Huhu, merci beaucoup de vos commentaires !

Voici un nouveau chapitre-où-qu'il-se-passe-encore-rien, cette seconde saison est beaucoup beaucoup plus lente à démarrer que la première (faut dire que j'ai jamais eu à gérer autant de persos en même temps...XD )

Et voici...

SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, SYMBIOSE, épisode 7


Aussitôt, tous les travailleurs cessèrent leurs activités, en commencèrent à dégringoler les branches.

"Sara, qu'est ce que c'est ?", demanda Zaïde.

-C'est l'heure de la fin du travail ! Il faut descendre pour l'appel et les rapports… Et après, la toilette !

-La… toilette ?

-Ben oui ! Faut bien qu'on se décrasse après une journée de travail !

-Mais… Vous vous lavez avec les garçons ?

-Non, non ! C'est à ça que sert l'appel. Tous les garçons vont ailleurs pendant qu'on se lave, puis on va inverser…

-Ah, ouf…", soupirèrent les filles, soulagées.

Elles s'emparèrent d'une échelle de pompier et suivirent le mouvement général en dégringolant jusqu'au sol.

Kama se tenait au centre de la place, aux côtés de Vaïn, et tous les enfants s'étaient rangés par tranche d'âge, près de deux immenses rochers. A côté d'eux, les hommes attendaient, patients. Les filles vinrent les rejoindre.

"Flemmardes…,ricana Evan, encore trempé après sa plongée dans la rivière.

-Pscht…, sourit Zaïde en lui tirant la langue, t'avais qu'à venir…"


Kama s'avança et frappa dans le rocher pour réclamer le silence.

"C'est l'heure de l'appel ! Mais d'abord, remercions comme il se doit le groupe des Seigneurs Kogaiji et Sanzo, qui nous ont aidé toute cette journée, alors qu'ils venaient à peine d'arriver !"

Les cris et les applaudissement partirent, on entendit des "Arigatô !"fuser de tous coins. Sanzo, en rogne, préféra faire le sourd et ne pas répondre par un sourire aimable aux remerciements enfantins.

Vaïn ordonna le silence de la même manière que son égal, en frappant sur la pierre.

"Aujourd'hui, nous accueillons encore quatre orphelins ! Ils viennent de l'Ouest, et ont fait un très long trajet pour nous rejoindre ! Qu'ils soient les bienvenus dans notre communauté !"

Les applaudissements reprirent alors que deux jeunes filles et deux garçons s'avançaient timidement.

"Je vous présente Ari et Goa , commença Kama en s'arrêtant devant chaque garçon, les encourageant d'une tape sur l'épaule.

-Et voici Meï et Li-an !", termina Vaïn en présentant les filles, qui n'étaient guère plus à l'aise que les autres.

Ils sourirent gentiment, et leurs tendirent à chacun un silex.

"Tournez vous… Vous voyez ces rochers ? Chaque trait représente un habitant… Les garçons sur le rouge, les filles sur le noir… Tracez chacun un trait, et vous serez des nôtres."

Ari s'avança le premier et donna un vigoureux coup de silex dans la roche, imité par son petit compagnon. Les filles s'exécutèrent juste après.

"Yookoso !" (ndla : bienvenue !) cria l'ensemble de la foule en les accueillant fraternellement.


Une fois la joie de l'accueil passé, les chefs firent résonner leurs bâtons sur les roches, et de nouveau, le silence se fit :

"Et maintenant… Au rapport !"

Chaque spécialité envoya un enfant qui fut chargé d'annoncer le bilan de la journée. Les voyageurs furent chaudement applaudis pour leur aide.

Puis Sara s'avança, accompagnée de quelques filles de la communauté.

"Les dames du groupe ont visité toutes nos installations, et ont tenu à aider les anciennes de la chambre des bébés. La fièvre de tous les grippés est déjà tombée, et les anciennes ont pu se reposer un peu.

-En tant qu'ancienne, je tiens à remercier Mimi et Yaone pour leur savoir et leur aide… Cela fait une éternité que nous n'avions pas pu nous balader dans le village ! Merci aux dames !

-En tant que tisseuse, je veux remercier Zaïde et Cléopâtre, qui nous ont beaucoup appris lors de leur passage , dit une autre fille en s'avançant.

-En tant que cuisinière, je veux remercier Lidy et Ririn qui ont mis la main à la pâte pour la préparation du repas de ce soir !

-En tant que gardien des greniers, je veux remercier Karlouchka qui, avec l'aide de sa sœur Capucine, nous ont aidé à rentrer la récolte de la journée !"

Sanzo, irrité, tentait de ne pas montrer son énervement. Ils étaient les hôtes d'une bande de gamins, normal qu'ils les remercient ainsi, mais… Il ne fallait pas en faire tout un fromage. (ndla : mais si, mais si... surtout que je suis très féministe, vous avez remarqué que je ne l'ai fait QUE pour ces demoiselles ? XD )


Une fois que les rapports furent terminés, garçons et filles se séparèrent et s'alignèrent en deux files. Kama et Vaïn, postés près de rochers, comptaient les traits. Puis les habitants. Lorsqu'ils eurent terminé :

"A la toilette, les filles !"

Les garçons s'éloignèrent vers le centre du village sous les yeux étonnés des hommes, alors que les filles, guidant les nouvelles arrivantes, s'écartaient vers la cascade.


En un éclair, Gojyo comprit, et commença innocemment à s'éloigner dans les arbres. Cependant, alors qu'il faisait demi-tour pour se cacher près de la chute, un énorme coup de harisen l'envoya se reposer quelques temps.

"K'so, mais qu'est-ce que j'ai fait à Bouddha pour qu'il me file un pervers pareil ?", grommela le bonze en rangeant son instrument.

-Bah, voyons le bon côté des choses, sourit Hakkai, il a beaucoup travaillé aujourd'hui, tu l'aide à se reposer…

-Ouais, on va dire que c'est ça…", termina Sanzo en s'asseyant sur une pierre et tirant de sa poche une cigarette.

Le kappa, habitué à ce genre de traitements, reprit bien vite conscience.

"J'ai un mal de crâne carabiné…, grogna-t-il en se tenant la tête entre ses deux mains.

-Ben… Disons qu'on t'a un peu forcé à dormir, sourit innocemment son frère aîné.

-S'pèce de traître…, grogna Gojyo en se frottant le front.

-Kappa, tu te déplaces d'un millimètre encore vers cette cascade, et c'est pas une baffe, mais une balle que tu vas te prendre entre les deux yeux, continua Sanzo en sortant son revolver.

-La différence auditive est subtile, sourit Evan, mais je pense que la physique fait un peu plus mal…

-Pas chiche, sourit le kappa, provocateur en s'asseyant dos à un arbre.

-Tu ne devrais pas faire ça, je sens qu'il est capable de le faire…", prévint Hakkai.


Un hurlement retentit dans l'air, et une série de "Aïa, aïa, pitié !", alors qu'on entendait des pas de course. Un jeune garçon déboucha sur la place centrale, protégeant son crâne de la fureur de sa poursuivante.

"Je le ferais plus, promis, pitié !", cria-t-il en évitant un bon coup de bâton.

La veilleuse, une petite rousse beaucoup plus jeune que lui, se jeta à nouveau en avant :

"Menteur, tu dis ça chaque jour , Prends ça !"

En de nouveau, le bâton vola, frappa violemment, jusqu'à ce que le garçon soit couvert de bleus.

"Aëlys, je prends la relève !", cria une voix dans les buissons.

-D'accord , répondit l'enfant en donnant son bâton à la suivante et filant se laver.

-Et bien…, on va dire que tu lui as juste sauvé la vie, sourit Kogaiji en voyant l'acharnement avec lequel les villageoises tabassaient et chassaient violemment les voyeurs en herbe.

-Ne, faut dire aussi qu'ils ont pas vraiment la technique pour découvrir les mystère et beautés du corps féminin sans se faire prendre…, sourit le kappa, avant de s'endormir de nouveau, soudain très, très fatigué. (ndla : merci Sanzo XD)

Sanzo rangea à sa ceinture son éventail qui, décidément, avait de l'usage.


Quelques minutes plus tard, les filles revinrent, propres, de la cascade.

"A votre tour, messieurs…, sourirent-elles en passant devant le groupe. Chacun échangea ses activités, et, on eût beau tendre l'oreille, on n'entendit pas une seule fois un bâton frapper pendant la douche des garçons. (ndla : n'est-ce pas ? Les filles sont plus mûres que les garçons... Gojyo, si j'entends un seul commentaire, tu te prends une baffe...)


Tous s'installèrent autour d'un bon feu, les ancienne portant sur leur dos les jeunes bébés abandonnés. Zaïde ne put s'empêcher de penser aux femmes africaines, qui tenaient leurs enfants sur leur dos par une large bande de tissu. Ainsi, elles pouvaient vaquer à leurs activités.
Le repas fut joyeux, chacun mordant vaillamment dans sa portion de viande cuite à point, riant, chahutant un peu… Borislav se leva soudain et désigna le ciel rougeoyant.

"C'est l'heure ! C'est l'heure !", cria-t-il joyeusement.

-L'heure de quoi ?" commença Kama en s'interrogeant.

-Chez nous, le soir, on a l'habitude de se raconter une histoire lorsque le soleil se couche.

-Nous aussi , sourit Vaïn. Enfin, ce soir, vous êtes à l'honneur, normal qu'on vous laisse la place.

-Ce soir, nous seront sept conteurs, sourit Mimi en invitant, d'un geste, Sanzo à rester. S'il te plaît, une seule fois, Sanzo. Juste pour savoir."

Le moine se rassit en poussant un sifflement mécontent, alors qu'Evan se dirigeait vers le feu, et entamait le conte.


"Il y a vingt ans, très loin d'ici…"
THE beginnig du gros flash back...

Voilà !

Lane : je ne réponds pas au jeu pour le moment, je n'ai qu'une réponse, j'attendrais qu'en viene une deuxième, et puisje répondrais! (tu peux répondre une deuxième, voir une troisième fois, puisqu'il y a eu deux chapitres entre deux;-) )