Note : Wow! Merci à toutes! ca m'a fait plaisir de lire vos reviews! Sachez que ça a aussi été ur pour moi de m'empecher de poster plus tôt!Voici quelques messages personnels pour commencer:
Trop bien, ma première fan! Merci Alpheratz! Quand à mon autre fic sur un autre site... Je pense que je vais en faire d'autres, mais je les publie pas sur parcequ'il n'y a pas vraiment de sénario... Par contre si tu veux me lire il faudra chercher, je vais pas m'eterniser sur Atlantis: je maitrise pas assez la série... dommage!
Hamjess, tu veux de la Rorotorture, c'est au programme, enfin si on veut... mais il va faloir attendre, c'est pour quand j'axpliquerai les circonstance de son coma... mais bon, c pas sur que ca te plaise, tu me diras ca...
Zaika, du slash, oui, il y en aura surement à un moment... j'aime bien ecrire ca... mais je ne sais pas encore quand... par contre, ca sera surement un happy end, désolée je me sens pas de faire un truc triste... pas encore... Par contre je ne sais pas encore comment je vais mener ca, c'est mal parti... tu vera ca au prochain chap...
Wow, la béta de ma béta qui me complimente! Merci Rieval, je vais attraper la grosse tête, moi!
Sascka, tu avais raison: c'est bientot les partiels... et faut vraiment que je bosse! (j'écris toujourspendant les cours...) je vais avoir du mal à suivre le rythme... j'aurai plus de temps quand je serais en stage, je t'enverai mes chap par mail!
Bien, merci de votre patience, voici le chapitre tant attendu... Bonne lecture!
Chapitre Deux (POV John Sheppard)
Un mois et demi, six semaines ! Ca fait six semaines qu'il est dans le coma. Six semaines que je reste assis là. Six semaines que je ne parle à personne sinon à McKay qui ne répond pas. Six semaines…
Rodney a toujours l'air endormi, serein, rêve-t-il ? Il a maigri, ses traits sont plus fins et il est si pâle, il a l'air si fragile comme ça… Ses joues commencent à sa creuser, pourtant sa peau est si douce que je me surprend parfois à lui caresser le visage ou les cheveux. Sa main perd jour après jour de sa chaleur, je ne la lâche plus depuis… je ne sais plus, je n'ai plus la notion du temps… Je mange ici, je dors ici… En fait, je ne quitte l'infirmerie qu'une demi-heure par jour pour prendre une douche et me changer, et ces minutes loin de lui me sont de plus en plus insupportables.
Beckett vient de passer pour vérifier les constantes. On est le matin je crois, je vais dormir encore un peu… Je sursaute. Non ! Ce n'est pas possible, j'ai du rêver… Oui, ça doit être un rêve, ça serait trop beau. Non, je ne rêve pas, ça viens de recommencer : j'ai senti ses doigts bouger dans ma main. Les machines aussi l'on senti, elles s'emballent !
McKay ? Docteur ! DOCTEUR ! CARSON ! Il se réveille, venez vite ! McKay ! Vous m'entendez, Rodney ?
Je me suis levé d'un bon, je ne tiens plus en place, il se réveille ! Je lui parle, mais ce que je dis n'a aucun sens… C'est fini, il se réveille ! Mes yeux se brouillent, il se réveille, quel soulagement… C'est comme si je n'avais pas pu respirer pendant six semaines et que mes poumons se remplissaient enfin ! Il se réveille !
Beckett arrive en courrant suivi par une demi-douzaine d'infirmières. Ils entourent le lit en quelques secondes, me forcent à reculer pour leur laisser la place. Dans la mêlée, je lâche la main de Rodney. Je sens comme un vide, c'est bizarre… Finalement, sa main n'était pas si froide, j'en sens encore la chaleur sur ma paume. Ils sont tous autours du lit, affairés avec leurs aiguilles et leurs machines… Beckett est penché sur McKay, il lui parle doucement. C'est moi qui devrait être à cette place, pas lui. Ca fait des semaines que je le veille, que je l'appelle… et au moment important il prend ma place. Il tient même cette main que je viens de laisser m'échapper… Je vais le pousser, je vais reprendre ma place, je vais dire à Rodney à quel point je suis heureux de le voir, je vais même le serrer dans mes bras… Pourquoi je réagis comme ça ? McKay se réveille, c'est bien, non ? Je suis fatigué, c'est tout. Je dois me ressaisir. Une infirmière s'approche de moi, me souris :
Il est réveillé, Major, son état est stable, ses jours ne sont plus en danger, vous n'avez plus à vous inquiété, il a juste besoin de repos… Et vous aussi Major. Nous vous préviendrons dés que les visites seront autorisées.
Non, je ne vais pas partir, je veux le voir… pourtant, ça fait un mois et demi que je ne vois que lui… et même pas cinq minutes que j'en ai été éloigné… Mais je veux le voir, là, maintenant, c'en est intolérable ! Pourquoi ce sentiment de manque ? Je ne comprends pas… Tout sourire, elle me met dehors et elle ferme la porte.
Je reste là, interdit, devant ces panneaux clos. Je ne réalise pas encore ce qui vient ce se passer, ça doit être ça… Une partie de moi est en colère, cette partie ne veut pas qu'il se réveille, elle veut pouvoir le garder pour elle… C'est clairement de la jalousie, elle refuse d'être mise à l'écart… Elle me rend ce moment si douloureux ! Mais l'autre partie de moi est contente. Il va bien, c'est l'essentiel. Quel soulagement ! Celle là m'envahit, elle tente de raisonner la première. C'est ça, elle répand en moi un bonheur que je n'imaginais pas possible et que ne pourrais bientôt plus contrôler… Si elle continue, mes jambes ne pourront plus me porter…
Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas… Laquelle de ces deux parties est en train de pleurer ? Parce que je pleure, c'est un fait… Ce sont des larmes de rage ? Peut-être… Ou bien ce sont des larmes de soulagement ? Peut-être aussi… Peut-être les deux… C'est ça ! De la joie parce qu'il est réveillé, qu'il va bientôt pouvoir me sourire… Je n'en pouvais plus de ce visage immobile. Mais aussi de la frustration parce que je ne peux pas le tenir contre moi ! Et cette rage m'envahis entièrement… Ressaisis toi, John. Je vais y retourner, voir comment il va. Tiens, je n'ai pas bougé ? Ca fait combien de temps que je suis devant cette porte ? Finalement, il faut que je me calme, que je reprenne mes esprits. Il faut que je bouge, que j'aille ailleurs, il est réveillé, je peux recommencer ma vie normale.
Major ?
Major ? Ah, oui, c'est moi ! Quelqu'un vient de m'appeler, je me retourne, c'est Teyla. Elle se fige en croisant mon regard. Elle me fixe, s'attarde sur mon visage. Elle est d'abord surprise puis décontenancée et enfin désespérée… Mais qu'y a-t-il ? Pourquoi une telle détresse dans ses yeux ? Que regarde-t-elle ainsi ? Oh ! Elle se méprend sur mes larmes. Moi qui n'ai pas quitté cette chaise pendant si longtemps, elle me voit pleurer devant l'infirmerie, elle ne peut que se tromper. Je me force à sourire… Mmm… Pas convaincant…
Bon, John, ressaisit toi, sèche ton visage et redevient le militaire le plus haut gradé de la base ! Cette fois mon sourire est plus rassurant.
Il est vivant, Teyla. McKay s'est réveillé, mais pour le moment Beckett ne veut pas qu'il ait de visite, il doit se reposer… Moi, je pense qu'il a assez dormis ces six dernières semaines, mais sur ce point là c'est pas moi l'expert… Je vais à la salle d'entraînement, j'ai besoin de me dérouiller un peu. Vous étiez d'accord pour me laisser gagner, ça tient toujours ? Quoi qu'il en soit, j'ai besoin d'un bon putching ball !
Un quoi ?
C'est vrai qu'il y a encore quelques expressions qu'elle ne connaît pas de la Terre, mais là si je lui explique, je vais me prendre une raclée pas possible… Elle me suit, c'est déjà ça… j'ai vraiment besoin de me défouler, de me changer les idées…
Une bonne petite mission militaire où il suffirait d'obéir aux ordres sans réfléchir comme dirait McKay, exactement ce qu'il me faudrait…
Quel capharnaüm ! Je viens de rentrer dans ma chambre après six semaines…
Deux heures d'entraînement avec Teyla. J'en ai eu marre de me retrouver au sol toutes les trois minutes alors je l'ai laissée en plan… Je suis allé au poste de commandement. Elisabeth semblait contente de me voir, elle savait déjà que Rodney avait repris conscience. J'ai été autorisé à reprendre mon poste. Quelle blague, j'ai besoin de son autorisation ! J'ai passé la matinée à me mettre au courrant des évènements de ces dernières semaines, et l'après midi en réunions et programmation de missions. Il faut que je traverse la porte au plus vite, j'en ai besoin : je ne veux pas rester sur Atlantis si je peux pas le voir.
Le docteur Weir est allée voir McKay. Il va bien, mais il a besoin de calme est de repos, toujours la même chose… Seule Elisabeth peut aller le voir… et encore ! Beckett est très paternaliste avec son malade… Trop à mon goût !
Me voilà dans mes quartiers, cette journée m'a vidé ! Sans même prendre la peine de me déshabiller, je me laisse tomber sur mon lit. C'est étrange, ça fait du bien d'être étendu, j'ai pris l'habitude de dormir assis, la tête sur son lit… mais ces draps sont froids, glacés même, il n'est pas près de moi, c'est presque anormal… Maintenant, je dois dormir seul, sans sa main dans la mienne… Je ressens son absence comme un vide, pourtant il était inconscient… Je me suis trop habitué à sa présence, elle me calmait… A mon avis, bien que je sois épuisé, je ne vais pas réussir à dormir…
TBC
Note : McKay est réveillé, enfin ! Mais John ne peut pas le voir, quelle frustration… Enfin bon, ce n'est qu'un début : je n'ai pas l'intension d'être gentille avec lui… désolée… Ne vous inquiétez pas, Roro va aller de mieux en mieux, faut dire que ça ne peut que s'améliorer… Quant à Sheppard, je vais le laisser encore un peu dans l'incompréhension… C'est mignon un mec qui ne se rend pas compte qu'il est amoureux… C'est mon avis, ça ne regarde que moi… Mais pas de bol, c'est moi qui écris !
En fait, l'écriture est déjà pas mal avancée (je suis bloquée aux chapitres 3-4), mais comme je suis en exams intensifs les deux prochaines semaines, je garde le chapitre 3 pour le week end prochain: c'est plus équilibré... prenez votre mal en patience!
