Merci...
Merci à toutes de votre soutien... De vos compliments qui me font chaud au coeur...
Voici doncle premier chapitre de la seconde saison : j'espère qu'elle vous plaira autant que la première...
N'hésitez pas à me dire, si cette présentation ne vous plaît pas, je créerais une nouvelle histoire...
Et voici, pour ne pas changer des bonnes habitudes...
SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS,
Seconde saison, dite aussi : Symbiose, épisode 1.
"Vous devez la retrouver."
Quatre hommes se présentèrent à l'accueil de l'hôpital.
"Bonjour, messieurs, que puis-je pour vous ?", demanda poliment l'hôtesse.
Voyant qu'ils étaient un peu désorientés, hésitants, elle reprit, toujours souriante :
"Good morning, Sir. May I help you ?" (ndla : pour ceux qui ne comprennent vraiment rien de rien à l'anglais, demandez, laissez votre adresse, je traduis.)
Ils reprirent aussitôt un visage serein. L'un d'eux, qui portait un monocle, s'avança :
"Erm, yes, please… Is anybody here named Mimi ?
-Mimi… Mimi… It's a surname, isn't it ? You don't have her name ?
-No, I'm sorry…, sourit-il, désolé.
-Ow… Well… Let me see…"
La secrétaire ouvrit un dossier sur son écran informatique, et une liste de noms défila :
"Is she a doctor ?
-I don't think so, she wasn't when we last saw her. She had just began…
-When was it ?
-Oh, around…
-I found her ! Yes, she's still studying here, she's intern. Do you want me to call for her ? (ndla : attention, attention, j'informe tout de suite, si un interne de médecine vient lire cette histoire, il risque d'être choqué ! J'ai pris énormément de libertés au niveau du temps, m'en veuillez pas... Enfin... Pas trop, quoi XD)
-Yes, please, continua un autre, portant à sa bouche une cigarette.
"Smoking is forbidden here, Sir. You have to go outside if you want to lit it on, l'informa la secrétaire en le voyant battre un briquet.
-Okay, sorry, Madam, thanks for your help, sourit l'homme au monocle, voyant que son compagnon s'énervait, Don't call for her, we're going to go up… Which stage ?
-Twelfth, maternity.
-Thank you very much.", s'inclina son interlocuteur, alors que les trois autres, le blond à la cigarette, un petit brun qui ne lâchait pas du regard les friandises de la cafétéria, et un homme à la coloration rouge ma foi très réussie, se dirigeaient vers les escaliers.
"Sir !
-Yes , se retourna l'homme aux cheveux rouges, souriant.
-Elevators are here…, sourit-elle en désignant une huitaine de portes gris métallisées, alors qu'une vieille dame appelait l'une des cabines.
-Oh… Thank you , cria le plus jeune en soupirant, I was so starving that…"
Il ne termina pas. Le blond lui avait assené une tape sur la tête et le couvrait copieusement de ses cris, portant sa main à sa ceinture, semblant y chercher quelque chose qui n'y était pas.
Etonnée, la secrétaire les regarda disparaître dans la cabine avant de se remettre au travail.
Ils sortirent au douzième étage, et aussitôt, furent assaillis par les cris et les vagissements des bébés.
"Honto nii, soupira le blond en passant sa main dans ses cheveux, elle n'aurait pas pu choisir une autre spécialité ?
-Je trouve que ça lui va bien, sourit l'homme au monocle en intimant d'un geste à un petit reptile blanc de se tenir tranquille sous sa veste.
-Sanzoooooo…, commença le plus jeune, les yeux suppliants, harayettaaaaa…"
Il se prit une énorme baffe :
"On a mangé il y a deux heures, macaque, et la bouffe ici est trois fois plus chère qu'à Togenkyo. Je suis pas un réservoir à fric !"
Les infirmières en passant leur jetaient des regards étonnés. L'une d'elle, voyant qu'ils ne savaient pas où aller, se décida à leur adresser la parole :
"Bonjour, messieurs, que puis-je faire pour vous ?"
Même réaction qu'avec la secrétaire.
"What can I do for you, sir ?
-Could you please tell us where… Mimi is , demanda l'homme aux cheveux rouges, un sourire charmeur sur les lèvres.
-Oh, sure !", sourit l'infirmière, souriante.
Elle les guida dans des dizaines de couloirs, s'écartant au passage de femmes enceintes, ou portant un bébé dans leur bras... Pour terminer sa visite dans la salle où étaient réunis la totalité des nouveaux-nés. Elle s'approcha d'un berceau, y prit l'enfant qui y reposait, et se tourna vers eux :
"Congratulations, it's a sweety girl…, termina-t-elle en se retournant, who's the father ?"
A ces mots, la réaction des nouveaux arrivants fut… impressionnante. Pâlissant devant le bébé inoffensif, ils se mirent à balbutier :
"Oh, no…
-It's a mistake, sorry…
-Mimi, je vais te tuer ! (ndla : considérez que c'est du japonais... Sourire mauvais sur les lèvres. Ouh, que j'aime les mettre en situation embarassante...)
-She's so… Pretty.", sourit celui qui portait un monocle, encore un peu pâle, "but we are looking for an intern…
-Oh , rougit l'infirmière, un sourire désolé sur les lèvres, I'm sorry ! Well, just follow me, I'm going to give this tiny little bird to her parents, and I'll guide you to her."
Le blond se frappa le front en entendant les gazouillis des adultes devant ces petits bouts d'humains à peine nés. Il y avait de quoi devenir dingue…
Fort heureusement, la chambre parentale n'était pas loin, et, très vite, les quatre hommes se trouvèrent face à une baie vitrée, où l'infirmière les arrêta :
"I'm sorry, but you can't follow me, this area is forbidden to visitors… You can watch Mimi here, she's examining the new born…", dit elle en leur désignant la vitre.
Elle disparut dans le couloir, et le blond, nommé Sanzo, s'effondra sur une chaise.
"Elle a pas intérêt à tarder.", soupira-t-il.
L'homme aux cheveux rouges, protégeant lui aussi quelque chose sous son manteau, s'approcha, accompagné de l'homme au monocle et du petit brun, de la vitre.
"Waouh., souffla-t-il, ne trouvant pas d'autres mots pour décrire ce qu'il voyait.
-Je suis d'accord, dit son compagnon aux cheveux noirs, ne pouvant détacher les yeux de la vitre.
Le petit dernier, lui, ne disait rien. Il se contentait d'admirer, ému.
"Tu devrais venir voir, Sanzo !", dit-il en se retournant quelques secondes, puis retournant aussitôt à sa contemplation.
Arrachant un soupir, le blond se leva et s'approcha de la vitre, prêt à repartir aussitôt qu'il aurait satisfait le désir du dernier.
"C'est bon, saru, j'ai vu, je peux retourner me… rasseoir…", dit-il, envoûté lui aussi.
Dans la salle qui s'ouvrait sous leurs yeux, une dizaine de personnes s'agitaient. Toutes ou presque tenaient dans leur bras un nouveau né. Celle qu'ils recherchaient, accompagnée par un senior de la profession, mesurait la taille, le poids, périmètre crânien de chaque enfant qui lui était présenté, et notait le tout sur un carnet. De temps en temps, elle s'arrêtait, parlait à l'ancien, qui la conseillait alors sur la marche à suivre. Leur guide entra, se pencha à l'oreille de l'interne recherchée, et lui murmura à l'oreille.
Aussitôt, elle se redressa, un sourcil haussé en signe d'interrogation, regardant vers la vitre, qu'elle savait pourtant être un miroir sans tain.
Le plus jeune, remarquant qu'elle le regardait, agita la main, mais, voyant qu'elle ne répondait pas, l'abaissa tristement :
"Elle nous a oubliés ?
-Non, je ne crois pas, Gokû, sourit l'homme aux cheveux rouges alors que l'infirmière ressortait, ça doit être un genre de…
-She told me you can wait for her here, she's going to finish in a minute.
-Please, Madam, demanda Gokû en agitant la main.
-Yes ?
-Do you know… Did she told you why she didn't answered to our…
-Oh, she can't see you… You can watch what's happening in the place, but inside it's a mirror… It helps the intern, they don't really like to feel observed…", dit-elle en souriant, s'éloignant dans le couloir, les laissant devant la porte de la sale d'examens.
Quelques minutes plus tard, le dernier nouveau-né, enregistré, quitta la salle. Le senior frappa dans ses mains, et aussitôt, tous les internes présents dans la salle cessèrent leurs activités. Riants, discutant, ils se lavèrent et sortirent sous les yeux du quatuor, qui cherchait à distinguer parmi les chevelures celle de leur amie.
"Laisse tomber, Gokû, sourit l'homme aux cheveux rouges, elle est restée dans la salle."
En effet, désireuse sans doute d'approfondir ses connaissances, elle s'était attardée près du senior, et discutait avec lui, jouant avec son stéthoscope orné d'une petit peluche.
Un interne revint vers la salle, et, semblant lui aussi attendre la retardataire, s'accouda contre le mur, accordant à peine un regard aux quatre compagnons.
"Dites, je rêve là, Hakkai, ou bien ce morveux nous snobe ?
-Tu ne rêve pas, Gojyo…., sourit l'homme au monocle en se tournant vers son interlocuteur, il nous snobe.
-On ne me néglige pas sans payer…", sourit Gokû en faisant craquer ses articulations.
Cependant, sans doute lassé de l'attente, le nouvel arrivant toqua à la porte et entra sans attendre de réponse.
"Mimi, je t'attends !
-Vous devriez poser autant de question à votre senior, Fanguet, rétorqua l'ancien, vous obtiendriez sans doute une meilleur place à vos examens…"
D'un hochement de tête, Mimi remercia le senior et le salua.
"Merci, monsieur, à demain.
-A demain, Mademoiselle. N'oubliez pas votre carnet de visites !", dit-il en lui jetant un petit répertoire orange.
L'interne nommé Fanguet soupira :
"T'es toujours comme ça, à rester après les visites ? T'en a pas eu assez ?
-Non, Sam, pas encore, sourit-elle en s'amusant avec son instrument, pas toi ?
-J'ai eu assez de ma matinée de vieux, ricana l'interne, son badge révélant le service où il travaillait : Sam Fanguet, Interne, Service de Rhumatologie.
-T'aurais dû choisir une autre section à l'examen, la rhumato ne te plaît pas…
-Si, j'adore, reprit celui-ci, peu convaincant.
-Au fait, c'est toi qui voulait me voir, tout à l'heure ? Tu aurais pu attendre…
-Quoi ? Non, c'est pas moi. Mais il y a quatre gars dans le couloir.
-… Ah. Merci, sourit-elle en s'étirant un bon coup.
-Tu déjeunes avec moi, ce midi , demanda l'interne.
-Itaï euh… non, Sam…
-Je t'invite à dîner ce soir ?
-Sam…
-Pourquoi tu ne veux pas ?", dit-il en s'approchant d'elle, les yeux tristes.
"Je t'ai déjà dit que j'étais avec quelqu'un.
-Ouais, quelqu'un qu'on ne voit jamais, qu'on n'entend jamais… Je suis sûr que c'est faux.
-De toute façon, tu ne peux pas me forcer à sortir avec toi, termina-t-elle sur un clin d'œil.
-J'aimerais bien.", soupira-t-il, dépité, alors que son interlocutrice virait au rouge.
"Bon, maintenant, Sam, ça SUFFIT , cria-t-elle en le poussant dans le couloir où attendaient le quatuor, je veux bien te supporter ainsi, être aussi gentille pour te pardonner ce genre d'impolitesse là où d'autres t'ont répondu par le mépris, mais il y a des bornes qu'il ne faut pas dépasser ! ENLEVE TOUT DE SUITE TA MAIN DE LA, KISAMA !", hurla-t-elle en sentant sur son bras la pression de celle de l'apprenti rhumatologue.
"Mimi…, soupira-t-il, déçu et un peu effrayé.
-Bon, je dois être vraiment sympa…, termina-t-elle en se tenant le front. Je t'accorde 20 secondes pour disparaître de mon champ de vision, et je fais comme s'il ne s'était rien passé. Vingt. 19. 18."
Voyant le compte à rebours qui s'égrenait, Sam Fanguet prit aussitôt la tangente. Il ne tenait pas à perdre sa dernière amie.
Celle-ci, voyant qu'il avait disparu, s'assit sur le sol, soupirant, les yeux fermés.
"Hey, Kotonbo, ça va ?"
"Je dois encore être en train de rêver, c'est pas vrai…", soupira-t-elle en grimaçant.
Combien de fois avait-elle entendu cette voix qui l'appelait ainsi, s'était retournée, avait laissé tomber une activité pour tenter d'apercevoir un visage, une mèche, un sourire connu ?
"Si tu ouvrais les yeux, ce serait peut-être plus pratique", rétorqua une voix moqueuse et railleuse.
Non… Ce n'était pas possible…
"San… Sanzo ?"
Elle finit par ouvrir les paupières, et trouva devant elle un kappa souriant, les yeux plissés trahissant une joie profonde, un petit singe sautillant, heureux de la revoir, un enseignant serviable, qui lui tendait la main pour l'aider à se relever, ainsi qu'un bonze corrompu qui jouait avec sa cigarette.
Elle accepta la main de son ancien compagnon d'aventure, puis se frotta les yeux. Non, ils étaient bien là.
Elle poussa un cri de joie et se jeta au cou du plus proche, Gokû, qui l'entraîna dans une valse de retrouvaille :
"Gokû, Gokû ! Vous êtes bien là !"
Elle changea de bras.
"Hakkai ! Cela me fait si plaisir de te revoir !"
Même Sanzo, bien qu'il ne voulait pas l'avouer, fut heureux d'entendre à nouveau les intonations de la voix amie. Il accepta de bonne grâce la bise qu'elle lui offrit :
"Sanzo…Tu m'as manqué… "
Le kappa vint en dernier. Il la prit par la taille :
"Tu m'as beaucoup manqué, sourit-il alors qu'elle venait près de lui.
-Et toi, alors… Allez, avoue, tu m'es resté fidèle, ou tu as repris les bonnes habitudes ?"
Il rit, puis déposa un baiser furtif sur ses lèvres :
"Pas une seule aventure… Et j'ai des témoins.", sourit-il, alors que l'ancien humain levait la main droite en souriant :
"Conduite exemplaire, un parfait gentleman…
-Cela me fait si plaisir de vous revoir enfin, sourit-elle, les détaillant minutieusement. Ils avaient troqué leurs habits de voyage et de combat pour des tenues un peu plus adaptées à son monde : jean, basket et haut de survêtement pour Gokû, pantalon de toile, chaussures traditionnelles, sweater blanc, et long manteau de cuir pour Hakkai, alors que Sanzo y avait ajouté une écharpe. Encore jean, T-shirt bleu ciel et manteau foncé pour Gojyo :
"Vous savez vous fondre dans la foule, sourit-elle. Je vous invite à déjeuner. Chez moi, au self, c'est pas super aujourd'hui.
-Qu'est-ce qu'ils ont , demanda Gokû, alors que Sanzo se chargeait de l'assommer d'une bonne taloche.
-Retiens ta main, Sanzo. Ici, la moindre baffe est prise comme violence et peut mener au tribunal.
-Rha, vivement qu'on rentre…", soupira-t-il en portant sa main à son front.
Un petit dragon passa la tête en dehors du manteau qui le cachait :
"Pyuuuu !
-Et Hakaryu est là aussi , s'enthousiasma Mimi en le voyant.
-Woooï !"
L'oiseau, maintenant adulte, émergea sa tête du manteau de Gojyo.
"Voulez-vous bien vous cacher, coquin ?", sourit celui-ci en voyant apparaître au bout du couloir l'interne qui revenait, imité par Hakkai.
"Mimi…
-Sam., soupira-t-elle en se retournant, faisant face à son interlocuteur.
-Je suis désolé pour tout à l'heure, soupira-t-il.
-No problem, guy, dit-elle en souriant.
-Je… voudrais quand même renouveler mon invitation pour ce soir, reprit-il courageusement.
-T'es buté, Sam, je t'avais dit que j'étais avec quelqu'un, et il est ici-même.", sourit-elle excédée par l'entêtement de son camarade de promotion.
Celui-ci, stupéfait devant les goûts de son amie, vit l'un des hommes qui attendait, celui aux cheveux rouges (quelle couleur bizarre. Il fallait tout de même avouer que cela lui allait bien.), poser sa main sur son épaule, et lui murmurer quelques mots à l'oreille.
"Haï, Go…jyo, articula-t-elle dans un souffle, espérant que Sam ne l'avait pas entendue. Je suis désolée, Sam, je suis de garde ce soir, et j'aimerais emmener mes amis déjeuner. Ils viennent de Chine, et ils ont atterrit il y a à peine une heure…
-Ah… d'accord, sourit l'interne en rhumatologie, se voyant battu à plate couture et acceptant la défaite. Je serais de garde aussi ce soir, on se retrouvera à la cafète à 18h pour une boisson ?
-Avec plaisir, Sam, c'est moi qui offrirais", sourit-elle en lui faisant un petit signe de la main, disparaissant dans un ascenseur voisin.
Chacun détailla alors l'interne : les années avaient fait leurs effet, elle était plus mûre que lors de leur dernière rencontre :
"Tu n'as pas beaucoup changé, Mimi, sourit Gokû. Toujours les mêmes cheveux courts, les mêmes lunettes… Tu as même gardé des traces du soleil de Togenkyo !
-Et ouais, sourit la future médecin en mettant ses mains dans les poches de sa blouse, ça sert de ne pas changer, c'est plus pratique pour se reconnaître… Vous non plus… A part que tu as pris quelques centimètres, Gokû.
La fin de merde... XD
Reviews tout de même ?
A demain pour l'épisode 2 !
