UN QUARTIER, UN MAGAZINE

ET UNE SGANZY QUI A ENCORE CRAQUE SON SLIP

Auteur : sganzy

e-mail : : http/sganzy.monsite.wanadoo.fr

disclaimer : pas à moi, pas de sous

spoiler : suite de « un vestiaire, un magazine, et une sganzy qu'a craqué son slip »

genre : craquage de slip

résumé : des souris et un magazine célèbre

note de l'auteur : ba voilà j'ai récidivé, faut dire que c'est vous qui l'avez demandé alors assumez !  j'espère que ça vous plaira…

info de dernière minute : on a retrouvé le slip craqué de sganzy ! la suite dans quelques minutes 

bonne lecture !

QUELQUES JOURS PLUS TARD :

L'homme plongea la tête sous son coussin, espérant rendre sourd le bruit qui résonnait à ses oreilles depuis plusieurs heures déjà.

Enervé, il finit par faire voler le coussin à travers la pièce et se redresser. Les infirmiers lui avaient conseillé du repos, mais comment voulaient-ils qu'ils dorment avec cette alarme stridente qui n'avait de cesse de sonner !

Et bien sûr sortir de la base en pleine alerte rouge était exclu.

Tout ça à cause d'une maudite…Souris….enfin une presque souris à vrai dire.

En effet, cette satanée bestiole avait apparemment traversé la porte en même temps qu'une des équipes SG de retour, voilà quelques jours.

Personne ne l'avait remarqué et elle avait élu domicile dans la base, rongeant tous les fils qu'elle trouvait. Et cerise sur le gâteau, elle n'avait rien trouvé de mieux que d'accoucher d'une portée ! D'après les scientifiques de la base, c'était une espèce hermaphrodite qui ne nécessitait qu'une journée de gestation…Un sorte de croissance évoluée qui…enfin bref, Jack n'avait pas tout écouté.

Tout ce qu'il savait était que ces satanés rats avaient fait de certains câbles électriques leur festin, déclenchant ainsi l'alarme de niveau d'alerte maximale et que cela faisait plusieurs heures que le cri strident de l'alarme résonnait dans les murs du SGC.

L'électricité, elle, était coupée, et seul subsistait cette lumière aux reflets verts qui, à long terme, donnait la migraine au colonel.

Grognant, il se passa une main sur le visage. Il avait passé la journée, comme tous les membres de la base, à chasser les souris.

Mais celles-ci se reproduisant à une vitesse phénoménale, elles continuaient à s'accroître en nombre, provoquant d'innombrables dégâts à travers tout le SGC.

Dieu merci, elles étaient profondément agaçantes, mais pas dangereuses.

Baillant à s'en décrocher la mâchoire, il ferma un instant les yeux.

Quand il les rouvrit, il eut le plaisir de réaliser que l'alarme s'était enfin arrêtée. Alléluia …

Dans un soupir d'aise, il se laissa tomber en arrière dans son lit, plongeant son nez dans le matelas.

Il allait enfin pouvoir dormir….

Un bruit familier le força à ouvrir un œil. Quelqu'un venait de rentrer, visiblement précipitamment, dans sa chambre.

J : par pitié Siller, dites au général que Thor m'a momentanément enlevé…

Pas de réponse.

Grommelant, il ouvrit les yeux et se décida à se redresser dans un nouveau bâillement.

J : qu'est ce qu'il se passe enc….

Il stoppa nette sa phrase en apercevant la personne qui, debout devant la porte, se balançait d'un pied à l'autre. D'un pied nu à l'autre pour être exact….nu comme ces longues jambes, à peine recouvertes par un mini short….Il laissa son regard remonté doucement jusqu'à la brassière, à peine dissimulée sous la veste de treillis grande ouverte, de la jeune femme.

Tentant de cacher son….émoi, il haussa les sourcils.

J : qu'est ce que….

S : j'ai besoin de votre aide.

J : oh….pour un problème de quel genre ?

S : de ce genre.

D'un geste, elle ramena ses mains devant elle, lui dévoilant le magazine, si connu, qu'elle cachait auparavant dans son dos.

Pris d'un doute, il cligna des yeux.

Son major avait besoin de son aide pour…..un problème en rapport avec...le sexe ?

C'était bien trop beau pour être réaliste. Ça relevé même plutôt de l'ordre du fantasme, ça lui rappelait la fois où il avait rêvait qu'elle….

Remarquant, le regard chaud et insistant de son supérieur, la jeune femme rougie. Mal à l'aise, elle resserra les pans de sa veste.

Mais rien, il gardait toujours cette air niais, limite lubrique sur le visage.

Après quelques tentatives, elle parvint à attirer son attention en se grattant la gorge. Il sursauta et regarda un instant autour de lui, hagard. Puis, attrapant, le drap, il s'en recouvrit rapidement. Elle ne le savait pourtant pas aussi pudique. Bon d'accord il ne portait qu'un boxer mais…ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait ainsi….même si cette vue conservait toujours son effet sur elle…

Passant une rapide main dans ses cheveux, il tenta de se redonner une contenance, un bras barrant toujours ses jambes recouvertes du drap, et leva le menton vers elle.

J : mais encore ?

S : je voudrais vous le rendre.

J, perplexe : me le rendre ?

S : oui.

Il fronça les sourcils, encore une scène surréaliste.

J : pourquoi ça ? C'était un cadeau, carter

Son petit sourire en coin ne provoqua rien d'autre qu'un haussement d'épaules. C'était définitivement louche.

J : alors…vous venez ici à…

Il jeta un rapide regard à la montre sur sa table de chevet.

J : à passé minuit pour…me rendre un magazine de charme que je vous ai volontairement abandonné ?

S : en effet.

J, plissant les yeux : qu'est ce qui cloche ?

S : rien. ..rien….je veux juste…vous le rendre.

J : carter…vous mentez.

S, faussement effarée : non non je ne….

J : votre regard est fuyant, vous vous répétez, vous semblez mal à l'aise, sans parler de vos clignements d'yeux irréguliers.

Elle lui envoya un léger regard noir, les lèvres pincées.

S, presque suppliante : il faut que vous le repreniez, mon colonel.

J : parce que…. ?

Elle inspira profondément, replaçant d'un geste tremblant une mèche derrière son oreille.

S : alerte rouge.

Les deux sourcils de l'homme se levèrent en chœur.

J : excusez moi mais…QUOI ?

S : la base est en alerte rouge.

Devant la mine toujours interrogative de son supérieur, elle souffla de nouveau.

S : ce qui inclut. Séquestration à la base, sécurité renforcée, fouille de chaque quartier….

Elle laissa un instant sa phrase en suspend, lui lançant un regard explicite. Il ne sembla pas comprendre, fronçant les sourcils, puis, jetant un rapide regard au magazine, la lumière se fit.

J : oh.

S : étant donné qu'ils sont en ce moment même dans mes quartiers, oui : oh.

Bien. Ils avaient un problème. Si jamais l'on découvrait ce magazine, leur réputations allaient en prendre un….quoique…ce magazine était à elle maintenant et…

J : pourquoi ne vous en êtes vous pas débarrassé ?

S, les joues soudain un peu plus rouges : il est impossible de sortir de la base et….

J, intrigué : je parle d'avant ça. Ça fait déjà plusieurs jours que je vous l'ai laissé, je pensais que vous le jetteriez, pas que…vous le garderiez…surtout pas à la base.

Remettant trois fois de suite ses cheveux en place, elle mordit sa lèvre si fort qu'elle sentit déjà un goût métallique envahir sa bouche.

Elle devait trouver quelque chose à répliquer…au plus vite.

S, un peu trop vivement : je l'avais oublié !

J, pas persuadé : oublié ?

S : oui je….je l'avais mis dans mon casier et….il était en dessous d'autres dossiers…je n'y ai plus pensé jusque….jusqu'à cette alerte.

Un sourire plus qu'amusé naquit sur le visage de l'homme.

Elle mentait, il savait qu'elle mentait, elle savait qu'il savait qu'elle mentait, et lui, il savait qu'elle savait qu'il savait qu'elle mentait, mais la question était quelle était la vérité….

Le regard insistant qu'il portait sur elle, et ce sourire moqueur était insupportable. Elle ne savait carrément plus où se mettre. Son visage lui brûlait et sa peau en général si pâle devait se rapprocher du pourpre à cet instant. Il fallait qu'elle fasse quelques choses….raahhh elle aurait jamais dû venir, elle savait que c'était une mauvaise idée ! Elle le savait !

Dans sa gêne, elle avait lâché les pans de sa veste, et, voyant les regards soudain déviants du militaire, elle eut soudain une idée. Pas très originale en ce qui les concernait, certes, mais justement, elle avait déjà fait pire.

Alors, elle retira sa veste, faisant mine d'en emballer le magazine pour le cacher. La bouche entrouverte de Jack la fit sourire victorieusement. Au moins, son sourire moqueur avait disparu. Quoique cette air espiègle ne l'aidait pas non plus…

Elle avança d'un pas qui se voulait détendu vers lui, et lui tendit le paquet.

S : il est à vous, je vous le rends.

Décontenancé par la peau si lisse du ventre à peine à un mètre de son visage, il tendit machinalement les mains. Elle recula, heureuse d'avoir réussi sa « mission ». Elle marmonna un « bonne nuit », et se précipita vers la sortie.

Manque de pot, le soudain manque de peau dans son champ de vision sembla ramener Jack à lui. D'un bond, il lui bloqua l'accès à la porte.

J, taquin : bien tenté major. Mais ce magazine est à vous.

Il plaqua le paquet contre elle, mais elle ne le retint pas, le défiant du regard.

J : major….

Agrippant la veste, elle repoussa l'objet contre l'homme debout devant la porte. S'affrontant du regard, chacun poussa le paquet vers l'autre pendant un instant.

S : ce magazine est à vous…

J : je vous l'ai offert

S : je vous le rends

J : on ne refuse pas un cadeau.

S : bien, alors je vous l'offre.

D'un geste un peu plus brusque, elle poussa le paquet droit dans le ventre du colonel qui grimaça légèrement sous le coup.

J, avec un sourire légèrement menaçant, bien qu'amusé : ne jouez pas à ça carter.

Elle se pencha en avant, soutenant son regard.

S, innocemment : à quoi mon colonel ?

Dans son geste, elle enfonçait un peu plus le magazine emballé dans les côtes des son supérieur qui, loin de laisser paraître sa douleur, ne lâchait pas son regard. Du moins, jusqu'à ce qu'il remarque que les bras tendus en avant de la jeune femme et son inclinaison vers le bas lui offrait une vue plus que…ample de son décolleté. Dés lors, ses yeux eurent tendances à loucher vers le bas.

Sam sourit, victorieuse. Les hommes, tous les mêmes….

Constatant le sourire éclatant de son second, Jack lâcha prise.

J : ok vous avez gagné……. Ce magazine est à NOUS.

S, le regard de biais : je croyais que j'avais gagné.

J : le droit de le partager avec moi, oui. On est dans la même galère, alors autant chercher ensemble une solution.

Elle se mordit un instant l'intérieur de la joue, puis hocha la tête en signe d'accord.

Elle s'éloigna de quelques pas, posant le paquet sur le bureau et libérant par la même le colonel. Celui-ci alla s'asseoir sur son lit. Une main sur le menton, le coude sur le genou, il fit mine de réfléchir. Se retournant et voyant la position et l'habillement de son supérieur, Sam ne put retenir un léger rire.

J, souriant en coin : on ne se moque pas et on réfléchit major.

S, spécial jack : à vos ordres.

QUELQUES MINUTES PLUS TARD :

Assis en tailleur sur le sol, les mains posées sur les genoux, les yeux fermés, Teal'c méditait au milieu de nombreuses bougies quand on frappa à la porte. Ouvrant un œil, il intima l'autorisation d'entrée.

Son sourcil se leva instantanément quand il vit le major Carter et le colonel O'neill, respectivement en mini short/bustier et boxer, entrer. Un presque imperceptible sourire naquit alors au coin des lèvres du jaffas, et il referma les yeux, ne bougeant pas.

T : que puis-je pour vous ?

J, mal à l'aise : on a besoin…d'aide.

T : que puis-je pour vous ?

J : juste un tout petit service de rien du tout, entre amis ça se fait sur terre vous savez. C'est même une tradition !

T : que puis-je pour vous ?

J : roh c'est bon je le vois bien que vous vous foutez de nous ! Mais c'est notre réputation qui est en jeu. Et…sachez que si on est dans ces tenues c'est uniquement parce que la sécurité était dans la chambre d'à côté et qu'on avait pas le temps de s'habiller avant qu'ils arrivent.

S, compatissante : mon colonel…je crois que vous…. nous enfoncez là.

T : indeed.

Le regard limite rageur de son ami, fit se lever le jaffa. Il s'avança vers eux et inclina légèrement la tête.

T : que puis-je pour vous ?

Sam souffla un coup.

S : en fait, il faudrait que vous nous gardiez…ça

Elle sortit le magazine de sous la veste et le lui montra. De nouveau, le sourcil de Teal'c se dressa haut sur son front.

T : a qui appartient ce magazine ?

S/J, montrant l'autre du doigt : à lui/ à elle.

Attention attention annonce officielle : le sourcil du jaffa vient de battre son record de hauteur !

S, mal à l'aise : à vrai dire…il était au colonel. Mais lorsque je l'ai surpris en train de le regarder dans le vestiaire féminins, il me l'a offert…enfin non c'est pas ce que vous croyez….il me l'a pas offert offert, il me l'a donné…parce….je ne sais pas pourquoi à vrai dire….mais…enfin quoiqu'il en soit maintenant il est…à nous…et….

J, vers son oreille : je crois que si vous continuez de vous enfoncer là, vous allez trouver du pétrole.

Elle lui jeta un rapide regard noir, puis se tourna de nouveau vers teal'c.

S/J : on a besoin de vous Teal'c

T, souriant légèrement : indeed.

S : alors voilà, on a pensé que si vous le gardiez, le temps des contrôles de sécurité, ça ferait moins de vagues. Après tout, vous étudiez la culture terrienne….ça pourrait passer pour un sujet d'étude. Si vous le voulez, le colonel justifiera même cela auprès d'Hammond !

J : hé !

S, avec un regard inhibant : mon colonel.

J, à contrecœur : ok ok.

T : cela ne sera pas nécessaire.

Il tendit la main et, perplexe, Jack y déposa le magazine. Sans un mot de plus, le jaffa se retourna et alla ouvrir un tiroir où il déposa le magazine.

J, échangeant un regard étonné avec son second : heu….merci.

T : de rien.

Déjà, le jaffa s'était rassis et avait refermé les yeux.

Désorientés, les deux militaires se regardèrent un instant, puis se tournèrent vers la porte.

Quand ils l'ouvrirent ils tombèrent nez à nez avec un certains archéologue. Les yeux écarquillés de ce dernier devant ses deux amis à moitié nus rencontrèrent ceux ahuris des militaires en apercevant ce qu'il tenait à la main.

L'étonnement passé, un sourire taquin éclaira le visage de Jack.

J : alors danny boy, on nous cache des choses on dirait.

Suivant le regard du colonel, Daniel rougit et cacha la pièce de lingerie dans son dos.

D : c'est que…sganzy…enfin….

Il ne put finir sa phrase que déjà, le couple le bousculait, poussé à l'extérieur des quartiers du jaffa qui referma immédiatement la porte.

Interrogateurs, les trois amis se fixèrent un instant, mais déjà la porte s'entrebâillée sur la tête de Teal'c.

T : veuillez m'excuser, mais je dois effectuer mon Kelnurim.

Toujours hébétés par l'irréalisme d'une telle soirée, les trois amis ne répondirent pas.

Cependant quand la main du jaffa se tendit, l'archéologue y déposa la lingerie en marmonnant un « merci » à peine audible.

La porte se ferma alors, les laissant tout trois plus que désappointés au beau milieu d'un des innombrables couloirs du sgc….

FIN

 