Waaaah !
On approche des 100 reviews ! (larme à l'oeil...)

Mille mercis pour vos reviews auxquelles je n'ai pas souvent le temps de répondre, veuillez m'en excuser...

Et voici...

SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, SYMBIOSE, épisode 5. (très léger, mais alors très léger...)


Ils pénétrèrent dans l'auberge, qui s'avéra immense :

"Avez-vous encore de la place , demanda Hakkai à l'hôtesse d'accueil en souriant.

-Il nous reste des lits, répondit-elle en s'emparant d'un stylo. Combien en désirez-vous ?

-Seize, s'il vous plaît, dit-il en comptant rapidement le nombre de ses compagnons. Ce sont des chambres…

-Nous avons des doubles, des simples, par quatre…

-Mimi et moi, on prend une double , sourit Gojyo, alors que sa compagne, figée, rougissait.

-Les plus jeunes dans une chambre à quatre, proposa Evan en les voyant s'amuser ensembles.

-Sanzo, Kogaiji, Dokugakuji, et moi, nous logerons dans une chambre à quatre aussi. Mesdemoiselles , demanda-t-il en interrogeant les sœurs de Mimi du regard.

-Oh, dormir par quatre ne nous gêne pas. Yaone, vous venez avec nous ?", sourirent-elles, alors qu'Evan et Karlouchka demandaient une chambre simple chacun après acquiescement de l'herboriste.

Tout le monde trouva son compte, et, après une soirée riche en évènements, tous montèrent vers leur couche respective.


Chambre de Ririn, Gokû, Lidy et Borislav.

"Yatttaaaaa, à l'assaut , hurla le singe, une passoire retournée sur ses cheveux en bataille, dressé sur le lit avant de se prendre un coussin en pleine figure.

-A terre !", renchérit la chatte en évitant un PVPNI (ndla : Projectile Volant à Plumes Non Identifié.), lancé par l'Antillaise, "les petits nouveaux attaquent !

-PETITS ?", hurlèrent les concernés en rattrapant au vol les projectiles de leurs ennemis, et, Borislav se chargeant de Gokû et Lidy de Ririn, les assommant de coups répétés.

Leurs rires retentissaient dans toute l'auberge, et, parfaitement excités et réveillés, ils n'avaient absolument pas l'intention d'aller dormir :

"Vous devriez vous coucher, sourit Hakkai en pénétrant dans la chambre, accompagné de Dokugakuji, Sanzo a dit que nous partirions tôt dem…"

Il baissa la tête juste à temps pour éviter un traversin, mais un SBOOF étouffé derrière lui l'informa qu'il n'avait pas été perdu pour tout le monde.


L'escrimeur, le regard noir, laissant tomber à terre un oreiller pantelant, fixa de prunelles où ne se lisait nulle pitié les quatre pauvres petits qui s'étaient aussitôt calmés, un peu effrayés attendant sa réaction :

"Bon, vous vous couchez MAINTENANT !", cria-t-il, et aussitôt, la pièce se remplit de cris effrayés, alors que tous, se bousculant, se rentrant dedans, tombant au sol…, tentaient de se trouver un lit, ce qui, malgré le fait qu'il y en ai pile un chacun, s'avéra compliqué.

Enfin, tous se trouvèrent enfouis sous de chaudes couvertures.

"Et DORMEZ !"

Tous les yeux se fermèrent d'un même mouvement.

"Et qu'on ne vous entende plus du tout, grogna-t-il en fermant la porte, précédé de l'ancien humain.

"Chapeau, Dokugakuji, sourit Hakkai, je n'aurais pas fait mieux…"

L'escrimeur cligna de l'œil en s'éloignant légèrement.


Les pas s'éloignèrent dans le couloir, et aussitôt, Ririn ouvrit une paupière prudente :

"Il est parti…

-On continue ?", lança la voix connue du singe.

-Mais…

-Vous êtes fous !", murmura le bulgare en se redressant. (ndla : trouillard !)

-Bah, faut juste pas allumer la lumière, sourit malicieusement la chatte aux yeux verts, et puis ce sera plus marrant…

-Ouais, un combat dans l'obscurité !", sourit Gokû, toujours chuchotant, malin.

-D'accord !", finit par s'enthousiasmer Lidy en attrapant son oreiller, aussitôt imitée par Borislav.

Alors que Ririn armait son bras pour lancer sa munition sur l'Antillaise, la porte s'ouvrit, la lumière s'alluma, révélant toute la scène, et une voix s'éleva :

"AHA ! Je vous y prend… QU'EST CE QUE JE VIENS DE DIRE ? COUCHES, TOUT DE SUITE !" (ndla : Damned ! Une feinte habilement tournée de notre escrimeur favori !)

Un leurre. L'escrimeur avait fait semblant de s'éloigner ! Poussant des petits cris apeurés, chacun retrouva sa place. Refermant la porte, Dokugakuji réprima un rire : cette fois-ci, ils ne recommenceraient pas.


Chambre de Capucine, Zaïde, Yaone et Cléopâtre.

Les rires des plus jeunes retentirent jusque là.

"C'est pas vrai, incapables de se contrôler, ces quatre là…, sourit l'Irlandaise en tressant les cheveux humides de Zaïde après sa douche, qui elle même nattait la blonde chevelure de Karlouchka qui passait quelques minutes en leur compagnie avant d'aller dormir…

-Tu parles, soupira la Marocaine, tentant de ne pas trop bouger pour ne pas détruire sa coiffure nocturne, de vrais gamins…

-Mais ce sont des enfants…, sourit Yaone, un peu surprise.

-Ah, c'est vrai, on a pas la même vision des choses, expliqua Cléopâtre en s'affalant sur un lit. Chez nous, on est adolescent à 12 ans, quasi-indépendant à 16 et majeur à 18… C'est dire si Boby est un attardé…, ricana-t-elle en entendant la voix de l'escrimeur s'élever et les petits cris étouffés des plus jeunes.

-Bah , s'interrogea l'herboriste, c'est un peu jeune, non ?

-Comme on dit partout… C'est la loi !", conclut brillamment Capucine en posant sa main sur son cœur, une expression de parfaite débilité sur le visage, singeant quelques personnes.

Chacune éclata de rire devant l'imitation de l'Irlandaise, et plus encore lorsqu'elle enchaîna avec une parodie d'un discours politique.


Ouvrant la porte afin de souhaiter bonne nuit, Hakkai trouva les jeunes femmes riant devant Capucine qui avait fait d'une taie d'oreiller un magnifique tricorne et caricaturait un certain Bonaparte Napoléon.

"Ma, ma, on ne m'avait pas dit qu'il y avait neuf enfants dans ce groupe…", sourit-il, alors que les filles se reprenaient et lui jetaient un regard signifiant clairement : "Retire tout de suite ce que tu viens de dire ou alors pars très, mais alors vraiment très loin…", toujours un sourire qui en disait long sur les lèvres.

Incompréhensif, l'ancien humain vit à peine l'Irlandaise qui s'emparait de son oreiller.

"Les filles… On va se laisser marcher dessus comme ça ?

-IYAAAA !", crièrent-elles en jetant de concert leurs coussins sur l'intrus, qui s'empressa de refermer la porte avant de s'en prendre un dans la figure :

"ET ON FRAPPE AVANT DE RENTRER CHEZ DES DAMES, GOUJAT !", entendit-il traverser la paroi de la porte, en même temps que quelques rires moqueurs.

"Après ça, on dit que c'est moi le pervers ? ricana Gojyo qui montait les escaliers à ce moment.

-Gojyo, n'ajoute rien, sourit pauvrement Hakkai, ou alors je devrais t'en coller une."

(ndla : Hiiiiii ! Je rêvais de mettre Hakkai dans une situation aussi embarassante et prompte à porter l'imagination de ses compagnons sur de fausses routes !)


Chambre de Kogaiji, Sanzo, Dokugakuji et Hakkai.

Kogaiji et Sanzo, une carte du pays dépliée sur une table, décidaient du meilleur chemin à prendre, alors qu'Evan les regardait faire tranquillement.

L'escrimeur avait du mal à ne pas rire de la déconfiture d'Hakkai, et c'est exposant un visage qu'il voulait sérieux (ndla : mais qui ne semblait de toute évidence ne pas l'être...) qu'il pénétra dans la pièce.

"Qu'est-ce qu'il y a, Doku ?", demanda le prince yokai en le voyant, au souvenir de ce qu'il venait de voir, pouffer de rire.

-Rien, rien, reprit-il en essayant de se contrôler, alors que le concerné pénétrait dans la chambre. Mais à sa vue, il ne put empêcher ses épaules de se secouer, victimes d'un rire trop contenu.

-Ouais, bah dis pas rien, grogna Sanzo, irrité, soit tu nous expliques, soit tu ne rigoles pas…

-Ma, ma… qu'est-ce qui se passe ?", demanda Hakkai, ignorant que Dokugakuji l'avait vu dans le couloir.

C'en fut trop pour l'escrimeur qui explosa littéralement de rire en voyant la tête du concerné, qui, apparemment, selon sa version, ne l'était pas du tout.

"Mais enfin, demanda Evan, surpris et un peu amusé, qu'est ce qu'il y a ?

-F… filles, parvint à articuler le rieur antre deux respirations. C'est alors qu'Hakkai comprit, et, gêné, souriant, se passa la main derrière le crâne en expliquant :

"Ah, ça ! Disons simplement que… je me suis fait renvoyer de chez ces demoiselles…"

Les yeux de toutes les personnes présentes s'écarquillèrent soudainement, fixant l'ancien humain. Sanzo se reprit en premier :

"Hakkai, jure-moi que c'est bien toi que j'ai devant les yeux, et pas Gojyo déguisé.

-Ben… Si ça peut te rassurer, Sanzo… C'est moi…

-K'so ! Encore, ça, dans la bouche de l'ero kappa, j'aurais compris, mais dans la TIENNE !", s'étonna-t-il, tentant de se déboucher le pavillon auditif en y introduisant un doigt, toujours aussi stupéfait.


Kogaiji aussi n'en menait pas large, et retenait un rire qui montait graduellement, imité par le Taiwanais. Quand à l'escrimeur, il n'avait même pas besoin de suivre le mouvement, il était déjà écroulé de rire à ce souvenir.

"Co… comment ça c'est passé , demanda le moine en sentant les commissures de ses lèvres se relever en un petit sourire, qu'il réprima bien vite.

"Et bien… Je venais pour dire bonsoir, et je les ai surprises…

-Quoi ? On t'as jamais dit qu'il fallait frapper chez les filles avant de rentrer , pouffa Evan, imité par Kogaiji.

-Ma, ma, c'est pas du tout ce que vous croyez, rougit Hakkai, toujours souriant et gêné, non, je les ai surprises en pleine rigolade, et je me suis un peu moqué…

-Et… Et alors… elles lui ont balancé leurs oreillers à la figure, rit Dokugakuji, assis sur un lit. Il… a réussi à fermer la porte avant de s'en prendre un… Et… elles… ont crié qu'on frappait avant d'entrer…", rit Dokugakuji, incapable de se maîtriser, alors que les autres repartaient de plus belle, sous le sourire désolé d'Hakkai.

Même Sanzo ne put empêcher un rire de franchir ses lèvres, rire qu'il réprima bien vite en affichant un regard qu'il voulait dur.

"Bon, ça suffit, on va pas en faire toute une histoire…", grogna-t-il en s'asseyant, reprenant la carte.

Mais il avait du mal à garder un semblant de sérieux.

"Aïe, aïe, soupira Hakkai en passant sa main sur sa nuque, voilà une histoire dont on va parler encore longtemps…" (ndla : oh oui, très très longtemps !XD)


Chambre de Gojyo et Mimi.

Le kappa pénétra dans la chambre, un sourire sur les lèvres au souvenir du petit spectacle que lui avait offert son ami. Il entendit le bruit de l'eau qui coulait : elle était sous la douche.

Toquant à la porte de la salle d'eau, il murmura :

"Mademoiselle a-t-elle bientôt fini, ou vais-je devoir venir lui tenir compagnie sous la douche ?"

Il y eut un petit cri étouffé :

"Ca va pas, Gojyo ?

-Bon alors dépêche.", dit-il en ouvrant la porte, un sourire sur les lèvres.

Elle sortait de la douche, les cheveux dégoulinants d'eau, une serviette de coton étroitement nouée autour du corps :

"T'es vraiment un salaud, toi…, fit-elle en attrapant une seconde serviette pour ses cheveux.

-On me l'a souvent dit, en effet…, ricana-t-il en posant ses affaires. T'as pas peur que ça se détache , fit-il en désignant la serviette, alors qu'elle se frictionnait vigoureusement les cheveux, bien que personnellement ça ne me dérange pas du tout…"


Quelques millièmes de secondes plus tard, il se prenait une serviette humide en pleine figure :

"Espèce de satyre…, murmura-t-elle. Tout est dans l'art et dans la technique du drapé.", termina-t-elle en attrapant ses vêtements.

Elle lui tourna le dos, et une goutte d'eau perla de ses cheveux pour glisser sur son épaule. Enveloppant sa compagne de ses bras, il embrassa la gouttelette fugitive, puis une autre. Immobile, elle le laissait faire, appréciant le contact de ses lèvres sur sa peau, rosissant lentement devant le miroir. Il posa son menton contre son cou, et ils se regardèrent mutuellement dans la surface couverte de buée.

"Tu sais que je t'aime ?", murmura-t-il à son oreille, enjôleur, ses longs cheveux se mêlant aux siens, toujours aussi courts.

Elle acquiesça lentement, rendant au kappa toute l'affection qu'elle avait gardé pour lui pendant ces quatre longues années.

Elle finit par quitter la salle d'eau, un peu mal à l'aise malgré tout. Une question ne parvenait pas à quitter son esprit…


Lorsque Gojyo quitta la salle de bain, il trouva Mimi recroquevillée sur une chaise, regardant au dehors.

"Gojyo…

-Hmm ?

-Depuis combien de temps est-ce que je suis partie , demanda-t-elle, les yeux perdus dans les étoiles.

-Dans trois semaines, ça va faire un an, murmura-t-il, un peu inquiet de la voir ainsi égarée. Il s'assit près d'elle alors qu'elle pâlissait lentement.

"Qu'est-ce qui ne va pas ?

-Gojyo… J'avais 18 ans quand je suis partie d'ici…, dit-elle lentement, effarée devant le calcul qu'elle venait de faire. J'en ai aujourd'hui 22… Le même âge que toi… Le temps…

-Le temps ne passe pas à la même vitesse dans nos deux mondes… murmura-t-il en l'attirant à lui.

Aussitôt, elle le repoussa :

"Mais tu ne te rends pas compte de ce que cela veut dire ? J'ai vieilli de quatre ans alors que tu n'en a pris qu'un ! Nous avons presque le même âge, ça va encore ! Mais quand j'aurais la quarantaine et toi toujours à peine 30, hein, qu'est-ce qui va se passer ? Qu'est ce que tu…"

Sa voix se brisa dans un sanglot contenu, alors qu'elle imaginait ce qui arriverait. Plutôt mourir. Elle aimait le kappa plus que tout, mais… lui ? Ses infidélités étaient connues, et malgré qu'il n'ait croisé aucune fille à son goût, la durée finale de leur séparation ne remontait qu'à un an, ce qui n'était pas si vieux que cela.


Il lui jeta un regard désolé :

"Si cela m'était donné… Je viendrais chez toi, vivre avec toi… Et… Mourir avec toi, termina-t-il en se levant, s'approchant d'elle. (ndla : Aaaah… Que c'est beau, j'ai la larme à l'œil…Je vais pleurer... Booooouuuuuhouhou...)

-Tu dis ça pour me faire plaisir, grogna-t-elle, lorsque tu me verras vieillir, tu tiendras un autre discours…"

Ce fut au tour du kappa de s'éloigner, boudeur :

"Tu ne me fais pas confiance, hein…", grogna-t-il, vexé. Ses yeux étaient fermés, ses lèvres dures… Il était vraiment fâché.

"Gojyo… Pardon…", chuchota Mimi, peinée de son attitude.

Il se retourna, le visage encore renfermé, mais les braises rougeoyantes de ses yeux prouvaient qu'il l'avait déjà pardonnée.


Moqueuse, voyant ses cheveux ébouriffés qui lui faisaient comme une crinière, elle commença :

"J'irais me plaindre à la réception…

-Pourquoi ?

-Y a une bête sauvage dans ma chambre…"

Gojyo rit et répondit par un rugissement félin, en se jetant sur elle, la plaquant sur le lit, la chatouillant.

"Stop, Gojyo, hihihi, pitiééé !", demanda-t-elle en riant devant le jeu de son camarade, qui n'arrêta pas pour autant.

Les prunelles rouges se firent douces et câlines alors qu'elles croisaient leurs jumelles noires un peu effarouchées par une proximité qu'ils n'avaient jamais connu… Les mains devinrent caresses, et le jeu complice se transforma lentement en préliminaires amoureux…

Il avait toute la nuit pour lui apprendre… (ndla : étendons un voile discret sur ce qui se passa ensuite…)


Le lendemain matin, tous se retrouvèrent devant un somptueux petit déjeuner.

Ririn, Gokû, Lidy et Borislav se chamaillaient pour quelques parcelles de viennoiseries, revendiquées aussi par Capucine, Cléopâtre et Zaïde.

Hakkai, souriant, tentait, aidé de Dokugakuji et Karlouchka, de minimiser les dégâts, alors que Sanzo, Kogaiji et Evan buvaient tranquillement leur café. Yaone et Mimi discutaient en compagnie de Gojyo. (ndla : un, deux, trois, quatre… seize ! C'est bon, tout le monde est là…)

Sanzo, irrité par les cris des jeunes, finit par mettre fin à la bagarre en distribuant les coups de harisen, aidé de Kogaiji et d'Evan, qui se contentaient de leurs paumes de main.

"Ahi ! Mais ça fait mal , cria Gokû en prenant une gifle du Taiwanais.

-Iya, c'est ton imagination, baka...", répondit celui-ci en retournant à son café…

Doku esquissa un sourire : le voyage promettait d'être une nouvelle fois mouvementé…


Huhu, voilà !

Et voici les résultats du Mastermind !

Trois réponses... De Lane, Jouly18 et Mimi ! Nous avons... Oulalah...3,4 et 5bonnes réponses !

Et ben dis donc, tout va très vite, ces temps ci !

Va falloir que j'introduise l'ordre d'entrée des couples !

A partir de maintenant, l'ordre est pris en compte !

Bises à vous tous, je vous retrouve bientôt pour le prochain chapitre !