Voilà le chapitre de mi-parcours !

TiOubO, Marine Carter O'Neill, merci encore pour vos reviews ! Pour ce qui est d'Ankaa, c'est vrai qu'au début, j'avais l'ntention de créer un triangle amoureux entre elle, Ginny et Harry (qui aurait même pu finir en ménage à trois). Mais quand j'en suis arrivé à raconter les évènements de l'année scolaire, j'ai laissé tomber cette idée pour en développer d'autres qui se goupillent mieux par la suite.


8
Rendez-vous secrets dans la salle sur demande

Lorsqu'il s'éveilla, Harry sentit un poids sur lui, qui ankylosait tout son flanc droit. Quelque chose lui chatouillait les narines, en ouvrant les yeux, il vit son amante blottie contre lui, les premiers rayons du soleil venaient embraser ses cheveux qui s'étalaient sur la poitrine de l'attrapeur. Elle avait la tête sur son épaule, et une mèche de cheveux venait titiller le nez de Harry. Il l'écarta pour éviter d'éternuer, ne voulant pas la réveiller. Mais apparemment, c'était déjà fait, une main fine et gracile remonta sur le torse du jeune homme pour l'étreindre plus fort, la jeune fille releva la tête en ronronnant.

- Bonjour vous, dit-elle.

- Bonjour mon cœur, lui répondit Harry avant de lui donner un baiser, sa main descendant dans le creux des reins de la jeune fille.

- Mmh, ta peau est si douce ! dit-il tout en caressant les taches de rousseur qui constellaient son visage de sa main gauche.

- La tienne n'a pas grand chose à lui envier, sauf qu'elle est toute… bosselée. En disant ça elle passait doucement un index sur le biceps gauche de Harry, mais il comprit qu'elle ne faisait pas allusion à ses muscles mais à ces cicatrices. C'est pour me sauver que tu as eu celle-ci.

- Oui ! Et je suis fier et heureux de l'avoir.

- Ca a du être douloureux quand le basilic t'a mordu.

- Toutes les blessures le sont… mais dans le feu de l'action, tu ne penses pas vraiment à quantifier ta douleur. Ce qui compte, c'est de s'en sortir.

Ginny fit descendre son index le long du bras gauche et alla prendre la main du jeune homme pour la porter à ses lèvres.

- Celle-ci a du être des plus pénibles. Mais il y en a d'autres.

Ginny replia sa jambe droite, caressant du pied la jambe gauche du garçon, là où l'acromentule l'avait mordue lors de la dernière épreuve du tournoi des trois sorciers. Elle passa la main sur son front et embrassa son épaule droite où se trouvait une tache claire en relief sur sa peau encore bronzée des vacances.

- Toutes ces cicatrices, bien sûr, on te connaît pour la première d'entre elle, mais pour moi, ce sont toutes les autres qui te rendent unique.

Harry souleva alors le tronc de la jeune fille et passa la main sur son flanc droit.

- Toi aussi, tu as la tienne. Si tu savais comme j'ai eu peur quand Voldemort t'a atteint.

- J'aurais donné bien plus pour te permettre de le battre.

- Sans doute, mais je ne l'aurais pas supporté si ça avait dû t'être fatal.

Ils étreignit la jeune fille de toutes ses forces, elle même lui rendit son étreinte en appuyant la tête du garçon contre sa poitrine.

- Mais nous nous en sommes sortis, tous les deux, c'est ça le plus important.

Il releva la tête et ils échangèrent un autre baiser. Ils étaient sur le point d'aller plus loin quand ils entendirent des bruits de pas dans les couloirs. Harry se jeta sur sa montre.

- Sept heures et quart ! Zut ! On a pas le temps de…

Elle posa ses lèvres sur les siennes quelques seconde et lui sourit.

- Tant pis, se sera pour une autre fois. On a tout le temps qu'on veut maintenant.

Sur ces mots elle se défit de l'étreinte du jeune homme et se leva, cherchant dans la pièce ses vêtements. Harry la contemplait dans la lumière vive du soleil, elle était absolument magnifique.

- Hey ! Au lieu d'te rincer l'œil tu ferais bien d'te dépêcher ! lui cria-t-elle en lui lançant son caleçon.

Une fois habillés, ils sortirent prudemment de la salle sur demande, s'assurant de ne pas être vus, et descendirent jusqu'à la grande salle.

- Ah ! Où est-ce que vous étiez tous les deux ? s'exclama Ron.

- Crois-moi Ron, dit Ginny un sourire radieux de béatitude. Tu ne veux PAS le savoir.

- Oh ! s'exclama Hermione. Alors… ça y est !

Ginny acquiesça.

- Hey ! s'insurgea Harry ! En quoi ça te regarde ! Et d'ailleurs… cette salle dans laquelle on était…

Hermione détourna les yeux, ses joues avaient rougies d'un coup.

- Ouais d'accord ! dit Harry sur un ton de reproche amusé.

- Quoi qu'il en soit, intervint Ron, le courrier est arrivé ! Tiens Harry !

Harry ne reconnu pas l'écriture sur l'enveloppe, il ouvrit donc la lettre.

Salut Harry, comment vas-tu ?

Moi ça va plutôt bien. J'ai appris hier une nouvelle qui je crois pourrait t'intéresser. Le sélectionneur de notre équipe a décidé d'assister aux rencontres de Poudlard cette année. Il pense à remanier complètement l'équipe. J'ai entendu dire que tu ambitionnait de devenir Auror, mais pense également à ça, n'aimerais-tu pas faire carrière dans le Quidditch ? Tu es tellement doué !

Allez, j'te laisse on a un entraînement tôt demain matin, à bientôt peut-être.

Olivier Dubois

- Wouah ! Un sélectionneur aux matchs de Poudlard ! s'exclama Ron.

- Tu vas pas te remettre à flipper Ron ? s'inquiéta Harry

- Y aurait de quoi ! Un sélectionneur !

- Dis-moi Ron, tu voulais pas devenir Auror ? demanda Hermione.

- Si c'est vrai… et toi Harry, qu'est-ce que t'en penses ?

- J'en dit que ça ne change rien. Je me poserais la question si effectivement on cherche à me recruter. Je veux toujours devenir Auror, et je tiens à remporter la coupe de Quidditch. Je me donnerais à fond, sans penser à qui peut être ou ne pas être dans le stade, et franchement, tu devrais faire comme moi.

- Harry a raison Ron, pousuivit Ginny. Si tu cherches à épater la galerie, tu vas te planter. Pense seulement à faire ton bouleau et empêcher le Souaffle de rentrer dans les buts.

- Ouais ! Dis comme ça, c'est beaucoup plus rassurant !

De la journée, on ne remit pas le sujet du Quidditch sur le tapis. Mais lorsque Ron et Harry se retrouvèrent dans leur dortoir après avoir fait leur devoirs aidés par Hermione, Harry ne pu s'empêcher de revenir au sujet qui l'avait tarabusté toute la journée.

- Alors, Ron… tu m'as bien caché que toi et Hermione vous…

- Quoi ? Moi et Hermione on quoi ?

- Vous avez… tu sais…fait l'amour !

- Hein ! Qui t'as dit ça ! Comment as-tu pu le savoir ! On n'en a jamais rien dit à personne !

- Calme-toi mon grand ! J'te reproches rien. J'ai juste deviné.

- Comment t'as fait pour savoir… c'est… est-ce que c'est notre comportement ?

- Non ! Honnêtement, je ne me serais douté de rien, si hier je ne m'étais pas retrouvé avec Ginny dans la salle que Hermione avait visiblement préparée pour vous deux.

- Quoi ! Mais comment elle a fait pour trouver cette salle ? C'était une version très spéciale de la salle sur demande et…

- Calme-toi ! Je suppose que Hermione lui aura dit un truc du genre : "si t'as besoin d'intimité avec Harry, va devant la salle sur demande et pense à un endroit pour être tranquille avec ton amoureux"

- Mais alors ce matin quand vous êtes arrivés dans la grande salle, vous sortiez de…

- Oui !

- T'as de la chance d'être mon meilleur ami ! dit Ron en fronçant les sourcils. Mais… ça ne me dit pas comment tu as fait pour comprendre que moi et Hermione on…

- Ah ! C'était assez évident, tout ce qu'il y avait dans le salon et la chambre, c'étaient des trucs de moldus. Parmis les personnes qui connaissent la salle sur demande, seule Hermione pouvait créer cette suite. Alors, quand est-ce que… enfin, depuis quand vous…

- La première fois, c'était la nuit avant le dernier combat contre Voldemort.

Pendant ce temps, dans la salle commune, protégées par un assurdiato spécial Hermione, les deux filles avaient apparemment la même discussion.

- Vraiment ? s'étonna Ginny.

- Oui, répondit Hermione.

Dans le dortoir des garçons

- Mais, vous saviez que j'étais juste à côté, j'aurais pu me réveiller, dit Harry.

- En fait non, Hermione t'avais fait prendre une potion de sommeil, et on avait utilisé l'assurdiato, enfin… une version qu'elle avait elle-même modifié, pour que tu ne nous entende pas.

Dans la salle commune

- Et bien… tu devais en avoir vraiment envie ! dit Ginny.

- Tu sais… c'était juste avant la bataille, et on ne savait pas si on allait s'en sortir vivants. J'étais dans un tel état, les choses se sont passées naturellement.

Dortoir

- Mouais ! Bon quoi qu'il en soit, je suis content pour vous. Si c'était ne serait-ce qu'à moitié aussi merveilleux que ça l'a été pour moi et Ginny, vous avez dû passer la meilleure nuit de votre vie ce soir-là !

- C'était vrai… jusqu'à ce qu'on arrive ici, et que Hermione ait l'idée d'utiliser la salle sur demande.

Salle commune

- Mais… vous avez attendus tout ce temps pour… enfin… je veux dire… moi ça me manque déjà, je voudrais pouvoir recommencer le plus tôt possible, dit Ginny.

- En fait… on l'a encore fait une fois ou deux… expliqua Hermione

Dortoir

- Mais… ce n'était pas aussi bien que la première fois ? demanda Harry

- Oh si c'était même mieux ! se défendit Ron

Salle commune

- Mais… tu disais que jusqu'à ce que vous arriviez à Poudlard, tu n'avais pas connu de meilleure nuit, reprit Ginny.

- Est-ce que j'ai dit qu'on avait fait ça de nuit ? répondit Hermione

Dans le dortoir, la bouche de Harry s'ouvrit toute seule, mais aucun son n'en sortit. Dans la salle commune, Hermione explosa de rire.

Ron et Hermione expliquèrent respectivement à Harry et Ginny qu'ils avaient fait ça dans les douches de l'hôtel, ce qui choqua passablement Harry, dire qu'il avait faillit les découvrir sur le fait et qu'il ne s'était douté de rien. Ils avaient également profité d'une séance de plongée sous-marine pour s'isoler et faire ça dans l'eau, selon Hermione ça avait été vraiment "magique".

Finalement, une fois le sujet épuisé, les filles rejoignirent les garçons. La discussion semblait avoir attisé le désir de Ginny qui se fit plus caline qu'à l'accoutumée, ils redescendirent dans la salle commune pour faire leurs devoirs, mais Harry n'arrivait pas à se concentrer, il ne cessait de repenser à la nuit qu'il venait d'avoir et voulait retourner dans la salle sur demande pour partager une autre nuit de volupté avec la jolie rouquine.

Arriva l'heure du repas, tous les Gryffondor quittèrent la salle commune pour descendre dans la grande salle, mais quatre d'entre eux ne suivirent pas le flot d'élèves.

- Dites, lança Ron. On peut savoir où vous allez tous les deux ?

Harry et Ginny s'arrêtèrent.

- Et bien… on allait à la salle sur demande.

- Ah non ! protesta Hermione. Vous l'avez eu hier, ce soir c'est notre tour !

- Mais ! voulu s'insurger Ginny.

- Y a pas de mais ! répondit Ron du tac au tac. Pourquoi ce serait toujours les mêmes ! Vous n'avez qu'à attendre demain !

Frustrés, Harry et Ginny descendirent à la Grande Salle. Il leur fut plus difficile que jamais de se dire bonne nuit et d'aller se coucher bien gentiment ce soir-là. Et dire que le lendemain c'était lundi et qu'à cause de leurs cours ils n'auraient que peu de temps à partager…

Le lendemain donc, les cours furent plus pénibles à supporter que jamais pour Harry. Même le cours du professeur Lupin l'ennuya, heureusement, quelqu'un lui permit plus ou moins de penser à autre chose qu'au temps qui le séparait encore de sa prochaine étreinte avec Ginny.

- Dis Harry ? Tu m'as dit que le professeur Lupin était un ami de ton père. Tu sais comment il était quand il était adolescent ?

Harry fut étonné de voir Ankaa si intéressée par Lupin. Mais il prit tout de même la peine de répondre.

- Je n'ai pas eu beaucoup d'occasions de connaître des détails du passé de mes parents, mais il y a bien un souvenir que j'ai pu exploré une fois dans une pensine…

- Aaahh ! C'était quoi ?

- Bah, en fait il n'y avait pas grand chose. C'était suite à leur examen de BUSE en Défense contre les forces du mal. Ils plaisantaient sur une des questions : on leur demandait les signes distinctifs d'un loup-garou. Je doute que ce soit ce qu'il ait vraiment écrit, mais Lupin disait "Premier signe : Il est assis sur ma chaise. Deuxième signe : il porte mes vêtements. Troisième signe : il s'appelle Remus Lupin"

Ankaa pouffa de rire.

- Dites-donc vous deux !

Ils venaient de se faire pincer par Lupin.

- Harry, je sais que tu maîtrise déjà très bien tout ce qu'on pourra te demander pour les ASPICs, mais si tu laissais travailler tes camarades qui eux ont encore besoin de pratique.

- Oui professeur ! répondit Harry, un éclair de malice dans les yeux.

Lupin lui sourit et retourna au secours des Serpentard qui avaient décidément de la peine à créer des Patroni. Drago semblait être celui pour qui c'était le plus difficile. Alors que les autres, même sans avoir obtenu de Patronus corporel, arrivaient maintenant à créer des quantités intéressantes de fumée argentée alors que Drago ne parvenait toujours pas à faire mieux qu'un simple filet de vapeur qui s'évanouissait très vite.

A la fin du cours, Ankaa revint voir Harry.

- Harry, je voulais encore te demander quelque chose.

- Oui ! Qu'est-ce qu'il y a ?

- Voilà… euh… j'ai remarqué que le professeur Lupin apparaissait souvent avec le professeur Tonks…

En l'entendant énoncer ceci, Hermione, qui avait détourné la tête en guise de protestation envers l'insistance d'Ankaa à rester proche de Harry, se retourna à nouveau et la fixa avec un regard suspicieux à peine deux secondes, puis baissa la tête et amena la main à sa bouche.

-… enfin est-ce qu'ils…

- Sortent ensemble ? demanda Ron toujours aussi délicat. Oui ! Ca va fait un peu plus d'un an… mais elle lui avait déclaré sa flamme plusieurs mois avant, seulement il refusait parce que c'était un loup-garou.

- Ah ! fit Ankaa la mine déconfite. Bon. Très bien ! Merci.

Elle s'en alla en courant.

- Ron t'es vraiment pas fin ! maugréa Hermione avant de partir à la suite d'Ankaa.

- Mais qu'est-ce que j'ai encore fait ? demanda Ron qui ne comprenait pas pourquoi Hermione lui témoignait d'un coup une telle froideur.

Il regarda Harry, mais celui-ci avait l'air tout aussi perplexe que le rouquin.

Quand le soir arriva. Ginny se fit plus coquine que jamais. Harry était tout aussi impatient, mais Hermione insista pour qu'il fasse des devoirs avant de finalement les laisser filer pour la salle sur demande en se lamentant du fait qu'ils allaient rater leur année s'il ne se contrôlaient pas un peu plus.

- Oh ! Laisse-les un peu ! Tu te rappelles comment c'était après le combat contre Voldemort. Nous non plus nous n'arrivions pas à penser à autre chose ! D'ailleurs je dois dire que encore maintenant…

- Tais-toi et travaille ! le coupa Hermione.