Réponses aux reviews :
Oh la la ! Vous me gâtez, autant de reviews Merci de votre fidélité :D
Kelidril : Bienvenuuue Je suis très contente que ma fic te plaise, quand à poster vite… Ben… Si c'est écrit, ça ne sert à rien qu'il reste comme un imbécile sur ma clef à poireauter pour on ne sait quel moment … Tu as tout lu d'un coup, ou c'est juste la première review que tu postes ?
Lane : R1 : La remarque m'est venue à la relecture… Je dois avouer qu'elle est pas mal ;-P… Ah, je suis très fière d'avoir allumé ces petits points d'interrogation fluo au dessus de tes cheveux, ça prouve que je me suis pas trop mal débrouillée
R2 : Olalah… Oui, c'est très poétique, Lane, j'aime bien :-D… Bon, je réussis dans mes affaires si y a toujours ces points-ci. Bonne nouvelle (pour moi, au moins…)
Ben heureusement que t 'as pas parié, parce que… T'aurais perdu Le nouveau personnage concerne les bases de la mythologie indienne… Quand à Yukô… Promis, dans l'épisode suivant !
Huhu, merci beaucoup pour ton compliment, j'aime beaucoup les échecs, et franchement…. Ca me paraissait une bonne idée d'introduire une image de ce jeu ici…
Greynono : Pôv tit Kou… Et oui, je suis très méchante avec ces pauvres m'sieurs dames… Promis, à la saison deux, je serais plus sympa Voici, j'espère, un épisode qui vous conviendra…
Et voici…
SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, épisode 24, dit aussi l'épisode qui fait pitié n°2.
Je ne crois pas qu'il y en ai après, j'ai pas relu depuis… Ben… Hier. Et j'ai déjà oublié.
Elle poussa un long cri, et aussitôt, la lame dévia, semblant avoir rebondi sur une quelconque paroi.
Gojyo, stupéfait, n'en croyait pas ses yeux. Mimi, qu'il tentait d'atteindre quelques minutes plus tôt, venait de hurler. Et ce cri… Avait blessé le Démon Taureau au point que son épée s'enfonça dans le sol juste à côté d'elle.
Tous étaient stupéfaits par la performance de la déesse qui, péniblement, se relevait et faisait face au Démon, prête au combat.
Abandonnant pour quelques instants son épée au sol, le Démon posa en grimaçant une main sur son épaule blessée. Le sang coulait à flots, suintant sur ses vêtements…
Gyokumen, en poussant un cri de rage, arma son bras, serrant entre ses doigts une lame empoisonnée.
Le regard que lui lança Kotonbo la fit hésiter. Puis, alors que la déesse ouvrait la bouche et laissait échapper un son puissant, elle sentit les os de son avant-bras crisser entre eux… Pour finalement se briser dans un craquement sinistre. Hurlant de douleur, elle amena à elle son membre blessé et se replia derrière son trône.
"Incroyable, c'est incroyable…, murmurait Hakkai, impressionné par la puissance destructrice de la déesse.
-Mais qu'est-ce que c'est que cette… horreur , demanda Sanzo en voyant la déesse pousser un nouveau cri qui plia le Démon Taureau en deux, saignant de l'intérieur.
-C'est… Il s'agit du Dim Hsueh , cria Nataku en esquivant un pan de roc qui tombait du plafond.
-Le quoi , demanda Dokugakuji.
-Le Dim Hsueh, ou Sappô, expliqua l'enfant dieu, est l'art martial des points vitaux. En touchant certaines parties du corps, on peut engendrer des blessures gravissimes, voir la mort. Mais on peut aussi soigner… Normalement, on l'utilise par la main, mais elle l'a adapté à son atout majeur.
-Je ne crois pas que le soin soit l'option que notre Kotonbo ait choisi, railla Gojyo.
-Ce n'est plus Kotonbo, dit Nataku en fixant l'être qui se battait contre Gyumao. Ni Mimi.
-Quoi ? Elle a encore une autre personnalité , demanda Gokû.
-Non. Il s'agit de la face mauvaise de Kotonbo, inconnue jusqu'à présent. Tous les dieux ont deux visages, un bon et un mauvais… Kotonbo ne nous a jamais montré son mauvais côté…
-Et… Qui est-ce ?", s'interrogea Hakkai.
Nataku ferma les yeux, les larmes naissant au bord de ses pupilles. D'une voix brisée, il commença :
"Vous avez devant vous… Koekissaki (ndla : koe : la voix, kissaki, la lame, j'ai préféré cette version à Koenokissaki, ça faisait lourd.), la lame de la voix, la déesse qui donne la mort par le son. Ne vous approchez pas d'elle, dit-il en levant son épée alors que le Démon Taureau s'effondrait sur le sol, elle ne vous reconnaîtra pas, et vous ne feriez pas le poids."
Semblant avoir terminé avec son premier adversaire, Koekissaki tourna vers eux un visage métamorphosé. Ses yeux, désormais rouge sang, les fixaient presque avec mépris. Ses cheveux, s'allongeant rapidement, mouvant tels les serpents de la coiffe de Méduse, flottaient dans l'air, la protégeant des attaques mineures.
"Hey mais, murmura Gojyo, elle n'a plus rien de commun avec Mimi…
-Non… Rien du tout. Il faut qu'elle redevienne normale, sinon elle restera ainsi.
-Toujours , demanda Gokû, effrayé.
-Pour toujours… Elle n'a pas de contrôleurs comme toi, il faut que Mimi et Kotonbo s'unissent pour chasser Koekissaki…
-Sanzo… C'est Mimi, on peut pas la frapper…", gémit le singe, son bâton à la main.
Avant que le bonze ne lui réponde, une flèche sonore le frappa de plein fouet, et il s'effondra au sol, crachant le sang.
"SANZO !
-Ne bougez pas, ou elle vous tuera tous d'une seule attaque !", cria Nataku, sonné par la vibration mortelle.
Hakkai se précipita vers le bonze et referma la blessure, le forçant, d'un geste, à rester allongé.
"Bouge pas. Elle n'a pas voulu t'abattre, sinon ce serait déjà fait, n'aggrave pas ton cas.
-Lâche moi, Hakkai, je vais la buter…
-Sanzo… Une vibration aussi précise et puissante aurait dû te tuer sur le coup. Tu ne comprends pas qu'elle t'a sauvé ?"
Mimi… Ou Kotonbo, qu'importe. Ou peut-être les deux. Répugnant à l'idée de blesser leurs amis, elles gênaient la déesse de la destruction dans son œuvre de mort.
Les attaques se faisaient alors au hasard, hésitantes, maladroites, faibles parfois… Autorisant les adversaires à s'approcher. Mais il leur était impossible d'éviter un son, et presque tous étaient plus ou moins amochés lorsqu'ils réussirent à l'encercler.
Elle leur jeta un regard mauvais, puis, sentant une nouvelle fois que ses autres personnalités allaient lui opposer une résistance farouche, se mordit le bras jusqu'au sang.
Le cri de douleur qu'elle poussa ensuite jeta tout le monde à terre. Lorsqu'ils se relevèrent, plus rien de bon ne subsistait dans le regard que leur jetait la déesse.
Gojyo alors prit une décision. Il jeta son shakujo au sol, et s'approcha d'elle, les mains tendues :
"Je veux pas te faire de mal, Mimi. Ni Kotonbo. Toi, Koekissaki, tu habites dans le corps de celle que je ne veux surtout pas blesser. Personne ici ne te veux de mal. Personne. Pas même le bonze crétin là-bas. Alors, s'il te plaît… Reviens… Mimi…"
La déesse lui jeta un regard interrogateur, puis moqueur. Elle se prépara à un combat au corps à corps.
-Gojyo, espèce d'abruti, éloigne-toi tout de suite !", cria le bonze.
Le kappa ne bougea pas, et, d'un mouvement souple, empoigna doucement le bras de Mimi. Koekissaki se débattit violemment, cherchant à se libérer par la force de cette poigne qui la retenait…
Voyant qu'il était plus résistant qu'elle, elle lui décocha un sourire mauvais, et d'une impulsion rapide, frappa son sternum de la paume du poignet. Gojyo, le souffle coupé, sentant le sang qui remontait dans sa gorge, résista à la blessure, et ne lâcha pas. Son adversaire, de sa main prisonnière, lui adressa alors un petit au revoir, puis ouvrit lentement ses lèvres et laissa échapper un cri court et modulé, qui traversa la poitrine fragilisée du kappa et explosa au beau milieu du thorax.
Le cœur, blessé, battait violemment, expulsant à chaque fois un volume de sang qui diminuait… diminuait… Les poumons, déchirés par l'explosion sonore, se rétractèrent, le sang fusa dans la gorge franchit les lèvres et coula sur le menton.
Top top…
Le cœur battait toujours, elle avait l'ouïe si fine qu'elle l'entendait. Mais c'était bien pour ça qu'elle avait lancé une telle attaque. Le faire mourir sur le coup, ce n'était pas amusant… Non, il fallait qu'il trépasse de l'intérieur…Les yeux du kappa plongèrent dans les siens, désespérant d'y trouver le regard aimé. Il n'y rencontrèrent que deux glaçons rouges.
Top top…
Toujours vivant. Il était résistant. Koekissaki tenta de se dégager, mais il la tenait toujours faiblement :
"Regarde… moi…", l'entendit-elle murmurer.
Top… top…
Les battements s'espaçaient, et elle le fixait, le regard glacial, serpentin. Gojyo sentit les larmes monter à ses yeux. Tu as abandonné, Mimi… Tu… m'as laissé…
Top… … … top…
Je vais mourir… Rien à faire… Tu n'étais pas là pour m'aider… Mimi… Où es-tu ?
Top…
Et voilà. Le dernier battement retentit à ses oreilles. Le regard rouge se voila, et le kappa s'effondra sur elle. Mort.
"GOJYO !", hurla Gokû en voyant Koekissaki se débarrasser d'un mouvement d'épaule du gêneur.
Sanzo, effaré, amorça un mouvement de recul. Combien de fois avait-il juré la mort de cette personne perverse ? Il aurait dû être heureux de sa disparition. Non. La manière dont il était passé de vie à trépas le révulsait. Il ne méritait pas d'être trahi ainsi. Il sentit ses yeux picoter, devant le cadavre du kappa. Un si bon camarade de voyage…
Dokugakuji regardait son frère qui venait de rendre l'âme, et, malgré sa faiblesse, esquissa un mouvement vers lui, mais Yaone, les larmes aux yeux, le retint fermement : "Gojyo… est mort, Doku… Si on s'approche… On meurt aussi…"
Gokû, dépassé par la perte de son compagnon de dispute, laissait les larmes rouler sans barrage sur ses joues.
Hakkai se souvint, de ce jour de pluie violente, où ses yeux avaient capté le regard d'un autre homme qui avait veillé sur lui et l'avait soigné… Son meilleur ami. Gojyo.
Paradis céleste.
"L'un des rois blancs est tombé, Bodhisattva., fit remarquer Jiroshin en désignant la pièce qui venait de chuterde l'échiquier.
-Hélas, Jiroshin…, soupira la déesse en ramassant la pièce, mais… Tu ne connais pas les règles du jeu."
Le serviteur, interrogateur, regarda la Bodhisattva. Dans ses yeux, nulle peine, simplement de la douceur lorsqu'elle déposa la pièce sur le rebord de l'échiquier.
"A vous de jouer…", murmura-t-elle en attrapant une fleur de lotus.
Héhé, c'est court, non ?
Normal.
Y a que 4 pages
Chsuis vilaine, je sais.
Non, non, vous inquiétez pas, j'abuserais pas de cette Koekissaki. Elle n'interviendra plus. Enfin... Juste à l'épisode suivant.
Et puis faudra que notre Mimi s'en débarasse, ça fait mauvais genre...
Si cet après-midi, je trouve une ou deux reviews, je poste le chapitre 25 !
