Des pas dans un couloir. On aperçoit une lueur sous la porte qui conduit à la pièce. Celle-ci s'ouvre en grinçant pour laisser passer un homme. Allumant la lumière blafarde du plafond, les détails de la scène nous frappent avec horreur. Une nausée suivit d'un irrépressible envie de rendre tout vos repas vous retourne le ventre.

Un corps suspendu est attaché par les poignets, au dessus d'une mare de sang.

Aveuglé, il ne peut prendre conscience que de la douleur lancinante q u'est devenu son corps.

St-il toujours vivant ?

Qui est-il ?

Comment supporte-t-il cela ?

Tant de questions qui auront une réponse...

Le bourreau prend l'un de ses jouets et sourit en s'approchant de sa victime.

Je sais que tu es réveillé. Je suis heureux. Je n'ai jamais eu un élève aussi conciliant et têtu que toi. Voilà 6 heures que je t'instruis et tu n'as toujours pas poussé de cris. Mais...toutes les bonnes chose ont une fin n'est ce pas ?

« Elle est là. Elle ne l'a jamais quitter mais elle devient de plus en plus forte...Les coups de fouet me la rappel à son apogée.

1, 2, 6, 20 coups peut-être ? Et toujours au même endroit. Sa morsure me fait mal. L'autre jubile. Je sens du sang couler dans mon dos. Plus rien ? Mais où est-il ? »

Le bourreau lance un seau d'eau sur les meurtrissures de son jouet. Un soupir de satisfaction à ce contact apaisant franchit les lèvres de détenu...Suivit de près par un gémissement de douleur. Le premier...

Enfin...

Et la danse reprend. A chaque coup désormais, un cri sort du corps du détenu. Des minutes, des heures passent semble-t-il...

« Pitié ! Le sel ronge mes plaies. J'ai trop mal ! Je ne peut que hurler...Et je ne peux me le permettre...J'ai peur...Le noir...Si accueillant... »

AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !

Humph...On craque ?

Le bourreau s'amuse à retourner le couteau dans la plaie. Il prend une tige de fer de sur le brasero et l'enfon dans le trou situé à gauche du ventre.

AAAAAHHHHHHHHHHHHH !

Ce n'est pas bien de ne pas remercier la personne qui te soigne...La cautérisation a des bons côtés tu sais ?

« Je n'en peut plus. Pitié Duo, toi qui es le Shinigami, appelle ta sœur pour qu'elle vienne me délivrer ! »

AAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !

Les asiatiques ont très sensible aux cuisses parait-il...C'est vrai ?

AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !

Il semblerait.

Après cette dernière incision dans l'aine droite du prisonnier, le bourreau s'amusa à scarifier le bras gauche, les poignets qui se mirent à saigner d'avantage. La rencontre du liquide vitale avec le fer rouillé provoqua un gémissement du détenu. Le lâchant enfin quelques secondes, se ne fut que pour lui jeter un seau d'eau glacé...Frissons voir spasmes parcoururent la chair.

La victime ne peut que s'évanouir ce geste. Laissé de nouveau à lui-même, le corps tuméfié lutte pour demander grâce à la Faucheuse. Les muscles déchirés, se vidant de son sang, fouetter à mort, il n'a qu'une prière : Mourir.