« Noir, tout est si noir ! J'hurle ! Mon esprit est mort...Pourquoi n'es-tu pas là ! je t'appelle depuis des heures ...Pitié ! Aide moi ! Délivre-moi ! »

Bonjour mon élève préféré. Nous allons recevoir la visite de quelqu'un d'important aujourd'hui. Alors soit sage d'accord ?

Je crois qu'elle arrive. Tu es content ?

Des talons retentissent dans le couloir. Une silhouette se place devant le corps. La personne est vêtue d'un uniforme rouge qui, vis-à-vis du sang étalé par terre, fait pâle figure. Deux tresses rejointes en deux chignons maintenues par des rubans roses, une main sur les hanches, des yeux perçants et cruels derrière des lunettes rondes, le colonel Une était présente, et le faisait sentir.

Enlevez-lui son bandeau.

Bien mon Colonel.

« De la lumière, enfin. J'ouvre les yeux pour les refermer tout aussitôt. Pour un visage accueillant le matin, Lady Une n'est pas recommandée ! Et mince...Mon honneur s'en prend un coup...J'ai l'humour de Maxwell maintenant... »

Pilote 05, pourriez-vous désormais être un peu plus coopératif ?

Pas de réponse. D'un signe au bourreau, le claquement d'un fouet retentit suivit d'un gémissement...

Alors ?

Toujours rien. Le silence règne en maître et la patience légendaire de la Lady commence déjà à s'effriter. Soudain, elle fit signe au bourreau de sortir. Souriant dangereusement, elle s'approcha de la table, effleura les divers instruments puis se dirigea vers l'un des bacs. Prenant un seau d'eau glacé, elle le déversa sur le corps du pilote. Seul un gémissement étouffé se fit entendre...

Se séchant les mains près du brasero, elle plaça sur une tige ayant à son bout un « socle », deux petits carrés...Attendant patiemment que cette barre de fer soit écarlate, Lady Une renversa plusieurs seau d'eau sur le prisonnier.

Enfin, elle prit en main la tige de fer brûlante et mit son bout au niveau du cœur.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH !

Une horrible odeur de chair brûlée se répandit dans la pièce tandis que la femme, souriant méchamment, posa sa main au niveau de la blessure.

AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !

Voyons pilote, le sel désinfecte ta plaie...J'ai toujours rêvé de marquer de mon sceau un ennemi de son excellence Treize...

Désormais, deux lettres ornaient la poitrine mâle du torturé. Un « L » et un « U »

Revenons sur la scène. Après avoir « nettoyé » la chair avec de l'eau salée, déclanchant par là même un hurlement du condamné, la femme s'approcha du corps avec un couteau à la main.

J'aimerai (appuie la lame sur la peau) avoir quelques mots (un mince filet de sang coule de la blessure) de reconnaissance (son visage s'abaisse au niveau de la plaie) pour cet agréable moment (Lady Une lèche le sang, soutirant une plainte de douleur à la personne) passé en ma compagnie (Lui murmure ces derniers mots à l'oreille)

Nous te le rendrons au centuple

Et sur ces derniers mots, une balle alla se réfugier dans le semblant de cœur du colonel...