Bon ! Je sais que je vous est fait un peu attendre. Mais j'ai été vraiment très occupé cette semaine. Bref, je suis de retour, et pour me faire pardonner, je vous offre non pas deux, mais trois chapitres ! Bonne lecture !


11
Le haut fonctionnaire et le nouveau dragon

Dans la semaine qui séparait Noël du nouvel an, Harry et Ginny, comme le leur avait proposé Lupin, donnèrent une interview à la Gazette du sorcier pour annoncer leurs fiançailles et démentir les propos scandaleux qui avaient causé leur exclusion de Poudlard. Aussi, quand il revinrent au château, ce ne furent pas moqueries et quolibets, mais bien des acclamations et des sifflements de soutien qui résonnèrent dans la Grande Salle.

Après le repas, McGonagall les prit à part.

- Ecoutez, bien que vous soyiez maintenant fiancés, et que vous ayiez démenti ce qui avait été dit dans la Gazette, je ne saurais trop vous recommander de rester discrets.

- Ne vous inquiétez pas professeur McGonagall, dit Harry. On a bien retenu la leçon.

Harry avait plus peur de la réaction de Dean Thomas. Mais à sa grande surprise, Dean ne lui en tint pas rigueur. Il le félicita même.

- Mais, je croyais que… enfin depuis que je sors avec elle, tu….

- Je sais, mais j'ai été idiot. Ginny et moi, ça n'avait rien de très sérieux. On se plaisait bien, on était sortis ensemble quelques temps, et je l'aimais vraiment bien sûr, mais le grand amour à seize ans, même si ça t'es arrivé, c'est vraiment une chose très rare.

Harry s'attendait également à une autre réaction d'un autre élève. Comme son premier plan avait échoué, il s'était attendu à ce que Malefoy cherche à se venger. Pourtant, celui-ci ne leur fit aucun coup bas, il ne vint pas leur chercher la bagarre. Pourtant Harry avait déjà remarqué qu'il lui lançait fréquemment des regards hostiles lorsqu'ils étaient en Potions ou en Défense contre les forces du mal. Il n'avait toujours pas réussi à produire de Patronus, alors que les autres y étaient tous parvenus. De temps en temps, Lupin lui demandait s'il avait fait des progrès, mais il ne pouvait pas rester là-dessus, ils voyaient maintenant le sortilège Legilimens. Harry et Hermione commençaient avec un bon niveau. Mais ceux qui réussissaient le mieux étaient Terry Boot et Drago, qui prenait sa revanche par rapport au Patronus. Mais étrangement, il ne crâna pas lorsque Lupin accorda cinq points à Serpentard, au contraire, on aurait dit que ça lui était indifférent.

- Vous savez ce qu'il a Malefoy ? demanda Harry à Ron et Hermione à la sortie du cours.

- Quoi, il se tient tranquille pour une fois ! répondit Ron.

- Justement, il est trop tranquille, c'est louche.

- C'est peut-être en rapport avec l'altercation qu'il a eu, suggéra Hermione.

- Quelle altercation ? demanda Harry curieux.

- La semaine avant les vacances, il s'est farouchement disputé avec Ankaa, les professeurs ont du intervenir, répondit Hermione.

- Et à propos de quoi ils se disputaient ?

- Ca, je crois que eux seuls le savent, dit Ron. On en avait pas mal discuté avec Hermione. On a essayé de demander à Ankaa, mais elle a pas voulu nous répondre.

Quelques jours plus tard, lors d'un cours de Potions, le professeur Slughorn annonça à Harry, Hermione et Ron qu'ils étaient tous conviés, ainsi que Ginny à une soirée le lundi suivant, dans son bureau. Slughorn avait perdu sa mauvaise habitude de donner des réceptions aussi souvent qu'il le faisait il y a deux ans. Il en avait donnée deux jusque-là. La première, Harry s'était arrangé pour l'éviter en programmant une séance de Quidditch en même temps. La deuxième avait eu lieu le dernier jour de cours du premier trimestre et il n'avait donc pas pu y aller puisqu'il se trouvait au Terrier.

Pendant la soirée, Slughorn les présenta à Gwenog Jones, ce dont Ron eut beaucoup de mal à se remettre. Il bafouilla pendant cinq bonnes minutes après qu'elle se soit éloignée pour saluer d'anciens camarades. Slughorn aussi les laissa tranquilles un moment. Ils aperçurent le professeur Trelawney. Harry s'était demandé, lorsqu'il avait été à la réception que Slughorn avait donnée pour Noël il y a deux ans, si elle avait bien eu une invitation officielle. Apparemment c'était le cas, bien que Harry ne comprit pas vraiment ce qu'elle pouvait avoir qui ait poussé Slughorn à l'inscrire dans son club… à moins bien sûr qu'elle n'ait eu une véritable prémonition devant lui un jour. Au bout d'un moment, Slughorn revint à la charge.

- Ah ! Harry ! Venez mon garçon ! Vous aussi Miss Granger ! Et les deux Weasley aussi !

- Les deux Weasley ! Se plaignit Ron. S'il ne voulait pas de nous, fallait pas nous inviter !

- Venez les enfants ! Laissez-moi vous présenter Dirk Cresswell qui dirige le Bureau de Liaison des Gobelins au ministère.

L'homme en question était assez agé, il devait bien avoir soixante ans. Il était aussi grand que Ron et bâtit assez solidement. Ses cheveux gris étaient coupés à la brosse et il avait une moustache épaisse mais néanmoins disciplinée.

- Bonjour à vous ! C'est un honneur pour moi de rencontrer ceux qui nous ont débarrassé de… Vous-Savez-Qui.

Malgré ses bonnes manières, Harry ressentit chez Cresswell quelque chose qui l'irritait, qui le poussait à l'effronterie.

- Merci, répondit Harry. Mais vous devriez cesser de l'appeler Vous-Savez-Qui.

- Oh ! bien sûr, vous voulez dire l'appeler Vol…

- Non ! Voldemort était un nom qui lui donnait bien trop de pouvoir sur la communauté des sorciers. Son nom, celui qu'il a reçu à la naissance, c'était Tom Jedusor. Si Voldemort était un sorcier effroyable et craint de tous, Tom Jedusor lui n'était qu'un vulgaire assassin. Intelligent certes, mais vulgaire quand même.

A ces paroles, une lueur de colère passa dans les yeux de Cresswell.

- Oui ! Comme vous l'avez vaincu, du haut de vos dix-huit ans, vous devez penser qu'il était très banal. Mais vous devriez vous méfier. Je ne sais pas si vous avez lu la Gazette, mais il semblerait que certains de ces adeptes soient encore en liberté. Si l'un d'eux vous entendait parler de lui ainsi…

- Je suis certain qu'il ne pourrait garder son sang froid très longtemps, dit Harry d'une voix déterminée en fixant Cresswell dans les yeux sans ciller.

- Oui ! Sans doute, dit Cresswell qui essayait de se donner une contenance. Bon ! Je dois vous laisser.

Cresswell tourna les talons et se dirigea vers la sortie.

- Harry ! sermonna le professeur Slughorn, vous auriez pu être un peu plus aimable.

- Hermione, dit Harry ignorant la remarque du professeur. Qu'est-ce que tu en penses ?

- C'est vrai que moi non plus, il ne m'inspire pas confiance.

- Mais de quoi vous parlez tous les deux ? demanda Ron perplexe.

- Ouvre les yeux crétin ! critiqua Ginny. Sa réaction quand Harry a parlé de Voldemort n'est pas normale. Il n'y avait pas que de la crainte, contrairement à ce qu'il voudrait laisser croire !

- Hermione, tu feras des recherches sur lui ? demanda Harry.

- D'accord ! J'essairais de voir ce que je peux trouver.

- Dites les enfants, intervint le professeur Slughorn. Je vous signale que vous parlez du dir..

- Du directeur du bureau de liaison des gobelins, oui ! On sait professeur. Mais ce n'est pas ça qui pourrait l'empêcher d'être un fidèle de Voldemort. On sait que le ministère en était plein à l'époque du règne de terreur de Voldemort, et il a sûrement cherché à en avoir à nouveau quand il est réapparu.

- Oui sans doute, admis le professeur Slughorn. Mais ce n'est pas une raison pour…

- Ces gens qui partageaient les idées de Voldemort, ceux qui ont attaquer Mrs Figg et d'autres Cracmols en décembre. Il faudrait les retrouver au plus vite, ne pas leur laisser le temps de s'organiser. Et pour ça, je ne vois pas d'autres solution que des les provoquer.

Les jours qui suivirent, Hermione passa beaucoup de temps à la bibliothèque à la recherche d'informations sur Dirk Cresswell. Elle parcouru les numéros de la gazette sur les trois dernières années, sans trouver quoi que ce soit qui indiquerait que Cresswell eut été avec Voldemort.

- Alors ? demada Ron un soir à table. Toujours rien ?

- Non ! Pourtant ça m'énerve, je suis sûre d'avoir déjà vu le nom de Cresswell quelque part, mais j'ai l'impression que c'est assez lointain. Je ne remonte peut-être pas assez loin ! Si ça se trouve, ça date d'avant le retour de Voldemort.

- Salut ! De quoi vous parlez ? demanda Ankaa qui arrivait pour faire un brin de causette.

- On se pose des questions sur un certain Dirk Cresswell, on pense qu'il est pas très net.

- Dirk Cresswell… un type grand, les cheveux gris, une moustache, l'air sévère ?

- Tu le connais ? demanda Ginny.

- Oui ! Je sais qu'il avait rencontré ma mère plusieurs fois quelques temps avant qu'elle ne meure.

- En France tu veux dire ? demanda Hermione.

- Oui !

- Interressant, tu pourrais me donner les dates, je vais voir ce qu'il était censé faire pendant ces périodes.

Malefoy arriva alors devant la table des Gryffondor. Harry le vit se poster sans rien dire.

- Qu'est-ce que tu veux Malefoy ?.

- Je voudrais parler à Ankaa.

- Qu'est-ce que tu lui veux ? demanda Ginny prête la main devant la poche qui contenait sa baguette.

- Juste lui parler !

- Vas-y, je t'écoute, dit Ankaa, plus poliment que Harry et Ginny.

- Pas ici ! Dit-il en fixant d'u air mauvais Harry et les autres.

- Bon ! D'accord ! souffla Ankaa.

Ils s'éloignèrent observé par les quatre autres.

- Je n'aime pas ça dit Ron ! On devrait les surveiller au cas où il voudrait s'en prendre à elle.

Ils se levèrent donc et quittèrent la grande salle. Ils virent la porte d'entrée du château se refermer. Ils sortirent et virent Ankaa et Malefoy discuter dans le parc. Ils observèrent discrètement. Apparemment, Malefoy n'avait pas l'air très content. Ankaa l'écoutait d'abord intéressée, puis, ils virent un sourire se dessiner sur son visage. Ce qui sembla énerver Malefoy d'avantage. Elle hocha la tête et repartit. Malefoy vit alors que les autres avait vu la scène, il sembla furieux et se dirigea vers le terrain de Quidditch.

- Qu'est-ce qu'il voulait ? demanda Hermione.

- Oh rien de bien méchant ! répondit Ankaa avec un sourire amusé.

- En tout cas, il avait pas l'air content, dit Ron.

- Il peut être très mignon des fois ! dit Ankaa pour toute réponse.

Le qualificatif mignon n'aurait pas été celui que Ron, Harry ou Ginny aurait employé pour qualifier l'expression que Malefoy avait eu en parlant à Ankaa. Mais Hermione fit voyager son regard de Ankaa jusqu'au terrain de Quidditch et vice-versa, sa moue suspicieuse se transformant en un sourire semblable à celui d'Ankaa. Les autres n'y comprirent rien et suivirent les deux filles à l'intérieur.

Février arriva et avec lui, la préparation pour le deuxième match de Quidditch s'intensifia. Ce match était un peu retardé par rapport aux années précédentes pour des raisons logistiques, d'après un avis affiché dans les salles communes des quatre maisons. Le premier week-end du mois vit la rencontre entre Serpentard et Serdaigle. Harry, qui avait raté le match de Serdaigle contre Poufsouffle n'aurait raté celui-ci pour rien au monde. Et le moins que l'on ait pu dire, ce fut que le spectacle fut de qualité.

Si ni les poursuiveurs de Serpentard, ni ceux de Serdaigle ne firent vraiment de coups d'éclat. Les batteurs de Serdaigle rivalisaient de force et d'adresse avec Crabbe et Goyle. Ils leur étaient même supérieurs sur l'intelligence de jeu, bien que ce ne soit pas très étonnant. A deux reprises, Ankaa faillit attraper le vif d'or et n'en fut empêchée que par un brusque changement de cap la première fois qui permit au Vif d'or de quitter son champ de vision le temps de disparaître, et à un choc contre un poursuiveur de Serpentard la deuxième fois, alors que le vif d'or était allé se perdre au milieu de la mêlée des poursuiveurs.

- Hé Malefoy ! lança Ankaa suite à cette deuxième tentative. T'as du plomb dans ton balai ou quoi ?

- C'est juste que…

- Que quoi ? Si tu crois que tu peux me vaincre en jouant en dedans, tu te fourre le doigt dans l'œil ! Tu ne me battrait même pas en y allant à fond !

- Ah tu crois ça !

Dès lors, Malefoy revint dans la partie, et quand Ankaa repéra à nouveau le Vif d'or, Malefoy ne tarda pas à la rattraper et à lutter au coude à coude avec elle. Le ballet aérien qu'il livrèrent fut de toute beauté. Ils poursuivirent le Vif d'or qui virevoltait devant eux comme s'il s'amusait à les balader dans tous les coins du terrain. A un moment, il fila dans l'axe du terrain, alors que les Serdaigle menaient une contre-attaque enragée pour recoller au score. Tout en luttant contre Malefoy, Ankaa trouva le moyen de récupérer le Souaffle perdu par un de ses coéquipiers atteints par un cognard et de le renvoyer à un autre poursuiveur en bonne position pour tirer et marquer. Et malgré ça, elle resta devant Malefoy dans la course au Vif d'or. Harry fut époustoufflé. La lutte était serrée entre les deux poursuiveurs quand Goyle frappa un cognard qui vint heurter Ankaa à la tempe alors qu'elle allait s'emparer du Vif d'or. Le choc fut si violent qu'elle fut désarçonnée. Tout le monde retint son souffle en la voyant chuter de près de dix mètres de hauteur. Les professeurs se levèrent et pointèrent leur baguette dans l'idée d'amortir sa chute. Mais contre toute attente, un des joueurs la rattrapa et s'arrêta à seulement quarante centimètres du sol. Il fut encore plus surprenant de voir que ce joueur n'était autre que Malefoy.

- Drago ! Mais qu'est-ce que tu fabrique ? demanda Goyle. C'était ta chance de te saisir du Vif d'or !

- Parce que tu crois que je n'en aurait pas d'autres ? adressa Malefoy à son camarade d'un ton sec.

- Si mais…

- Bon écoute-moi, et toi aussi Crabbe. Vous allez vous concentrer sur les poursuiveurs. J'ai envie d'un affrontement réglo entre elle et moi. Compris ?

- Oui Capitaine ! répondirent les deux gorilles.

- Et toi, dit-il à Ankaa qu'il tenait toujours dans ses bras. T'es capable de continuer ?

- Bien sûr ! Tu me prends pour qui ?

Ankaa récupéra son balai sous les yeux médusés de tous les spectateurs. Même les plus fervents supporters des deux équipes n'en croyaient pas leurs yeux. Jamais Malefoy ne s'était montré aussi fair-play durant un match de Quidditch, ni autrement d'ailleurs. Cependant, quand le match reprit, des bravos s'élevèrent de tous le stade pour saluer le geste. En réponse à la demande de Malefoy, les batteurs de Serdaigle eux aussi se contentèrent de jouer sur les poursuiveurs, laissant les deux attrapeurs libres de se mesurer l'un à l'autre.

Finalement, après presque deux heures et demie de match, Ankaa s'empara du Vif d'or, faisant gagner son équipe par seulement trente points d'avance, les Serpentard s'étant montré incroyablement combatifs.

- Et ben… dit Ron. Serdaigle va pas être facile à battre avec Ankaa comme attrapeur !

- Oui, et Serpentard vient de montrer un nouveau visage, répondit Harry. C'est dommage que nous ne les affrontions plus. J'aurais bien aimé me mesurer à ce nouveau Malefoy.

Une semaine plus tard, l'ambiance était encore bien différente, elle n'était plus au Quidditch mais à la Saint-Valentin. Qui, au grand malheur des couples qui auraient aimé passer la journée en amoureux, pourquoi pas à Pré-Au-Lard, tomba un lundi. Cela n'empêcha pas Harry et Ron de surprendre Ginny et Hermione, et d'en récolter les lauriers.

Après le repas, Ron entraîna Hermione vers la cabane de Hagrid où il lui offrit.

- Une fleur en pot ! s'étonna Hermione. C'est très gentil Ron, mais… elle n'est même pas ouverte.

- Attends encore un peu…. Cinq, quatre, trois, deux, un, zéro !

La fleur s'ouvrit alors dévoilant une myriades de pétales aux couleurs oscillants entre le orange et le violet, à l'aspect chatoyants et presque lumineux.

- Ron ! Elle est absolument magnifique.

Ron et Hermione s'embrassèrent. Mais quand Hermione quitta les lèvres de son petit-ami pour admirer encore la fleur, celle-ci se mit à faner à une vitesse incroyable.

- Mais ! Qu'est-ce qui se passe ? demanda Hermione déçue et effrayée que Ron pense que quelque chose ait pu détruire le cadeau qu'il lui avait fait.

- C'est une Ephemera Pulchrissima. Une fleur très rare qui ne pousse qu'en Amazonie. Elle ne fleurit que pendant une minute, mais on dit que si un couple s'embrasse devant un Ephemera en fleur, ils seront heureux pour toujours.

- Oh ! Ron ! C'est incroyablement romantique !

De son côté, Harry avait décidé d'attendre le soir pour montrer son cadeau à Ginny. Il l'entraîna au dernier étage de l'aile gauche du château, celle qui donnait sur le lac. Il alluma sa baguette et fit un mouvement du poignet. C'est alors qu'une fusée partit et éclata en une gerbe d'étincelles bleues, puis une deuxième partie, suivie d'une troisième et d'une quatrième. Harry lui avait carrément offert un feu d'artifice. Sur les bords du lac, Fred et George étaient aux commandes, bien que cette fois il ne s'agissait pas de Feuxfous Fuseboum. Il y avait néanmoins des feux de la confection des jumeaux qui écrivirent dans le ciel lors du bouquet final :

HARRY

LOVES

GINNY

Et quand ce premier message s'effaça, un nouveau apparu à la place :

FOREVER

AND EVER

Reflété par le lac, le spectacle fut de toute beauté, et ils ne furent pas les seuls à en profiter puisque nombre d'élèves, attirés par les explosions, s'étaient massés aux fenêtres de la façade de l'aile gauche ou des différentes tours du château.

Puis, une fois la Saint Valentin passée. L'ambiance se fixa à nouveau sur le Quidditch. Mais l'affrontement entre Gryffondor et Poufsouffle fut bien moins passionnant que celui qui avait opposé Serdaigle à Serpentard. Gryffondor l'emporta encore une fois facilement par cent quatre-vingt à vingt. Harry n'ayant pas laissé une seule chance à l'attrapeur adverse. Le Quidditch resta néanmoins présent dans l'esprit de Harry et Ron, puisque la semaine suivante, après en avoir demandé l'autorisation à McGonagall, ils allèrent assister au fameux derby Grande-Bretagne/Irlande qui, lui, fut un match très intéressant.