UN PLACARD, UN BALAI

ET UN ENIEME CRAQUAGE DE SLIP DE SGANZY

Auteur : sganzy

e-mail : : http/sganzy.monsite.wanadoo.fr

disclamer : pas à moi, pas de sous

genre : humour, NC-15

résumé : suite de « un vestiaire, un mag, etc… » et de « un quartier, un mag, etc… »

note de l'auteur : je récidive (pour la dernière fois normalement). A vos commentaires ! 

bonne lecture !

Retournant dans leurs quartiers, après leur petite mésaventure du côté des quartiers d'un certains jaffa, Sam et Jack tentaient de ne pas se faire voir du personnel de la base. Ils bénirent un instant cette lumière verte et les caméras de surveillance coupées qui leur permettaient de se cacher sans mal dans les innombrables recoins du mur à chaque passage d'un officier.

En effet, se faire surprendre en train de se balader ensemble à moitié nus dans les couloirs du Sgc, et en pleine nuit qui plus est, n'était pas vraiment envisageable pour eux.

Dans le silence de leur marche, ils réalisèrent soudain la situation. Et loin de les faire rire à cet instant, c'est tendu et muets qu'ils marchaient, sursautant légèrement à chaque frôlement de leurs peaux nues. Si bien qu'au bout de quelques mètres, chacun était presque littéralement collé au mur de son côté, gardant le plus de distance possible entre lui et…l'autre.

Quand ils arrivèrent à un nouveau croisement, Jack aperçut une brigade de « chasseur de souris ». Momentanément paniqué à l'idée qu'on les voit, il réagit impulsivement et d'un brusque revirement, il bondit sur le côté, ouvrant la première porte qu'il voyait et bousculant son second dans la pièce.

Celle-ci, plongée dans ses pensées, ne réagit que lorsque son dos fut violemment plaqué contre un mur. Revenant à elle, elle observa les alentours, ou plus précisément, ce nez et cette bouche, à à peine 20 centimètres devant elle. Elle remarqua alors la pénombre, et fronça les sourcils.

S : mon colonel qu'est ce que…

Lui plaquant une main sur la bouche, il lui intima le silence. Dans son geste, il se colla d'avantage à elle.

10 centimètres….

Des voix résonnèrent de l'autre côté de la porte. Devinant qu'elle avait compris, il retira sa main. Incapable de parler de toute manière, elle fixa son regard sur ce visage si proche et si…hypnotisant. Oui, il l'hypnotisait. Ses pommettes, son nez fin, ses lèvres fines….

Ces dernières se plissèrent alors qu'il se concentrait pour tenter d'entendre les dires des soldats.

La jeune femme déglutit difficilement.

Ils entendirent les pas s'éloigner et le silence plana soudain dans la pièce qui, elle le remarquait alors, était très exigu. Elle attendit qu'il s'éloigne d'elle pour qu'ils puissent sortir, mais…il ne réagit pas.

Il restait là, une main de chaque côté de sa tête, le visage fixant un point inconnu sur sa droite, son corps collé au sien, sa peau brûlante collée à celle nue du ventre de Sam…...brûlante ?

Plissant les yeux pour mieux l'apercevoir dans la pénombre, elle décela quelques gouttes de sueur sur son front.

Il avait de la fièvre ?

Elle hésitait à lever sa main pour toucher son front, lorsqu'elle sentit la réponse à sa question naître un peu plus bas, tout contre elle.

Ecarquillant les yeux, elle se mordit violement les lèvres. Calme. Il fallait qu'elle reste calme….il…il était en train de….il…fallait qu'elle reste calme.

Gênée à l'extrême, elle laissa son regard glisser rapidement sur tout ce qui n'était pas lui, à la recherche de quelques choses à fixer inlassablement pour se calmer. Elle distingua alors…un balai.

Ah ba bravo ! il n'avait rien trouvé de mieux que la coincée dans un placard à balais !...non pas coincée….attirée ?...non……bloquée…..roh bon sang non ! Un balai ! C'est beau un balais. C'est fin, c'est long, ….elle se mordit la langue pour se punir de ses pensées pour le moins lubriques.

Elle cessa un instant de respirer, à la recherche d'un moyen de se tirer…bravement de cette histoire. Elle ne voulait pas le gêner, ah ça non ! Quoiqu'à voir son visage crispé, il devait déjà être en train de se maudire.

Bon…solution numéro 1 : elle faisait mine de rien, le poussait gentiment et s'en allait….non…trop lâche….et puis elle le connaissait, il ferait un blocage sur cette scène et s'éloignerait d'elle…et ça elle le voulait pas.

Numéro 2 : elle attendait gentiment qu'il agisse………………pas de pensée lubriques Sam !...bon voyons voyons…non non décidément non…

La solution numéro 3 lui vint naturellement en sentant la respiration chaude de son supérieur caresser sa clavicule. Instantanément, elle sentit un autre type de chaleur naître dans son bas ventre. Elle inspira profondément alors que ce qui lui restait de conscience criait alerte en boucle.

S : je crois qu'on peut sortir maintenant.

Maudite conscience !

J : oui.

La voix rauque de l'homme la fit frissonner tout entière, ce qui le stoppa dans son mouvement pour s'éloigner. Stoppa n'était d'ailleurs peut-être pas le bon mot, il serait plus adéquat d'utiliser le verbe figer. En effet, les bras tendus dans son geste pour s'éloigner, il avait certes éloigné ses épaules et son torse du corps de la jeune femme, mais tout le bas de son corps, lui, s'appuyait d'avantage contre elle.

Le visage de la jeune femme s'enflamma quand elle ressentit la chaleur et le contact de cette partie si…sensible contre son ventre nu.

Elle leva le regard vers lui. Dans son état actuel, les conséquences de ce qu'il risquait d'arriver si leurs regards se croisaient lui paraissaient soudain plus qu'obsolètes.

Elle laissa son regard glisser sur la mâchoire crispée de l'homme qui fixait toujours inlassablement le mur.

Son visage était dur et tendu à cet instant, mais ça lui donnait un air si…viril et…excitant. Oui, la sévérité de ses traits contractés était réellement attirante.

Quand le regard chaud de l'homme se posa sur elle, elle frissonna de tout son être. Oh oui, il était plus que séduisant….

Il parut un instant surpris alors que leurs regards se croisaient…ne se lâchaient plus. Et quand il sentit la main de la jeune femme glisser le long de son torse, un sourire naquit sur ses lèvres fines, qui quelques secondes plus tard, rejoignaient celle de Sam.

QUELQUES LONGUES MINUTES PLUS TARD :

La porte du placard du niveau -27 s'entrouvrit. Une tête blonde se glissa dans l'entrebâillement, observa deux secondes les environs, puis, referma brutalement la porte, re-disparaissant à l'intérieur.

S : oh oh.

J, les lèvres semant des baisers dans son cou : quoi ?

S : je crois qu'on a un problème.

J : rien ne pourra gâcher ma soirée…

Il posa les mains sur ses hanches et d'un geste, la tourna vers lui, s'emparant de ses lèvres. Elle rit un instant, puis se laissa emporter par son baiser.

S, quand ils se séparèrent : l'électricité est revenue.

Les mains de l'homme glissèrent le long du dos de la jeune femme, toujours plus bas.

S : ce qui veut dire que les caméras sont de nouveaux en marche.

Elle leva le menton, dirigeant les lèvres de l'homme dans son cou.

S, la respiration soudain rapide : et qu'on ne peut pas sortir d'ici pour le moment.

Elle sursauta quand les mains de Jack agrippèrent ses fesses.

S, riant : jack ! Un peu de sérieux ! On a un problème !

J : on en a plusieurs. Mais tout ce que je vois moi, c'est que je dispose de temps bonus seul avec toi, ici. Alors…est ce vraiment un drame ?

Il lui offrit son sourire le plus charmeur et elle se sentit littéralement fondre.

Bon dieu dans quoi s'embarquait-elle avec un tel énergumène !

J : direction le paradis carter…

FIN

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