Note : Pour répondre à vos interrogation, je suis dans une école de formation pour un métier paramédical inconnu (c'est pas Saschka qui me contredira...) et si je fais la co..e, je risque le rattrapage et de repiquer ou pire, de passer sous conditions avec plus d'exam l'année prochaine! Malheureusement, je ne sais pas écrire quand il faut faire des trucs plus ou moins formels... ça va pas m'aider de mettre du slash sur mes copies (Saschka, imagine Guigui lisant ça... ptdr!)

Message personnel pour Bayas: comme promis, je poste un chapitre par semaine, ce n'étais pas un "menssonge" et je ne me sens donc pas "coupable"...

Merci pour toutes vos review, et pensez à moi pour mes exam!

John va (enfin ?) parler à Rodney… Bonne lecture


Chapitre Trois (POV John Sheppard)

Voilà deux semaines que Rodney a repris connaissance, deux semaines que je ne l'ai pas vu, que je dors seul, deux semaines aussi que j'ai recommencé les missions… avec une équipe incomplète. J'ai refusé de remplacer McKay. Teyla et Ford m'ont soutenu dans cette décision. Elisabeth a accepté. De toutes façons, je ne lui aurai pas laissé le choix si elle n'avait pas été d'accord !

Mais tout ne va pas parfaitement bien… je viens de m'engueuler avec elle. C'est souvent mauvais signe quand elle demande à me voir en privé, et là ça n'a pas loupé. Apparemment, dans ses rapports de missions, Ford me décrit comme… heu… quel mot a-t-elle utilisé ? Ah oui : « téméraire »… Je me précipite sur le danger, je risque ma vie de manière inconsidérée… D'où sortent ces inepties ? Il parait que Teyla confirme, en plus ! Je lui ai dit que je ne faisais rien de plus que d'habitude ! « Votre équipe n'est pas au complet, Major, évitez de les inquiéter de trop, faites attention à vous ! » Je suis parti en claquant la porte ! (Enfin, façon de parler, ici c'est pas vraiment possible…)

J'ai besoin de prendre l'air, comme d'habitude la base réagit à mes pensées, une paroi s'ouvre devant moi vers une terrasse. Cette station est immense et je ne suis pas capable de trouver un peu de solitude : la passerelle n'est pas vide ! Ce sont Teyla et Ford. Manquait plus que ça ! Ils ont l'air en pleine discussion, mais se taisent dès qu'ils me voient.

Alors comme ça, ils s'inquiètent pour moi ? Je sens une colère incontrôlable monter en moi… A voir leur réaction, ils ont compris… Teyla semble préoccupée, elle a presque fait un pas en arrière en croisant mon regard. Quand à Ford, il essaie de me raisonner ! N'importe quoi ! Il tente de me démontrer, avec exemples à l'appui, que je me jette constamment, et inutilement d'après lui, sous les feux ennemis. Il conclut en disant qu'en tant que chef militaire de la base, je me dois de rester en vie et de soutenir mes hommes, pas de leur faire peur. Il semble en colère… Pas de chance, je le suis encore plus ! Cette rage que je sens brûler va sortir. Si je ne me retiens pas, je vais le frapper…

Teyla prend alors calmement la parole :

Allez le voir, Major. Vous l'avez veillé pendant plus d'un mois et vous avez été mis dehors de l'infirmerie. Je comprends que vous soyez en colère, mais ce n'est pas une raison pour vous en prendre à nous. Passez outre l'interdit du Dr Beckett et allez le voir.


Je suis entré sans problème dans l'infirmerie… Je m'attendais à quoi ? C'est normal, non ? Il n'y a personne, où est Beckett ? Dans son labo, peut être… C'est vrai qu'ils ont pas mal de boulot, tous, en ce moment… Je vais dire à McKay qu'il doit se rétablir vite : il manque à tout le monde ici ! J'entends des voix venir de sa chambre… Pourtant il doit se reposer, rester au calme, ne pas avoir de visite… D'un pas décidé je me dirige vers ces sons. Des rires… Comment savoir qui est là sans ouvrir le sas ? Encore ! La base lit dans mes pensées, c'est comme dans le Jumper… Un pan de mur est devenu transparent… mais ils n'ont pas l'air de me voir, peut être que de leur côté c'est resté normal… Comme un miroir sans tain, sauf que là c'est un mur…

Le visiteur, c'est Carson. Bon, jusque là, c'est normal… Mais il n'est pas penché sur les machines, il est assis sur MA chaise et discute avec Rodney ! Ils rient. Il ne va donc pas si mal que ça, c'est bien… Son visage est si mobile : il rit, il grimace un peu, puis il sourit à nouveau… Ma poitrine me fait mal, elle m'oppresse… Il faut que je rentre dans cette pièce, que je lui parle. Je veux qu'il me regarde, que ce sourire soit dirigé vers moi… Je veux me l'accaparer ! Je ne saurais pas l'expliquer, je suis content de le voir rire, c'est comme si il brillait…

Allez, je rentre ! Pourquoi je stresse comme ça ? C'est normal que je m'inquiète de la santé de mes hommes, non ? Surtout du scientifique le plus important de la base, un membre de mon équipe en plus… Allez, je rentre. Pourquoi je n'arrive plus à respirer normalement ? Je transpire… c'est mon meilleur ami, voilà pourquoi je lui rend visite, je n'ai pas besoin d'autres excuses… Et puis, Teyla a raison, si je ne peux pas lui parler je vais devenir fou. Allez, je rentre. Ma main tremble quand je la tends vers le boîtier de commande. La porte s'ouvre avec son bruit caractéristique.

Je suis entré, ils se sont tus d'un coup. Je les ai surpris, ils ne s'attendaient pas à me voir, c'est tout… C'est bien normal, les visites sont interdites… D'ailleurs, Beckett me fusille du regard, il va me jeter dehors si je ne fais rien. Je l'ignore et m'avance vers McKay. Mais il y a quelque chose qui me met mal à l'aise sans que je réussisse à saisir quoi… Mon regard est fixé sur Rodney, il ne sourit plus, son visage est dur, ses yeux froids… pourquoi ? Je ne comprends pas. Il y a quelques secondes il riait, il était heureux, et maintenant… Encore ? Ma poitrine me brûle, c'est comme si une lame chauffée à blanc me traversait le corps là où ses yeux se posent.

Pourquoi McKay me regarde-t-il comme ça ? L'atmosphère est si tendue, je dois faire quelque chose… Ah, je fais quelque chose : je suis en train de parler… Je dis des banalités… Que j'espère qu'il va guérir vite, que les missions sont ennuyeuses sans lui, que la base a besoin de lui…

C'était quoi ça ? À l'instant, dans sont regard… un éclair… du dégoût, du mépris… pourquoi ? Je suis en train de perdre mes moyens, de m'affoler, mon débit s'accélère… Ses yeux me torturent. Pourquoi ? Pourquoi ? Je ne comprends pas !

Pour vous il s'est passé deux mois, Major, mais pas pour moi. Ma vie n'a recommencé que depuis deux semaines… Je respire à nouveau mais chaque souffle n'est que douleur. Pour être franc, je ne suis pas pressé de retrouver un supérieur qui ne m'écoute pas et joue avec ma vie. En clair, je ne veux plus travailler avec vous. Votre visite n'était pas désirée, Major, retournez jouer à la guerre avec vos soldats. Je me passe très bien de votre sollicitude.

Quelle douche froide ! Pendant un mois et demi j'ai culpabilisé, je me suis inquiété pour lui, je n'ai pensé à rien d'autre. Mais dès qu'il s'est réveillé, j'ai cru que c'était fini, que j'avais son pardon, que la vie reprenait… J'avais tort. Il vient de me ramener brutalement à la réalité.

TBC

Note : Bon, jusque là c'était presque « facile », mais il va falloir que je revienne sur la fameuse mission et pour ça, je dois faire un POV Roro… Et Saschka ma rendu ma copie avec mention « à refaire »… Enfin, non, comme je l'ai déjà dit, elle a beaucoup plus de tact que moi, elle a dit « beaucoup de choses à modifier »… Donc, me sentant incapable de relever seule le défis, j'ai fait appel à la magnifique, la merveilleuse Rieval pour bêtalire mes chapitres! Merci merci merci! J'espère donc pouvoir poster le prochain chapitre quand je rentrerai chez moi, le week end prochain.

Au fait, pour celles qui s'inquiètent, comme je le disais, je suis une accro des yaois et ça se termine en général par des happy end… je sais pas comment, mais je vais essayer d'en faire un… j'aime pas les sad end, c'est pas dans mon caractère… Mais il parait qu'il ne faut jamais dire jamais…