Alors… Commençons par le commencement…
Je suis désolée, j'allais poster l'épisode suivant, j'étais en train de tout bien rédiger, vérifier les fautes d'orthographe…. Je sauvegardais tranquillement mon document quand soudain… Horreur.
La machine m'affiche : vous avez épuisé votre crédit Internet (on a droit à 2h par jour à la fac…)… En fin de compte, c'était bien, j'ai fait durer le suspens plus longtemps, et, j'avoue, trouver autant de reviews me fait vraiment… mais vraiment super plaisir :-D
Bon… Je suppose que vous m'en voudrez pas trop, hein… Même celles à qui j'ai dit que c'était posté u.u'
Merci à Keril de m'avoir prévenue, j'ignorais… Chaque review, lorsque cela était possible, a reçu sa réponse par mp…
Pour tous ceux qui ne m'ont pas laissé d'adresse, avant tout, je tiens à les remercier du temps qu'ils prennent pour lire… Et surtout, mourrez pas, j'ai encore des trucs pour vous ! XD
Et voici..
SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, épisode 25, dit encore... l'épisode qui fait pitié numéro 3.
Tous levèrent sur la déesse un regard plein à le fois de peine et de haine. Malgré tout ce qu'ils ressentaient pour leur amie, ils ne pouvaient tolérer la mort de l'un des leurs.
Gokû le premier se jeta sur elle en hurlant, son Nyoïsan-Sekkon à la main, et la frappa de toutes ses forces, les larmes ruisselant sur ses joues, laissant un goût salé sur ses lèvres. Peu lui importait sa propre mort à présent.
Hakkai l'imita en bombardant la meurtrière d'attaques de Qi, les yeux embués.
Yaone et Dokugakuji, étrangers au combat, regardèrent le bonze introduire une cartouche dans son barillet, et viser soigneusement le cœur de la déesse.
"Sanzo, ça ne sert à rien, elle est immortelle, argumenta Nataku.
-Rien… à faire.", dit-il la voix légèrement brisée par une larme contenue. (ndla : notre Sanzo qui pleure... Oui...Bon... Enfin... Presque, hein... C'est-y pas mignon...)
Le coup partit, et la balle s'enfonça profondément dans le cœur de la déesse. Elle s'était laissée faire, le regard baissé vers le cadavre, encaissant chaque coup, chaque attaque stoïquement.
Le sang commença à couler de sa blessure à la poitrine, mais elle n'y porta aucun attention.
Aussitôt, Nataku baissa le bras de Sanzo qui pointait de nouveau sur la tête de Koekissaki, et, d'un ordre bref, rappela près de lui Hakkai et Gokû.
Il se passait quelque chose.
Koekissaki leva vers eux un regard étrange, mélange de rouge et de noir.
Une goutte brillante apparut au coin de l'un de ses yeux, et suivit la courbe de sa joue avant de se perdre dans son cou. Ses lèvres bougèrent lentement, articulant un nom ami :
"Go…jyo…"
Chacun aussitôt, ressentit l'effet de cette parole, et compris pourquoi Koekissaki ne parlait jamais. Le moindre son qu'elle produisait entraînait chez les personnes présentes de profondes blessures.
"Gojyo…"
La douleur recommença, mais plus faible… Que se passait-il ?
La déesse tomba à genoux, quelques reflets rouges encore luisants dans ses pupilles, frôlant de la main le visage blanc du kappa.
"Gojyo… S'il te plaît…"
La voix était devenue suppliante. Mais plus aucun signe de douleur. Koekissaki était partie. Plus aucun chakrâ. Seule Mimi se dressait devant eux. Mimi, les cheveux courts, les yeux brillants, penchée sur le cadavre.
"Gojyo… Non…"
Explosant en sanglots, elle serra contre elle le corps sans vie du kappa.
"Qu'est-ce que j'ai fait ? Mais qu'est-ce que j'ai fait ?… Gojyo !"
Les épaules secouées par les sanglots, elle étreignait convulsivement le corps mort, indifférente au bras qui, derrière elle, serrait dans sa main faible une lame argentée. Elle siffla, vola, et s'enfonça profondément dans l'épaule de la pleureuse, qui poussa un petit cri de douleur, sans bouger davantage, alors que le reste de la troupe s'interposait entre le couple et le géant qui se relevait péniblement.
Paradis céleste.
"Tu ne connais pas les règles du jeu."
Jiroshin, surpris, s'interrogea.
"Quel est le rapport, Bodhisattva ?
-Ignorais-tu, Jiroshin, que dans la plupart des jeux de ce type… Une pièce d'un camp ne peut pas prendre l'un de ses alliés ?"
Des larmes roulaient sur ses joues. Mais ce n'étaient pas les siennes.
Du sang suintant sur son front. Mais ce n'était pas le sien.
Gojyo, faible comme un nouveau-né, entrouvrit les yeux, et vit Mimi, pleurant, penchée sur lui, dans l'épaule un fer scintillant.
Grimaçant de épuisement et de douleur, leva lentement le bras, et attrapa entre ses doigt la garde de la lame. Puis, d'un coup sec, la retira.
Aussitôt, elle hurla de douleur, et s'effondra, vaincue, prête à la mort.
"Je veux mourir… Gojyo… Mais qu'est-ce que j'ai fait ?
-J'en… sais… rien… Mais… pour l'instant… Tu… m'écrases.", articula-t-il faiblement. (ndla : Haha, la réplique...XD Je sais pas d'où elle m'est sortie... Mais je la trouve excellente... )
Surprise par une réponse qu'elle n'espérait plus, Mimi se redressa et chassa les larmes d'un geste. Gojyo, bien vivant, la regardait, un sourire moqueur sur les lèvres, les yeux fatigués pétillants de malice et de vie. Dans sa main au sol, il tenait une dague courte, encore couverte de son sang.
Ses pleurs coulèrent de nouveau, un sourire naquit sur son visage…
"C'est pas… vrai… Tu sais que… pleurer, toi…, sourit-il en essuyant tendrement les gouttes salées.
"Je… t'emmerde.",répondit-elle dans un souffle en chutant, évanouie, paralysée par le poison et la balle de Sanzo qui détruisait son cœur.
"HAKKAI !"
Un voix connue s'éleva dans la salle, et l'ancien humain eût de la peine à imposer à son cerveau l'idée qu'il s'agissait bien de celle de Gojyo. Il courut vers lui, heureux de retrouver son ami, mais ses prunelles graves et effrayées ne le rassurèrent pas.
"Mimi… Elle est… blessée."
Aussitôt, invoquant son Qi, Hakkai referma toutes les blessures et retira la balle meurtrière. Puis il se tourna vers Gojyo, et fit disparaître toutes les plaies. L'aidant à se relever, il le porta près du prince yokai, puis amena Mimi, toujours évanouie.
"Tu ne peux pas savoir, commença-t-il en posant un main amicale sur son épaule.
-Je sais pas… Mais je devine, sourit le kappa. Dommage que je ne puisse pas vous aider…
-Tu nous aide beaucoup en restant en vie.", affirma l'ancien humain en retournant au creux de la bataille.
Gyokumen, le bras brisé, leva à nouveau le visage vers le combat. Son aimé reprenait l'assaut, mais il était affaibli par les attaques sonores répétées de cette… Koekissaki. Celle qui lui avait brisé le bras par la seule puissance de sa voix, mais la reine yokai avait réussi à l'atteindre. Le poison aurait vite raison d'elle. Elle perçut à peine l'attaque de Qi qui venait sur elle, et l'évita avec difficultés. Soudain, un rugissement de dragon retentit, et tous levèrent la tête vers les étages supérieurs. Quelqu'un venait de pénétrer dans la château.
Mamoru, glacé par le voyage, se laissa tomber de la selle, paralysé. Aussitôt, une chaude couverture vint le réchauffer, et des mains le frictionnèrent vigoureusement :
"Mamoru ?
-Il doit être réveillé, maintenant. J'admet que c'était un peu stupide de ma part envoyer un dragon le chercher sans lui confier une pelisse…", annonça une voix moqueuse.
L'acteur se redressa soudain :
"V… Vous ?
-Et oui. Moi, sourit le scientifique en portant à ses lèvres un mégot presque terminé. Ravi d'être resté dans vos souvenirs, Mamoru…
-Ukoku Sanzo… Depuis que vous êtes venus chez moi, ma vie a complètement changé !
-Depuis le départ de Yukô, devriez vous dire…, continua le scientifique en l'invitant, d'un geste à le suivre.
-C'est vous qui l'avez poussé à partir…
-Non… Elle m'a suivie de son plein gré.
-Vous nous l'avez arrachée…
-Cessez de dire des sottises… Elle pourra tout vous expliquer elle-même dès que nous seront descendus…", sourit-il alors que la porte de l'un des ascenseurs se refermait sur le trio.
Gyumao reporta son regard sur ses adversaires. Affaibli par son combat contre Koekissaki, il ne résisterait pas longtemps contre eux. Tous étaient concentrés sur le bruit de l'ascenseur qui descendait. C'était le moment. Silencieusement, il leva son épée et se prépara à frapper.
Il y eu un cri puissant, et le Démon Taureau s'effondra, le bras encore levé dans une attaque qui aurait été mortelle pour tous ceux qui n'étaient pas concentrés sur le combat. Dans les bras de Gojyo, Mimi, qui venait de se réveiller, couverte de sueur, fiévreuse, venait de jeter ce qui lui restait de force dans un cri destiné au Démon. Cependant, il n'était pas assez puissant pour le tuer, juste pour le détourner de son idée et rappeler aux autres qu'ils étaient en pleine bataille.
La porte chuinta en s'ouvrant, et le scientifique sortit de la cabine.
"Niisan !"
Ririn se jeta sur le corps de son frère.
"Il est vivant, docteur, demanda-t-elle anxieusement.
-Mais oui… Simplement un peu fatigué par le poison… Il n'a pas votre capacité à récupérer…", sourit Nî en agitant les pattes de son lapin.
Il baissa les yeux, et croisa le regard du kappa qui, de ses bras, protégeait le corps de Mimi, les lèvres bleutées :
"Et bien, et bien, dit-il en s'agenouillant, examinant de loin la blessée, Dame Gyokumen abuse un peu du poison que je lui ai offert…
-Vous êtes le créateur de ce… truc, demanda le kappa, incrédule.
-Oui, sourit le scientifique en inclinant sa peluche en un vain salut. C'est pratique d'être l'inventeur d'un poison… On est le seul à en posséder l'antidote…
-Gojyo, faites confiance au docteur ! Il a sauvé Niisan, et il m'a sauvée aussi !", cria Ririn en s'approchant de son amie, les larmes aux yeux en voyant sa peau bleuissante.
"Laissez moi l'examiner de plus près.", demanda-t-il en tendant la main vers elle, déposant au sol sa petite peluche.
Réticent, le kappa finit par lui céder le corps léger.
"Et bien, j'arrive juste à temps, termina-t-il en observant ses pupilles, encore trois minutes et même l'antidote ne pouvait plus rien…"
La malade ouvrit les yeux, qui s'agrandirent de surprise et de peur en voyant le scientifique.
"Aha, elle est réveillée, dit-il en attrapant la peluche. Très bien, nous pouvons donc procéder à un petit test… Mimi, voyons si vous avez bien retenu ce que je vous ai enseigné…
-Mais…, commença Gojyo en le voyant sortir de sa poche un flacon olivâtre et le remuer doucement devant la malade…
-Taisez-vous donc, Sha Gojyo, je ne prendrais pas de risques ainsi si je ne savais pas ce que je faisais… Très bien, Mademoiselle l'étrangère… Pouvez-vous me dire quels sont les effets et ce que l'on doit faire en cas de forte ingestion de curare, dont vous êtes en train de faire les frais ?
-H….Hhh…, essaya-t-elle d'articuler.
-Pardon ? Je ne vous entends pas.
-Para…lysie… muscles…respi…ratoires…
-Pas mal, c'est un bon début… Quoi d'autre ?
-Anti…Anticholinestérase. (ndla : gômen... J'ai pas pu m'en empêcher... Après une séance de révision de physiologie, c'est difficile de s'en passer une fois qu'on a compris.. Bon, ok, je sors... ->XD)
-Bien , sourit-il, vous avez mérité, je pense, une petite gorgée de ceci…", termina-t-il en inclinant sa tête et versant un peu du précieux liquide au fond de la gorge.
"Ce n'était que du curare, demanda Gojyo.
-Le "que" est peut-être de trop, Sha Gojyo… Non, c'est l'un des constituants, il y en a beaucoup d'autres…Suffisamment en tout cas pour empêcher un petit chercheur de banlieue de trouver la constitution de ce petit bijou…"
Mimi se mit à tousser, alors que Ririn, inquiète, se penchait sur elle :
"Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle Ririn, c'est une réaction tout à fait normale.
-Pourquoi je ne l'ai pas eue ?
-Elle a reçu l'antidote très tard, elle a de la chance que je sois descendu juste à temps pour la faire réviser…"
Il tourna le visage vers le dernier occupant de la cabine, et l'invita à entrer dans la salle.
"Vous devriez sortir, Mamoru… Personne ici ne va vous dévorer, et la porte de l'ascenceur risque de se refermer dans quelques minutes…
-Mamoru !", s'écria Gojyo en se levant, réprimant une petite grimace de douleur.
L'acteur reconnut le kappa et lui adressa un faible sourire, encore engourdi par le voyage.
"Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Il… m'a dit que je pourrais revoir Yukô…
-Et je vais tenir ma promesse, Monsieur Huang Mamoru… Docteur , cria-t-il en plaçant les pattes de sa peluche en cornet pour amplifier l'appel, pourriez-vous venir un instant près de l'entrée ?"
Un claquement de talons retentit dans la salle, presque aussi fort que le fracas des épées, les tirs violents… Et le docteur Huang apparut.
"Qu'est-ce qu'il y a encore, Docteur Nî ?", dit-elle, énervée.
Apercevant la figure de l'acteur au milieu de tous ces visages, elle pâlit soudainement.
"Mamoru…"
Haha !
Et voilà, c'est fini.
Encore un épisode qui fait pitié, tiens, je devrais établir un classement...
A demain pour la suite !
