Coautrices : Ayako et Mephie
Titre : ELLE est revenue
Genre : on sait toujours pas !
Pairing : ???
Disclaimer : Rowling a tout inventé, sauf cette chère Agrippine et ses ancêtres. Pas de salaire pour ça…
Chapitre 6 : Disputes et boules de neige.
Non, il ne devenait pas sénile. Lui au moins ne passait pas sa vie à manger des bonbons au citron et encore moins poursuivait-il son phénix – car il n'en avait pas – pour l'exhorter à faire du sport sous prétexte qu'il avait de la cellulite dans les cuisses, et que bientôt donc il ne serait plus mangeable…
Ce n'était donc pas une preuve de début de gâtisme le fait qu'il fasse des bonhommes de neige, à l'effigie de ses disciples, la nuit, à deux pas – littéralement – de la cache – pas si secrète que ça – du terrible Voldemort.
C'est seulement qu'il avait froid, qu'il s'ennuyait légèrement, et que Dumbledore n'avait pas jugé nécessaire de faire un plan B au cas où les choses tourneraient mal pour cette pauvre assemblée de Mangemorts laissée aux mains fantômatique de la terrible Agrippine… Ou était-ce l'inverse ? Quoi qu'il en soit, il était de son devoir d'ancien Auror de parer à toutes éventualité, d'où l'extrême urgence de trouver au plus vite une armée de secours. Comme il n'y avait pas sorciers ou inconscient vivant à des kilomètres à la ronde, il avait du improviser, ce qui expliquait l'armée de bonhommes de neige.
Maintenant que lui et son armée étaient fins prêts, si Agrippine lançait une des fusées de détresse dont elle avait le secret, il pouvait réagir au quart de tour. Il n'aurait plus qu'à crier « Rendez-vous, vous êtes cernés » et la diversion pourrait fonctionner. Avec un peu de chance ils auraient cinq minutes d'avance sur leurs ennemis, et avec BEAUCOUP de chance, le James Potter des Neiges frapperait en plein cœur un mangemort, qui se trouverait malheureusement être Snape. Après tout Albus n'aurait pas à savoir qu'il n'avait pas animé les Aurors des Neiges.
…
Non il ne devenait pas sénile !
Un Thestral passa, suivi de sa femme, leurs trois enfants, la belle-mère, la petite cousine Berthe, et l'arrière grand-mère.
…
Bon elle le poussait son cri de détresse ?
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Pendant ce temps dans le manoir, tandis que Voldemort subissait une séance de papouillages aigue, sous l'œil effaré de ses fidèles, Severus ne cessait de harceler Malfoy.
-Severus ? commença Malfoy sur un ton las.
-Mes cinquante Gallions, répondit automatiquement ce dernier.
-Tu ne pourrais pas arrêter cette rengaine ?
-Mes cinquante Gallions.
-A force, ce n'est plus drôle du tout….
-Mes cinquante Gallions.
-Ca en devient même lassant…
-Mes cinquante Gallions.
-Voire même irritant.
-Mes cinquante Gallions.
-Tu me fais penser à ma belle mère.
-Mes cinquante Gallions.
-Toujours à radoter…
-Mes cinquante Gallions.
-Non, elle n'était pas aussi rapiat que toi, elle, elle ne cessait de me seriner combien j'étais incapable, inapte à la gestion de mes domaines, et BLOND ! Bref je ne méritais pas sa chère fille cadette, qui soit dit en passant est toute aussi blonde que moi… Enfin les voix de Belle-maman sont très pénétrantes et inexpugnables, une fois logées dans mon oreille interne… T'imagine donc le martyr que je souffre à chaque fois que je mets l'ombre d'un orteil dans le bureau.
-Mes cinquante Gallions.
-Bon les voilà tes cinquante Gallions. T'es content de toi ? Tu m'as ruiné…C'était mon argent de poche de la journée.
-Tu laisses tes finances à ta femme ?
-Elle a dit que c'était soit ça soit le tableau de la Belle-mère dans la chambre… Le choix a été vite fait. Dis t'aurais pas une place chez toi ?
-Laisse tomber Lucius.
-D'accord, parlons d'autre chose…
Un long silence s'ensuivi, déchiré par les hurlements de terreur du plus terrible mage noir de tous les temps. Soudain le visage du blond s'éclaira, avant qu'il ne prenne une mine suspicieuse.
-Severus… demanda-t-il d'une voix doucereuse.
-Lucius, répondit ce dernier sur le ton qu'il employait habituellement pour Draco, c'est-à-dire dénué de sentiments.
-D'où que tu sais ça toi ?
-Tu pourrais développer ?
-Comment sais-tu que j'ai oublié notre anniversaire de mariage.
-Tu as oublié une fois de plus, tu veux dire.
-Oui...je sais…alors comment tu sais ça ?
-Ta femme s'est jetée dans mes bras pour se consoler de ta froideur.
-Oh, je vois…Elle a QUOI ?
A ce cri étranglé, tous se retournèrent pour les fixer avec des yeux ronds, avant de se retourner vers leur ancienne occupation, à savoir observer/commenter/parier sur le pugilat entre Agrippine et le Lord noir.
Lucius, lui, tentait de reprendre le contrôle de ses émotions.
-Bien entendu je l'ai repoussée, précisa le maître des potions.
-Je savais que je pouvais compter sur toi.
-Oh mais je n'ai pas précisé au bout de combien de temps.
-Severus.
-Tu ne sauras rien de plus.
-Severus.
-J'ai promis à ta femme.
-Severus.
-Tu sais que ça ne se fait pas de pointer sa baguette sur les gens comme tu es en train de le faire ?
-Severus… le ton se faisait de plus en plus menaçant.
-Bon, tu pourras dire à Narcissa que ma mission est accomplie, et que je ne veux plus qu'elle s'introduise dans mes cachots, comme elle l'a fait l'autre nuit. J'étais en très mauvaise posture !
-Hein ?
-On dit pas hein on dit comment ! Ta mère nous l'a rappelé assez souvent.
-C'est seulement que toi en mauvaise posture devant ma femme, la scène me semble assez surréaliste.
Le maître des potions se permit un léger soupir, avant de répondre sur un ton proche de l'exaspération. « Je lâchais la fiole que j'avais dans la main et elle et moi étions morts, à vrai dire ton fils aussi et même tout Hogwart. N'oublie pas que je suis un maître des potions. »
-Et tu n'as jamais pensé à parler de ce plan au maître ?
-Je ne suis pas suicidaire…
-Bon, tu me donnes combien pour mon silence ?
-La survie de ton fils…
-Raté !
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La même nuit à Hogwart, Remus retournait dans ses appartements. Pomfrey avait voulu le garder en observation, mais à force d'arguments convaincants, il avait pu partir. Il aurait vraiment intérêt à éviter l'infirmerie les jours prochains : Il n'était en effet pas certain que l'infirmière apprécie le petit mot d'excuse qu'il avait laissé sur l'oreiller, expliquant en long, en large, et en travers les diverses arguments en question…
Mais bon, ainsi allait la vie…
Une fois rentré, dans sa chambre, il balança sa robe de sorcier, et entreprit de déboutonner sa chemise. Mais au moment de l'ôter, il se retourna vers un coin sombre, fixant d'un air amusé les ténèbres de la pièce :
-Vous permettez Lady Malfoy, mais le pauvre sang mêlé que je suis tient un tant soit peu à son intimité.
-Si on ne peut plus se rincer l'œil, sourit Narcissa en sortant de l'ombre.
-Dans ce cas arrangez-vous, pour que votre proie ne sente pas votre présence.
-Ma proie ? Un choix intéressant de vocabulaire, mais combien prévisible pour un individu de votre espèce. Bien, maintenant que nous en avons fini avec les civilités, peut-être pourrions entrer dans le vif du sujet ? Je n'ai guère le temps de m'attarder.
-Dans ce cas, peut-être pourrions nous nous arranger pour vous rediriger vers les appartements de Snape. Car c'est bien à lui que vous rendiez visite il n'y a pas trois jours de cela…
-Les motivations de ma visite cette nuit-là, ne différaient guère, de celles qui m'animent aujourd'hui.
-Et quelles sont-elles ?
-Vous bien sûr.
Un hippogriffe passa.
-Mais ne vous faites pas d'illusions, reprit-elle.
-Illusions vous dîtes ?
-Vous devenez insultant…
-Mais nous nous égarons il me semble. Vous ne vous êtes certainement pas donné la peine de venir jusqu'à moi, pour me faire la leçon.
-J'ai un marché à vous proposer, qui nous profitera à tous deux…
A suivre…
Tiramisu : Merci beaucoup...pour les fautes faut t'en prendre à Mephie! Après tout c'est ELLE (non, pas Agrippine) qui a publié la version non corrigée... alors que la version corrigée était aussi sur son ordi....
La Folleuh : C'est vrai que notre niveau d'imbécilités est difficile à atteindre...mais en faisant beaucoup d'efforts on peut y arriver, !!! Et non dire à Voldy qu'il est aussi chiant que Binns n'est pas la meilleure façon de le tuer, mais c'est la meilleure façon de tuer ses Mangemorts... Et il y a Sevy dans le lot... donc NON! En tout cas merci de ta review!!!!
Chimgrid : La question des cinquante gallions est réglée (il est fort mon Sevy, nan???). Et t'as quoi contre Agrippine? C'est une mère aimante après tout... il a beacoup de chance le Voldounet...
Et non le genre de la fic n'est toujours pas défini... tu as du comprendre pourquoi...
Enfin pour les envies de meurtres de Mephie t'as du comprendre pourquoi maintenant !!!
