Voila ... Je vous présente ma troisième fic. ! Après les Maraudeurs, après Regulus, notre apprenti sorcier préféré, voici Salazar, le fondateur associable ou presque et Drago,sa réincarnation en plus lâche ...
Eskarine : Je voulais faire une présentation originale ou du moins comme celle de Toujours pur mais vu que je pars en vacances ... J'ai plus le temps !
Regulus : Et c'est reparti ! Elle va encore nous raconter sa vie ... C'est épuisant !
Eskarine : Qu'est-ce que tu fais là, toi ?
Regulus : Je passais dans le coin, j'ai vu de la lumière et je vois que tu fais une autre fic ... sans moi !
Eskarine : J'ai envie de faire autre chose que des fics pourries !
Regulus : Quoi ! Pfff ... Impudente ! Tu me le paieras, foi de Black !
C'est une malediction doublée d'une menacequ'Eskarinecontinue sa carrière d'auteur !
En espérant de nombreuses reviews !
Tadaaaaa !
Dans le monde magique, les sujets des tableaux peuvent parler et se déplacer dans d'autres peintures. A Poudlard, la célèbre école de sorcellerie de Grande Bretagne, les tableaux ont la même particularité …
Dans la salle commune de la maison Serpentard, tout était d'apparence médiévale : de la sombre cheminée gravée de figures compliquées aux magnifiques fauteuils verts tout comme les lampes verdâtres qui illuminaient la pièce moyenâgeuse. La beauté de cette salle était vipérine, elle resplendissait de malveillance. Les murs recouverts de livres avec des titres comme : « une généalogie de sorciers : noble par nature », des ouvrages qu'adoraient par-dessus tout les élèves de la maison Serpentard.
En ce lugubre endroit, un tableau siégeait au-dessus de l'âtre. Cette peinture représentait un jeune homme brun qui ne souriait jamais, qui n'ouvrait jamais la bouche et qui ne bougeait jamais, si ce n'est pour attraper un livre de la bibliothèque qui se tenait juste derrière lui. Pourtant, il savait tout …
Les élèves de Serpentard défilaient devant lui toute la journée, il connaissait les secrets que l'on se disait tout bas et les mauvais coups que l'on préparait pour les étudiants de la maison Gryffondor.
Un élève de sixième année avait particulièrement attiré son attention. Il était blond, le visage en pointe, les yeux gris perçant. Il pestait tout le temps contre un certain Potter, une sang-de-bourbe, Granger et un traître à son sang, Weasley.
L'homme du tableau le comprenait tout à fait, lui aussi détestait les sang impur et les traîtres à leur sang. Souvent, il regrettait de ne pas lui parler.
Drago Malefoy, sixième année à Serpentard, attendait que la salle commune soit totalement vide pour pouvoir fulminer tout son soul. Devant les autres, le blond était inébranlable mais dès qu'il était seul, le masque tombait et ses traits fins se déformaient par la colère.
Le sujet de la peinture le regardait puis ses lèvres s'étiraient un peu pour accueillir le regard méprisant que le garçon lui jetait avant de rejoindre son dortoir.
L'homme au tableau se retrouvait presque dans le comportement du blond …. Et il l'aimait bien … Bien que le blond soit un peu lâche ou du moins un peu plus poltron que Salazar
Salazar Serpentard aurait du être une vieille peinture miteuse à l'heure qu'il est mais, un directeur de sa maison qui était particulièrement doué en peinture l'avait totalement remis à neuf. Il lui avait fait de nouveaux traits, du relief, des yeux pétillants … Bref, Salazar Serpentard avait eu l'occasion de s'admirer et il avait cru voir une copie de son corps d'Antan. Heureusement, que cet homme avait été à Serpentard et que celui-ci lui ait fait assez confiance pour lui permettre de toucher à son portrait, sinon le grand Salazar Serpentard serait à présent dans le même état que le tapis qui se tenait devant la cheminée.
Salazar avait un jour vu un garçon … un sang mêlé ! Dans sa maison, un sang mêlé était entré, Salazar avait cru mourir de honte. Il avait même prononcé un mot, alors que cela faisait mille ans qu'il se taisait :
"Répugnant !"
Un sang mêlé ! Beârk ! Mais Salazar ne lui avait jamais adressé la parole, cependant, ce sang mêlé semblait voir le repoussant rictus que faisait le portrait à chaque fois qu'il avait l'audace de passer devant lui !
Jedusor … rien que d'y penser Salazar avait envie de vomir.
Le Choixpeau, ancien chapeau de son meilleur ami, Godric Gryffondor, avait fait la plus grossière erreur de son existence. Salazar avait même soupçonné Godric d'avoir demandé, en dernière volonté, à son chapeau d'envoyer, ne serait-ce qu'une seule fois, un sang mêlé dans la maison Serpentard. Rien que pour faire bisquer, pour asticoter et taquiner Salazar !
Salazar Serpentard éprouvait une grande tendresse et une forte amitié pour Godric, même si les étudiants de leurs deux maisons ne partageaient pas cette franche amitié bien virile…
Drago regardait souvent ce tableau. Il trouvait le jeune homme rempli de noblesse et de fierté. Des traits aristocratiques, des traits fins et un visage digne et impassible. L'homme de la peinture faisait frissonnait Drago d'arrogance et d'orgueil. Pourtant, il ignorait totalement le nom de ce mystérieux personnage…
Un soir, la salle commune vide, le tableau de Salazar Serpentard s'épuisait sur le livre préféré de son meilleur ami, Un courage sans faille, les aventures du chevalier félin de Lionen Chass. Ce que ce bouquin était fatigant ! Il devrait plutôt s'appeler les exténuantes aventures du paladin niais et sans subtilité. Ce crétin de chevalier était d'une ignorance hallucinante, par sa témérité, il tombait dans les pièges les plus primitifs … Salazar soupira et ne put empêcher son visage de se fendre en un grand sourire nostalgique… Godric adorait ce genre de péripéties débiles avec pour seul but de démontrer la plus grande hardiesse en prétextant l'extermination du Mal.
Alors que Salazar ricanait en pensant aux aventures trépidantes qu'ils avaient vécues, un élève descendit du dortoir masculin. Il était pourtant bien tard ! Onze heures, facile ! Salazar cessa immédiatement de rire pour regarder d'un air soupçonneux, le garçon blond en pyjama, un livre à la main.
Il dévala les escaliers pour s'installer dans un beau fauteuil. Tout à coup, une voix s'éleva :
"Drago ! ", Appelait-elle.
Le blond s'accroupit devant la cheminée et répondit
"Oui, père ?"
"Bien ! Je voulais te féliciter pour tes résultats de Buses ! Ils sont excellents ! Ta mère vient juste de me montrer la feuille. Je suis fier de toi ! Tu sais que je suis aller à Azkaban… je me suis rendu compte que … Je voulais simplement te dire que toi et ta mère comptaient vraiment pour moi ! "
"Merci, père !", Répondit Drago quelque peu interloqué par cet élan d'amour de la part de son père froid et distant
"Bien … Je te laisse à tes distractions, Drago ! Bonne nuit ! "
"Bonne nuit, père !"
Drago était complètement surpris par ce ton affectueux …
Lucius Malefoy avait du prendre un coup à la tête en passant la cellule d'Azkaban …
Drago en vint même à exploser de rire, un rire joyeux et sincère au lieu de ce ricanement moqueur habituel…
Et si ses parents lui donnaient un petit frère ou une petite sœur ?
Drago continua à rire … Ce n'était pas improbable mais impossible ! Lucius Malefoy et sa femme ne risquaient pas d'avoir un autre enfant !
Salazar sourit en voyant le tableau qui s'offrait à lui. Lui qui était d'une humeur joyeuse pensa qu'elle devait être contagieuse pour avoir réussi à atteindre le blond !
Ainsi pour la première fois depuis mille ans, Salazar explosa de rire devant une autre personne que lui-même. Et dans l'hilarité générale, le rire de Drago redoubla d'intensité. Bientôt Drago et Salazar, les larmes aux yeux se roulèrent par terre. Quiconque, qui aurait assisté à cette scène sans explication au préalable, aurait sans doute été très étonné.
Puis Salazar se releva, s'assit sur son fauteuil et se tourna vers sa bibliothèque pour attraper les aventures du chevalier félin. Drago reprit son calme et regarda quel bouquin l'homme au tableau tenait entre ses mains.
- " C'est un livre de Gryffondor, ça ?", Demanda le blond en fronçant les sourcils.
Salazar : Normalement tu devrais faire un mot de la fin pour encourager mes lecteurs à me féliciter !
Eskarine : C'est moi qu'on va féliciter !
Drago : Non ! Dans tous les cas, on félicite que les Sang pur et toi, tu n'est pas dans le lot !
Salazar : Brave petit !
Drago : Merci, grand gourou !
Eskarine : Je suis aussi pure que vous !
Drago : Ouais, c'est ça ! Au niveau des Sang de bourbe !
Salazar : Ou plutôt à celui des moldus !
Eskarine: Vous êtes méchants !
Drago : Que envers ceux qui le méritent !
Eskarine s'enfuit devant tant de méchanceté gratuite. Salazar et Drago, heureux, conseillent vivement aux lecteurs de laisser quelques Reviews.
Salazar : Pour votre sécurité !
Drago : On sait où vous habitez !
Salazar (grand sourire mieilleux) :Review ? Mais ne vous sentez pas obligé ...
Drago : Eh ! Mais ça rime !
Salazar, lui même, envisage de donner des leçons supplémentaires à son jeune apprenti pour pallier con manque de finesse, du moins sur cette réplique...
Review ?
Merciiiiiiiiiiiiiiiii
Esk.
