Voilà mon deuxième chapitre, plus long que le premier. Il se passe l'été avant la 7ème année des maraudeurs.

Titre : L'ombre des âmes

Chapitre : Dans les rues de Londres

Auteur : Earily

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à J.K Rowling, à part certains personnages qui sortent tout droit de mon imagination. Dans ces conditions, je ne gagne pas d'argent quand j'écris. Toutes les paroles des poèmes viennent des chansons de Mylène Farmer.

Bonne lecture !

0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0

Il faisait chaud. Dans la banlieue proche de Londres, la chaleur de juillet était étouffante. Lily n'arrivait pas à dormir. D'abord parce que les draps lui collaient à la peau et qu'elle ne pouvait pas dormir comme ça. Et ensuite parce qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de penser. Pourquoi avait-il fallu que Clemmy sorte ce jour-là. Cela faisait deux semaines que sa petite sœur, Clematy (nda : Clematy se rapproche de clematis en anglais qui veut dire clématite en français), était morte. Le ministère de la magie avait dit que c'était par la main d'un mangemort.

Clematy était juste allée au cinéma avec une amie avec elle. Et puis la marque était apparue au-dessus du cinéma. Lily l'avait su presque tout de suite, puisqu'elle était dans une boîte de nuit juste en face du cinéma. Quand elle avait entendu des hurlements et des cris de panique, elle était sortie…

Flash-Back

Le vent lui fouettait le visage. Elle ne portait qu'une minijupe et un débardeur très osé. Elle courait, elle avait l'impression que la distance qui la séparait du cinéma était irréductible. Elle pensait ne jamais l'atteindre. Finalement, à son grand étonnement, elle se retrouva contre la porte. Elle traversa les allées à toute allure, ouvrait toutes les salles, vérifiait tous les recoins. Dans la troisième salle, elle la reconnut. Sa Clemmy. Elle était au milieu de la salle. Inanimée évidemment. Morte. Lily le savait, mais elle s'était quand même précipitée vers sa sœur et avait essayé de la ranimer. En vain. Elle s'était effondrée sur le corps de sa sœur, sanglotant.

Fin du Flash-Back

Finalement, les membres du ministère étaient arrivés. Le reste, elle ne s'en souvenait pas. Tout était flou dans sa tête, jusqu'à son retour à la maison. Elle avait annoncé la nouvelle à ses parents. Et elle avait passé deux semaines dans le black-out. Deux longues semaines où elle observait toutes les photographies d'elle avec sa petite soeur. En plus, Pétunia en avait rajouté une couche. Elle avait dit que maintenant que Clematy était morte, elle considérait ne plus avoir de sœur. Clemmy n'avait jamais été une sorcière, et c'est pour cette raison que Pétunia l'adorait. Mais Clemmy avait toujours adoré Lily, justement parce qu'elle était différente, parce qu'elle était belle, parce qu'elle avait de la personnalité. Clemmy avait 14 ans depuis quelques mois quand elle était morte. L'âge cruel. Elle se comparait toujours à Lily, elle essayait toujours de faire aussi bien qu'elle, de lui ressembler. Autant Pétunia était affreuse, autant Clematy était magnifique.

Elle avait de longs cheveux blonds ondulés, d'immenses yeux bleus en amande. D'un bleu très clair, presque turquoise. Une poupée. Son corps était parfait, elle avait un air de petite fille angélique. Elle était parfaite. Excellente en cours, bien dans sa peau, magnifique et épanouie. Tout comme Lily. Enfin, tout comme Lily jusqu'à sa mort justement. Depuis la perte de sa petite sœur, Lily était de plus en plus renfermée. Elle ne sortait que pour grignoter. Elle avait perdu 10 kilos, elle avait de grandes cernes sous ses yeux rouges à force de pleurer, ses joues étaient humides et collantes. Elle se promenait toute la journée en pyjama, errant comme une âme en peine.

L'enterrement avait eu lieu quelques jours auparavant. 10 jours après sa mort en fait. Melody était venue pour l'occasion. Histoire de lui soutenir le moral. Lily s'était habillée correctement. Pour sa petite sœur, pas pour le regard des autres. Les autres, elle s'en fichait. Elle voulait juste rendre hommage à sa petite sœur. La cérémonie avait été rapide, du moins Lily ne l'avait pas vue passer. Le moment où elle avait du lui rendre hommage était très vite arrivé. Elle s'était avancée devant la tombe et avait murmuré, la voix entrecoupée par des sanglots :

Je t'aime Clemmy. Je ne t'oublierai jamais. Attends moi, je sais que je te rejoindrai bien assez vite. A bientôt petite sœur.

Depuis, elle n'avait plus parlé à personne. Elle avait reçu beaucoup de lettres de condoléances, de la part du professeur Dumbledore, du professeur McGonagall, de Remus… Mais il y avait eu une lettre qui l'avait étonnée… elle ne s'attendait pas à voir une lettre de lui arriver si vite…

0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0

Il n'arrivait pas à trouver l'inspiration. Comment lui exprimer ce qu'il ressentait alors qu'elle venait de vivre un événement tragique ? Ce n'était vraiment pas le bon moment. Elle allait encore lui dire qu'il était égoïste.

James bailla et se frotta les yeux. Il regarda autour de lui. Seule sa petite lumière de bureau était allumée. Des dizaines de parchemins traînaient autour de lui, décorant son bureau et le sol. Il se passa la main dans les cheveux par réflexe et sur la nuque. Il avait très mal au cou. Ça faisait trop longtemps qu'il était penché sur ses feuilles. Depuis qu'il avait appris la nouvelle dans le journal, il ne pouvait pas s'empêcher de penser à lui envoyer une lettre. Il avait été bouleversé quand il avait su la vérité.

Flash-Back :

James se leva de bonne heure ce matin-là. Il avait été réveillé par le départ précipité de son père le soir d'avant. Son père était un Auror très connu. Une nouvelle attaque devait avoir eu lieu. Il s'était rendormi, mais son sommeil avait été troublé par la perspective de nouvelles morts. Alors quand il se leva, il vérifia d'abord que son père était là. Il n'était ni dans sa chambre, ni dans son bureau, ni au salon ou à la cuisine. Il devait donc être au travail. L'attaque devait être assez importante pour qu'on en parle dans la Gazette.

Il marcha donc jusqu'à la cuisine où Strippy, l'elfe de maison, lui avait servi son petit-déjeuner. Sirius l'avait rejoint. Ils n'avaient pas eu besoin de mots pour se comprendre. Ils avaient tous deux entendu le départ précipité de Stephen Potter. Le petit-déjeuner passa lentement, dans un silence pesant. Puis Alice, la mère de James, arriva avec la Gazette. Elle tendit le journal à son fils sans se douter que le nom qu'il y trouverait le bouleverserait.

James saisit la Gazette et l'ouvrit rapidement à la bonne page. Après avoir lu l'article qui expliquait que l'attaque avait eu lieu dans un cinéma moldu de Londres, il s'attarda à la liste des morts, espérant ne trouver aucun nom familier. Mais un nom retint son attention. Evans. Aussitôt, il l'associa à son Evans. Mais le prénom était Clematy, fille de Nigel et Rose Evans. Clematy… Quel drôle de nom. Ce n'était probablement pas une parente de Lily. Mais en regardant de plus près l'image animée, James s'aperçut qu'il y voyait bien Lily Evans penchée sur le corps d'une jeune fille. Sa Lily. Sur une morte.

James se leva, jeta le journal à Sirius qui le regardait avec effarement et courut dans les toilettes pour y vider son petit-déjeuner. Il ne pouvait s'empêcher de penser au mal qu'elle devait avoir. Sa Lily. Comme elle devait être malheureuse. Dans un accès de rage, James se jeta sur la porte. Évidemment, il ne pouvait pas prévoir que Sirius était juste derrière. Il lui tomba dessus et Sirius vit très clairement les larmes dans les yeux de James. Il lui fit un sourire et posa la main sur son épaule.

Fin du Flash-Back

Depuis, James cherchait comment lui envoyer une lettre. Sirius avait essayé de le raisonner, en vain. James était dans sa chambre depuis deux semaines. Il décida de tenter le tout pour le tout et écrivit une dernière lettre.

Chère Lily,

Je sais que ma lettre te paraît inopportune. Je suis au courant de ce qui t'es arrivé, et bien que cela t'étonne probablement, je suis sincèrement désolé. Je ne connais pas l'effet de la mort d'un proche, mais je suis persuadé que tu as besoin de soutien, même si tu dois dire le contraire.

Je ne te veux aucun mal, ce n'est pas une tentative de drague, je ne voudrais pas te déranger, je voulais juste témoigner mon amitié. Tu sais ce que je ressens pour toi, mais je t'envoie cette lettre pour t'apporter mon soutien sans arrière pensée.

Avec mon amitié, toutes mes plus sincères condoléances.

Remets toi vite.

James Potter

P.S : Ma chouette ne reviendra pas si tu n'envoies pas de réponse, elle a été dressée pour ça.

James reposa sa plume et relit son parchemin. C'était sobre mais c'était déjà mieux que toutes les lettres précédentes. Il sortit rapidement sur son balcon, enjamba la balustrade et se cala contre le mur. James adorait l'escalade. Il escaladait mieux que personne. Il grimpa rapidement jusqu'à la chambre de Sirius, qui était un étage plus haut et deux fenêtres plus à droite que la sienne. James connaissait le chemin par cœur. Il enjamba la balustrade et se retrouva sur le balcon. Le jeune homme toqua deux fois, marqua une pause, puis toqua trois fois. Leur code secret. Sirius savait de cette manière que James venait le voir pour une raison importante mais pas urgente. Après une minute d'attente, Sirius ouvrit la porte-fenêtre et sortit lui aussi sur le balcon. James lui tendit simplement le parchemin et attendit que Sirius le lise. Ce dernier releva brièvement la tête mais s'exécuta.

-C'est bien. Sobre mais ça lui plaira. De toute manière il fallait y aller doucement, vu ce qu'elle traverse.

-Tu trouves ?

-Te fais pas de soucis. Tu pourrais l'envoyer à Remus avant de l'envoyer à Lily. Il la connaît mieux que nous, il pourrait peut-être te donner son avis.

-Non je peux plus attendre. Je te fais confiance.

-Te fais pas de bile.

James lui sourit puis refit le chemin inverse et se retrouva très vite dans sa chambre, où il donna la lettre à Blurrey qui s'envola vers Londres. James s'effondra dans son lit et s'endormit instantanément.

Quelqu'un toquait à sa fenêtre. James se redressa immédiatement, attrapa ses lunettes au vol et récupéra sa baguette. Il rit en se rendant compte que ce n'était que son hibou, Blurrey. Elle portait, accrochée à sa patte, une lettre. James s'empressa de lui ouvrir la fenêtre et de récupérer sa lettre. Elle venait de Lily.

Potter,

Je suis très touchée par ta lettre. La mienne sera très brève. J'ai en effet été très étonnée que tu m'envoies une lettre de condoléances et je t'en remercie. Finalement, tu as peut-être grandi pendant l'été. Je ne me fais pas trop d'illusions, mais j'espère avoir raison.

J'ai tout le soutien qu'il me faut ici avec Melody qui ne me lâche plus d'une semelle, mais merci quand même de ta proposition. Je m'en souviendrai si jamais je me sens seule.

Amitiés

Lily Evans.

P.S : Ne me renvoie pas de courrier tout de suite, je ne te répondrai pas. Je veux être tranquille un moment.

James s'assit brusquement sur le lit et embrassa la lettre. Ça lui avait plu.

0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0

Severus humait l'air frais du matin. Il aimait se promener dans Londres. Là, il se baladait au milieu de moldus qu'ils ne connaissaient pas. Il était sûr de ne pas être retrouvé ici.

Il avait entendu parler de l'attaque. Ses parents n'avaient jamais pris parti dans la guerre. Forcément, puisque son père était moldu. Il était mort, et Severus le détestait. Il le détestait parce que du sang impur selon les autres Serpentard coulait dans ses veines. Au début, il avait été rejeté par les autres élèves de sa maison. Puis Lucius l'avait pris sous son aile grâce à ses compétences en potion. A partir de là, il avait toujours fait semblant de détester les enfants de moldu.

Il avait changé d'opinion depuis sa 5ème année. A ce moment là, il traitait les gens comme Evans de Sang-de-Bourbe. Mais maintenant il s'en fichait, pourvu qu'on le laisse étudier tranquille dans son coin. Il ne voyait pas ce que ça amenait de tuer des moldus.Bien sûr, il faisait toujours semblant de les détester.

Severus était perdu dans ses pensées quand il se rendit compte que ses pas l'avaient mené au Chaudron Baveur. Plus par réflexe que par envie, il entra et passa de l'autre côté.

Le chemin de Traverse. Il avait toujours aimé cet endroit merveilleux, loin de tout. Loin de la guerre. Mais le risque de croiser des mangemort venant de l'Allée des Embrumes était trop gros pour s'y risquer souvent. Désormais, seuls les Sangs purs ou les pros mangemorts s'y risquaient. Mais Severus n'était pas Sang Pur. Il était considéré comme pro mangemort parce qu'il fréquentait Lucius Malefoy, ce qui lui donnait une immunité valable contre les mangemorts.

Severus marchait vite. Il arriva jusqu'au glacier, Florian Fortarôme, et se dit que par cette chaleur, un petit rafraîchissement s'imposait. Il commanda donc une glace et attendit que sa commande passe. Il observait le comptoir quand il entendit un rire cristallin qui résonna dans ses oreilles. Il chercha partout l'origine de ce rire quand il se rendit compte qu'il s'agissait d'un groupe de filles assises sur la terrasse. Sans intérêt se dit-il. Le serveur revint vite avec la glace et Severus paya. En repartant, il entendit le rire à nouveau. Cette fois ci il regarda de plus près. C'était une jeune femme blonde. Il la voyait de dos et de loin, mais quand il s'approcha, il la reconnut immédiatement. Narcissa Black.

Il s'étonna de son rire. Il ne l'avait jamais entendue rire. Il l'avait toujours vue froide et austère. Elle était assise avec Lynda et Hestia, deux filles de Serpentard. Dans la même classe que lui. Il avait envie de s'approcher quand soudain elle se retourna et le regarda brièvement avant de lui sourire.

Un ange. Il avait vu un ange. Ses traits fins étaient parfaitement ciselés. Sa bouche était parfaite, ni trop épaisse, ni trop fine. Ses yeux bleu foncé étaient superbes. Ses cheveux blonds ondulés flottaient légèrement. Son visage était rond mais fin en même temps. Elle était superbe. Choqué, Severus voulut partir aussi brutalement qu'il était arrivé. Un ange… Mais Narcissa se leva.

-Tu veux venir à notre table, Severus ?

-Euh… je… oui, bien sûr !

Mais où était passé son sens de la réplique légendaire ?

-Et bien ? Qu'est ce que tu attends ?

-Oh… euh j'arrive.

Il s'avança rapidement vers la table et salua Lynda et Hestia rapidement. Un silence de plomb régnait sur la table. Encore une fois, c'est Narcissa qui lança la conversation.

- Alors, Severus, tu as passé de bonnes vacances ?

- Ça va… Je n'ai pas eu grand chose à faire jusqu'ici. Et vous ?

- Moi je suis partie en Amérique du Sud, répondit Lynda. C'était superbe.

- Et moi je suis allée en Afrique pendant une semaine, continua Hestia. Il y fait très chaud, mais le pays est magnifique. En plus, les sorciers là-bas sont vraiment très impressionnants.

Severus ne suivit pas le reste de la conversation. Il contemplait Narcissa. Comment avait-il pu ne pas la voir avant ? Perdu dans sa contemplation, il avait oublié que le temps passait toujours aussi vite et il se rendit vite compte qu'il avait dépassé l'horaire réglementaire chez lui.

- Je suis vraiment désolé, je dois y aller. Ma mère m'attend. Bonne fin de journée.

Il ne se retourna pas quand Narcissa l'appela. Il fila tout droit vers le Chaudron Baveur et ne répondit même pas aux appels de Tom, le serveur. Il rentra chez lui très vite. Sa mère l'apostropha alors qu'il se rendait dans sa chambre.

- Severus ! Que faisais-tu pour rentrer aussi tard ? Tu sais bien que je n'aime pas ça !

- Je m'excuse. J'étais avec des amies.

- Oh… Très bien. Mais je t'en prie, ne t'attardes pas la prochaine fois.

Severus acquiesça et monta rapidement dans sa chambre. Là, il se jeta sur son lit et attrapa un carnet sur son chevet. Son journal intime.

26 Juillet 1977

J'ai rencontré un ange. Tu vas me dire que les anges, ça n'existe pas. Moi je te jure que si. J'ai vu l'ange incarné. Narcissa Black. C'est étrange hein ? Pendant toutes ces années, je me suis dit que cette fille était un démon, une créature du mal. À cause de son nom. Black. Noir. Comme le Seigneur des Ténèbres. Et bien non. Comme c'est paradoxal. Un ange noir.

Comment ai-je fait pour ne pas la remarquer avant ? Peut-être tout simplement parce que je l'ai toujours vue les cheveux attachés dans un chignon strict et autoritaire, dans un uniforme parfaitement respecté, sans maquillage. Et surtout parce que je ne l'avais jamais entendu rire. Elle a un rire magnifique. Mon ange… Elle est tellement belle. Je n'ai jamais été très doué avec les filles. Aucune ne m'a jamais attiré. A un moment, j'ai même eu peur d'être homo. Ça aurait été le bouquet final à ma liste de défauts. Mais finalement, je me suis rendu compte que c'était juste qu'aucune fille ne me plaisait. Mais elle est différente. Je le sens. Elle est pure. C'est un ange. Je ne remercierai jamais assez le ciel de l'avoir rencontré.

Je suis sûre que beaucoup de gens seraient étonnés de me voir aussi sentimental. C'est vrai que moi aussi au collège je suis froid. Je me suis construit une carapace très rigide, c'est tout. Si rigide que tout le monde croit que je suis comme ça tout le temps. Même Lucius croit que je suis comme ça en permanence.

Je croyais tout connaître de la vie jusqu'à aujourd'hui. J'avais un monde carré et structuré. Mais aujourd'hui, tout a été bouleversé. J'ai tellement bien fait d'aller sur le Chemin de Traverse aujourd'hui…Tellement bien fait…Je n'avais jamais imaginé rencontrer mon ange dans les rues de Londres.

Réduire la vie à...

Des formules indécises

C'est bien impossible, elle

Tu vois, se nuance à l'infini

C'est comme une lettre

Qui c'était écrite à l'envers...

Coule dans ma tête

Un monde fou qui veut naître

Mais tu sais, son âme est belle

Dans les rues de Londres

J'ai puisé plus de lumières

Qu'il n'en faut pour voir...

Dieu a des projets pour elle

Et les rues de Londres

Souffleront sur des mystères

D'une autre fois...

Virginia

Je remets ma vie à...

Un plus tard abandonné

Pour simplement vivre

Tenter d'a...tteindre une humanité

Des lambeaux de terre

Me regardaient disparaître

Et parmi les pierres

Je vivais et j'espérais, tu sais...

Mais tu sais, son âme est belle

Dans les rues de Londres

J'ai puisé plus de lumières

Qu'il n'en faut pour voir...

Dieu a des projets pour elle

Et les rues de Londres

Souffleront sur des mystères

D'une autre fois...

Pas cette fois...

0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0

Voilà je crois que j'ai bien dépassé le premier chapitre. Les petites reviews, c'est pas du luxe, je demande pas un texte de 1000 mots, juste une petite critique qui me prouve que je suis lue !

Merci quand même !