LE MONDE DE ROBERT

Auteur: sganzy

E-mail: http/sganzy.monsite.wanadoo.fr (attention nouvelle adresse)

dis clamer: pas à moi, pas de sous

Spoiler: sam colonel, jack général, mais pas de pete et une janet.

Genre: S/J, humour (je l'ai retrouvé! Je crois…)

Résumé: suite de rober schmurtz

Note de l'auteur: comme je le craignez on m'a demandé une suite, et vu que j'avais du temps libre et que je suis une fille gentille, la voilà. Par contre niveau réalisme c'est pas ça…

L'homme réajusta nerveusement ses manches, inspira profondément, puis se lança.

J: alors voilà...ce que j'ai à dire n'est pas facile à dire...enfin...pour moi du moins. Seulement ça fait trop longtemps que je garde ça en moi, trop de temps perdu, je n'en peux plus. Alors voilà, je vais le dire...dans quelques secondes...laissez moi juste...

Il se passa une main dans les cheveux

J, dans sa barbe: allez jack, tu peux y arriver, je le sais...tu peux y arriver.

Il respira un grand coup et se relança.

J: carter je...carter vous...non pas carter...Samantha...sam...ma sam...non pas de ma...sam sans ma...sam...bref, je vou...je vou...

J, se plaquant une main sur le front: roh c'est pas vrai j'y arriverais pas. Allez o'neill allez o'neill allez...

Il se mit à sauter sur place, comme pour s'échauffer avant un effort physique considérable. Puis il stoppa et planta son regard dans celui qui lui faisait face.

J: sam je vou...ATCHOUM!

J, s'énervant: ah mais c'est pas vrai je suis allergique à cette phrase ou quoi!

J, se reprenant: je disais donc sam je vou...ATCHOUM!...je vou ATCHOUM ATCHOUM...je AAAA AAAAA vou...ATCHOUM!

Posant deux mains contre le mur il fit mine de se taper la tête contre le béton.

J: je ATCHOUM! Oh puis merde!

Il fit deux pas en arrière et se laissa lourdement tomber sur le lit derrière lui. Jetant un regard au miroir devant lequel il s'entraînait, il soupira profondément.

Il resta un instant allongé puis, se releva brutalement.

Non jack tu ne vas pas laisser tomber comme ça! Tu viens juste d'obtenir le droit d'être avec elle! Enfin! D'ailleurs faudrait que je pense à envoyer un bouquet à Johanne…et…bref! Tu es un dur! Tu es général! Tu es courageux! Pas de poule mouillé ici! Tu vas y arriver. Tu vas y arriver parce que tu peux y arriver et que tu le veux!...enfin...la veux...

D'une pirouette il atterrit près du téléphone qu'il empoigna. Elle était en congé aujourd'hui, elle devait donc probablement être chez elle. Il composa le numéro.

Un son retentit et il se lança sans même réfléchir.

J: sam je vous aime!

X: Samantha carter n'est pas disponible pour le moment veuillez laisser un message après le bip ou rappeler ultérieurement...BIIIPPPPP

J: hein quoi! Non! Rah c'est pas vrai mais qu'est ce que...mince...ça a dit bip...heu...carter c'est jack...enfin...votre général...enfin...vous savez qui je suis...et sinon ça va? La forme? Ba oui c'est ça que je voulais savoir...enfin et aussi vous dire que...je vou...enfin je vou...je vous vois lundi bye!

Il raccrocha brusquement.

Oh mon dieu non! Dites moi pas que j'ai fait ce que je viens de faire? Non! Non non non non non non non non non...ah ba bravo jack t'as tout foutu en l'air là! Et en beauté! Maintenant il te reste plus qu'à prendre le prochain avion pour puttelange-les-pins et à changer de nom…….robert schmurtz. Voilà à partir de demain tu t'appelles robert schmurtz. Faut juste que je trouve le numéro de l'aéroport et...STOP! Après tout, tout n'est peut-être pas perdu. peut-être que son répondeur n'a rien enregistré, ou qu'il déconne et qu'elle n'aura donc jamais le message, ou peut être que je m'étais trompé de numéro ou...pathétique. Et la palme de la pathéticité revient à jack o'neill!...tiens pathéticité...il existe ce mot? Ba dans le monde de robert schmurtz il existera, ça sera même mon deuxième prénom tiens. Robert pathéticité schmurtz...c'est pas si mal comme nom robert après tout...

Bondissant sur ses pieds, jack...Ou robert...commença à parcourir la pièce de long en large d'un pas rapide.

Bon allez ro...jack reprend toi! Tout n'est pas perdu. Si son répondeur était en route, c'est qu'elle n'était pas chez elle et donc qu...qu'elle était avec un autre?

La mine d'o'neill se ferma et ses pas stoppèrent.

Quoiqu'il en soit il ne faut pas qu'elle ait ce message...je devrais peut-être appeler walter, il doit savoir comment effacer les messages par téléphone...walter la commère à la rescousse? Autant m'habituer à robert tout de suite!

QUELQUES MINUTES PLUS TARD:

PAF BOUM OUTCH!

J, se frottant le front: ah ba bravo!

Regardant autour de lui dans la pénombre, il chercha du regard une quelconque présence. Il tendit l'oreille tout en se relevant doucement.

Rien. Sam n'était pas là.

Note pour plus tard: rappelez à carter de fermer ses fenêtres quand elle sort, c'est dangereux!

Il parcourut de nouveau la pièce du regard et le stoppa sur une petite lumière rouge clignotante.

Bingo!

S'avançant à tâtons vers la lumière, il se cogna la cheville contre le coin de la table basse. Se mordant les lèvres sous la douleur il sautilla un instant sur un pied dans la pièce. Pas que ça calmerait la douleur, juste par réflexe.

Il stoppa cependant tout geste, un pied en l'air, la bouche ouverte quand un bruit de clé retentit.

Paniquant légèrement il regarda autour de lui à la recherche d'une sortie de secours ou d'une cachette. La porte d'entrée s'ouvrit alors et il bondit au sol, espérant que le canapé le cacherait convenablement pendant un temps.

La jeune femme avança dans la pièce, elle jeta nonchalamment son sac au loin, se maudissant d'avoir bu ce cinquième verre de jack daniels.

Sac qui atterrit directement sur le crâne de jack qui ne put retenir un "outch!" retentissant.

Immédiatement sam stoppa ses pas, tendant l'oreille, elle avança prudemment jusqu'à la provenance du son.

Merde merde merde merde merde..."heu hello je m'appelle robert schmurtz!"...na vite une excuse une excuse une excuse vite...

Arrivée à proximité, sam écarquilla les yeux en reconnaissant son "cambrioleur"

S: mon général!

J, se relevant d'un bond: ah ba non mes lunettes de soleil n'était pas sous votre canapé!

Pitoyable...

S: je vous demande pardon…?

J: ne vous excusez pas elles ne sont même pas ici de toute façon...

Mais qu'est ce que je raconte moi...tiens il est pas mal ce mur là...et si j'allais me taper la tête contre...

S: mon général je peux savoir ce que vous faites chez moi en plein milieu de la nuit?

J: je...enfin je...

Une excuse...pitié une excuse...

J: je passais dans le coin et je me suis dit "hey et si j'allais faire un ptit coucou à ma scientifique préférée!"

S: à 1h30 du matin?

J: quoi? Déjà? Oulala va falloir que j'aille me coucher moi! Allez bonne nuit carter content d'avoir papotter avec vous...

Il se dirigea d'un pas rapide vers la porte d'entrée.

S, les mains sur les hanches: mon général!

Bon ok...fuite impossible...excuse zéro...Thor...Thor! Si y a une attaque de crabes quelques part c'est le bon moment pour venir me chercher là! Thor! Pitié...

S, posée: mon général, que faisiez vous ici?

Et si je me lançais...après tout c'est le bon moment...bon certes elle a l'air en colère...mais justement...

J: que pensez vous de robert comme prénom?

Nom d'une cacahuète je n'ai pas dit ça! Me dites pas que j'ai dit ça!

S, ahuri: qu...quoi?

J: c'est ce que je voulais vous demander. Que pensez vous de robert comme prénom? Moi je trouve ça pas si mal. Et puis y plein de petits surnoms possibles. C'est vrai quoi, il y a bob, roro, r...enfin pleins d'autres trucs quoi.

Mais qu'est ce que...pour l'amour du ciel arrêtez de sortir de ma bouche satanés mots!...ça y est...je suis robert futur membre de l'asile de Colorado Springs…...à la tête qu'elle fait elle doit sûrement chercher à se rappeler du numéro de téléphone de Mackenzie...

S:...café?

O'neill acquiesça en se passant une main dans les cheveux et la jeune femme disparut dans la cuisine. Il resta un instant planté dans le salon à jeter des regards désireux à la sortie...puis ses yeux se posèrent sur le répondeur qui clignotait toujours. C'était le moment...maintenant ou jamais. Furtif, il se dirigea vers l'appareil. Il commença alors à l'analyser, à la recherche du bouton "effacer".

Mais au moment où il allait appuyer dessus, sam réapparut et s'avança vers lui.

S: le café est en route. Ah tiens j'ai un message.

J, crispé: chouette alors.

Elle le regarda un instant, il était vraiment étrange ce soir.

S: vous êtes sûr que vous vous sentez bien mon général?

J: absolument!

Il tenta de lui sourire et elle répondit légèrement, contrite. Puis elle reporta son attention à son répondeur.

Quoi...Qu'est ce que...non! Éloignez votre de doigt de ce bouton...non non...non!

S: mon général!

J: oui?

S: vous pourriez lâchez ma main s'il vous plait?

J: hein? ...oh...désolé...

Elle fronça les sourcils, puis appuya sur le bouton.

Vite une diversion vite vite vite...

X: vous avez un nouveau message...

vite vite vite...rah je sais...

X: reçu à 23h30...

Carter je vou...

ATCHOUM

Carter je vou ATCHOUM je vou ATCHOUM...chouette ça marche allez on continue, avec un peu de chance elle entendra pas le message. Carter je vou...ATCHOUM vou ATCHOUM

S: mon général vous êtes sûre que ça va aller?

J: oui oui

Carter je ATCHOUM

X: je vous vois lundi bye!

Gagné.

S: tiens c'était un message de vous. Je n'ai pas entendu, vous vouliez quoi?

J: je voulais ...prendre des nouvelles! Et vu que vous n'étiez pas là je me suis inquiété et je suis venu.

Je suis trop fort! Jack pot o'neill.

S, pas convaincue: ah.

J, louchant vers le bouton "effacer": mais c'est bon vous pouvez l'effacer maintenant ce message.

S: ça ne presse pas.

Si! C'est même urgentissime!

S: vous venez le café doit être prêt.

Sans attendre elle prit la direction de la cuisine. Jack la regarda un instant s'éloigner, puis fixa le répondeur. C'était beaucoup trop risqué de laisser ce message sur le répondeur. Il posa son doigt sur la touche quand une voix le fit sursauter.

S: qu'est ce que vous faites?

J: je...j'efface le message il...

D'un geste elle poussa sa main du bouton et appuya sur « play ». Elle ne savait pas ce qu'il disait sur ce message mais pour qu'il se comporte ainsi ça devait être important.

J: AAAAA...

Elle lui jeta un regard inhibant et il ravala son éternuement.

Cette fois t'es foutu jack...ou devrais-je dire robert...

X: hein quoi! Non! Rah c'est pas vrai mais qu'est ce que...

Fronçant les sourcils elle lui jeta un regard en biais. Il fixait le bout de ses chaussures en se grattant l'arrière de la nuque.

X: mince...ça a dit bip...heu...

Fais quelque chose bon sang fais quelque chose...

X: carter c'est jack ...enfin...votre général...

Maintenant plus que deux solutions...soit tu refais faire tous tes papiers au nom de schmurtz...

X: enfin...vous savez qui je suis...

Soit tu devances la machine...

X: ...et sinon ça va? La forme?

Quand faut y aller...

D'un geste, jack attira sam à lui et plaqua ses lèvres aux siennes. Passé le moment de surprise, sam se laissa aller. Les mains de la jeune femme glissèrent du torse à la nuque du militaire et alors que ses doigts allaient caresser les quelques cheveux de sa nuque, le baiser s'approfondit et s'intensifia.

À bout de souffle, ils furent contraints de séparer leurs lèvres, mais leurs corps semblèrent soudés l'un à l'autre.

X: je vou...enfin je vou...je vous vois lundi bye!

S, un léger sourire en coin: je vous quoi?

L'homme laissa son regard détailler ce visage si proche du sien. Deux grands yeux bleus envoûtants, un petit nez retroussé, une bouche si douce...ne pouvant s'en empêcher il y déposa de nouveau ses lèvres, mais la jeune femme mit un doigt entre eux.

S: je vous quoi?

Des joues rossis, un menton volontaire, des boucles blondes...

Serrant la femme contre lui il respira le parfum de ses cheveux...

Enfin...

Ses lèvres glissèrent vers son oreille et cette fois rien ne pourrait l'empêcher de finir sa phrase... (cliquez vous verrez personne en est mort)