Chapitre 10 : Quand tout s'arrange …
Tsubasa revint le lendemain, et encore le jour d'après … Les jours s'enchaînaient et se ressembler tous.
Tsubasa venait chaque jour, mais chaque jour, elle refusait de lui adresser la parole, soit elle passait son temps à dormir soit à lire. Bref, la situation était catastrophique et empiré car elle devenait de plus en plus lourde à supporter.
Tout ce débloqua enfin, le cinquième jour depuis son entrée à l'hôpital. Alors que le jeune footballeur n'était pas encore là, les médecins avaient décidé qu'il était temps qu'elle se remette un peu en mouvement.
Deux jeunes étudiants en médecine avaient donc débarquer dans sa chambre l'un d'eux portant une paire de béquille.
Après avoir donné quelques explications à la jeune fille, ils l'aidèrent à s'asseoir sur son lit avant de lui tendre les deux tiges de fer. Doucement et avec leur aide, elle réussi à se mettre debout. Elle eut quelques vertiges et se rassit très vite sur son lit avant de refaire une nouvelle tentative ou ce coup si elle resta quelques minutes dans un équilibre précaire avant de finalement se rasseoir un petit sourire aux lèvres.
Par la suite elle fit plusieurs fois le tour de sa chambre jusqu'à ce que les apprentis médecins déclarent que ça suffisait pour aujourd'hui et que maintenant il fallait qu'elle se repose un peu.
Elle s'allongea sur son lit et essaya de reprendre son souffle tandis qu'une infirmière lui administrés les soins et prenait sa tension. Lorsqu'elle s'apprêtait à sortir de la pièce, elle se tourna vers la jeune fille :
- Votre tension est un peu élevée, donc on va essayer d'éviter les chocs violents, la peur et tous ce qui pourrait vous mettre en colère pour pas que vous fesiez une surtension !
Elle la regarda et acquiesça gentiment.
Elle quitte enfin la pièce et moi je s'affale sur son lit, enfin j'allait pouvoir me reposer. Je ferme les yeux dans l'espoir de trouver le sommeil. Je m'assoupis quelques minutes quand soudain je me réveille en sursaut au bruit d'une porte qui claque.
J'ouvre doucement les yeux et je regarde autour de moi. Je me frotte alors les yeux pour être sûre que je n'ai pas une hallucination et me met alors à trembler en constatant que je ne rêve pas.
Le manager de Tsubasa est devant moi, il me regarde avec une lueur féroce dans les yeux. Je me mets à trembler sans le vouloir alors qu'il prend la parole d'une voix dissimulant mal une haine contenue.
- Alors, tu as réussi ? Tu es heureuse ?
- De … de quoi … je … non…
- Tais toi !
Il se dirigea vers la porte et la ferma pour éviter d'alerter tout l'hôpital. Puis il se retourna encore une fois vers moi. Il me faisait vraiment très peur et lorsqu'il appuya ses mains sur mon lit, j'ai eu beaucoup de mal à retenir mes larmes :
- Tu t'es moquée de moi !
Ils se met à tourner autour de la chambre et se retourne alors en criant :
- NOUS AVIONS UN MARCHE ! TU M'AS TRAHI ! JE CROYAIS QUE TU AIMAIS TSUBASA ! MAIS EN FAIT TU T'ES SERVI DE LUI ! CE N'EST QU'UN PION C'EST ÇA !
Ce coup si je pleure franchement, je n'en peux plus. Cet homme me fait peur :
- Je n'ai rien fait …C'est lui qui m'a retrouvé ! Je ne lui ai rien demandé !
J'essuie mes larmes et essaye d'attraper mes béquilles. Je me lève difficilement et essaye de m'éloigner le plus possible de lui.
Il m'empêche de passer et continue à me crier dessus :
- Tu sais ce que tu es ? Une sale petite traînée !
- Je vous jure que je n'ai rien fait pour qu'il me retrouve, je ne sais pas comment cela c'est produit ! Laissez moi tranquille je vous en supplie !
- Hors de question je ne te lâcherai pas !
Il m'oblige a reculer et je me retrouve plaquer contre un mur a coté de la fenêtre de ma chambre, je n'ai plus aucune liberté de mouvement. Il se penche vers moi et mon cœur se met à battre très vite. Il me murmure :
- Je te laisse une semaine pour régler ça ! Tu as une semaine pour lui faire comprendre que tu ne veux plus de lui ! Que c'est fini ! Est-ce que nous sommes d'accord ?
Il me regarde dans les yeux et moi je suis morte de peur, je tremble comme une feuille et je n'ai aucune réaction face à ce qu'il vient de me dire.
Il tape alors violement dans le mur a coté pour essayer de me faire sortir de ma léthargie :
- EST-CE QUE C'EST D'ACCORD ?
- Ou… Oui, murmurais-je d'une toute petite voix.
- Très bien !
Il se retourne et s'apprête à quitter la chambre avant de lancer un dernier :
- N'oublie pas ! Tu as une semaine, pas un jour de plus !
Il quitte enfin la chambre.
Je n'en peux plus, je tremble de tout mon corps, je lâche mes béquilles et glisse doucement sur le sol en pleurant comme une madeleine j'ai eu si peur. Je m'effondre littéralement et place mes bras autour de mes jambes que j'ai ramenées contre ma poitrine.
Pendant ce temps, dans le couloir, Tsubasa était en train de montre les escaliers menant à la chambre de la jeune fille, il traversait le couloir lorsque soudain, il vit un homme rouge de fureur sortir de la chambre de son amie.
Il se cacha derrière un mur en reconnaissant son manager et fut heureux de constaté que celui-ci ne l'avait pas vu.
Soudain l'inquiétude pris place dans sa tête, il se précipita presque en courant vers la chambre.
Il trouva Sanae recroquevillé sur elle-même en train de pleurer. Il s'approcha d'elle et se mis a genoux pour lui faire face :
- Sanae ? dit-il d'une voix inquiète.
Elle ne bougea pas, il se pencha donc encore plus vers elle et mis une de ses mèches de cheveux derrière son oreille :
- Regarde moi s'il te plait !
Elle releva légèrement la tête et il vit les larmes coulaient le long de ses yeux. Il approcha une de ses mains et essuya son visage. Elle se laissa faire, sil s'approcha encore plus et lui releva la tête :
- Ne pleure plus ! Je suis là !
- Pour une fois ! Déclara t'elle sèchement en éloignant son visage de sa main brusquement.
Elle détourna le regard :
- Laisse moi tranquille s'il te plait Tsubasa ! C'est fini entre nous ! Je veux que tu sortes de ma vie … Je veux que tu partes ! Que tu disparaisses ! S'il te plait !
Il l'a regardé tristement sans comprendre. Il comprit que son manager avait du forcer les choses et il ne se laissa pas démonter et la força a le regarder :
- Je t'en supplie laisse moi !
Ses larmes coulaient le long des mains du jeune homme, n'y tenant plus, il attrapa fermement la jeune fille et la serra contre lui comme il ne l'avait jamais fait :
- Non, je ne partirais plus sans toi désormais ! Je veux que tu restes avec moi !
- N…non Tsubasa !
Il la relâcha et la regarda :
- Alors redis moi ce que tu m'as dis tout à l'heure en me regardant dans les yeux ce coup si !
Elle cilla des paupières et se remit à pleurer. Il compris et la serra encore une fois contre lui avant de la prendre dans ses bras et de la ramenai à son lit. Elle s'agrippa fort et mis son visage au creux de son coup. Il sentit ses larmes dégoulinait le long de sa peau et lorsqu'il la déposa sur le lit, elle refusa de le lâcher.
Il s'assit à coté d'elle et lorsqu'elle releva enfin la tête, il la regarda et remit encore une fois une mèche de cheveux en place :
- Je t'aime Sanae !
- Ne dis pas ça !
- Oh si ! Je vais le redire ! Je t'aime !
Elle baissa les yeux et se remit à pleurer :
- Je … Je suis désolée ! Je te jure que je ne voulais pas partir ! Pardonne moi !
Il la regarda et il pensa que le moment était enfin venu pour qu'elle lui avoue toute la vérité.
Encore une fois, il glissa sa main sous son menton et la força à lever la tête :
- Raconte moi tout ! Je t'écoute !
Il lui prit une des mains pour l'encourager à parler. Elle commença alors son récit.
Elle lui raconta comment il lui avait dit qu'elle le perturbait, comment il l'avait inscrite à tous ses concours, comment il l'avait éloigné de lui :
- Je n'ai été qu'une idiote dans toute cette histoire ! Je me suis laissé menés par le bout du nez ! J'aurais du lui montrer que …
Elle ne pu continuer. Tsubasa venait de l'empoigner fermement par la taille et il l'embrassait avec toute la passion qu'il avait pour elle. Elle se détendit instantanément et alors qu'il s'éloigné d'elle, elle ne pu retenir ce petit soupir de désir qu'elle avait depuis longtemps en elle. Elle rougit et baissa à nouveau les yeux :
- Ne dis plus jamais que tu es idiote ! Tout le monde serait tombé dans le même panneau que toi si ça leur était arrivé, il ne faut pas t'apitoyer sur ton sort comme ça, tout vas s'arranger maintenant ! Pour commencer on va lui jouer un sale coup !
Il attrapa son portable et tapa un numéro, puis il fit le signe à Sanae d'être silencieuse. Lorsque son manager décrocha, il fut très bref :
- Vous aviez raison sur toute la ligne !
- A propos de quoi ?
- De Sanae ! Je laisse tomber ! Mais j'ai décidé de rester un peu à Sydney pour me changer les idées !
- D'accord, mais n'oublie pas que dans deux semaines tu as une conférence de presse !
- Très bien, j'y serai donc ! A plus …
Il raccrocha puis regarda à nouveau Sanae :
- J'ai une conférence dans deux semaines, tu viendras avec moi ?
- Je … Je ne sais pas si je pourrais marcher !
- Ne t'inquiète pas pour ça ! Tout ira bien d'ici là !
Il lui sourit puis se pencha à nouveau vers elle pour lui voler un baiser. Encore une fois, elle se laissa faire docilement et glissa ses mains dans son dos pour le rapprocher d'elle. Il se sépara enfin d'elle et dit :
- Je vais te laisser te reposer, tu dois être fatigué !
- D'accord !
Elle se glissa dans ses draps qu'il remonta sur sa figure. Il lui vola un dernier baiser avant de quitter une bonne fois pour toute la pièce.
Tsubasa rentra rapidement à l'hôtel un sourire impressionnant aux lèvres. Il ne parla à personne et se dirigea vers sa chambre ou il s'affala sur son lit.
Quelques minutes plus tard quelqu'un frappa timidement à la porte :
- Entrez !
Ryo entra suivit de Hikaru, ils s'avancèrent vers leur ami :
- Alors, ça va mieux ?
Ils étaient presque sûrs de la réponse en voyant le sourire de leur ami, mais ils préféraient en avoir le cœur net.
- Très, très bien !
- Ah ! Génial alors !
- On va te laisser rêvasser un peu, dit Hikaru en entraînant Ryo hors de la pièce, mais ce dernier ne pus se retenir de lancer :
- Elle embrasse bien Sanae ?
Tsubasa se releva de sur son lit et lui adressa un sourire à en tomber :
- Comme une déesse !
Ryo explosa de rire et Hikaru rougit devant se manque de discrétion, mais les deux autres n'en tenirent pas compte :
- Tu crois qu'on pourra venir avec toi demain …
Voila, je vous est enfin mis le chapitre 9 et le chapitre 10, je suis contente d'avoir trouvé un peu de temps pour vous les mettre et j'espère pouvoir trouvé du temps pour vous mettre les autres car je me suis fait un peu avoir sur le fait que je pensais pouvoir écrire mes fanfics pendant mes trajets !
Efctivement, mon année scolaire est plus dure que prévus, je n'ai presque plus de temps pour moi et mes résultats ne sont pas franchement au top --' enfin voila, j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop !
Merci pour toutesvos gentilles reviews gros bisous à tous
