Réponses aux reviews :

Greynono : Bienvenue dans mon petit monde, greynono ! J'adore tes fics, elle sont très sympas, je suis contente que tu apprécies la mienne.

Mwahaha, l'épreuve de dessin... Ajoutée sur un coup de tête, mdr ! J'étais vraiment bourrée le jour où j'ai écrit la justification de « l'oeuvre d'art » de Mimi... Mais ça pourrait passer, je pense Et Gojyo... Nyahaha, oui, il est n'amoureux ! Mignon, non ?

Lane : Ah bon ? Moi, il m'est toujours apparu comme quelqu'un avoisinant la trentaine maxi ! Pas TROP vieux, quoi... Huhu, voilà qu'on se met à soupsconner les individus normaux... Nanan, c'est pas le fils de Nî, mais d'une manière indirecte (mais alors, TRES TRES indirecte...), il est lié à lui...

Je suis contente que ma fic te plaise, j'espère que tu prendras du plaisir dans ce chapitre qui m'a énormément plu, personnellement !

Pour le sûtra chimique, sincèrement, je me suis bien marrée en lisant ta reviews, et je plaisantais aussi en répondant, mais ce fichu traitement de texte efface la moitié de mes smileys, ça ménerve...

Bon...

Et voici...

SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, épisode 17


"Veux-tu s'il te plaît, nous épargner ton habituel Je viens prendre votre sûtra , demanda Gokû en invoquant sa lance.

-Avec plaisir", sourit le yokai magicien.

"Mimi, dit le kappa, tu n'as qu'à rentrer à l'auberge avec Mamoru… Ce ne sera pas long…

-Pfff… Pourquoi ?

-Parce que Kogaiji ne vient jamais seul, rétorqua Sanzo alors que Dokugakuji et Yaone rejoignaient leur maître.

-Ce n'est vraiment pas la peine que tu prennes un risque en restant exposée ici", dit Hakkai en saluant Yaone.

Gojyo lui remit l'oisillon, et se mit face à son frère.

"Très bien, et si nous commencions ?

-A l'extérieur de la ville, ordonna Kogaiji, il ne faut pas abîmer les habitations…"

D'un commun accord, ils s'éloignèrent, et le combat commença.


"Dis donc, frérot, t'es mou, aujourd'hui, c'est quoi, ça , ricana Gojyo en esquivant avec facilité la lame de l'escrimeur.

-Yaone, ne vous sentez-vous pas mal , demanda Hakkai, un peu inquiet devant le manque de combativité de son adversaire.

-Ne vous inquiétez donc pas pour nous", dirent de concert leurs adversaires en se réunissant auprès du yokai magicien, le protégeant pour une incantation.


Mamoru ferma la porte de l'hôtel, et ils montèrent. Sur le premier palier, on commençait à entendre, venant de la chambre de Gojyo et Mimi, des bruits bizarres :

"Qu'est-ce que c'est, demanda l'acteur en l'interrogeant du regard.

-Je ne sais pas… Personne n'est censé être ici", chuchota-t-elle en sortant son revolver, remplissant le barillet par précaution.

Ils ouvrirent brusquement la porte, et le spectacle qui les attendait les cloua de stupéfaction : Dokugakuji rangeait fébrilement dans un sac les livres, cahiers, brouillons qui traînaient sur la table, alors que Yaone, postée près du lit ramassait les vêtements.

"C'est pas possible, je les ai vus sur la place…, chuchota Mamoru, alors que l'herboriste, les yeux cachés par un bandeau noir, lançait une étrange boule qui clignota quelques secondes avant d'exploser en une intense boule de lumière. Aveuglé, Mamoru sentit qu'on l'assommait en murmurant un faible : "Pardon… Il ne faut pas que tu puisses nous suivre…", alors que Mimi, se sentant agrippée par le poignet, respirait une forte odeur… Du chloroforme… Elle s'endormit aussitôt.


"C'est bon, avons nous tout , dit l'escrimeur. Le bandeau qu'il portait suffisait à peine à protéger ses pupilles, et il voyait la scène aussi facilement qu'en plein jour. L'acteur gisait au sol, assommé. Yaone soutenait le corps pantelant de leur capture, et l'oisillon tournait désespérément en rond, aveuglé. Prenant en pitié le plus jeune, Dokugakuji le prit au creux de sa paume et le fourra dans un tissu sombre, le déposant sur le bureau :

"Ne bouge pas, Kotori, la lumière est encore bien forte… Tu pourras sortir dans une dizaine de minutes.

-Wooooï ! Woooï ! Maman !"

L'herboriste et l'escrimeur disparurent, happés par un souffle de vent.


"Qu'est ce qui vous arrive, Docteur Huang, demanda le vieux scientifique yokai, en voyant l'humaine se détourner de son travail.

"Oh… rien, rien…, sourit-elle, portant la main à ses oreilles, un petit vertige…

-Avez-vous déjeuné ?

-Oui, oui, ne vous en faites donc pas…"

Elle reprit ses calculs.


A l'extérieur de la ville, le combat se stoppa soudain.

"Ben quoi, Ko, pourquoi tu t'arrêtes, ricana Gokû en esquivant sa dernière attaque.

-J'ai ce que je voulais.", dit-il.

Gojyo, stupéfait, ne contrôla pas sa hampe mobile, qui vint trancher en deux Yaone et son frère. Ou plutôt leurs images. Le yokai magicien esquissa un pauvre sourire, réellement désolé, avant de disparaître, alors qu'un doute affreux envahissait les quatre membres du groupe de Sanzo, qui se mirent à courir en direction de l'hôtel.


Lorsqu'ils poussèrent la porte de la chambre, ils trouvèrent l'acteur au sol, respirant faiblement, les yeux encore aveugles, et Woï qui pleurait désespérément :

"Qu'est-ce qui s'est passé, Mamoru, cria Gojyo en l'aidant à s'asseoir.

-Yukô, Yukô… Elle est repartie, parvint-il à murmurer, ils l'ont emmenée…"

La voix de Mimi résonna dans la tête de Gojyo :

"Un soir, le serpent vint voir sa rose, mais il ne trouva à sa place qu'une tige coupée."


Quelque part. (ndla : uwah, la localisation XD.)

Les vapeurs du sommeil artificiel se dissipaient. Il faisait exceptionnellement froid… Le vent était très fort… Elle entrouvrit les yeux, et, voyant les nuages de bien près, et la terre de bien loin, hurla de peur.

"Ne bouge pas, ou tu vas tomber !", ordonna une voix connue.

Elle examina sa situation, les yeux encore brumeux et papillonnant après l'éblouissement. Elle distinguait la tête de leur monture, un grand dragon blanc. Le vent, l'altitude… Il faisait glacial ! Grelottante, percevant des milliards d'aiguillons congelés transpercer sa peau et déchirer ses muscles, elle ferma les yeux quelques secondes, et sentit ses paupières se souder par le gel.

Dokugakuji la retenait fermement d'une main, tenant de l'autre les rênes de son véhicule. On entendit la voix de Yaone, et deux autres dragons vinrent à la hauteur du premier :

"Elle est réveillée ?

-Oui , cria l'escrimeur, leurs voix couvertes par le vent.

Le dragon de Kogaiji s'approcha, et le prince yokai, voyant qu'elle tremblait de froid, lui tendit une épaisse cape.

"Met ça, ou tu vas mourir gelée !".

Elle ne se le fit pas dire deux fois, et se couvrit aussitôt, alors que l'herboriste fouillait dans l'un de ses sacs. Dès que le prince se fut éloigné, elle prit sa place, et tendit un flacon :

"Bois, ça te réchauffera…", sourit-elle.

Méfiante malgré tout, craignant un second somnifère, Mimi finit tout de même par accepter la boisson. Un liquide brûlant se répandit dans son corps, réchauffant tous ses muscles et éveillant tous ses sens. D'un sourire, elle remercia l'herboriste, qui éloigna sa bête.

"Où sommes nous, demanda-t-elle faiblement.

-Au dessus du royaume de Tenjiku… Nous devrions bientôt arriver au château…, dit Dokugakuji.

Soudain, devant eux, les deux dragons plongèrent précipitamment, quittant les nuages. Un peu effrayée, Mimi se demanda si l'escrimeur avait bien l'intention de faire de même… La réponse vint rapidement, et elle se cramponna de toutes ses forces au pommeau, se retenant pour ne pas hurler de peur.

Enfin, ils débouchèrent sous la couche nuageuse. Sous les ailes des reptiles, on pouvait distinguer une chaîne montagneuse aux sommets escarpés, aux arêtes tranchantes… Et au loin, une silhouette perchée :

"Le château d'Hojo !", cria Kogaiji en le désignant, alors que les dragons, impatients de retrouver leur box et leur déjeuner, poussaient un énorme cri, accélérant le rythme de leur battements d'ailes.


Enfin, ils arrivèrent dans le château. Alors que les dragons se posaient avec délicatesse sur le sol de l'entrée, Dokugakuji murmura à l'oreille de sa passagère :

"Comment te sens-tu ?

-Pas trop mal, répondit-elle faiblement.

-Fais semblant de dormir, ou la reine va vouloir te recevoir tout de suite… De toute façon, Ko aimerais que tu te reposes avant…Ou même que tu ne la voies pas…", sourit-il.

Elle ferma les yeux, ayant besoin, après le vol éprouvant, de repos. Dokugakuji descendit en la portant. Le docteur Nî les attendait :

"Et bien, mon prince, je vois que vous avez réussi, sourit-il en inclinant son lapin en guise de salut, Dame Gyokumen en sera ravie… Elle aimerait voir l'étrangère…

-Elle dort, siffla Dokugakuji, interdisant le scientifique de s'approcher du précieux fardeau.

-Oh, et bien il suffit de la réveiller, dit-il en sortant.

-Inutile, c'est un de mes somnifères, renchérit Yaone.

-Elle doit être dans la salle du trône dans une dizaine de minutes, retentit la voix de Nî dans la pièce.

-Espèce de sale…., grogna le prince ne frappant le mur, ça doit déjà être assez difficile de se retrouver ici, faudrait en plus qu'elle voit immédiatement l'autre salope ?"

Mimi, un peu surprise par l'intérêt que portait le prince à son état, murmura faiblement :

"Je peux y aller…

-J'aurais préféré que tu te reposes un peu avant, siffla Kogaiji, déçu, alors que l'escrimeur la posait à terre, allez, on y va…"

Il commencèrent à marcher dans les couloirs du château.


Bientôt, ils arrivèrent à la salle du trône par une porte auxiliaire :

"Et bien, Kogaiji, tu es de retour, demanda une voix.

-Oui, Dame Gyokumen. Je vous amène l'étrangère.

-Très bien, très bien, Kogaiji, roucoula la reine en se penchant. Fait moi voir un peu son visage…"

Le prince s'écarta, et Dokugakuji avança, soutenant Mimi qui marchait avec difficultés.

"Alors c'est toi ? L'étrangère à notre monde, qui y vécu autrefois… Je m'attendais à mieux, sourit-elle en se penchant, découvrant le visage perdu, la peau hâlée, les yeux noirs, les lunettes de travers, la coupe de cheveux à la garçonne.

-Navrée de vous décevoir sur mon apparence physique, mais sachez que j'en suis fière", riposta Mimi, bien peu décidée à manifester ne serait-ce qu'une once de soumission devant cette femme abjecte. La description que l'on faisait de sa beauté dans les livres était bien pâle, Dame Gyokumen était vraiment magnifique, mais son regard était beaucoup plus… glacial, plus manipulateur que tout ce qu'elle avait imaginé.

La reine sourit devant l'arrogance de sa prisonnière.

"Quel métier pratiques-tu ?

-Cela ne vous regarde pas.

-Docteur Nî ?

-Oui, ma reine ?

-Tu te chargeras de compléter ses connaissances scientifiques, si besoin est…, gloussa la reine, 10 heures par jour… Minimum."

Mimi soupira. De retour à la fac. Et avec un professeur comme le docteur Nî, cela n'allait pas être une partie de plaisir…


"Kogaiji ?

-Oui ?

-Tu lui donneras une chambre, dans l'aile Nord, près de celle de Ririn. Et maintenant… Disposez."

Le groupe sortit à reculons, alors queNî Jian-Yi manipulait sa peluche en un dérisoire au revoir…

La porte se referma en chuintant, et, en se retournant, Mimi poussa un cri de stupéfaction :

"C'est… c'est elle ?"

Un énorme pilier de granit occupait une grande partie de l'un des murs. De nombreuses cordelettes, où reposaient des incantations écrites, pendaient d'un bout à l'autre de la pièce. Une femme, prise au piège dans la roche, fixait de ses yeux vides les nouveaux arrivants.

"Rasetsunyo…

-Comment connais tu son nom ?", demanda Kogaiji, étonné.

L'explication vint, étonnant tous :

"Je suis désolé, Mimi… Je ne t'ai pas enlevée de gaieté de cœur…

-Je sais… Je ne vous en veux pas…", sourit-elle.

Mais soudain…

"MIMIIIIIIIIIII !"

La chatte aux yeux verts apparut, suivie du docteur Huang dans l'un des couloirs, et sauta au cou de la nouvelle arrivante.

"Mimi ! Qu'est ce que tu fais là ? Je suis si contente de te voir !

-Moi aussi, Ririn , rit-elle en répondant au salut sous le regard amusé des autres… Quand à savoir ce que je fais là, c'est une bonne question… Au fait, j'aimerais apprendre, dit-elle en se tournant vers Dokugakuji, ce que vous avez fait à Mamoru."

A ce nom, le docteur Huang pâlit :

"Quel… quel nom avez-vous dit ?

-Mamoru… Huang Mamoru," répéta-t-elle, un peu surprise.

La scientifique ne bougea plus, seules ses lèvres murmurèrent :

"Mamoru… Espèce de rêveur…"

Puis, se reprenant, dissimulant ses yeux qui commençaient à luire, elle appela Ririn et se dirigea vers la salle du trône pour faire son rapport et passer la relève de la surveillance au docteur Nî.


Le groupe, un peu surpris de sa réaction, finit par prendre le chemin de l'aile Nord. Ils marchaient vite, pressés. Enfin, ils arrivèrent, et Yaone ouvrit une porte, révélant une grande chambre, simplement décorée.

"Voilà… Tu pourras t'installer ici… La chambre ferme de l'intérieur, celle de Ririn et la mienne ne sont pas loin… C'est plus pratique, il ne faut pas faire confiance aux yokais qui vivent par ici, sourit-elle, alors que Kogaiji et Dokugakuji disparaissaient.

-Comment ?

-Oh… N'ouvre pas ta porte après sept heures du soir… C'est tout…

-Ah… Je comprends mieux.

-Tes affaires sont ici, dit l'herboriste en lui désignant sur un petit canapé ses sacs, et la salle de bain là. N'hésite pas à m'appeler, sourit-elle en se dirigeant vers la porte.

-Yaone ?

-Oui.

-Woï… Mon oisillon… Où est-il ?"

A ces mots, le regard de l'herboriste se teinta de tristesse :

"Nous l'avons laissé à l'auberge, en le protégeant de ma bombe lumineuse… J'ignorais que tu y tenais tant… Nous l'aurions amené…

-C'est… mon fils, sourit Mimi en détournant le regard vers la fenêtre.

-Tu as de la chance… Je te laisse te reposer, n'oublie pas de fermer le verrou…", dit-elle en fermant la porte, se dirigeant vers sa propre chambre. Elle attendit dans le couloir, le temps que le claquement sec de la serrure ne retentisse, puis se résigna à entrer dans son logement.

Mimi se jeta sur le lit et ferma aussitôt les yeux, sombrant dans un profond sommeil.


Quelques coups frappés à la porte la réveillèrent :

"Mimi ? C'est Ririn !"

La concernée se jeta sur le verrou, et ouvrit aussitôt la porte, tout à la joie de revoir son amie. Mais sa gaieté fut quelque peu rabaissée lorsqu'elle distingua dans le couloir l'ombre du docteur Nî :

"Salut Ririn ! Entrez, je vous en prie, dit-elle en s'adressant aux deux personnes.

-Merci, sourit le docteur en s'asseyant sur le canapé.

-Alors, Mimi, tu viendras jouer avec moi demain , demanda, excitée, la petite chatte.

-Je crains que ce ne soit pas possible, Damoiselle Ririn… Votre amie doit travailler avec moi, dit le docteur en faisant pleurer son lapin.

-Je m'arrangerais pour trouver un créneau, sourit Mimi en s'asseyant sur le bureau, alors que Ririn, un peu démoralisée, chutait sur le lit en regardant le plafond.

-Ce soir, alors ? On passe la soirée ensemble ?"

La nouvelle résidente jeta un coup d'œil au scientifique, qui semblait dévolu à leur surveillance… Il opina du chef.

-Bien sûr , sourit-elle, ta chambre n'est pas loin, il suffira de traverser le couloir…

-Super ! s'excita la chatte, on va rigoler un peu…

-Ménagez la, Damoiselle Ririn, j'en ai besoin…

-Au fait, puisque nous abordons le sujet…, demanda-t-elle, qu'est-ce que vous attendez de moi, exactement ?

-Oh, rien de bien particulier… D'écouter, d'apprendre ce que je vous enseignerais… Allons, vous pouvez me dire quelles études vous entreprenez ?

-Je… J'étudie la médecine.

-Beau métier, sourit le docteur, mâchonnant sa cigarette. Quelle année ?

-Première.

-Et bien, et bien, le travail des bases me sera grandement facilité, sourit-il, un reflet sur ses lunettes cachant son regard inquiétant.

-Ne me dites pas que vous m'avez fait enlever uniquement pour me faire réviser mes partiels…, soupira-t-elle.

-Nooon…, rit bizarrement le docteur, mais cela… Je ne peux pas vous le dire… Demain… Je viendrais vous chercher vers… 7 heures trente ?

-Oh… Je suppose que… de toute façon, je n'ai pas le choix…"

Le docteur fit opiner du chef sa petite peluche. C'était agaçant…

"Mimi, on va dîner, c'est l'heure, tu viens ?"

La chatte entraîna son amie dans le couloir, suivies par le scientifique, qui ferma la porte et marcha tranquillement, s'exprimant avec son lapin :

"Pas le choix, non, non… Vous n'avez pas le choix", murmura-t-il en riant.


Voilà, voilà, j'espère que ça vous a plu !

N'oubliez pas de reviewer !