A Marine Carter : ben en fait, la scène cocasse en rapport à ca, c'était dans le chapitre précédent, tu verras que dans ce chapitre, les ennuis commencent (en même temps, ils seront pas bien sérieux)

A Boo Sullyvan : Ben oui, Hermione toujours fidèle à elle-même !


9
Serpent blessé est prompt à mordre

Les jours, et les semaines qui suivirent, Harry et Ginny firent l'effort d'attendre leur tour pour se servir de la salle sur demande. Mais ils ne pouvaient s'empêcher d'afficher clairement leur désir mutuel, ce qui leur valu de nombreuses remontrances de la part des professeurs. Si Tonks semblait les trouver mignons, Lupin lui ne cessait de les rappeler à l'ordre à chaque fois qu'il les croisait, leur rappelant qu'ils étaient dans une école et que ce genre de comportement n'était pas admis, mais sans y mettre la conviction qu'aurait eu McGonagall dont ils prenaient bien garde de ne pas se faire voir dans ces moments.

Hermione, passait comme d'habitude beaucoup de temps à la bibliothèque. Mais en l'occurrence, une grande partie de ce temps était consacré à rechercher qui était cet Ophoen qui leur était apparu le premier jour de l'année. Si vraiment il sélectionnait son successeur une fois par siècle parmis les élèves de Poudlard, il devrait y avoir des informations sur lui dans les livres. Pourtant, elle ne trouva rien dans L'histoire de Poudlard. Elle ne trouva pas non plus d'Ophoen le brave dans L'encyclopédie des grands sorciers médiévaux. Elle fit bien sûr part du résultat peu fructueux de ses recherches.

- Qu'est-ce que tu veux que ça nous fasse, qu'il n'y ait rien sur lui nulle part ? demanda Ron. Personnellement, je suis bien plus attiré par le fait d'être recruté par le club de Flaquemare par celui de devenir le successeur de cet Ophoen !

- C'est quand même curieux vous ne trouvez pas… ce fantôme prétends avoir accompli de grandes choses de son vivant, et on ne trouve aucune trace de lui dans les livres d'histoire.

- Bah ! dit Harry. Sans doute qu'il se vante un peu !

- Mais pour qu'elle raison ferait-il toute cette mise en scène si tout ça n'était que du baratin ! Il y a quelque chose de louche là-dessous. J'espère simplement que ce n'est rien de dangereux.

Avec le temps qui s'écoulait trop vite aux yeux de Harry, arriva le premier match de Quidditch de la saison. Si Malefoy lui opposa une bonne résistance au cours de leur chasse au Vif d'or. En revanche, le reste de l'équipe de Serpentard se montra bien moins efficace que les années précédentes et Gryffondor l'emporta largement et facilement sur le score de deux cent soixante-dix à trente. Malefoy était furieux et passa ses nerfs sur ses coéquipiers avant même d'avoir regagné les vestiaires. Chez les rouge et or, on n'entendait que le grondement des acclamations et les hurlements de joie des joueurs.

- T'as vu Harry comment j'ai bloqué ce tir de Baddock ! jubila Ron.

- On a gagné capitaine ! On a gagné ! répétaient inlassablement les frères Crivey qui étaient restés sur le banc de touche.

- Au fait Sloper ! dit Harry. Très bonne couverture des poursuiveurs ! Bravo !

- Merci Capitaine !

- Dis donc Harry ! Dit Ginny en l'enlaçant, les yeux pétillants de malice. Tu n'as pas oublié ta promesse j'espère ?

- Ne t'inquiète pas mon cœur ! lui répondit-il en l'embrassant. Tes chaussures t'attendent déjà dans la tour de Gryffondor, je savais qu'on l'emporterait.

- Ah ! C'est pour ça que tu as été aussi déterminée aujourd'hui Ginny ! Huit buts en quinze minutes, on peut dire que tu as vite tué le match ! commenta Katie un large sourire sur les lèvres.

De l'autre côté du terrain, en retournant aux vestiaires, Malefoy jeta un regard mauvais sur Harry et Ginny, enlacés.

Drago se montra irritable toute la journée, aussi bien avec les première année qui avaient le malheur de croiser son chemin, qu'avec ses amis Crabbe, Goyle et Pansy Parkinson.

- Qu'est-ce qu'il a Drago aujourd'hui ! demanda Pansy à Goyle.

- Je sais pas ! Je crois que c'est à cause de la défaite contre Gryffondor !

- C'est vrai que ça fait mal, perdre deux cent soixante dix à trente. Mais déjà en sixième année on s'était pris une belle piquette et il n'avait pas été si maussade.

- Ouais ! Enfin faut dire qu'il avait pas joué ce match, et qu'il s'en fichait un peu vu ce qu'il préparait, reprit Crabbe.

C'est à ce moment-là que Malefoy arriva, un sourire malveillant accroché au visage.

- Crabbe, Goyle, je vais avoir besoin de vous… je viens d'avoir un plan pour prendre ma revanche sur Potter !

Quelques jours avaient passés depuis le match Gryffondor-Serpentard. Pour Harry et les autres, la vie avait reprit son cours normal. Mais un matin, un nuage noir vint gâcher le tableau de la vie heureuse qu'ils menaient. En effet, la une de la Gazette faisait froid dans le dos.

LE CAUCHEMAR N'EST PAS TERMINÉ

C'est avec effroi que les habitant de Litlle Whinging, une petite ville du Surrey, ont aperçut hier au soir la marque des ténèbres au-dessus d'une maison de Wisteria Walk. Le corps de Arabella Doreen Figg, 74 ans, a été retrouvé chez elle. Aucune trace de combat n'a été relevé ce qui n'est guère étonnant vu que la victime était une cracmolle. Devant l'incompréhension générale et les interrogations qu'a suscitées cette attaque, le ministre de la magie, Rufus Scrimgeour garde son sang-froid légendaire : "D'abord, nous tenons à rassurer la population. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est bel et bien mort. Cependant nous savions qu'il était possible que plusieurs de ses fidèles soient encore cachés parmis des sorciers apparemment au-dessus de tout soupçons, ce qui pose le principal problème. Mais soyez sûrs que nous finiront par les démasquer et les arrêter tous." A déclaré le ministre. Espérons que pour une fois…

- Mrs Figg ! Mon dieu… les Dursley sont en danger ! Ils peuvent essayer de s'en prendre à eux pour m'atteindre !

- Calme-toi Harry ! dit Hermione. Je suis sûre que McGonagall a déjà dû faire le nécessaire pour assurer leur sécurité. Et puis, je ne suis pas certaine que les Mangemorts qui restent cherchent particulièrement à t'atteindre.

- Que crois-tu qu'ils veuillent faire si ce n'est punir celui qui les a privé de leur seigneur et maître ? critiqua Ron.

- Je ne dis pas que ce n'est pas une possibilité, mais je ne suis pas sûre que ce crime soit lié à Harry.

- Ah bon ! s'exclama l'intéressé. Alors pourquoi crois-tu qu'ils auraient tué, de tous les membres de l'Ordre du Phénix et du ministère, la seule personne qui vivait juste à côté de la maison où j'ai passé onze ans de ma vie, plus les vacances d'été jusqu'à mes dix-sept ans ?

- Je sais tout ça Harry. Mais je ne suis pas sûre que la personne qui ait fait ça le sache aussi. Pour moi, le ou les Mangemorts responsables ont simplement cherché à tuer une cracmolle. Rappelle-toi que beaucoup avaient rejoint Voldemort pour son idéologie du sang-pur.

- Oui ! C'est vrai… Mais c'est quand même un drôle de hasard si…

- Oui, c'est un hasard. Mais s'ils avaient voulu s'en prendre à toi, je crois qu'ils auraient attaqué ta famille dans la même soirée. Or il n'en est rien !

Dans le courant de la semaine, il ne se passa pas d'autres événement notables. Si ce n'est que l'hiver signala sa présence par la chute massive de neige. En deux jour, tout était devenu blanc. Le troisième jour, les élèves devaient systématiquement utiliser des sortilèges de feu ou de chaleur pour faire fondre la neige quand ils allaient où revenaient des serres. Les professeurs, bien sûr, veillaient à ce que le niveau de la neige reste à moins d'un mètre dans le parc. Mais par delà les grilles de Poudlard, on pouvait voir qu'il y avait près de trois mètres de neige qui transformaient le chemin menant à Pré-Au-Lard en une sorte de couloir à ciel ouvert. Le vendredi, le soleil revint, et ce n'était pas plus mal car Harry et Ginny purent profiter de plusieurs heures de libre pour s'amuser dans la neige. Entre les batailles de boules de neige, la confection d'un bonhomme de neige sur lequel Ginny dessina une cicatrice en forme d'éclair et prit deux brindilles auxquel elle donna la forme de petites lunettes rondes pour les mettre sur le nez du bonhomme.

- Très ressemblant, dit Harry en souriant.

- Je sais pas… il a l'air un peu trop intelligent !

- Oh tu vas voir !

Quand ils se furent bien amusés, ils rentrèrent. Sur le chemin de la salle commune de Gryffondor, Ginny frissonna. Pas étonnant étant donné qu'elle était trempée.

- Tu as froid ?

- Un peu.

- Viens ! Je vais te réchauffer !

- Harry !

Harry la tira vers une enclave dans un coin et la serra contre lui en lui donnant un baiser passionnée qu'elle lui rendit bien. Au bout d'un moment, elle le repoussa quand même.

- Bon c'est pas tout ça, mais faudrait quand même aller se changer !

- Encore cinq minutes !

- Non ! Harry, ce soir c'est notre tour, et je veux pas le rater sous prétexte que l'un de nous aura attraper la crève ! Et puis j'ai encore un cours de défense contre les forces du mal dans dix minutes alors…

Ils montèrent donc dans la tour de Gryffondor, se changèrent et repartirent à leurs occupations.

Ils se retrouvèrent deux heures plus tard pour l'entraînement de Quidditch. Mais il manquait quelqu'un.

- Ginny, tu sais où est Colin ?

- Non ! Et c'est étrange, il a aussi manqué le cours de DCFM !

- Dennis, t'as pas vu ton frère ?

- Pas depuis ce matin, non ?

- Bon ! Tant pis ! On commence sans lui !

A la fin de l'entraînement, ils allèrent se changer avant le repas. Mais à la table des Gryffondor, toujours pas de Colin. Dennis et Harry commençaient à s'inquiéter.

- Il a peut-être simplement eu une montée de fièvre et serait allé à l'infirmerie, suggéra Ron.

Mais quand Harry et Dennis allèrent voir à l'infirmerie, il n'y avait pas de Colin. Ils retournèrent dans la tour de Gryffondor et allèrent dans la chambre des sixième année. Mais il n'était pas là non plus. Harry remonta dans sa chambre et se saisit de la carte du maraudeur. Il la parcouru de long en large, mais il ne trouva nulle part la trace de Colin. Il en informa Ron et Hermione.

- Tu crois qu'il est en danger ? demanda Ron.

- Je ne sais pas, mais Dennis est assez inquiet, et je dois dire que moi aussi.

- Réfléchissons ! dit Hermione. S'il n'apparaît pas sur la carte c'est soit qu'il est en dehors du château, soit qu'il est dans une salle qui ne se trouve pas sur la carte.

- Tu pense à la salle sur demande ! reprit Ron. Qu'est-ce qu'il ferait là-bas ?

- Très bonne question, mais il sera difficile de le savoir tant qu'il n'en sortira pas !

Tous les trois gardèrent un œil sur la carte du maraudeur pour voir si quelqu'un apparaissait devant la salle sur demande. Et ils n'eurent pas à attendre bien longtemps. Mais la personne qui apparu ne fut pas vraiment celle à laquelle ils s'attendaient.

- Luna ! Qu'est-ce qu'elle fait là ? s'interrogea Ron.

- On le saura peut-être en voyant où elle va maintenant.

Ils suivirent donc l'étiquette affichant le nom de Luna Lovegood. Elle descendit jusque dans les cuisines, puis remonta, apparemment pour se rendre à nouveau dans la salle sur demande.

- Venez ! On va voir ce qu'elle fait, dit Harry à Ron et Hermione.

Ils allèrent attendre Luna juste devant la tapisserie de Barnabas le Follet. Elle arriva peu après avec un plateau de nourriture.

- Tiens, bonsoir Harry ! Bonsoir Hermione, Ron !

- Salut Luna, qu'est-ce que tu fais-là ? demanda Harry le plus simplement du monde.

- Surtout avec un plateau de nourriture ? ajouta Ron qui salivait déjà.

- Ron ! T'as mangé y a même pas une heure, critiqua Hermione.

- Et alors, ça empêche pas d'avoir envie d'un deuxième dessert.

- Attendez deux secondes ! dit Luna qui passa trois fois devant la tapisserie. Une porte apparue alors.

- Venez ! Il sera content de vous voir.

Intrigués, ils entrèrent à la suite de Luna et trouvèrent une pièce qui ressemblait à s'y méprendre à une chambre d'hôpital. Et dans le lit il y avait.

- Colin ! Mais qu'est-ce que tu fais là ? lança Ron.

- Je l'ai trouvé ce matin dans un placard du troisième étage. Alors je l'ai amené ici pour le soigner.

- Pourquoi ne l'as tu pas amené à l'infirmerie, c'était plus près ? demanda Hermione.

- C'était hors de question, il y a toujours des pilovirus qui trainent sur les lits de l'infirmerie.

- Des piloquoi ? demanda Ron.

- Des pilovirus, qui donnent la maladie de la pilomorphose. On a des poils qui poussent très vite et partout sur le corps. Il paraît qu'une élève en avait souffert il y a sept ans.

- Et donc tu l'as amené ici pour… continua Hermione qui avait compris que sa triste métamorphose en fille-chat avait déclanché d'étranges rumeurs.

- Pour avoir une chambre d'hôpital parfaitement aseptisée bien sûr !

- Ah oui !

- Mais dis-moi Colin, qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? demanda Harry.

- C'est Malefoy. Il m'a interpelé à la fin du cours de sortilèges, il a dit que tu voulais me voir. Mais dans la salle où il m'a amené il n'y avait que Crabbe et Goyle. J'ai a peine pu réaliser leur présence que Goyle m'a étendu d'un coup de poing. Ensuite, je sais pas ce qui s'est passé jusqu'à ce que je me réveille ici il y a une heure à peu près.

- Ce Malefoy, j'te jure ! soupira Ron. Mione, tu pas lui retirer des points ?

- Non, mais je pourrais aller parler de ce qu'il a fait à McGonagall ou à Lupin !

- Mais… ils n'ont rien fait d'autre ? demanda Harry. Ils t'ont juste cassé la figure comme ça, gratuitement ?

- Hin, hin ! fit Colin en hochanbt la tête de gauche à droite. Ils m'ont pris mon appareil photo.

- Pourquoi Malefoy voudrait piquer un appareil photo ? demanda Ron.

- Je ne sais pas, mais ça ne me dit rien qui vaille, répondit Hermione. Bon ! En attendant, tu devrais quand même aller à l'infirmerie pour ton nez.

- Mon nez va très bien… en fait elle m'a très bien soignée, répondit Colin en désignant Luna.

- Vraiment ? s'étonna Ron.

- Bah… ça vaut mieux si je veux devenir médicomage, répondit Luna.

- Bon ! Ben… alors on va retourner à nos dortoirs !

- Allez-y ! dit Colin. Moi j'ai faim ! Je mange là !

En retournant à la tour de Gryffondor, Hermione sembla très préoccupée.

- Allons Mione ! essaya de la rassurer Ron. C'est pas la peine de s'en faire, on verra bien tôt ou tard pourquoi Malefoy à piqué cet appareil photo.

- Oui… c'est bien ce qui me fait peur ?

Et Hermione avait bien raison d'avoir peur, et la raison qu'avait eu Malefoy pour dérober cet appareil photo leur apparu dès le lendemain matin, au moment où les hiboux livrèrent le courrier. Toute la salle entra bien vite en effervescence. Hermione ne lâcha pas son exemplaire de la gazette du sorcier, et une enveloppe rouge atterrit devant Ginny.

Elle regarda son frère effrayée et ouvrit la beuglante.

- GINERVA MOLLY WEASLEY ! hurla la voix furieuse de Mrs Weasley. COMMENT PEUX-TU FAIRE UNE CHOSE PAREILLE ! ET À L'ÉCOLE QUI PLUS EST ! TU VAS AVOIR DE MES NOUVELLES QUAND TU RENTRERAS, C'EST MOI QUI TE LE DIT ! QUAND À TOI HARRY, JE SUIS PAS TRÈS FIÈRE DE TOI NON PLUS !

La lettre se désintégra, mais Harry et Ginny n'eurent pas le loisir de se demander ce qu'il se passait, car le professeur McGonagall vint jusqu'à eux à ce moment-là.

- Monsieur Potter, Miss Weasley, veuillez me suivre jusqu'à mon bureau !

Harry sentit comme un nœud au creux de son estomac. La dernière fois qu'il avait vu le professeur McGonagall avec cette tête-là, c'était quand lui et Ron étaient venus à Poudlard en voiture volante et qu'ils avaient été vus par des moldus. Harry et Ginny la suivirent sans faire d'histoire.

- Qu'est-ce qui se passe à la fin ? demanda Ron exaspéré de rester dans l'ignorance.

- Voilà ce qui se passe, dit Hermione en posant devant Ron son exemplaire de la Gazette. Il y avait en première page une photo de Harry et Ginny s'embrassant et se pelotant. Visiblement prise la veille quand ils rentraient d'avoir jouer dans la neige.

MOEURS DOUTEUSES À POUDLARD

Nous avons reçu hier soir des clichés montrant Harry Potter et Ginny Weasley dans des postures pour le moins explicites, ainsi qu'un témoignage anonyme nous révelant que "Ces deux-là sont toujours collés l'un à l'autre, et ils connaissent suffisemment d'endroits où on ne viendra pas les déranger pour faire bien des choses inavouables". Apparemment, être le héros qui nous a débarrassé de Vous-Savez-Qui a pu laisser penser à monsieur Potter qu'il avait tous les droits. Mais Poudlard est une école et il est scandaleux de voir que les professeurs ne font rien pour tenir les élèves titillés par leurs hormones. "De mon temps, jamais on n'aurait autorisé ce genre de choses à Poudlard, et j'espère bien que ma fille ne se conduira jamais comme cette traînée. Mais j'ai peur qu'en voyant de telles choses, elle ne soit tentée de les reproduire" nous dit Mrs Ashcomb, mère d'une petite fille de treize ans actuellement scolarisée à Poudlard. Nous savons que depuis le décès de Dumbledore la surveillance des élèves ne peut…

- C'est pas possible ! Comment osent-ils écrire ces horreurs sur Harry et sur ma sœur !

- Calme-toi Ron… je crois que l'affaire a déjà fait assez de vagues comme ça.

- Comment veux-tu que je me calme quand je voit cette Mrs Ashcomb traîter ma sœur de…

- Oui, je sais… malheureusement… Assurdiato totali… malheureusement donc, le fait est que les choses écrites là-dedans sont en partie vraies. Et que nous aussi nous faisons les choses qui sont ici reprochées à Ginny et Harry.

À la table des Serpentard, Drago, Pansy Parkinson, Crabbe et Goyle étaient pliés de rire.

Dans le bureau de McGonagall. Celle-ci montra à Harry et Ginny l'article de la gazette. Ils devinrent blêmes.

- Alors, est-ce vrai ? demanda impassiblement le professeur McGonagall.

- Professeur, avant toute chose il faut que vous sachiez que Ginny et moi, nous nous aimons et…

- Malheureusment, monsieur Potter, le fait que vous vous aimiez ou pas ne rentre pas en ligne de compte ici. Ce qui importe, c'est qu'on vous accuse de faire certaines choses en vous servant de la connaissance dans le châteaux d'endroits où vous savez que vous pouvez y être tranquilles. Alors, est-ce que c'est vrai ?

- Bien sûr que non ! cria Ginny avec énergie. Ce n'est qu'un tissus de ragots et de médisances visant à nous causer du tort !

Harry fut impressionné, que Ginny parviennent à mentir au professeur McGonagall avec une telle conviction. Fred et George avaient visiblement été d'excellents professeurs.

- Monsieur Potter ?

- Bien sûr que c'est faux, d'ailleurs j'ai ma petite idée sur la personne qui a inventé cette histoire de rendez-vous dans des salles que moi seul connaîtrait.

- Je suppose que vous aller me parler de Drago Malefoy ?

- Qui d'autre ? répondit Harry. De plus je sais de la bouche de Colin Crivey lui-même que hier matin, Malefoy lui a tendu un piège. Il s'est fait passer à tabac par Crabbe et Goyle et ils lui ont volé son appareil photo. Cette photo a été prise après que Ginny et moi ayons joué très innocemment dans la neige. Je ne nie pas ce qu'il y a sur la photo, mais tout le reste n'est qu'invention de la part de Malefoy.

Harry jugea qu'il s'en était bien tiré. Il n'avait pas vraiment menti puisque Malefoy, même s'il avait tapé dans le mille, n'avait pu que spéculer pour raconter ce qu'il racontait dans cet article.

- Bien… bien… dit le professeur McGonagall. Malgré tout, le fait est que depuis ce matin, la plupart des sorciers d'Angleterre vont croire ce qu'il y a écrit là-dedans. Et si je ne prends aucune mesure, cela pourrait se retourner contre l'école. Je suis désolée, mais je vais devoir vous suspendre tous les deux. Etant donné que nous ne sommes qu'à une semaine des vacances. Vous n'aurez qu'à retourner au Terrier demain par la poudre de cheminette. Je vais tout de suite envoyer un hibou à Molly pour lui expliquer la situation.

- Mais c'est…

- Injuste, oui je sais Miss Weasley, mais c'est comme ça. Vous pouvez cependant prendre ça comme mon cadeau de Noël, je vous offre une semaine de vacances supplémentaires.

- Bien professeur ! dit Ginny.

- Bon ! Vous feriez bien en attendant de retourner dans votre salle commune et de ne pas en sortir de la journée. Sinon elle risque de vous être particulièrement pénible.

- Oui professeur, répondit Harry.