Voici ma première fic.
Bien sur les personnages ne sont pas à moi meme si j'aimerais bien que ce soit le cas
Alors je vous laisse à votre lecture en espérant que ça vous plaise.
La seule véritée
Un rendez-vous piègé
Le jour est venu, le jour tant redouté où il m'a renvoyé chez les miens. Lui, le grand youkaï, ne voulais plus de moi dans ses jambes. Il ne m'a pas reconduit dans un village. Il disait qu'ils ne voudraient pas de moi s'ils apprenaient que j'avais été à son service pendant toute ces années. Il s'est retourné et est parti à l'aventure avec Jaken, cet abruti, cet incapable crapaud sans cervelle, que j'appréciais pour sa loyauté envers mon propre maître, celui-la même dont j'étais tombée éperdument amoureuse au fils des années.
J'aurais du savoir, après toutes ces années passées au près de lui que s'il me laissait la, se n'étais pas que j'étais devenu un fardeau, mais bien qu'il croyait son âme devenue faible à protégé une « simple humaine ». Il aurait le cœur brisé à ma mort, moi étant une mortelle.
J'aurais du voir dans ses yeux la lueur de tristesse qui était apparu quelques secondes pour ensuite disparaître.
J'aurais du entendre son « au revoir » losqu' il s'est retourné dans ma direction incapable de me faire dos plus longtemps. Il savait bien que ses murmures n' auraient été entendus que par des démons de sang pur et que, moi, j'en étais incapable .
Mais je n'ai pas su.
Et je suis partie vers une nouvelle vie, du moins c'est ce que je croyais même si c'étais totalement faux.
Maintenant je suis encore Rin, la même qui a été autrefois recueillit par ce démon si froid a mon égard. Je suis toujours en vie, je n'ai pas de mari ni d'enfant car je n'ai pu me résoudre à en aimé un autre. Je crois bien qu'il le sait. Je suis devenue une jeune femme au physique semblable à celui de Kagome. Les hommes ne restent pas indifférent à ma beauté mais restent figée devant cet air froid que j'ai emprunté à Sesshoumaru en souvenir des temps passés.
Je vais encore souvent cueillir des fleurs pour lui et les poses au bas de ma porte. Je crois que lui non plus ne c'est pas totalement résonné à ne plus jamais me revoir et c'est la seule chose qui me garde encore en vie.
Parfois j'entends quelqu'un dans le noir, silencieux, désireux de ne pas faire remarquer sa présence. Mais, maintenant, j'ai appris. S'il vient ce soir je l'attendrai car je sais qu'il n'est jamais loin. Son odeur est partout, je ne devrais pas le savoir mais je le sais quand même. Seul son odeur annonceur de la présence de ce youkai de l'Ouest peut à ce point effrayé les autres démons pour les dissuader de venir piller ce village sans défense.
C'est jour de pleine lune. Je suis sortie et je sais qu'il viendra pour me protégée si je suis seule dans la forêt, il l'a toujours fait. Je n'ai pas peur. Je suis habitué à être éclairée seulement par la lune.
Je sais qu'il viendra.
Des heures passent sans bruit. Je me suis allongée sur le sol entre les arbres et fait semblant de dormir. Je sais qu'il ne m'approchera pas si je suis éveillée et qu'il n'y as aucun danger.
Je le sens. Il est la, tapis dans les ténèbres des arbres, tout près.
Enfin il se relève. Je l'entends s'approché. Je voudrais tant ouvrir les yeux pour revoir son doux visage mais j'y résiste.
Je sais. Il sait que je ne dors pas car il s'est arrêté à quelque pas. Je n'ai plus le choix. Il partira en ayant cru tombé dans un piège si je ne me lève pas.
Je m'appuie sur le sol et m'accote sur le tronc de l'arbre le plus près. Je le regarde à peine. Les yeux fixés sur le sol je murmure son nom qu'il entend très bien.
- Sesshoumaru-sama?
Oui je l'ai appelé seigneur. Il le voulait.
- C'est bien vous?
Je ne reçois aucune réponse de sa part mais il baise la tête à son tour, juste un peu. Il a honte.
– Pourquoi ne m'approchez-vous pas? Avez vous peur?
Je viens de le regardé droit dans les yeux, je sens mon visage tourné au rouge de m'avoir permis pareil affront. Je rebaisse la tête.
- Désolé. J'avais tellement envie de vous revoir.
Il reste silencieux comme à son habitude. Je ne le supporte pas. Je voudrais qu'il parle, qu'il ME parle.
Je me relève d'un bond, je suis en colère et il le sait. Je le vois reculé de presque rien mais il a quand même reculé. Je serre les points.
– Mais parlez-moi. Je ne suis pas sourde et vous n'êtes pas muet. Je ne supporte pas de vous voir vous enfermé dans votre mutisme. J'aimais déjà mieux quand vous me disiez des ordres.
À ce simple mot il s'écroule à terre. Les jambes recroquevillées sous son corps et la tête dans les mains. Je m'approche, je voudrais le forcer à se relevé mais je ne suis pas impitoyable et je ne frapperai pas celui que j'aime de tout mon cœur. Il le sait. Il sait tout.
Je tombe à mon tour, je voudrais le prendre dans mes bras mais ne le fais pas, je n'ai jamais osé. J'ai trop peur de sa réaction.
Il se force à me regardé. Sa crise de larmes est passé mes ses yeux restent mouillé. Il me regarde, il me regarde droit dans les yeux, sans rage, sans colère, et sans aucun droit sur ma personne. Il me regarde comme on regarde les étoiles. Un regard de fierté mais remplis de honte pour sa propre personne.
- Me pardonneras-tu un jour Rin?
- Vous pardonné mais de quoi? Vous savez bien que je ne peux rien vous refuser et encore moins vous en vouloir. Ne restez pas ainsi à pleurez sur votre sort. J'ai pu revoir votre visage même si je ne m'attendais pas à vous voir dans cet état.
- Je n'ai pu te laisser et seulement aujourd'hui je te le dis car tu m'as pris au piège. C'étais bien pensé.
Je vois au ralentie sa main s'approché de mon visage et caressé ma joue du bout de ses griffes.
Je me sens bien. Je suis si contente qu'il soit là.
Je m'approche de lui jusqu'a ce que mon corps soit contre le sien et j'appuie ma tête sur son épaule. Je sens les muscles de son coup se tendre, il ne s'y attendait pas, moi non plus d'ailleurs mais quand je fais un mouvement pour déplacé ma tête il m'en empêche en plaçant sa main sur celle-ci. Il ne le veut pas. Je ne comprends pas. Il me force à le regardé. Il est si beau. Un soupir s'échappe de mes lèvres entrouvertes. Je suis contente. C'est mieux que tout ce que j'ai pu m'imaginer car à cet instant il ne désire nullement que je parte. Un rayon de lune passe à travers le feuillage pour venir se refléter dans les yeux de mon ancien maître.
- Je ne pourrai jamais vous oublier. Je ne le veux pas. Dites-moi que vous le savez.
- Oui je le sais mais je n'ai pas le choix de vous laissé ici avec ces humains.
Une lueur de dégoût passe dans ses yeux. Il n'a toujours pas accepté le fait que les humains sont plus que des animaux.
- C'est votre monde ici
- Non, vous vous trompez. Mon monde c'est vous.
Ses yeux se remplissent de tristesses, du moins autant qu'un être comme lui peut en avoir.
Je le sens se relevé. Ses yeux n'expriment plus aucunes émotion. Il me regarde un instant avant de se retourné et de partir.
- Je vous attendrai ici dans une lune complète, si vous n'y êtes pas, j'en conclurai que vous êtes mort au combat et entreprendrai de partir chercher votre dépouille. Pour ensuite gardé vos terres à votre place.
Je n'ai fait que murmurer mais je sais qu'il m'a entendue, il a ralenti l'allure pour reprendre quelques instants après sa démarche habituelle. J'attends déjà avec impatience cette nouvelle rencontre et entreprend de retrouvée mon chemin dans cette forêt. Les nuages viennent faire obstacle à la lune et rend ma marche plus ardue…
