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Voici la suite...
Et voici :
SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS : SYMBIOSE, épisode 2
Sur le parking de l'hôpital, à l'abri des regards, Hakaryu et Woï se montrèrent, et Mimi put leur exprimer son affection :
"Ça me fait tellement plaisir de vous voir", souriait-elle, flattant le dragon blanc qui s'était posé sur son épaule et l'oiseau qui avait maintenant une taille respectable :
"Dis donc, toi, la dernière fois que je t'ais vu, tu tenais au creux de ma main !
-Gokû et Gojyo se sont bien occupés de lui, l'informa Hakkai
-Il a beaucoup grandi.", renchérit Gokû, fier de son protégé.
L'oiseau, tout à la joie de revoir celle qu'il considérait comme sa mère, gazouilla tendrement, puis lança un trémolo émouvant qui monta entre les branches des arbres pour mourir dans les nuages.
Mimi, touchée par la nouvelle voix de son oiseau, en resta bouche bée :
"Ça impressionne, hein ? rit Gojyo en la voyant
-Waouh… Tu l'as dit.", répondit-elle en reprenant la marche, cherchant dans sa poche de blouse ses clefs de voiture.
"Tu préfèrerais peut-être qu'Hakaryu devienne jeep , demanda Hakkai en la voyant fouiller ainsi
-Non, non, je ne doute pas des performances d'Hakaryu, sourit-elle en caressant le dragon, mais une jeep, c'est pas discret, ici, on va prendre ma voiture. C'est un passe-partout. Hakkai, je te charge de la conduite… Faut que je ramène ma moto…"
Elle s'arrêta devant une voiture noire, Voyager Chrysler, et, déverrouillant les portes, invita ses amis à monter.
Lançant les clefs à l'ancien humain, elle se dirigea vers un superbe engin noir, métallisé (ndla :l'auteur baaaaave...JE VEUX UNE MOTOOOOOO...), et prit son casque :
"Vous me suivez !", dit-elle en démarrant
"Dis donc, c'est spacieux comme voiture… Hakaryu, t'es battu…", s'étonna Gojyo, osant à peine s'installer au fond du siège. Le dragon, un peu vexé, pyuta d'énervement alors que Mimi quittait le parking, suivi par la voiture.
Le trajet fut court, une vingtaine de minutes à peine, et ils garèrent les véhicules devant un immeuble classique :
"Voilà", dit-elle en ôtant son casque et son blouson, composant un code sur le clavier numérique, suivie par les quatre compagnons. Ils empruntèrent l'ascenseur, pour s'arrêter au quatrième étage :
"Terminus, tout le monde descend !", sourit-elle en ouvrant la porte de son domicile. Dès qu'elle l'eût refermée, la radio se mit en marche, sur une chanson de Mylène Farmer bien connue, Je suis un garçon.
"Tu écoutes CA ? demanda le kappa en entendant les paroles.
-Oui, ça te gène , continua-t-elle.
-Pas du tout… Simplement, tu m'as caché des choses…", dit-il, moqueur, alors qu'elle chantonnait le refrain.
-On applaudit bien fort notre grand gagnant , continua Mimi en leur ouvrant la porte du salon.
-De quoi , dit le kappa en passant devant elle.
-D'un aller simple pour le plancher, sourit-elle en interposant innocemment et involontairement son pied dans la trajectoire dans la trajectoire des siens.
Appréciant la musique, chantonnant, elle invita les autres garçons à s'installer dans le salon, alors qu'elle posait ses affaires.
"Dis donc, Mimi, elle est classe, ta moto , s'extasia Gokû, appuyé contre la fenêtre, ne pouvant détacher son regard de l'engin.
-Pas mal, hein ? Je me la suis faite offrir pour Noël et anniversaire, cotisation générale.
-Tu m'emmèneras faire un tour dessus ?
-Ben, pourquoi pas, saru, si on peut !"
Jaloux, le kappa commença à bouder.
"Mais… c'est qu'il y aurait un petit envieux dans le coin", sourit-elle en disparaissant dans la cuisine.
Rapidement, elle prépara de quoi satisfaire l'appétit du singe. Mylène Farmer laissa place à Phil Collins, Two hearts, living in just one mind., puis à d'autres chanteurs.
Elle leur amena un petit apéritif, puis éteignit la radio et s'installa avec eux.
"Alors ? Comment vont les autres ?
-Bien, bien, sourit Hakkai en buvant une gorgée de thé, Kogaiji, Doku, Yaone et Ririn ont préféré s'approcher des humains.
-Tu as toujours les sûtras à ta garde ?", demanda Sanzo, alors que Gojyo réprimait une grimace. Se rappeler que Mimi était un Sanzo, même de façade, était très désagréable…
-Bien sûr, sourit l'interne en se levant et disparaissant dans sa chambre. Elle revint quelques instants plus tard, un petit coffret de bois finement ciselé dans les mains. Lorsqu'elle l'ouvrit, tous purent voir les deux sûtras qui reposaient, parfaitement conservés, sur un lit de velours.
-Par contre…", continua Gokû.
Une sonnerie de porte retentit dans l'appartement.
"Excuse-moi.", sourit-elle en se levant et se dirigeant vers l'interphone :
"Moshi Moshi… Euh… Oui ?
-Mimi, quand vas-tu te décider à parler français correctement , retentit une voix masculine à l'autre bout de la ligne. On est tous là, ouvre-nous, on monte !
-Quoi ?
-Eh, sœurette, t'aurais pas par le plus pur des hasards oublié que tu devais nous héberger cette semaine ? Allez, ouvre !"
Mimi, pâlissant, se décida à appuyer sur le bouton qui commandait l'ouverture de la porte de l'immeuble, et raccrocha :
"Qu'est-ce qu'il y a , demanda Gokû en la voyant toute blanche.
-Rien, rien…, sourit-elle en se reprenant, disparaissant dans la cuisine, sentant une odeur de viande cuite à point. Elle coupa sous les plats, et sentit que l'un d'entre eux l'avait suivie :
"Qu'est-ce qu'il y a, Mimi , demanda Gojyo en l'aidant.
-Mes…"
De nouveau, la sonnette retentit, ainsi qu'un bip sonore de son ordinateur. Une voix féminine s'éleva.
"Vous avez -un- e-mail." (ndla : genre la voix de la messagerie, vous avez –petite pause- un- re-petite pause- nouveaux messages... cette voix me fait trop marrer !)
Elle se précipita sur la porte d'entrée, suivie par le kappa, déverrouilla tous les loquets, et ouvrit, un grand sourire sur les lèvres :
"Salut, Mimi , commença le plus âgé en pénétrant dans l'appartement, suivi par un autre garçon plus jeune que lui,
"Mimiii , cria une flopée de filles (ndla : cinq, pour être exacte), en se jetant au cou de leur sœur aînée.
-Dites, les filles, vous avez pas un peu dépassé l'âge ?", se moqua celle-ci en leur rendant leur étreinte.
Elle les conduisit dans le salon, où les trois derniers compagnons regardaient avec étonnement le monde soudain qui envahissait l'appartement :
"On pose nos affaires dans la chambre jaune , crièrent les deux garçons en disparaissant dans un couloir.
-Les nôtres dans la verte ! On va installer des couchages par terre , renchérirent deux filles, les plus jeunes, en les suivants.
-Minute, papillon ! Le déjeuner est prêt, si on mangeait d'abord ?
-OUAIS !
-Mimi, t'avais invité du monde ?", demanda la plus jeune en remarquant soudain les inconnus assis dans le canapé.
Aussitôt, tout sourire, chaque frère, chaque sœur vint saluer les amis, alors que Mimi ouvrait le mail.
"Hey guys… C'est pour vous , dit-elle étonnée en voyant sur l'entête :
A destination de Genjyo Sanzo, Cho Hakkai, Sha Gojyo et Son Gokû, aux bons soins de Kotonbo. Le quatuor s'approcha, et se pencha sur l'ordinateur. Il n'y avait rien d'écrit.
Soudain, un rai de lumière s'échappa de l'écran, et les frappa au beau milieu de leur front.
"Hey, les gars , commença Mimi, inquiète, guys ?
-Ne, ne, ça va… grogna Gojyo en se massant le crâne.
-Non…, sourit-elle, vous parlez français, maintenant ?
-Il semblerait que oui.", sourit Hakkai, manipulant avec hésitation encore les mots nouveaux. Sur l'écran, Mimi remarqua l'adresse de l'expéditeur :
From :boddhisattva kanzeon arrobaz paradis éclata de rire en montrant à ses compagnons leur expéditrice…
"C'est pas vrai, elle ne va jamais nous foutre la paix, continua Sanzo, excédé.
Mimi se retourna vers sa fratrie, et se décida à faire les présentations.
"Alors, les gars, je vous présente… Evan, 25 ans, commença-t-elle alors qu'un garçon, les yeux noirs, bridés, type asiatique, tendait la main à chacun d'entre eux, "Borislav, 19 ans", enchaîna-t-elle en invitant le second garçon, cheveux roux, taches de rousseur, peau pâle et yeux bleus et rieurs, à s'approcher, "Karlouchka, 21 ans", poursuivit-t-elle alors qu'une fille aux longs cheveux blonds dorés, les yeux bleus, souriante, inclinait la tête en guise de salut, "Lidy, 18 ans", dit-elle en désignant une petite surexcitée au sourire d'ivoire, les yeux aussi sombres que sa peau, ses cheveux tressés en rasta, "Cléopâtre, alias Cléo tout court, 20 ans ", continua-t-elle en désignant une garçon manqué, les cheveux noirs aussi courts qu'elle, le regard rebelle, souriante, la peau hâlée, "Zaïde, 21 ans", dit-elle alors que s'avançait une brune aux grands yeux noirs, la peau café au lait, les cheveux tressés en une longue natte qui lui servait de couvre chef, "Capucine, 22 ans", continua-t-elle en désignant une fille rousse, les cheveux longs, coiffée bizarrement, la peau blanche, le regard vert rieur et intelligent, "et, au beau milieu de toute cette marmaille, votre servante, Mimi, 22 ans.
-Dis donc, marmaille toi-même, renchérit Borislav en gonflant les joues, taquinant son aînée.
-Et donc… Je vous présente…
-Dis, Mimi, c'est pas…, commença Lidy en attrapant dans la bibliothèque un manga et vérifiant dans ces pages.
-C'est , termina la cadette en clignant des yeux. Voici Sanzo, dit-elle en montrant le bonze, Hakkai, continua-t-elle avec l'ancien humain, Gojyo, dit-elle en désignant le kappa qui l'avait rejointe, et… mais… où est Gokû ?
-Gyah ! Sacrilège, Mimi,il est en train de tout bouffer ! cria Borislav en se jetant sur le singe qui, discrètement, avait tenté de commencer le repas. Non mais, non mais, on attend que tout le monde soit à table !
-Mais-euh, j'ai pas d'ordres à recevoir de toi, gringalet , cria le singe en se débattant.
-Gringalet ? Non mais tu as vu ta tête, moucheron ?", continua celui-ci sur le ton de la plaisanterie, se chamaillant.
Sanzo, excédé, chercha à nouveau à sa ceinture, mais n'y trouva pas le harisen qu'il avait pris soin de laisser en Togenkyo, pour ne pas se faire remarquer. Mimi, compatissante, lui tendit un éventail espagnol :
"J'ai pas mieux, désolé…
-Je vais te le casser…, commença le bonze.
-Non… C'est du costaud… Allez."
Le bonze prit son élan, et, d'un coup magistral, étendit raide le singe et son adversaire.
"Aïlleuuuh ! Mais ça fait mal !
-Non, sérieux…, ricana le bonze en tenant dans sa main l'éventail qui s'avérait solide, si vous recommencez, je continue…"
Les deux belligérants se tinrent alors calmes.
"Dis moi, Mimi, dit le kappa en s'approchant, les sourcils froncés par l'étonnement, ce ne sont pas… tes frères et sœurs ?
-Mais si, Gojyo, tu as devant toi toute ma petite smala… Il ne manque plus que les parents, sourit-elle en approchant la table basse du canapé, invitant ses frères et sœurs à s'asseoir le temps qu'elle amène le déjeuner.
-Mais… Vous êtes sûrs que vous avez les mêmes parents ?"
Son interlocutrice explosa de rire, imitée par toute sa fratrie :
"Oui, Gojyo, on a pas eu besoin de test ADN pour prouver qu'on a pas la même ascendance… Allez, je vais tout te révéler… Je suis la seule fille biologique de mes parents. Les autres ont tous été adoptés. Evan en premier, avant ma naissance. Mes parents pensaient qu'ils ne pourraient jamais avoir d'enfants, ils sont allés dans un orphelinat au cours d'un périple à pied en Asie de l'Est, Taiwan, pour être précise… Ils l'y ont trouvé. Puis je suis née. Et ma mère a appris que j'étais une exception, pas d'autres possibles… Ils voulaient beaucoup d'enfants, alors ils se sont rabattus sur tous les orphelinats de la Terre. Capucine vient d'Irlande, Zaïde du Maroc, Karlouchka de Russie, Cléopâtre d'Egypte, Borislav de Bulgarie, et Lidy des Antilles. Et encore, on leur a demandé d'arrêter, ils voulaient aller chercher il y a six ans, un petit dernier en Colombie…"
Hakkai, les yeux écarquillés devant la diversité de la famille, ainsi que Sanzo, avaient du mal à digérer l'information.
"Dis, Mimi…
-Oui, Boris ?
-Tu es sûre que ce sont les vrais de vrais ?
-Ouais, certifiés, garantis, certificat d'origine et tout et tout , sourit-elle.
-Mais… Ça ne peut pas être possible !", dit-il en se frottant les yeux.
Evan approuva, étonné lui aussi.
"Si, si, je te jure… Allez, faut que je vous avoue quelque chose, termina-t-elle en s'asseyant sur le tapis du salon. Vous souvenez vous lorsque je suis tombée dans le coma, il y a… 5 ans à peine ?"
Tous frissonnèrent à ce douloureux souvenir.
"Et bien… Je me suis réveillée à Togenkyo. J'existais dans les deux mondes… Ici, et là-bas… Sanzo, Hakkai, Gojyo et Gokû m'ont recueillie et protégée pendant leur périple. Je les ai accompagnée, j'ai changé… Vous ne vous souvenez pas ?"
Si. Ils se souvenaient qu'en se réveillant pour de bon, elle ne parlait plus français. Japonais uniquement. Il avait fallu lui réapprendre les bases. Ils se souvenaient de la modification radicale de son caractère, de son ennui de la vie quotidienne qu'elle affectionnait tant auparavant… De sa solitude nouvelle.
"Donc, si j'ai bien compris, commença Cléopâtre, le doigt levé, pendant que nous, on se faisait un sang d'encre sur ton état… Tu te la coulais douce, tranquille au Togenkyo. Bravo, bel esprit de solidarité, termina-t-elle un peu boudeuse.
-Dites-donc, continua Sanzo, énervé, une veine battant dangereusement sur la tempe, dites tout de suite que le pèlerinage vers l'ouest, c'était une partie de vacances ?"
Mimi ne laissa pas le temps à la discussion de s'envenimer. Elle jeta sur les genoux d'Evan un petit pistolet argenté. Sanzo sourit en voyant qu'elle avait conservé l'arme qu'il lui avait fourni.
"Regardez avec quoi j'ai dû dormir… Pour me protéger… Ce voyage, ça a été une torture pour moi. Vous avez quatre témoins, et plus principalement Gojyo… J'ai changé, peut-être… Sûrement, même. Mais ce n'est pas en restant les bras croisés. J'ai souvent essayé de revenir ici… Mais je ne restais jamais plus de quelques secondes. Je n'avais pas terminé.
-Et pourquoi toi et pas l'un d'entre nous , renchérit Lidy, déçue de ne pas avoir profité d'une telle aventure.
-J'ai vécu au Paradis céleste autrefois, nargua-t-elle alors que sa fratrie rougissait d'envie.
-Neeee ! C'est pas vrai, menteeeeuuuuuse , cria Lidy en se jetant sur elle, la titillant. Ah, tu aimes Saiyuki ? T'en as profité et pas nous ? Alors tu vas subir !"
Borislav vint l'aider dans sa sombre besogne, bientôt suivi par Zaïde et Cléopâtre.
"Le supplice des chatouilles…, dirent-ils, le regard mauvais.
-Non… AH NON, PITIE, PAS ÇA , eût à peine le temps de dire Mimi avant de se tordre de rire, vaincue.
Le quatuor observait, certains regards irrités (ndla : non, en fait, un seul…), d'autres amusés, un dernier mourrant d'envie de se joindre à la partie. Enfin, l'aîné décida que la bagarre avait assez duré, et, aidé de Capucine et Karlouchka, délivra sa sœur.
"Pfou… Mon sauveur, sourit-elle, riant nerveusement après le traitement que ses cadets lui avaient infligé. Bon… Et si on passait à table ?"
Ni une, ni deux, tous furent réunis autour de la table basse du salon et partagèrent le repas.
"Au fait, vous m'aviez dit que Kogaiji et les autres allaient bien, mais…
-Ah… Oui, ils vont bien, continua Gojyo, ce sont les autres yokais le problème…
-Quoi ?
-La perturbation crée par Nî et Huang a été arrêtée, mais dans l'esprit de certains yokais touchés, elle est malheureusement irréversible. Pour préserver les yokais de leur propre destruction, des parents humains ont recueillis des enfants yokais, tu te souviens qu'ils n'étaient pas touchés par l'onde maléfique…, expliqua Hakkai
-Oui…
-Nous sommes obligés de faire la chasse aux yokais, c'est épuisant. De plus, il se passe des choses étranges, des bêtes immenses ont fait leur apparition. Comme on n'en avait jamais vues.
-A côté de ça, les serpents de la dernière fois, ce sont des boas pour midinettes, termina Gojyo en protégeant son assiette des regards suppliants d'un bulgare, d'une antillaise et d'un singe.
-C'est impossible, le paradis de Togenkyo est complètement mort, soupira Mimi en repoussant son assiette, aussitôt prise d'assaut par le singe et le bulgare, Lidy étant trop loin pour tenter une offensive en douce.
-Je ne crois pas, termina Sanzo en allumant une cigarette.
-Ne, Ne, Sanzo, la fenêtre est là-bas , sourit Mimi en lui désignant la baie vitrée. Ici, c'est non fumeur !"
Sous les sourires sarcastiques, le bonze se décida à aller satisfaire son besoin de nicotine sur le balcon.
"Et qu'est ce que je viens faire là dedans , demanda-t-elle en desservant les plats vides et apportant une corbeille de fruits.
-On nous a ordonné de venir te chercher…, sourit Gojyo, heureux d'être à nouveau avec celle qui lui avait tant manqué.
-Non, tu vas repartir là bas , cria Lidy, courroucée, Tu vas nous refaire le coup du coma ?"
Gênée, Mimi ne sut comment répondre. Elle s'en voulait de laisser ainsi sa famille, surtout maintenant qu'ils savaient tout…
"Vous avez -un- e-mail".
La voix atone de l'ordinateur vint sauver son possesseur. Elle lut le message qui venait d'arriver.
From: boddhisattvakanzeon arrobaz paradis :
Yo, Kotonbo !
J'espère que tu ne m'as pas oubliée…
Je vous suis de mes lotus, ta fratrie me semble très amusante… Vous n'avez qu'à venir tous.
Nataku se joint à moi pour te passer le bonjour.
Kanzeon.
Mimi referma son ordinateur portable, un sourire sur les lèvres.
"Vous savez quoi ?
-Non, commença Evan en s'emparant d'une éponge, débutant la vaisselle.
-On va tous y aller…, sourit-elle alors que les cris de joie retentissaient dans l'appartement. Sanzo, sur le balcon, ne retint pas un "Tsssk" dédaigneux en voyant chacun se précipiter sur quelques affaires.
Mimi courut dans sa chambre, jeta discrètement dans un petit sac soutane, voile, couronne et son coffret contenant les sûtras. Au cas où… pensa-t-elle.
"Sanzo, la Kwannon nous ramène là-bas dans 10 minutes. T'es prêt ?
-Ouais, ouais, j'arrive…", soupira ce dernier en écrasant son mégot sur le rebord du balcon.
Une intense lueur emplit l'appartement, et, quelques secondes plus tard, il ne resta personne.
Voili voilou !
Et non, l'action ne se déroule pas chez nous... Dommage, hein ?
Vous en faites pas, je la réserve pour la saison 3
Je vous concocte un petit jeu de derrière les fagots pour le prochain épisode, vous m'en direz des nouvelles !
A demain !
Lio
