Bon, et voici un dernier chapitre pour la route...

J'attends vos remarques et avis avec impatience !

SAIYUKI : REGARDS D'AUTREFOIS, SYMBIOSE : épisode 17


Ils pénétrèrent dans la salle commune de l'auberge, et s'avancèrent d'un pas décidé vers l'accueil.

"Bonjour, messieurs, sourit l'hôtesse, vous êtes de retour ? Dois-je réserver des chambres ?

-Non, commença Hakkai en retenant d'un geste la main de Gojyo qui allait s'abattre sur le comptoir, trahissant son énervement, nous voulions simplement reprendre nos chambres, nous pensons avoir perdu quelque chose.

-Bien sûr, bien sûr, vous avez de la chance, je ne les ai pas encore faites, allez-y , dit-elle en leur désignant l'escalier.

-Merci.", répondit froidement le prince.

Elle leur jeta un regard étonné par leur attitude, si différente de celle d'hier soir. Elle n'en était en rien étrangère, elle le savait parfaitement, mais elle devait jouer la comédie…


Ils fouillèrent leurs deux chambres de fond en comble, mais ils ne trouvèrent rien. Rien du tout.

"Impensable, dit Gojyo en s'effondrant sur son lit, rien de rien, pas le moindre indice…

-Tout est tel qu'on l'avait laissé, compléta Hakkai, en s'asseyant à ses côtés, abandonnant.

-Je crois… que j'ai quelque chose, annonça Gokû en regardant dans une fissure au plafond.

-Quoi qu'est-ce que tu as trouvé , demanda Kogaiji en le rejoignant.

-J'arrive pas à l'attraper, mais ça ressemble à une coupelle…

-C'est sans doute de la mort-aux-rats, soupira Gojyo.

-Pousse-toi.", annonça Kogaiji en commençant à murmurer une incantation de déplacement.

Quelques instants plus tard, il tenait la coupelle au creux de ses mains.

"C'est pas de la mort-aux-rats, dit-il en la tendant à l'ancien humain. Il n'y a rien dedans…

-Non, rien du tout. Mais ça a servi à brûler quelque chose.", dit celui-ci en regardant attentivement, désignant sur la terre cuite les marques de brûlé.


Ils rejoignirent dans l'autre chambre le bonze, l'escrimeur et les deux nouveaux venus pour leur faire part de leur découverte. Continuant la fouille, ils trouvèrent cachée dans un recoin sombre la même coupelle, avec les mêmes traces de brûlure. Descendant au premier, ils découvrirent dans les chambres des femmes l'aubergiste en train de faire les lits :

"Attendez ! Nous n'avions pas encore cherché ici !

-Oh, pardonnez-moi , s'écria l'aubergiste. Je pensais que vous aviez perdu quelque chose dans vos chambres… Je viens juste de commencer, peut-être trouverez-vous ce que vous cherchez. Je descend.", dit-elle en disparaissant.

Les mêmes récipients furent trouvés dans les chambres des femmes.

"Alors là... C'est incompréhensible., soupira Evan en portant à son front une main fatiguée.

-On fait sans doutes fausse route, reprit Dokugakuji, ce sont peut-être des encensoirs, tout bêtement…

-Attendez, dit Borislav en les examinant attentivement. Regardez…"

Il désigna deux coupelles, une trouvée chez les hommes, l'autre chez les femmes.

"La nôtre porte des traces de brûlures, mais pas celle des filles…"

Il les porta juste sous ses narines, l'une après l'autre, et éternua violemment en sentant la leur.

"Ouah ! Ca brûle , dit-il en se tenant le nez, qui grillait de l'intérieur.

Hakkai intervint aussitôt, et, quelques minutes plus tard, Borislav put respirer normalement.

"En tout cas, certifié garanti, c'est pas de l'encens…", dit-il en remuant les ailes du nez, toujours irrité par la substance étrange.

Kogaiji l'imita, un peu plus prudemment.

"Je n'ai pas le savoir de Yaone, mais je connais cette odeur.", affirma-t-il en reposant la coupelle.

-Et ?", demanda Sanzo, pressé.

-C'est une plante du coin, qui se consume entièrement, sans laisser de traces, ce qui explique l'absence de cendres, expliqua-t-il. Elle provoque chez ceux qui l'inhale de puissantes illusions, si elle est bien manipulée, la mort si non.

-C'est l'aubergiste, elle est dans le coup.", dit Gokû en se dressant tel un ressort, prêt à en découdre. Cependant, le bras ferme de Gojyo le retint :

"Minute, saru crétin. Elle ne se doute encore de rien, faut la forcer à avouer. Et pour ça, pas de précipitation.

-Je vois que contrairement à ce que je pensais, il y a encore de l'espoir en ce qui te concerne.", grommela le bonze en disparaissant dans le couloir sans se douter que l'aubergiste était depuis bien longtemps informée de leur découverte par une petite espionne…


"Avez vous trouvé ce que vous cherchiez, messieurs , demanda-t-elle aimablement en les voyant redescendre.

-Oui, merci, sourit Hakkai. Juste une petit question.

-Oui ?

-Ce parfum qui flotte dans les chambres… Qu'est-ce que c'est ?

-De l'encens d'Arabie. Il a une odeur très spéciale, bien différente de celle d'ici. C'est un excellent désinfectant, je m'en sers de temps en temps pour parfumer les chambres…

-Vous ne parfumez pas le reste de l'auberge ?

-Non, seulement les chambres. J'utilise des petites coupelles, c'est plus pratique qu'un grand porte-encens dans le couloir… Vous aimez , demanda-t-elle en souriant.

-C'est très agréable, comme odeur, dit Borislav, j'aime bien.

-Tenez, je vous en offre, dit-elle en lui tendant un petit paquet, gentiment.

-Merci."

Ils sortirent au dehors, disparaissant entre les maisons. Le regard de l'aubergiste se modifia, ses yeux se teignirent de noir, et elle soupira d'aise : elle n'aimait pas les gêneurs.


Pourtant, pour la réussite de sa mission, il lui fallait garder ces hommes en vies sans qu'ils se doutent de quelque chose… Son espionne se profila sur le comptoir, et elle tendit la main vers elle. La bête arachnéenne se jucha sur le doigt tendu, monta jusqu'aux oreilles de l'hôtesse et murmura quelques mots :

"Ils ont des soupçons sur toi…

-Je les ai égarés…

-Méfies-toi d'eux. Ils sont très intelligents.

-Je ne vous décevrais pas, Monseigneur.", termina-t-elle en se tournant et s'inclinant vers un placard d'où s'échappait un grouillement d'insecte perpétuel.


"C'est la même odeur que la plante brûlée, fit remarquer le bulgare en portant la poudre à son nez.

-Mais pas le même effet, de toute évidence, sourit l'ancien humain en le voyant protéger son nez d'une réaction qui ne venait pas.

-Ce n'est pas la même plante, grogna Sanzo. Elle ne sait peut-être rien du tout.

-Ou alors elle nous prend pour des cons, continua Gojyo.

-C'est une hypothèse, affirma Doku en souriant.

-J'aime pas qu'on me prenne pour un con… grogna Gokû en serrant les poings.

-Moi non plus, saru, renchérit Kogaiji. Bon, mais avant tout, maintenant nous ne devrions plus être sous l'effet de cette plante. Retournons dans les bois voir ce que nous pouvons faire pour les filles."

La proposition acceptée à l'unanimité, ils se dirigèrent vers la forêt, ne se doutant pas une seule seconde qu'ils étaient suivis.


Ils pénétrèrent entre les arbres, et de nouveau l'obscurité vint les encercler. Plus ils avançaient entre les troncs, plus la noirceur était pénétrante. Soudain, un long cri étouffé monta jusqu'à eux :

"C'est la voix de Cap' !", cria Borislav en se jetant dans la direction d'où venait le cri. La main de Kogaiji vint briser son élan :

"Attends, on ne sait rien de cet endroit, on fonce peut-être sur quelque chose qui nous dépasse.

-Je m'en moque ! Lâche moi !"

Un second hurlement de terreur monta dans l'air :

"ZAÏDE, CAPUCINE !"crièrent les frères en se dégageant du groupe, courant.

Le troisième cri qui s'éleva ne vint pas des filles, mais d'eux-mêmes :

"Mais qu'est-ce qu'ils ont fait ?", s'écria Kogaiji en s'élançant à leur poursuite.

Ils les trouvèrent, debout juste devant une caverne.

"Qu'est-ce qui se passe , demanda Gojyo en s'arrêtant à leur hauteur.

-Y a… Un énorme truc, là dedans… Il nous a… paralysé !

-Allez-vous en."

Une voix d'outre-tombe monta des profondeurs, et une énorme araignée émergea de la caverne.

"Allez-vous en, ou bien je devrais vous dévorer.

-Où sont nos sœurs ?", crièrent les deux frères, toujours pétrifiés.

-Ne vous en faites pas pour elles, elles vous seront rendues entières, vivantes. Nous n'avons besoin que de temps.

-Pourquoi faire , grogna Dokugakuji, prêt à combattre s'il le fallait.

-Ceci ne vous regarde pas. Quoiqu'il pourrait concerner le bonze s'il n'était pas aussi corrompu, (ndla : ET PAN !)répondit l'arachnéenne créature en agitant ses crochets à venin.

-Je t'emmerde, répondit celui-ci en pointant son canon sur l'un des nombreux yeux de la créature. Donne moi une raison de ne pas tirer.

-J'en ai une excellente. Si tu tires, d'une, je tue ces deux gamins en les emportant avec moi dans la tombe, de deux, toutes les femmes mourront.

-Mais enfin , cria Gojyo, que voulez-vous d'elles ?"

L'araignée détourna vers lui ses yeux vitreux, et de sa bouche jaillit un long filin qui frôla sa jambe.

"Eh, mais ! T'aurais pas essayé par le plus pur des hasards de m'attraper , cria-t-il en invoquant son shakujo.

-Si je l'avais voulu, tu serais déjà mort, l'informa l'araignée en tirant sur la corde solide. Un petit animal roux se débattait à son extrémité. D'un mouvement d'une extrême rapidité et d'une souplesse peu commune, la créature le transperça de son dard.

"Pourriez-vous refermer sa blessure ?", demanda-t-il en se tournant vers Hakkai, Je ne suis pas assez délicat dans ce genre de manœuvres.

-Et puis quoi encore ?", s'échauffa Gokû en le défiant du regard.

Pourtant Hakkai s'était déjà penché, et avait refermé la plaie d'un simple passage de la main.

-Dites moi simplement ce que vous voulez faire de ce renard, dit-il en se relevant. Ce n'est pas pour le manger que vous avez fait ça.

-Non, vous avez raison. Disons qu'il a presque le même rôle que vos femmes dans le destin qui va se jouer…", termina l'araignée en traînant le cadavre roux dans sa tanière, mettant fin à la discussion. Aussitôt, Evan et Borislav retrouvèrent toute leur mobilité.

"Maintenant, partez. Et ne revenez pas par ici, ou je devrais vous tuer l'un après l'autre."

Le groupe recula, un peu déçu de sa maigre performance, surveillé par une petite araignée, jumelle de celle qui venait de disparaître. Dès qu'ils disparurent entre les arbres, elle chuta sur le sol, et, de toute la vitesse de ses huit pattes, courut faire son rapport à la bête du placard.


"YIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

-CAPUCINE ! CAP', REPONDS !", hurla Mimi, toujours enchaînée, se débattant, meurtrissant ses poignets en essayant de rejoindre sa sœur. Attachée à côté d'elle Yaone se débattait aussi, gagnée par la panique comme toutes les personnes présentes au cœur de l'arène.

De nouveau un cri s'éleva :

"Zaïde ? Damoiselle Zaïde ? Répondez !", hurla l'herboriste en voyant la main de la marocaine atterrir à quelques mètres d'elle.

C'est alors que ce qui avait effrayé les deux premières filles apparut.


Une énorme araignée, gigantesque, suivie par toute une cohorte de ses semblables. L'obscurité se leva légèrement, et on put distinguer ce qu'elle avait fait de Zaïde et Capucine. Effondrées sur le sol, elles étaient couvertes de leur propre sang. Devant l'horreur du spectacle, Lidy et Ririn ne purent s'empêcher de hurler, les larmes jaillissant de leurs yeux, attirant l'attention de la bête gigantesque. Elles finirent elles aussi au sol, transpercées par un long dard effilé. (ndla : mwahaha, l'attaque des araignées géantes... le titre de film à NE SURTOUT PAS voir...)

"DAMOISELLE RIRIN !

-LIDYYY !"

Les autres araignées se jetèrent sur les quatre dernières filles et les immobilisèrent. La plus grande vint ainsi à bout de Cléopâtre et Karlouchka. Elle termina par Yaone, puis se tourna vers sa dernière victime, Mimi.

"Vous êtes l'espoir de tout notre peuple, entendit cette dernière alors que le dard transperçait son abdomen avec facilité, soyez fières…"

Fières ? Fières de quoi ? eut-elle le temps de penser avant de sombrer dans l'inconscience.


Le Maître de Cérémonie pénétra dans l'arène et salua la bête gigantesque :

"Bienvenue parmi nous, Mère… Nous sommes si heureux de votre retour.

-Tout passe si vite. Prions les Dieux Anciens pour que la réincarnation de notre protecteur se déroule bien…

-Vos sujets attendent ce moment depuis la fusion, Ara Mater, et notre tribu se fait une joie de vous aider dans votre entreprise.

-Soit béni, Maître Blanc. Votre rôle ne sera pas oublié. Veillez bien sur ces huit femmes, je ne serais pas capable de refaire ce que je viens d'accomplir avant longtemps…

-Il en sera fait selon votre volonté.", s'inclina la Maître de Cérémonie en faisant un signe à sa suite.

Huit hommes s'en détachèrent et prirent précautionneusement dans leurs bras les femmes évanouies.

"Mettez les dans la quatrième chambre. Veillez à ce qu'elles ne manquent de rien.", ordonna-t-il alors que l'araignée gigantesque disparaissait entre les troncs, suivie par toute sa descendance, produisant un abominable cliquetis.


"Vous avez entendu ?", demanda Gojyo en tendant l'oreille.

Borislav hocha la tête, et ne put empêcher les larmes de rouler sur ses joues :

"Je… Je ne peux rien faire. Elles souffrent, et on ne peut rien faire !", hurla-t-il en tombant à genoux au sol, se bouchant les oreilles pour ne plus entendre les cris de terreur et de désespoir de ses sœurs.

Evan semblait lui aussi en proie à la souffrance, et, malgré tous les efforts qu'il faisait, il ne pouvait empêcher les grimaces de douleur de se dessiner sur son visage. Borislav reprit, la voix tremblante, hoquetant :

"Je les entends… Comme si elles étaient juste à côté de moi… Et je peux rien faire… Je ne peux rien faire !"

Il tendit, les yeux fermés, une main faible vers l'endroit d'où provenait les cris et tenta d'y attraper quelque chose, comme si l'une de ses sœurs se trouvait là, juste à côté, si près qu'il aurait pu la toucher par ce simple geste. L'absence de contact lui arracha un gémissement, et il prit sa tête entre ses mains.

"Pitié… Mais qu'est-ce qu'ils leur font ? Elles ont mal…"

A ces mots, les hurlements de terreur reprirent, vrillant la tête des frères, presque audibles pour le reste de la troupe.

"Ririn…", murmura Kogaiji, sentant lui aussi l'appel au secours de sa sœur pénétrer au plus profond de son cœur.

Dokugakuji, plaignit les nouveaux venus. Ce que son maître Kogaiji endurait, ils le supportaient autant de fois qu'ils avaient de sœurs..

Soudain, Evan s'effondra en portant à son ventre une main poisseuse de sang, presque suivi par Borislav. Kogaiji reçut lui aussi un coup en pleine poitrine.

"Ririn , murmura-t-il, les larmes jaillissant des yeux.

-Sanzo, commença Hakkai, nous devrions partir. Ils endurent le martyr ici. Retournons à l'auberge. La distance les soulagera peut-être.

-Appelle Hakaryu, on se serrera, mais on devrait tous y entrer.", acquiesça le bonze en relevant l'asiatique, alors que Gokû et Gojyo prenaient en charge le bulgare, et que Dokugakuji soutenait son maître.


L'aubergiste pâlit en voyant entrer les hommes blessés, et leur offrit, malgré l'heure tardive, ses meilleures chambres.

"Excusez ma curiosité, messieurs, demanda-t-elle, une araignée discrètement perchée dans sa coiffure, mais… de quoi souffrent-ils ?

-Du lien qui les relie à leur fratrie, expliqua doucement Hakkai en posant sur les front du prince yokai un linge trempé dans l'eau glacée, imité par Gokû et Gojyo qui s'occupaient de Borislav et Evan.

-Comment ?

-Leurs sœurs souffrent… Et ils le ressentent jusqu'au plus profond de leur chair…"


Sa curiosité satisfaite, elle quitta la chambre et dévala les escaliers, ouvrit le placard et fit descendre à la cave la créature qu'elle y hébergeait. Ses yeux alors se teignirent du noir le plus profond, et devinrent semblables à ceux de son interlocuteur.

"Monseigneur, vous avez entendu par l'intermédiaire d'Ina.

-J'ai écouté.

-On ne peut pas les laisser ainsi, monseigneur !

-Depuis le passage, la tribu des araignées géantes attend ce moment. Mon clan en fait partie, je ne dois pas m'opposer à l'entreprise qui nous sauvera toutes, et, en tant que notre peuple, vous vous devez de respecter nos décision.

-Monseigneur, ils sont en train de mourir !

-Suffit, Tema ! Ce n'est pas l'envie qui me manque, crois-moi, je souffre autant que toi en les voyant ainsi. Mais je n'ai pas le pouvoir d'intervenir.

-Vous êtes le Seigneur des épeires ! Vous pouvez contrer les mygales !", reprit-elle les larmes aux yeux.

-Tema !

-Ne sont-ils donc que de la nourriture, des êtres malléables à loisir pour vous ?

-Tema, ne raconte pas de telles horreurs !

-Vous n'êtes qu'un lâche, Monseigneur, et si vous ne voulez pas faire, j'irais moi-même parler à Ara Mater.

-Réfléchis, Tema, sa cohorte d'enfants ne te laissera même pas approcher.

-Je m'en moque, j'en ai assez de voir les humains souffrir par la faute des araignées géantes. J'irais voir Ara Mater ce soir !

-Elle a sans doute déjà rempli son rôle, tu ne peux plus rien, Tema.

-On verra !", cria-t-elle en claquant la porte de la cave et remontant les escaliers.

"OUCH !"

Elle buta contre un corps qui lui barrait l'accès au rez-de-chaussée et chuta sur quelques marches. Sa tête cogna contre le battant de bois, et elle resta pantelante, assise sur le sol, reprenant lentement ses esprits. La voix du seigneur des épeires s'éleva :

"Tema, Tema ? Tu vas bien ?

-Oui, répondit la voix froide de Sanzo qui descendait les escalier, mais elle risque de ne pas aller aussi bien dans quelques minutes."

Un cliquetis sinistre s'éleva : il armait son pistolet.


Voix d'outre-tombe : La suite au prochain épisode...

Lane : Bien sûr, le Mastermind est toujours ouvert... Pour ta rev, je te dirais que, malheureusement, je n'ai pas l'ordre exact sous les yeux (et, comme j'ai pas touché à cette fic depuis longtemps, c'est un peu brouillé...), mais je peux te dire que tu as au moins deux à la bonne place...

Merci à toutes et tous por votre soutien ! Je reviendrais bientôt vous mettre encore deux trois chapitres...

Au fait, s'il y a des volontaires, j'ai ma fic Naruto (qui suit scrupuleusement le manga, sauf sur la fin...) à faire relire... 400 pages, TNR 12, moins si vous préférez le Verdana, 300 seulement) mais tout n'est pas fini,il y a énormément de MANQUE dans le texte... C'est pour ça qu'une connaissance parfaite du manga est requise, mdr ;-P. Des volontaires ?