Disclaimer : Les personnages tirés de cette fanfic sont la création de Yôichi Takachi. Ils sont sa propriété et en aucun cas vous n'avez le droit de les utiliser à vos propres fins !

Genre : Romance, Comique

Classement : G enfin pour l'instant je pense que tout le monde peut lire

Chapitre 9 : A l'hôpital

Elle s'était endormie dans ses bras, une certaine tristesse se dégageant de son visage. Mais, même avec cette tristesse gravée sur ces traits, elle restait superbe. Elle est et elle restera la personne qu'il aimera.

Plusieurs personnes la lui enlevèrent une fois à l'hôpital, probablement des médecins.

Mais lui, il ne bougea pas. Il resta là, sans bouger, se demandant probablement si elle s'en sortirait ou si elle lui pardonnerait un jour.

Quelqu'un passa derrière lui et l'entraîna vers une autre salle.

C'était Misugi. Il l'amena devant un inspecteur de police et lui demanda de tout lui raconter.

Les explications furent assez longues jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte :

- Entrez ! Ordonna l'officier de police

Une jeune femme blonde vêtue d'une blouse blanche et tenant un cahier à la main pénétra dans la pièce :

- Tsubasa Ohzora ?

- Oui !

- J'ai des nouvelles de votre fiancée. On l'a descendu en soins intensifs. Elle devrait y rester jusqu'à demain. Nous avons décelé une fracture du fémur assez importante et nous avons du l'opérer. Elle a également une côte cassée, mais cette blessure est bénigne, un simple bandage suffira. Ce qui m'inquiète le plus, c'est son état de choc et malheureusement, là, il n'y a que vous qui pouvez l'aider !

Elle regarda un long moment les deux jeunes hommes avant de se diriger vers la porte.

- Docteur ! Est-ce que je peux la voir ?

- Pas aujourd'hui, mais demain lorsqu'elle rejoindra sa chambre, vous pourrez :

Elle quitta la pièce suivit de prés par l'inspecteur de police.

Misugi se leva et s'approcha de son ami :

- On devrait y aller, nous ne servons à rien ici !- Jun, est ce que tu crois qu'elle m'en veut ?

Le jeune médecin fut quelques peu déboussolé mais son capitaine insista :

- Je … Je crois qu'elle me déteste !

- Ne dis pas des choses pareilles, tu sais très bien que c'est faux !

Tsubasa releva la tête et sourit à son coéquipier :

- Tu sais, j'envie la relation que tu as avec Yayoi, tout est si simple pour vous deux !

- Ouais … Ben ça se voit que tu ne connais pas Yayoi dans ses mauvais jours !

Ils rigolèrent tous les deux avant de finalement quitter hôpital

Sanae se réveilla quelques heures plus tard. Elle observa un moment autour d'elle avant d'avoir un sursaut de panique.

- Calmez vous mademoiselle ! S'exclama l'infirmière qui était venus faire quelques contrôles de routines.

- Où suis-je ? S'exclama Sanae

- Votre fiancé vous a amené ici ! Vous avez subit un grave traumatisme ! De plus vous avez une cote et le fémur de cassez ! Nous avons du vous opérez !

L'infirmière lui souriait, mais pour la jeune fille tout se bousculer dans sa tête. Elle en avait des nausées.

« Un fiancé ? Mais quel fiancé ? Et cette fracture comment c'était arrivé ? »

Puis les images lui revinrent petit à petit en mémoire. Comment elle avait été enlevée ! Comment ils l'avaient maltraités ! Comment il avait failli la violer !

Les larmes lui montèrent aux yeux.

- Oula, mademoiselle ! Il ne faut pas vous mettre dans un état pareil pour si peu ! Tout va bien maintenant !

Un médecin arriva quelques minutes plus tard afin de lui administrer un calmant et elle s'endormit, reposant dans les bras de Morphée jusqu'à ce qu'une voix vienne lui titiller l'oreille :

- Je suis content qu'elle aille bien, j'ai vraiment eu peur pour elle !

« Hyuga ! Mais que fait t'il ici ? »

Elle commençait à sortir de son sommeil.

- Oui, heureusement qu'elle n'a pas bougés au moment ou ils ont tirés !

« Jun est là lui aussi ! »

- Et toi Tsubasa, comment ça va ?

- Choqué ! Mais heureux qu'elle n'a rien !

- Très bien, alors si vous le permettez je vais appeler Yayoi !

- Attends, je viens avec toi !

Tarô, Tsubasa et Ishizaki qui apparemment venait de quitter la pièce avec Misugi.

Elle avait mal à la tête. Que devait t'elle faire, l'accepter ou le repousser ?

Alors les paroles du manager lui revinrent en mémoire :

« Si vous voulez que Tsubasa réussisse dans ce qu'il aime vous devez le quitter ! »

Oui, elle l'aimait ! Et encore une fois elle décida de le fuir par amour pour lui. Pour qu'il accomplisse son rêve, même si pour cela, elle devait le briser.

La conversation qui avait repris entre les garçons attira à nouveau son attention. C'était Hyuga qui parlait avec beaucoup de difficultés.

- Est-ce que tu sais si elle a … enfin si ils ont abusés d'elle ?

Tsubasa répondit immédiatement :

- Les médecins m'ont dit qu'elle n'avait subi aucun acte sexuel, par contre coté mental, j'ai très peur pour elle !

Sanae dans son semi sommeil bouillonnait de rage :

« Ses gougeas m'ont tripotés de partout et ils osent dire … »

- Voyons Tsubasa, tu connais Sanae mieux que nous, c'est une vraie tigresse !

- Ah bon ! Pourtant Ryo m'a dit qu'elle s'était beaucoup radoucie !

- Tu crois vraiment que c'est vrai ?

- Désolé, avoua le jeune capitaine, mais je n'ai pas eu trop le temps de vérifier par moi-même depuis que je suis rentré !

Il avait parlé d'une voix triste qui fendit le cœur à son amour. Elle se mit à tousser sans s'en rendre compte :

- Sanae !… Sanae, tu es réveillée ?

Elle ouvrit légèrement les yeux alors qu'elle captait toute l'attention de la pièce.

Il avait sa main posée sur la sienne alors elle la retira. Il la regarda bizarrement :

- Comment tu te sens ?

Elle le regardait droit dans les yeux. Elle ne voulait surtout pas que son regard lâche le sien. Les autres comprirent bien vite qu'ils devaient les laisser seuls alors ils se retirèrent.

Le jeune homme pris à nouveau la parole :

- Tu m'en veux c'est ça ?

Elle tourna la tête vers la fenêtre comme pour lui faire comprendre que c'était le cas.

- Regarde moi quand je te parles s'il te plait ! Tu sais très bien que j'aurais tout fait pour te retrouver alors pourquoi tu as fuis ? Et qu'est ce qui t'a fait me fuir ?

Elle le regarda enfin et pris la parole :

- J'aurais préféré que tu ne me retrouves pas !

- Mais pourquoi ? Tu as bien une raison !

La situation était plus que délicate, elle ne devait pas faire un seul faux pas dans le mensonge qu'elle allait profaner :

- Oui, j'en avais un ! Et je l'ai toujours d'ailleurs !

- Je veux savoir qu'elle est ta raison ! Tu ne te rends pas compte des frayeurs que tu nous as faites ! Aucune de tes amies n'étaient au courant !

Sans était trop pour elle, elle se mit a pleurer et dit d'une toute petite voix :

- Et toi ? Ça t'aurais crever de me porter un peu plus t'attention, même lorsque tu étais au Brésil ! Je n'ai pas à te donner de raison comme tu n'as pas à me donner la tienne !

Il se calma instantanément et se rassit à coté d'elle :

- Je suis désolée, si je n'ai pas pu te porter cette attention dont tu avais tant besoin, c'est que je pensais que j'avais mieux a faire, notamment avec mes entraînements qui étaient très éprouvant ! Mais je le regrette aujourd'hui …

- Encore le foot ! C'est pour ça que je ne le supporte plus ! C'est a cause de lui que je n'ai jamais eu l'attention que je méritais et c'est encore a cause de lui que nous n'avons jamais eu une relation normale ! Tu veux que je te le dise ! Je déteste le foot plus que tout depuis ce jour !

Il accusa durement le coup et s'en réfléchir se dirigea vers la porte, mais elle pris alors a nouveau la parole d'une voix plus calme :

- Merci quand même de m'avoir sauvé !

- Que tu le veuilles où nous je reviendrais demain !

Il quitta la pièce sans autre forme de discours.