Chapitre 5 : Quant il faut se jeter à l'eau

Le temps me parait bien long, bien monotone subitement. C'est comme si la vie venait de perdre sa saveur délicate, celle que je me plaisais à déguster lorsque j'étais avec Dray. Pourtant, je devrais m'y être habitué à ce goût acre, cet arrière goût désagréable et comparable à une remontée de bile qui me brûle l'œsophage. Depuis ma plus tendre enfance, la vie a toujours été cruelle avec moi. J'ai été bien naïf et stupide de penser qu'un jour il en serait autrement.

La vie ne m'aime pas ! Et je le lui rends bien, je la déteste moi aussi…

Mutuellement nous n'avons que mépris l'un pour l'autre et quelque fois je lui demande pourquoi elle ne me lâche pas, pourquoi la vie ne veux t-elle pas me refouler et m'abandonner à une mort qui serai bien salvatrice et bien plus douce que toutes ces épreuves qu'elle continue à me faire endurer malgré moi.

Je n'ai jamais obtenu de réponses à ces questions.

Alors je continue de vivre. Ou non, je survis plutôt… Après tout, j'ai toujours était le Survivant alors pourquoi ca changerait ?

Quand j'ai eu conscience de cette petite vie grandissant à l'intérieur de moi je me suis tout de suite réjouit. Mais ce n'était encore qu'une manœuvre sournoise de cette vie si tortueuse afin de me faire souffrir davantage.

Cette grossesse qui aurait dût être un cadeau du ciel, j'en viens à la maudire. A me maudire de ne pas être assez courageux pour ouvrir enfin les yeux et regarder en face le triste destin qui se tisse pour cet enfant pas comme les autres.

Courage d'avorter ?

Courage de mettre au monde cet enfant ?

Lâcheté de l'euthanasie ?

Egoïsme de vouloir imposer une vie cruelle à un enfant innocent ?

Je suis totalement perdu.

Les mots de Drago résonnent à mes oreilles comme une triste marche funèbre de notre couple déjà obsolète.

Que dois-je faire Merlin ?

Suis-je vraiment égoïste au point de vouloir faire endurer des épreuves si difficiles à cet enfant qui est le mien ? C'est ce que me reproche Drago… D'être égoïste, de ne voir dans cette grossesse pathologique que mon propre intérêt tout en fermant les yeux sur les problèmes de mon enfant. De notre enfant… Oui, peut être suis-je vraiment égoïste …

Mon rôle de père est de protéger ma progéniture. Est-ce que si j'avorte on peut considérer ça comme une « protection », un pseudo sauvetage du bébé qui sera toute sa vie rejeté par une société trop parfaite. Il est vrai que la société dans laquelle on évolue à un regard plutôt néfaste sur les personnes un peu trop grosse, un peu trop maigre, un peu trop blond, un peu trop brun… Un peu trop trisomique aussi … Pour elle, la société, il faudrait être parfait ! Et Merlin sait que la perfection n'existe pas ! Mais nous sommes conditionné par cette société, c'est elle qui nous rejette, décide de notre vie sociale, de ce qui est normal ou anormal, de ce qui est bon ou mauvais. Elle régit quotidiennement nos vies sans que l'on s'en aperçoive et ce petit bébé que je porte, viens la narguer ! Ce petit bébé emmerde cette société trop sélective !

Je me retourne, allongé sur le lit et encore tout habillé. Puis j'enfonce davantage ma tête dans l'oreiller de Drago que je sert tout contre mon visage, tellement fort que j'ai un peu de mal à respirer. Mais cet oreiller porte encore son odeur et tout le temps que je peux m'enivrer de cette odeur, je me dis que le destin de m'a pas entièrement abandonné.

Je me raccroche à cet oreiller parfumé comme à une miette d'espoir que je ne veux pas voir disparaître. C'est en quelques sorte ma bouée de sauvetage et ce pour une raison que j'ignore totalement.

Il m'a abandonné, mon mari ! Celui qui avait prêté serment de rester à mes cotés pour le meilleur et pour le pire jusqu'à ce que la mort nous sépare. Il m'a abandonné au moment où j'avais le plus besoin de lui. Maintenant que je suis seul dans notre grand lit conjugal, je m'ennuie à mourir de sa présence, de ses caresses, de son souffle sur ma peau enflammée.

Je m'ennuie de lui comme que je ne me suis jamais ennuyé de personne. La solitude qui a pris sa place dans mon cœur me glace le sang à chaque instant tellement j'ai peur de ne jamais le revoir passer la porte de notre maison pour venir me serrer à nouveau dans ces bras.

Mais ne comprends t-il pas, mon Drago ? J'ai l'impression d'être un taureau dans une arène de corrida. Je vois les gens autour de moi qui m'observent, qui m'épient de leur regard de vautour et je sais que je n'ai aucune échappatoire. Ils attendent que je prenne ma décision… Dois-je foncer tête baissée au risque de me rompre la nuque ou bien dois-je me terrer apeuré, terrorisé, dans un petit coin sombre pour écouter ce que me scande cette foule impatience.

Ils veulent tous que j'avorte. Ils me disent tous que c'est la meilleure des solutions, que c'est la seule façon pour moi de sauver mon couple mais … ca ferai de moi un assassin ! Toute ma vie durant je conserverai l'image de moi comme celle du père qui a tué son bébé… C'est affreux … Vous ne trouvez pas ?

J'ai déjà entendu parler de sélection naturelle… Il parait que Dame Nature se charge elle-même de faire avorter les enfants (plutôt les embryons) qui, s'ils étaient vivants, souffriraient beaucoup trop ou seraient viables à peine quelques heures. Des fois j'ai envie de hurler à cette même Dame Nature de faire correctement son travail ! J'aimerai qu'elle vienne elle-même me prendre mon enfant. Ca serait tellement plus facile ainsi … Drago serait tout contente et moi je ne me verrai pas comme un père ignoble près à tuer son gosse.

Vous rendez vous compte de ce que je dis ? Oui, je pris secrètement pour que cet enfant quitte mon corps au plus vite. Je pris secrètement pour un avortement spontané, naturel, contre lequel je ne pourrai rien faire et part lequel ma vie retrouverai peut être de son sens initial.

J'ai honte ! Je me fais honte et je me dégoûte au plus profond de moi-même. C'est dans ces moments là que je me dis ne pas avoir d'intégrité. Je ne vaux pas mieux que tous ces Mangemorts qui aiment plus que tout répandre le sang. Je ne vaux pas mieux parce que, comme eux, je souhaite voire quelqu'un mourir… Mon propre enfant …

J'entends des bruits de pas monter les escaliers je ne prends même pas la peine de me faire la moindre illusion quant à l'hypothèse que ce soit Drago. Cela fait plus qu'une semaine qu'il m'a abandonné, une semaine durant laquelle, tous les jours, je me dis qu'il va revenir et qu'il ne reviens jamais. Je n'ai que cette lettre qui me nargue, qui m'attriste à chaque fois que mes yeux s'accrochent aux mots douloureux qui y sont écrits.

Mais cette fois je sais que ce n'est pas Drago et quand une voix douce et féminine retenti à mes oreilles, je me félicite intérieurement d'avoir identifié cette personne à l'instant même où je l'ai entendu gravir les marches.

« Harry, ca va ? »

Hermione s'assois sur le rebord de mon lit et je ne prends ni la peine de lui répondre, ni celle de me tourner vers elle pour rencontrer ses yeux noisettes et larmoyants.

Hermione pleure beaucoup ces derniers temps. Elle essai de me le cacher mais je la connais par cœur depuis toutes ces années passées ensemble à Poudlard. Elle pleure beaucoup et je sais que je suis la cause de toutes ses larmes.

Elle me caresse l'épaule et ca me fait du bien. Ca me réchauffe le cœur de me savoir tout de même soutenu.

Je sais que Hermione comprends ce que je peux ressentir. C'est une mère et elle sait ce que c'est de porter un enfant. Je suppose que l'idée d'avoir un enfant comme le mien lui a traversé l'esprit. Elle est tellement intelligente.

« Harry ? »

Sa voix est inquiète et pour ne pas l'effrayer davantage je me tourne vers elle mais continue de serrer le coussin de Dray dans mes bras, tendrement callé contre mon torse.

« Ca va ? »

Je ne lui réponds pas sachant qu'au moindre son de ma voix je vais fondre larmes dans ses bras. Alors je me contente de hausser les épaules et elle me sourit tristement.

« Tu as mangé ? » me dit elle de sa voix toujours fluette

Cette fois je tourne ma tête de gauche à droite et dans ses yeux s'allume une lueur colérique que je lui connais tellement ! Je sais que je vais avoir droit à un serment à la Granger comme je disais dans le temps ! (Temps si lointain maintenant …)

« C'est pas sérieux Harry ! Bon que tu sois d'accord ou non tu viens avec moi ! Je ne compte pas rester là, les bras croisés à te regarder dépérir ! Tu vas vivre avec nous !

- Non, bredouillai-je. Je vais rester là au cas où Dra…

- Tu sais aussi bien que moi qu'il ne reviendra pas ! Me coupe t-elle. Maintenant il faut savoir ce que tu veux Harry ! Soit tu veux garder cet enfant et tu t'en donnes les moyens en te ressaisissant et en te nourrissant, soit tu préfère avorter auquel cas tu vas te dépêche de prendre rendez vous à Ste Mangouste. Mais moi, je ne continue pas à t'ignorer et à faire semblant que tout va très bien ! »

Sa phrase me fait mal et mes yeux s'embuent un petit peu. Alors je me redresse pour lui cacher les larmes et je préfère descendre les escaliers pour aller me blottir dans le sofa du salon.

En haut je l'entends s'agiter. Il y a des placards qui s'ouvrent et qui se claquent mais je ne fais pas un seul mouvement, les yeux rivés sur mon alliance.

Plus le temps passe et plus je sens mes forces m'abandonner. Ai-je encore vraiment envie de cet enfant ? Et si il vient à naître est ce que je serai assez fort pour l'élever toute ma vie sans lui reprocher d'avoir anéantie le couple de ses parents. Je sais que non… L'amour que je porte à Drago est tellement grand que je ne pourrai jamais voir cet enfant que comme celui qui m'a volé mon petit Dragon…

Ce n'est pas sain comme relation père/enfant n'est ce pas ? Car après tout, cet enfant n'a jamais demandé à naître …

A nouveau je suis totalement perdu …

Hermione descend les escaliers et elle vient prendre place dans le sofa juste à mes cotés. Je relève mes yeux vers elle et je sais que le vert émeraude de mes iris est maintenant totalement assombri par la douleur.

Je trouve tout de même le courage de lui poser cette question qui me brûle les lèvres depuis un petit moment

« 'Mione, Si tu étais à ma place, qu'est ce que tu ferais ? »

Ses yeux se fixent sur le tapis coloré qui jonche le sol et je le vois hésitante. Je sais qu'elle aurait préféré se dérober plutôt que d'avoir à répondre. Mais je dois savoir …

« Harry je…

- Réponds sincèrement ….

- Je crois que… j'avorterai … »

Je me réfugie dans ses bras et y pleure sans retenu. Je savais que c'est ce qu'elle aurait répondu.

« Je … Je crois aussi… que...que...que… je vais le faire » pleurai-je...


4 jours plus tard

Il arriva devant la maison qui était également la sienne mais pour la première fois depuis qu'il y habitait, il hésitait à en franchir la porte redoutant ce qu'il allait trouver derrière.

D'un pas lourd et craintif, il gravit les quelques marches du perron puis il sortit sa clé qu'il fit pivoter dans la serrure. A l'aide de sa baguette magique, il leva les sortilèges supplémentaires qui protégeaient cette demeure des visites indésirables ….

Doucement, il poussa la porte et cette dernière grinça singulièrement.

Repoussant une mèche qui tombait sur son front large, il entra dans la maison, prenant soin de refermer la porte derrière lui.

Le silence…

C'est la première chose qu'il remarqua. Un silence anormalement lourd, pesant…. Presque terrifiant, angoissant.

Il décida de l'ignorer alors qu'il s'avança dans le salon tout aussi vide que les autres pièces du rez-de-chaussée. Cette maison semblait figée. Tout était bien trop calme, bien trop ordonné … C'était presque à se demander si quelqu'un vivait ici… Pourtant il y aurait dû un avoir une personne… Ne l'avait-elle pas entendu entrer ?

Drago soupira alors qu'il mit de l'eau dans une bouilloire électrique qu'il mit à chauffer. Harry devait probablement dormir au premier étage et il allait lui apporter une tasse de thé. Ca lui ferait sûrement plaisir.

Il sortit donc deux tasses identiques dans lesquelles il pris soins de mettre un sachet de thé à la menthe : celui que Harry préférait.

Une fois que la bouilloire eut émit un sifflement lui indiquant que l'eau était prête, Drago acheva de terminer la préparation du thé en versant l'eau dans les tasses. Puis il posa ces dernières sur un plateau qu'il prit en main avant de se diriger vers les escaliers.

Les marches en bois grincèrent sous son poids. Il pensa que ce son désagréable alerterait peut être Harry…

Il essayait de se le cacher, mais il craignait par dessus tout les retrouvailles avec son mari. Ils s'étaient quittés plus d'une semaine auparavant et sur un coup de tête certainement et il avait toutes les raisons pour appréhender ces retrouvailles.

La lettre qu'il avait laissée à Harry avant de se retirer dans un hôtel de Londres ne faisait que renforcer la peur de le revoir. Et si Harry ne voulait plus de lui finalement ? Il s'était comporté comme un parfait imbécile et il le savait pertinemment. Jamais il n'aurait dû le laisser, l'abandonner dans son état… Drago s'en voulait beaucoup d'avoir agit de la sorte et si Harry venait à le rejeter, il comprendrait parfaitement sa réaction.

Finalement, Drago arriva à l'étage et il se dirigea vers la chambre dont la porte était grande ouverte. Il essaya de se composer un visage jovial, ou du moins agréable, bien que la tristesse tirait chacun de ses traits.

Mais quand il entra dans la chambre, ce fut pour trouver cette dernière entièrement vide. Pas de Harry endormi sur le lit….

Il posa son plateau sur la table de chevet avant de se diriger à la hâte dans la salle de bain. Un mauvais pressentiment s'était emparé de lui. Et plus il cherchait en vain Harry, plus cette horrible impression grandissait en lui…

Paniqué, il se rua dans la chambre où il ouvrit à la volée tous les placards de la pendrie. Son sang ne fit qu'un tour lorsqu'il constata que les vêtements de Harry ainsi que de nombreux effets personnels avaient disparus.

Harry était parti ….

« MERDE ! »

Drago claqua violemment la porte d'un placard qui se fractura sous le choc

« Putain Harry tu m'as pas fait ca ! Où es tu allé bordel ? »

Il couru vers les escaliers et dans un mouvement trop brusque il renversa le plateau contenant les tasses qui se brisèrent sur le parquet de la chambre, répandant le liquide brûlant qui formait maintenant une grande flaque sur le sol.

Drago n'y prêta aucune attention et il dévala les escaliers aussi vite qu'il le pu. Il ne prit même pas la peine de réfléchir à ce qu'il faisait qu'il saisit une grosse poignée de poudre verdâtre qui traînait dans un bocal en verre sur la cheminé.

Il lança la poudre dans l'âtre de cette dernière et aussitôt des grandes flammes vertes s'allumèrent. Drago se plaça au centre de ses flammes qui lui léchèrent agréablement le corps et il cracha presque le lieu de sa destination

« Les Oliviers ! »

Tous se mis à tourner autour de lui et il essayât d'ignorer la nausée qui prenait peu à peu possession de son corps.

Finalement, après quelques minutes, il atterrit brutalement sur le sol de ce qui semblait être un salon à l'aspect assez rustique.

« Tiens…. Un revenant ! » Fit une voix féminine sur un ton glacial

Hermione Granger posa son livre sur la table basse de son salon alors qu'elle foudroyait Drago du regard.

Ce dernier se releva et après s'être épousseté brièvement il posa sa question d'un ton tout aussi froid que celui de la jeune femme

« Où est Harry ?

- Si tu ne l'avais pas abandonné tu le saurais !

- Je n'ai aucune leçon de moral à recevoir de ta part Granger ! Où est Ry ?

- Qu'est ce que ca peut te faire où il se trouve ? Pendant une semaine où tu ne lui as pas donné signe de vie, ca t'importais peu de savoir ce qu'il faisait, comment il allait…

- OÙ EST HARRY ? »

Hermione sursautaface àla fureur de Drago. Elle ne l'avait plus vu dans cet état depuis leur sortie de Poudlard, depuis le jour où Drago avait mit fin aux jours de son père.

Elle décida de se rasseoir dans le canapé pour essayer de se donner contenance. Drago avait toujours eut plus de caractère qu'elle et si il y avait bien une chose qu'elle détestait c'était se disputer avec l'ancien Serpentard.

« Je ne te dirais pas où est Harry avant que tu ne te sois calmé. Tu ne te rends même pas compte de ton comportement ! Tu disparais dans la nature pendant plus d'une semaine et tu n'as même pas la décence de t'excuser ! Sais tu seulement combien Harry a souffert de ton absence ? Tu l'as laissé faire le choix le plus difficile de toute sa vie et tu n'étais même pas là pour le soutenir, pour l'épauler! Tu l'as juste laissé dépérir et tu peux t'estimer heureux que Ron et moi, nous ayons été présent pour le ramasser ton Harry, parce que sinon c'est probablement dans un cimetière qu'il serait en ce moment ! »

Drago avait écouté Hermione sans broncher et sa dernière phrase lui laissa un arrière goût amer qu'il avait du mal à accepter. C'est vrai… Il avait était abominable avec lui…

Il baissa ses yeux argentés sur le sol et continua d'écouter ce que la jeune femme avait à lui dire.

« Harry t'aime plus que tu ne l'aimeras jamais ! Dans le cas contraire tu ne l'aurais pas abandonné dans son état. Il t'aime tellement, Drago, qu'il t'a écouté. Il t'aime tellement qu'il a préféré se perdre lui même plutôt que te perdre toi …

- Q… quoi … il quoi … ? » bredouilla Drago

Hermione se leva et alla à la rencontre du blond. Elle posa une de ses mains sur l'épaule de celui qui étais jadis son ennemi mais qui, au fils du temps, était devenu un ami précieux.

« Il a avorté … L'intervention a eut lieu ce matin. Harry est à Ste Mangouste …. »


Kikoo !

Bon, voilà ! Il fallait que je prenne une décision et finalement … C'est ce que j'ai fait dans ce chapitre. Je sais que beaucoup d'entre vous serez déçu et comme, je l'ai dis dans les RAR, je vous demande sincèrement de prendre la peine de lire le chapitre 6 qui sera en ligne prochainement. S'il vous plaît…

J'ai promis un happy end et c'est toujours d'actualité. Je ne rompe jamais mes promesses…

J'apprécie toujours d'avoir votre avis dans une review ! Merci d'y penser : )

Bisouxx

Dopamine

RAR pour les anonymes :

Bonjour,

Avant tout je tiens à m'excuser profondément pour cette réponse aux reviews collective mais j'ai eut beaucoup de reviews pour le prétendant chapitre qui disais à peut près la même chose concernant l'avortement. Me voyant pas recopier cinquante fois la même chose, j'ai préféré faite une RAR général où j'expliquerai mes positions.

Il faut savoir que le chapitre 5 est celui que vous attendiez depuis un certain temps, à savoir celui où j'ai pris une décision à la place de Harry.

Doit-il garder son enfant au risque de perdre son couple ?

Doit il au contraire écouter Drago au risque de se perdre lui même ?

Nous avons chacun(e) notre opinion sur la question. Il est donc normal que peut importe la décision prise, un certain nombre d'entre vous seront décu.

A ceux là, je tiens à dire : Prenez la peine le lire le chapitre 6 que je posterai prochainement. Car rien n'est définitif, tout peut encore arrivé et c'est, je crois, le principe de la magie : tout deviens possible.

Je vous demanderai également de ne pas me juger trop sévèrement quant à la décision prise. Des deux maux je pense avoir choisi le moindre? Cela ne veux pas dire qu'a la place de Harry j'aurai agit de la même façon que lui. Cette fiction soulève le problème de l'avortement thérapeutique. Avons nous le droit de choisir qui a le droit de vivre ou non ? Avons nous de droit de jouer à Dieu en choisissant les personnes ayant une chance de vivre ? Et, ce comportement sélectif ne fait-il pas de nous une société discriminatoire ? Autant de questions pour lesquelles nous avons pousse notre propre opinion.

Je ne pense pas être ici pour soulever le débat ou remettre en cause l'opportunité qu'on les femmes de contrôler les grossesses. Il s'agit d'une fiction... Ni plus, ni moins ... Une fictio cruelle et un peu trop réaliste peut etre mais une fiction malgré tout.

Merci énormément à : léa, bliblou, Soho, malilite, Lapatate, chacha, garla sama, lyly, tit ange 57, maria, eliwan, clotix, lunita Jedusor P-M, Helix, Nani

RAR pour Iron eyes : Les critiques négatives sont en effet toujours bonnes a prendre même si je ne partage pas du tout ton avis ! Pour ce qui est des examens médicaux concernant la grossesse je te remercie de tes précision toutefois inutiles. J'ai travaillé pendant deux ans dans un cabinet de gynécologie obstétrique et je crois ne pas me vanter en disant maîtriser parfaitement ce sujet. Seulement, comme tu le dis si bien, j'écris une fiction et je ne suis pas là pour donner des cours de médecine ou des cours de gynéco … Donc j'ai occulté un bon nombre de détails. Pour ce qui est de la réaction des personnages elle me semble tout a fait appropriées… Je suis désolée cependant qu'elles ne te plaisent pas. J'ai, durant mon emploi mentionné ci dessus, côtoyé des grossesse à risque de trisomie. J'ai vu des mères en pleur dans mon bureau hésitant entre l'avortement et garder un enfant malade. Et ca, que ca te plaise ou non c'est la réalité. Quand on annonce à une mère qu'elle est enceinte d'un enfant trisomique, la première chose qu'elle fait c'est pleurer … et non pas courir à la bibliothèque pour se renseigner. La trisomie de type 21 est particulière. Il s'agit d'enfant au physique assez singulier mais très affectueux, avenant… C'est ce qui fait le litige de cette pathologie. Maintenant je retiens bien les indications que tu m'as dit. Je retiens aussi que ce n'étais pas pour me casser et je te répondrai que je n'ai nullement était choqué ou peiné par cette reviews. Je préfère qu'on me dise sincèrement ce que l'on pense de mon travail plutôt que de jouer les faux-cul. Maintenant nous avons des divergence d'opinion concernant les chapitres déjà publiés mais on ne peut jamais mettre tout le monde en accord. Cette fiction ressemble à ce que je voulais écrire, à l'idée que je m'en étais faite et je ne regrette aucun passage que j'ai écris.