Le cœur plus léger….

Auteur : sganzy

e-mail : : pas de sous, pas à moi

spoiler : tout jusqu'à après « héros »

genre : romance

résumé : sam ne se sent pas bien

note de l'auteur : personnellement je suis assez fière de cette fic, dites moi si j'ai de quoi 

bonne lecture !

Que fait-elle là ?

elle ne le sait pas vraiment.

Les larmes lui étaient montées aux yeux alors qu'elle pensait à elle.

comme à chaque fois.

Mais cette fois, elle avait tenté de lutter.

Vainement.

Comment pourrait-elle stopper sa souffrance ?

Elle savait que c'était normal de pleurer la perte de sa meilleure amie.

Mais elle ne le voulait pas.

Elle voulait que ça cesse.

Elle ne voulait plus souffrir, plus y penser. Juste oublier.

Mais elle savait cela impossible.

seul un être cruel pourrait rester de marbre devant la perte d'un être aimé.

Elle n'était pas cruelle.

Alors elle pleurait.

Elle pleurait beaucoup.

Souvent.

Trop.

La vie aurait été si facile si elle n'avait pas de cœur, pas de sentiments.

Réflexion stupide je vous l'accorde.

Comment pourrait-elle vivre réellement sans sentiments ?

qui le peut ?

personne n'est étranger aux sentiments….

Mais certains les ignore….

Certains en souffre.

Elle est ce certains.

Ça y est ses yeux lui brûlent.

Les larmes remontent de nouveau.

Mais cette fois-ci, elle est ici.

Une seule chose peut la rassurer.

Une seule personne peut apaiser sa tristesse.

Ne dit on pas combattre le mal par le mal ?

C'est ce qu'elle s'apprêter à faire.

Combattre la souffrance de la perte d'une amie grâce à la plus grande souffrance de sa vie, par l'être qui la fait souffrir jour et nuit.

Par lui.

Seul lui pourrait la faire l'oublier, l'espace d'un instant, d'une nuit peut-être.

Pas plus longtemps.

C'est impossible et elle le sait.

Tout ce qu'elle veut c'est lui, ce soir.

Le voir lui suffirait.

L'avoir la rassurerait…

Ça lui prouverait qu'il y a de l'espoir.

Mais ce n'est pas en restant planté devant une porte fermée, en pleurant seule et en silence qu'elle irait mieux.

Alors elle frappa quelques légers coups sur la porte de bois.

Et il apparut.

Il ne parut pas surpris.

Il ne dit mot…

Il n'en avait pas vraiment le droit….

Il se contenta d'un regard, et d'un écart de bras…

déjà hors la loi.

Sans quitter ses yeux noisettes, elle se laissa couler entre ses bras.

Ses larmes se firent moins silencieuses avant de disparaître.

Ça avait marché.

Elle était rassurée.

Une étreinte avait suffit.

Une étreinte de lui.

Elle resta encore un moment entre ses bras, pour prévenir une éventuelle rechute.

Puis, à regret, elle s'éloigna.

Un léger sourire le remercia et elle disparut dans la nuit.

Le cœur plus léger….