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PetitNC 17
5 ) Rodney aime
Le regard de Rodney se pose avec étonnement sur le colonel Sheppard qui...
...le dévore des yeux. John est là, penché sur lui et parcourt son corps du regard. Ses yeux sont descendu vers les longues jambes, les cuisses et remontent vers le sexe en semi érection, la toison pubienne brune et bouclée, le ventre rond et ses inévitables petites poignées d'amour, la poitrine large et pâle, les auréoles des seins roses et les tétons durs.
Les yeux de John rencontrent finalement le regard perplexe de Rodney. Il lit une question dans le regard bleu fixé sur lui. Il doit y répondre.
Alors ses lèvres descendent et frôlent délicatement la joue chaude et rouge sur laquelle Rodney a dormi puis se posent enfin surla bouche du scientifique. John retient sa respiration. Il ferme les yeux pour mieux goûter la douceur et la chaleur des lèvres de Rodney. Sensation de velours, lèvres tendres et douces, entrouvertes.
Le cœur de John bat la chamade.
L'instant est précieux, merveilleux.
Merveilleux parce que Rodney répond, d'abord hésitant puis complice. Les longs doigts se faufilent dans les cheveux de John tandis que ce dernier glisse sa langue entre les lèvres de son ami et l'embrasse longuement et profondément.
Le plaisir qu'il retire du baiser est si intense qu'il déclenche chez John une violente érection. Il se laisse glisser sur Rodney et l'encercle des jambes et des mains.
Le baiser s'éternise, brûlant. John sent sous lui le désir de Rodney.
Alors il n'y tient plus, ses mains et ses lèvres prennent possession du corps de l'homme. Il caresse, empoigne, palpe les chairs à pleine mains. Il est partout. Ses lèvres glissent dans les recoins, dénichent les petits plis, lèchent, sucent, aspirent. Il soulève les reins de son amant et malaxe les fesses avec force, sa bouche prend possession du sexe au bout duquel scintille une goutte. Il entend son amoureux gémir de plaisir.
Il s'arrête pour observer : Rodney s'offre, lascif, impudique, sensuel, tout en douceur.
John est ému au delà des mots, passionnément amoureux, fou de désir. Ses lèvres murmurent des mots d'amour pendant qu'il se déshabille puis il reprend avec avidité possession du corps tant convoité. Il découvre un Rodney tendre, doux, sensuel,aux gestes lents et fluides. Un Rodney empreint de cette grâce qui lui manque tant en mission et dont il a eu la prescience au laboratoire. Un corps qui épouse le sien avec harmonie et sensualité. Des yeux limpides qui expriment un amour véritable. Un homme qui se donne à lui sans aucune restriction.
Un Rodney plein de tendresse qu'il ne connaissait pas et qu'il découvre avec ravissement.
Le corps de Rodney est tendre, doux, moelleux. John s'y perd avec délice. C'est douillet, confortable, sans angle. Un corps de douceurs et de rondeurs fait pour épouser son propre corps dur et anguleux. Un corps généreux et voluptueux qui répond à ses désirs, auquel il donne tous les plaisirs. Rodney s'arque sous lui dans de petits gémissement plaintifs que John trouve très érotiques. Il veut voir son amant jouir, découvrir comme un aboutissement son visage transformé par l'extase, s'unir à lui.
Il remonte les jambes de Rodney sur ses épaules et le pénètre lentement ne perdant rien des expressions qui se succèdent sur le visage aimé : l'envie, l'excitation, la douleur, la montée progressive du plaisir. Le visage de Rodney est transfiguré par l'orgasme. Les lèvres roses s'entrouvrent dans un cri de plaisir, le nom de John prononcé et répété interminablement. Les yeux noyés dans ceux de son amant sont brûlants de désir et les joues rouges et chaudes, le front sur lequel perlent des gouttelettes de sueur, les mains qui s'accrochent désespérément à lui, tout ceci contribue à faire exploser le plaisir de John. Il se libère lui aussi en criant le nom de celui qu'il aime.
Puis il reste là, immobile, ne pouvant se résoudre à se retirer du corps de son amant, goûtant encore un peu sa chaleur, sa douceur. Il l'observe et sourit. Rodney est magnifique après l'amour : Les lèvres roses entrouvertes, la respiration encore saccadée, les joues colorées et le regard un peu vague. Une expression de plénitude sur le visage. Puis ce sourire, amoureux, lumineux, ce sourire sans fard qui est le propre de Rodney.
John fond d'amour devant ce sourire qui lui est destiné. Il ressent un moment de bonheur intense.
-Je t'aime chuchote t-il à l'oreille de son amoureux.
Il écoute avec ravissement Rodney lui murmurer sa réponse au creux de l'oreille et il est le plus heureux des hommes.
FIN
