Réponse à la review :

Lane : Ahlala, les gars, on vous ajamais dit qu'il ne fallait pas se laisser surprendre par l'adversaire ? Nan mais j'vous jure, quelle bande de… Très gentils garçons (terminais-je en voyant le canon du bonze pointé sur mon front.)

Je suis d'accord avec toi, Nî est un sadique, et c'est comme ça que je l'apprécie. Néanmoins, j'ai pris en compte ta review du chapitre 13, et, ayant enfin terminé (pour de bon, cette fois ) la rédaction de la fic, je peux te dire que tu ne seras pas déçue (enfin, j'espère…)…

Pour la gelée verte… Ben… Pourquoi pas, après tout ?

Révélation de la presse people, le docteur Huang est malade de confiture aux cornichons

Donc, comme dit, j'ai terminé la rédaction de la première saison, il y a en tout 29 chapitres, mais comme j'aime pas les nombres comme ça, j'en ai écrit un 30ème juste pour les remerciements (mouais, petit caprice de ma part…)

J'ai également bien avancé dans la saison 2, qui comporte déjà 7 chapitres ! Ils n'attendent juste que j'ai rattrapé un petit retard…

Et voici…

SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, épisode 20.


Le sang giclait, fusait, coulait sur le sol… Mais, galvanisés par la proximité de l'objectif, les quatre compagnons ne se laissaient pas approcher. Malgré l'absence de son sûtra, Sanzo faisait des merveilles avec les deux pistolets. De plus, le nombre de yokais qui pouvaient les approcher était limité par l'étroitesse de la gorge. Ils savaient qu'ils y arriveraient. Il suffisait de se souvenir de ce qu'ils avaient enduré pour venir jusqu'ici… Cette armée de yokais n'était qu'une bagatelle à côté de tout…


Le groupe arriva dans la salle de Rasetsunyo, précédé par Nî.

"Nî, est-ce toi ? Me les amènes-tu , entendirent-ils à travers la porte qui menait à la salle de résurrection.

-Oui, ma Dame. Dois-je les faire venir un à un ?

-Oui, je voudrais les remercier personnellement."

Le scientifique eût un sourire sadique, en s'effaçant devant Yaone, qui pénétra dans la salle, tremblante.


Quelques minutes plus tard…

"Dokugakuji ?"

L'escrimeur, le visage fermé, passa la porte.

"Kogaiji ?"

Le prince le suivit quelques moments après.

"Ririn ?"

Rebutante, la chatte faillit ne pas y aller, mais après plusieurs appels, elle finit par entrer dans la pièce.

Seule dans la salle de Rasetsunyo, Mimi se tourna vers la reine prisonnière, et lui adressa une muette prière.

"Puissiez-vous, même enfermée dans votre carcan de roc et de soie, veiller sur nous, qu'il n'arrive rien de mal à vos enfants… Leurs amis… Sanzo, Gokû, Gojyo et Hakkai…

-Et toi ?"

Surprise, étonnée, Mimi entendit à peine son nom sortir de la porte qui menait à la salle de résurrection. Il fallut que le docteur Nî émerge de la salle :

"Voyons, Mimi, Dame Gyokumen vous attends…"

Détachant son regard de l'être prisonnier, elle pénétra dans l'antre de la reine.

"Ah, et voici donc l'étrangère…, sourit Gyokumen, pour une fois installée à hauteur d'homme.

-Je ne vois pas ce que vous pourriez me dire, lança Mimi avec impatience, et je n'ai rien à ajouter. Où est la sortie ?"

La reine yokai, ses longues mèches tombant sur ses yeux, sourit devant l'insolence de sa prisonnière. Elle n'avait plus pour bien longtemps à vivre… C'est à ce moment que Mimi remarqua qu'il n'y avait qu'une seule issue à cette salle… Et que personne n'y était repassé. Elle chercha aussitôt à s'enfuir, mais la reine claqua des doigts, et aussitôt, une masse s'abattit sur la nuque de son interlocutrice, et elle s'effondra sur le sol, évanouie.


"Parfait.", dit le docteur Nî en la déposant au centre d'un cercle de métal, disposés en pentacle autour du cadavre du Démon.

Il abaissa une manette, et de l'obscurité descendirent de solides parois de verre, emprisonnant chacun dans une cuve, alors que déjà les premiers assommés se réveillaient. Chaque sarcophage était surmonté par un sûtra.

Chacun installés devant un tableau de commande, les docteur Nî et Huang, le vieux yokai et la reine manipulaient différents paramètres, et des socles supérieurs jaillirent des électrodes, qui virent se poser sur le cœur, les bras… de chacun des prisonniers. Tous à présent avaient émergé de l'inconscience, et, paniqués, tambourinaient sur la paroi de leur geôle.


Le docteur Nî quitta sa table de commande, se plaça devant le sarcophage du prince Kogaiji, et agita la patte de son lapin, alors que le vieux yokai appuyait sur une immense manette.

Aussitôt, les vannes des socles supérieurs s'ouvrirent, et dans chaque cuve coula un gel verdâtre, translucide, glacial, et chacun se sentit lentement paralysé, privé de tout mouvement, alors que d'immenses raies de lumière dessinaient sur le sol le pentacle maléfique qui rendrait vie au Démon Taureau.


Sur le champ de bataille, la pluie s'était mise à tomber, répandant dans la rivière voisine de larges flots de sang yokai. Il n'en resta bientôt plus qu'un.

Face aux quatre compagnons se tenait le général, seul survivant de la bataille :

"Gokû , demanda le bonze en rangeant ses revolvers.

-Hmm ?

-Tu veux jouer un peu ?", termina-t-il alors qu'un sourire méchant se dessinait sur le visage du singe. Quelques secondes plus tard, la voie qui menait au château était enfin libre. Pourtant…

"Ah non, c'est pas vrai…", cracha Gojyo, de très, très mauvaise humeur.

Il n'y avait aucun accès permettant d'entrer dans le château. (ndla : comme on le comprend... XD).


Fr… Froid…

Ils avaient tous de la gelée jusqu'au bas du visage, et Mimi et Ririn, plus petites, devaient déjà battre des pieds pour garder la tête hors du liquide menaçant. Mais le niveau montait toujours, inexorablement, et le plateau supérieur se rapprochait… Les jambes se fatiguaient, paralysées…

Tous baissèrent leur garde, vaincus, et se laissèrent endormir par le froid meurtrier.


Un rugissement retentit du champ de bataille, et chacun fit volte-face, prêt à affronter un nouvel adversaire.

"Des dragons…

-Ceux qu'ils utilisent pour nous rendre une petite visite de temps en temps…", fit remarquer Hakkai en s'approchant des bêtes, qui ne renâclèrent pas à son abord.

"Dis, Sanzooo…

-Si c'est pour dire que t'as faim, macaque, je te jure que tu vas te prendre une baffe dans ta tronche…

-Iya… Sanzo…

-Quoi, bon sang , hurla le bonze en se retournant vers le singe qui s'était agenouillé devant l'un des reptiles, attaché à un arbre voisin.

-Est-ce que tu sais comment ça se pilote ?" (ndla : la tronche, la tronche…XD)


Le pentacle était formé, chacun des sacrifices était endormi…

"Combien de temps encore , demanda nerveusement la reine, incapable de contenir son envie de revoir Gyumao et de posséder enfin le pouvoir de faire voler en éclat la colonne qui retenait sa seule ennemie. La seule qui avait su plaire à celui qui aurait dû être son mari, et non son amant.

-Encore une petite trentaine de minutes… Une heure maximum", lança le vieux yokai, surveillant les courbes de tous les prisonniers.


Au paradis céleste, il y avait de l'agitation dans les couloirs :

"L'expérience de résurrection de Gyumao a commencé, il faut immédiatement réagir !"

En entendant ces phrases, la Kwannon ne pouvait s'empêcher de rire, sa fleur de lotus à la main.

"S'ils savaient, s'ils savaient…", riait-elle en se tenant près des sceaux. Soudain, l'un d'entre eux explosa.

Jiroshin, inquiet, s'approcha des deux autres.

"Dois-je demander de les faire renforcer, Bodhisattva ?

-Laisse, Jiroshin. La route est tracée, il n'y a plus qu'à poser un pied devant l'autre… Et les obstacles… Sont faits pour être franchis.", termina-t-elle en ôtant du visage de l'enfant dieu assis sur le trône, entouré de myriades de lucioles aériennes, les yeux perdus dans un ailleurs inconnu, l'une de ses longues mèches.

"Bientôt…", sourit-elle.


"PAS DE COMMENTAIRES !", hurla le bonze en agrippant les rênes du premier dragon. Installé tel un cavalier, il n'en menait pas large, à plus de trois cents mètres de hauteur…Mais l'entrée était encore bien haut…

Ses compagnons ne se débrouillaient guère mieux. Gojyo, les yeux fixés vers le toit de la forteresse, ne regardait pas en bas, cramponné sur les brides. Gokû, ayant commis l'erreur de jeter un regard vers le sol, ne parvenait plus à en détacher ses yeux, et, paniqué, tirait le plus fort possible sur ses longes. Seul Hakkai s'en sortait bien. Il montait le plus vite, le plus haut, précédé par Hakaryu qui le guidait. Ce fut le premier qui aperçut l'ouverture béante sur la face Sud du château. Il parvint à se poser, bientôt suivi par Sanzo et Gojyo. Restait le singe.

"Il est pas tombé, quand même ?", dit le kappa, mi-rieur, mi-inquiet.

Quelques minutes plus tard, ils aperçurent le dragon du dernier qui battait péniblement des ailes, se dirigeant dans des rugissements plaintifs vers l'entrée. Mais pas de trace de son passager.

"Merde, il est tombé, ce crétin !", cria le bonze en s'approchant du bord du gouffre. Cependant, les vents violents ne lui laissèrent pas l'occasion de s'avancer beaucoup.


Le reptile, maintenant à hauteur de l'entrée, volait toujours péniblement.

"Dites…, fit remarquer le kappa.

-Quoi , demanda Hakkai, alors que Sanzo, en poussant un sifflement énervé, faisait demi-tour et se dirigeait vers le fond de la salle.

-Vous trouvez pas qu'il a la tête un peu basse et trop de mal comparé aux nôtres ?

-Mais on s'en fout de son anatomie, crétin de grenouille!", cria le bonze en sortant ses revolvers.

C'est alors que le reptile pénétra dans la salle, et qu'un choc sourd se fit entendre.

Le sol se lézarda aux pieds des nouveaux arrivants, alors que le dragon volant, retenu par sa bride, se débattait en criant, menaçant de faire plonger les autres dans le vide. Enfin, au bout de quelques minutes d'attente, une main se posa sur le rebord du mur, et le singe se hissa sur le sol de l'entrée, les cheveux en bataille, un filet de sang s'échappant d'une énorme bosse sur le front.

"Gômen", sourit-il innocemment en se redressant et libérant le dragon, qui se réfugia immédiatement dans son box, regardant méchamment le parasite qui le martyrisait depuis plusieurs minutes déjà. Les autres se contentaient de se tenir sur son dos, le diriger, mais lui… Il s'était montré particulièrement gênant, "je suis passé par dessus la selle…

-Tu nous auras vraiment tout fait", rit Hakkai alors que pour arranger le tout, Sanzo lui assénait un énorme coup d'éventail, à la fois soulagé de le voir vivant, et furieux de perdre ainsi son temps.

La voix de Gojyo s'éleva du fond de la pièce.

"Dites… Petite question…

-Quoi ? maugréa le bonze en venant à sa hauteur.

-On va par où ?"

Trois ouvertures s'enfonçaient dans le noir. On distinguait une multitude d'ascenseur, d'escaliers, de couloirs transverses…

"C'est… une très, très bonne question.", termina Hakkai en découvrant le spectacle.


Voila ! Je poste tout de suite le chapitre 21, car je ne pense pas revenir cette semaine (ou alors juste pour regarder vos reviews...)

Je vous remercie de votre fidélité !