Dis, Hakkai… on s'arrête quand, demanda Gokû…
-On arrive au prochain village, assura-t-il, en désignant des bâtisses quelques virages plus loin.
Enfin, Mimi gara la jeep sur un parking désert et descendit.
"Kotonbo, tu ne conduis pas, cet après-midi , lui demanda le kappa alors qu'elle s'étirait.
-Je ne pense pas, pourquoi ?
-J'ai besoin d'un peu de compagnie, à l'arrière, le bonze dort tout le temps et le singe me fait la tronche…
-On verra… Parce qu'il se pourrait que moi aussi, je te fasse la tronche…"
Le kappa prit alors une mine boudeuse, pareille à celle du singe, et, bientôt, il éclata l'une de leurs habituelles disputes :
"T'as pas le droit de m'imiter, cafard barbu, c'est moi qui boude !
-Nan, mais, nan mais, depuis quand c'est interdit de faire comme môssieur Gokû ?
-Tais toi, cafard barbu, kappa débile, t'as pas le droit de faire la même tête que moi !
-Il y a quelqu'un ?", demanda Hakkai, alors que Sanzo, exaspéré, tirait sur les deux belligérants.
Personne ne lui répondit. Le village avait l'air désert, les bâtiments abandonnés.
Mimi entra précautionneusement dans une maison, et en ressortit aussitôt, pâle, une main sur le cœur.
"C'est… c'est un vrai charnier…", put-elle difficilement articuler.
Ils parcoururent les autres maisons, et chaque fois, le même spectacle s'offrait à eux. Un nuage de mouches en ouvrant la porte, et des cadavres dans la maison… Mimi ne fit pas le tour du village avec les autres. La vue d'une seul carnage lui avait amplement suffit, et elle tentait de reprendre ses esprits.
Un grelot tinta dans le bois adjacent. Elle se leva, aux aguets, et aussitôt, le grelot recommença à chanter, mais cette fois-ci, beaucoup plus longtemps, plus rapidement, plus affolé. Son porteur courait. Elle se lança à sa poursuite, et finit par le rattraper."Une gamine…"
L'enfant, effrayée, se débattit, chercha à s'échapper, hurla… Mais Mimi la tenait fermement, et, par de douces paroles, elle la rassura. D'autres enfants, accourant aux cris de l'une des leurs, tous pâles et amaigris, se groupèrent autour de la nouvelle arrivante.
"Vous avez remarqué ?", demanda Hakkai.
Non. Personne n'avait remarqué.
"Il n'y a que des cadavres d'adultes… Pas d'enfants de moins de 15 ans…", dit-il en retournant sur la place principale.
"Mimi ?
-Oui, j'arrive !"
Et elle arriva. Portant la gamine qu'elle avait poursuivie, et accompagnée d'une cohorte d'enfants pâles, amaigris, certains âgés de quelques mois, d'autres plus vieux, mais la majorité semblait avoir une dizaine d'années.
"Bon sang, mais…
-Ce sont les enfants du village, expliqua-t-elle en remontant une mèche de la gamine qu'elle portait. Ils se sont réfugiés dans les bois. Elle m'a dit qu'une énorme bête était venue et avait tué ses parents et son grand frère, avant de la faire fuir vers la forêt, où elle a retrouvé le clan de gamins. Ils m'ont tous dits que la bête ne s'était attaquée qu'aux adultes de plus de 15 ans, elle épargnait les enfants et les poussait vers la forêt.
-Ca ressemble à Kishimon-jin, mais inversement, dit pensivement Gojyo en s'agenouillant devant un couple de jumeaux aux cheveux crasseux.
-Qu'est-ce qu'on fait, Sanzo , demanda Gokû.
Le bonze ne réfléchit pas :
"On va continuer à pied, il doit y avoir une rivière pas loin. Là-bas, on réfléchira à la marche à suivre."
Tous s'exécutèrent, et la marche commença. Hakaryu se proposa pour emporter les plus jeunes et les plus fatigués, proposition qui fut acceptée avec joie. La jeep, Hakkai, et une grande partie de la troupe disparurent sur la route, alors que les plus âgés continuaient à pied.
Bientôt, tous furent réunis au bord d'une petite rivière poissonneuse. Les enfants, assis sagement au bord, attendaient leur tour pour être lavés par Mimi et les plus âgés. Gokû et Gojyo pêchaient le plus de poissons possibles, Hakkai préparait un feu, et Sanzo, quand à lui, fouillait les alentours à la recherche de quoi améliorer le repas (moui, bon… c'était juste pour ne pas mettre fumait et ne foutait rien, comme d'habitude…).
Lorsque tous furent propres, Mimi leur intima de rester à l'écart, puis rejoignit Hakkai.
"Je crois qu'on a un petit problème…, dit-elle.
-Quoi ?
-La grande majorité des enfants sont tabous…" chuchota-t-elle en espérant que Gojyo ne l'entendrait pas. Mais le kappa ne perdit pas une miette de la conversation, et, lâchant le filet, courut pour vérifier les dires de Mimi. Il y avait bien quelques enfants bruns, quelques blonds, quelques humains, quelques yokais reconnaissables à leurs taches de naissance rougeâtre, mais elle avait bien dit vrai. La crasse leur avait caché la véritable couleur de leurs cheveux. Rouges.
Terminus, tout le monde descend... Pour info, la fic est presque terminée, manque plus qu'un ou deux chapitres...
Pour l'épisode de tous les malheurs, l'épisode 13...
L'évènement perturbateur va entrer en scène...
Desêtres gigantesques vont menacer le groupe...
Un festival se prépare...
R&R, please !
