UN VESTIAIRE, UN MAGAZINE….

….ET UNE SGANZY QUI A CRAQUE SON SLIP

auteur : sganzy

e-mail : : http/sganzy.monsite.wanadoo.fr

disclamer : pas à moi, pas de sous

spoiler : aucun

genre : craquage de slip

résumé : tout est dans le titre

note de l'auteur : eh oui j'ai récidivé ! merci à rusty pour m'avoir encouragé, et à lola et mimigibos pour avoir joué les bêtas. Sans eux, cette fic serait restée au fond de mon ordi et votre dernier neurone aurait été sauf.

Allez bonne lecture !

Passant discrètement la tête par l'entrebâillement de la porte, le colonel O'neill vérifia les alentours. A droite, à gauche, tout droit, derrière, Rien. D'un bond il entra dans pièce et ferma rapidement la porte derrière lui.

Il s'appuya un instant contre cette dernière et souffla.

Cette situation était déjà assez gênante comme ça sans qu'en plus il se fasse surprendre en flagrant délit dans le vestiaire du personnel féminin de la base.

Vérifiant une nouvelle fois que la pièce était vide, il longea les casiers à la recherche de celui du sergent Griffith.

Barbara Griffith pour être exacte, surnommé « la commère ».

Cette même commère qui avait emporté par inadvertance un magazine plutôt…compromettant sur le bureau d'O'Neill. Un magazine de charme pour être plus clair. Et le pire dans cette histoire était que Jack n'avait même pas eu l'occasion de le regarder ! Enfin…pas en entier…

Le colonel Fraillery venait de le lui offrir, sans que Jack comprenne vraiment pourquoi.

Au début, il avait trouvé cela absurde, il n'était pas le genre d'homme qui possède un placard plein de ce genre de magazines. Mais le dossier qu'il devait lire était vraiment ennuyant et puis…il avait fini par se dire qu'il n'y avait pas de mal à y jeter un coup d'œil.

Alors, enfoncé dans son fauteuil, le magazine dissimulé au milieu du dossier qu'il était chargé de lire, il s'était permis de lire quelques uns des articles….bon d'accord, c'est vrai, il n'avait rien lu du tout et n'avait fait que regarder les photos !

Mais alors qu'il arrivait à la page centrale, la plus intéressante selon Fraillery, le sergent Griffith était entrée. Paniqué à l'idée de se faire surprendre en plein délit de….matage, il avait refermé le dossier et l'avait posé sur une pile de semblables.

Le sergent avait parlé un moment d'une certaine réunion, mais Jack, bien trop occupé à vérifier que le magazine ne dépassait pas de la pile, ne l'avait pas écouté. Puis, le téléphone avait sonné. Siler le prévenait que le général attendait toujours son dernier rapport de mission. Occupé à déblatérer des excuses bidons, il n'avait pas fait attention au départ de Griffith, ni au fait qu'elle avait emporté la fameuse pile avec elle !

Alors maintenant le voilà, entrant en fraude dans le vestiaire féminin pour récupérer un magazine porno dans le casier de la pire commère qui soit. Pourvu qu'elle ne l'ait pas vu.

Heureusement pour lui, le colonel Fraillery, hilare, lui avait expliqué que, le bureau de Griffith ayant récemment était endommagé par une des fameuses expériences de Felger, elle mettait tous ses dossiers dans son casier.

Légèrement anxieux, O'neill avait donc attendu son départ, ainsi que celui de la majorité du personnel de la base, pour venir récupérer la « preuve » ici.

Sortant son attirail, il entreprit de crocheter le plus proprement possible la serrure du sergent.

En quelques secondes à peine, le cadenas cédait et O'neill récupérait le magazine dans un soupir de soulagement. Il avait frôlé la catastrophe…enfin pour lui du moins. Il aurait tout de suite était catalogué comme le colonel testostero'neill. Sans compter que Hammond n'aurait pas manqué de lui passer le savon du siècle.

Observant un instant le magazine enfin retrouvé, il le leva en l'air et l'embrassa, soulagé et heureux d'avoir évité tout ça.

Mais au moment où ses lèvres étaient collées à la couverture, il remarqua une ombre devant lui.

Non pas une ombre, une forme.

Déglutissant difficilement, il écarta la couverture de sa bouche et laissa son regard glisser sur le sol jusqu'à rencontrer deux pieds. Ses yeux glissèrent le long de jambes…nues. Longues, fines…De nouveau, il déglutit, quand son regard croisa de la dentelle bordeaux, et qu'il sembla réaliser à quel point il faisait chaud dans cette pièce. Remontant le long d'un ventre plat, la première goutte de sueur perla à son front quand il remarqua la même dentelle au niveau d'un poitrine….et quelle poitrine…

Clignant un instant des yeux, il se demanda si une quelconque technologie extraterrestre avait fait apparaître une des filles de ce magazine devant lui. Mais croisant un regard bleu pour le moins ahuri, il écarquilla les yeux.

Non c'était bien son major.

A moitié nu, devant lui et elle venait de…oh mon dieu !

Cachant brusquement le magazine dans son dos, il sentit une nouvelle sorte de chaleur envahir son visage.

S, les mains sur les hanches : mon colonel ? Je peux savoir ce que vous faites ici ?

J, la gorge sèche : rien….je…passais…dans le coin.

S, suspicieuse : qu'est ce que vous cachez ?

J : moi ? Rien.

S : je vous ai vu cacher quelque chose dans votre dos.

J : non.

Elle lui fit un regard lourd de sens et il grimaça. Son regard déviant de nouveau vers la poitrine si peu recouverte de son second, une idée lui vint soudain…enfin…quand il parvint à reprendre ses esprits…à l'esprit

Il leva le regard vers elle, et lui offrit son sourire le plus charmeur.

J : le rouge a toujours été ma couleur préférée.

Bizarrement, les joues de la jeune femme rosirent à peine, sa curiosité l'emportant sur sa gêne.

S : non, c'est le vert olive. Que cachez vous dans votre dos ?

Passant sa main libre sur son visage, Jack essuya la petite goutte de sueur qui glissait le long de son front. Il ne pouvait pas lui montrer. Elle le prendrait pour un pervers qui s'occupe en espionnant les filles dans les vestiaires, un magazine porno dans une main, et l'autre…..

S : mon colonel…

J : c'est secret.

S, pas convaincue : secret ?

Elle sembla réfléchir un instant, plantant son regard dans celui louchant de son supérieur.

S : bien. Si vous le dites.

Faisant volte-face, elle ouvrit son casier.

Elle sourit légèrement en entendant l'homme manquait de s'étouffer devant la vue qui s'offrait à lui. D'habitude, ce n'était pas son genre de se montrer aussi sans gêne, surtout devant lui. Mais ce soir, elle se sentait en forme et puis, elle avait toujours adoré le mettre mal à l'aise…c'était si rare.

A présent, il ne semblait plus respirer du tout. Alors, d'un geste brusque, elle se retourna et bondit vers lui, attrapant ce qu'il tenait dans son dos. Elle stoppa tout mouvement en identifiant l'objet entre ses mains.

Elle leva un regard mi-ahurie, mi-gênée vers lui. Il fixait le sol, se grattant inlassablement la tête.

Jamais elle n'aurait cru que….bon sang, elle n'en revenait pas ! Quoique…dans un sens c'était tout de même un homme…il avait des besoins et…vu comme ça c'était rassurant. Au moins il ne couchait pas à tout vent non lui il….faisait…ça avec…. des magazines.

Elle ne put s'empêcher de grimacer à cette pensée.

Désorientée, elle lui tendit le magazine. Il leva le regard vers elle.

J : ce n'est pas ce que vous croyez, je…

S : vous n'avez pas à vous justifier, mon colonel. Après tout chacun son…truc.

J : mais justement ce n'est pas mon truc !

Elle le regarda de biais, perplexe.

J : c'est la vérité ! Je ne regarde jamais ce genre de chose mais le sergent Griffith….

Remarquant cette drôle de lueur dans le regard de la jeune femme, il se troubla un instant.

J : enfin non…il n'y a rien entre le sergent et moi, en fait c'est Fraillery qui…

Bon ok, il s'enfonçait.

Stoppant son flot de paroles devant l'incompréhension lisible sur le visage de son second, il se passa de nouveau une main sur le visage.

J : c'est un malentendu.

S : pourtant je vous ai vu vous…embrassiez ce magazine et….

J : c'était uniquement parce que j'étais content de le retrouver.

Nouveau silence pesant.

J : enfin….

Silence.

Soudain mal à l'aise, Sam croisa ses bras sur sa poitrine, tentant vainement de se cacher. Elle espéra qu'il ait au moins la délicatesse de sortir pour la laisser s'habiller, mais au lieu de ça, il se laissa tomber sur le banc derrière lui.

Il avait vraiment l'air dépité. Alors, l'habituel besoin de le préserver refit surface et elle alla s'asseoir à ses côtés, oubliant un instant sa tenue.

S : vous savez…je peux comprendre….enfin je veux dire, ce n'est pas interdit….et puis vous n'êtes certainement pas le seul.

J : carter, je ne… ce n'est pas MON genre. C'est le colonel Fraillery qui a déposé ce magazine dans mon bureau, et Griffith l'a emporté par inadvertance.

S : oh. Alors vous ne….

J : non.

S : ah.

Elle ne put retenir un profond soupir de soulagement.

J : pour quelqu'un qui semblait compréhensive y a deux secondes vous semblez bien soulagée.

S, gênée : c'est juste que de vous imaginer f….

J, amusé : je ne vous en demandais pas tant.

La jeune femme rougit violemment.

S, balbutiant : ce n'est pas ce que…

Le léger rire de l'homme l'apaisa.

Et voilà, en deux secondes il avait remis chacun à sa place : elle était gênée et il s'en amusait. Bon sang, elle n'arriverait donc jamais à avoir une once de contrôle ! Comment faisait-il pour toujours faire…ça ! Chaque parole de travers, chaque geste un peu maladroit et il trouvait les mots pour la troubler.

Un picotement significatif dans l'arrière de la nuque la sortit de ses pensées. Elle remarqua alors le regard insistant, brillant d'une lueur qu'elle ne préférait pas identifier, que portait l'homme sur son corps si peu recouvert.

De nouveau, ses joues virèrent au rouge.

Elle ouvrit la bouche pour intimer à l'homme de la laisser s'habiller. Mais soudain, elle se rappela la façon dont elle avait réussi à le troubler quelques secondes plutôt.

Un sourire espiègle étira alors ses lèvres. Après tout il n'y avait pas de mal à s'amuser…surtout quand ça permet de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Alors, reprenant le magazine des mains de son supérieur, elle croisa délicatement les jambes devant elle et commença à le feuilleter.

J, ahuri : qu'est ce que vous faites ?

Les yeux ronds et la bouche ouverte de son supérieur arrachèrent un sourire à peine dissimulé chez la jeune femme.

S : je n'ai pas regardé ce genre de magazine depuis que mon frère était en pleine crise d'adolescence et qu'il en laissait traîner partout dans la maison.

Incapable de parler, l'homme se contenta de la fixer, n'en revenant pas.

Carter, sa carter était là, à demi nue, en train de feuilleter tranquillement un magazine porno, et devant lui en plus !

Cette pensée faisant son chemin, son « second cerveau » se réveilla alors que, de nouveau, une goutte de sueur perlait sur son front.

Un instant, elle grimaça et lui montra une des filles….version re-mixée de l'apollon à la feuille de vigne.

S : vous ne trouvez pas que ses seins sont trop gros ? Ça doit être invivable.

J : je…enfin…je…

Cette fois, elle ne put se retenir et rit légèrement. Le regard suspect de l'homme, la fit se mordre la lèvre. Mais son regard brillant ne trompa pas le militaire.

J : ah ah très drôle, carter, vraiment.

Cette fois, elle ne put s'empêcher de rire, même si ses joues subsistaient malgré elle très colorées.

S : désolée, j'ai pas pu résister

J : mouais.

Il jeta un regard à sa montre, puis se leva.

J : il se fait tard, je ferais mieux de rentrer.

Elle se leva à son tour.

S : bien, mon colonel.

Il commença à s'éloigner.

S : mon colonel !

Il fit volte-face et l'interrogea du regard.

S, le lui tendant : vous oubliez votre magazine.

Le fameux sourire charmeur refit son apparition, involontairement cette fois alors qu'il la détaillait de la tête au pied.

J : aucune utilité, j'ai vu beaucoup mieux ce soir.

Sans attendre, il sortit laissant la jeune femme le regard brillant et les joues encore plus rouges que son soutien-gorge.

FIN

Attention attention, question pour 1000000000000€

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A- aimez çaB- trouvez ça débile

C- dites : encore !D- c'est quoi craquer son slip ?

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