Assise à son bureau, Elisabeth réfléchissait au moment où elle annoncerait ses sentiments à John. L'homme de sa vie, elle en était sûre. Et rien ne pourrait l'empêcher de vivre ce bonheur, elle y veillerait. En effet, en temps normal elle aurait refusé catégoriquement la proposition de John mais durant un instant ses sentiments avaient pris le dessus, elle s'était senti comme une adolescente et elle avait accepté. De plus une fête ne pourrait faire de mal à personne non? Ce qui l'avait un peu étonné, c'est le fait que John avait insisté pour superviser les préparatifs avec Rodney. Mais après tout ils étaient amis et elle allait tout de même pas être jalouse du Docteur McKay!
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Cela faisait maintenant plus d'une heure que Rodney était dans son labo. Il essayait de se concentrer sur son travail mais il repensait encore à la discussion qu'il avait eue avec Sheppard. Il repensait à l'air excité du Colonel quand il lui avait fait part de son « extraordinaire » idée, on aurait dit un enfant qui venait de recevoir le plus magnifique des cadeaux. Ses yeux s'étaient illuminés. Ses pensées furent interrompues par quelqu'un qui entrait.
- Alors Rodney, la forme?
- Encore vous, Colonel?
- C'est bon Rodney, cachez votre joie. Je viens vous voir à propos de notre projet. Rodney allait intervenir mais John ne lui laissa pas le temps. Le Deadalus est parti hier et je voudrais savoir si vous pouvez leur envoyer un message d'ici quelques jours?
- Un message?
- Oui, pour notre fête j'ai besoin de quelques petites choses qu'ils pourront nous ramener. J'ai pensé que nous pourrions faire ça dans 15 jours, ça vous va?
- Dites moi Colonel, vous pensez beaucoup en ce moment, ça va aller? Dit-il ironiquement. Et non ça ne me va pas, vous savez très bien ce que j'en pense.
John fit comme si Rodney n'était pas intervenu et ajouta:
- Bon, peut être serez vous plus disposé à en parler ce soir puisque je vois que vous êtes en plein travail. Il faudrait que l'on commence les préparatifs. Disons ce soir 21h00 dans mes quartiers.
Rodney n'eut pas le temps de répondre que le Colonel était déjà parti.
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20h30
Cela faisait au moins 3 fois que Rodney regardait sa montre en une minute. Il faisait les 100 pas dans ses quartiers. Dans une demi heure il avait rendez-vous avec le Colonel. Dans ses quartiers en plus. Il regarda une fois de plus sa montre qui affichait quasiment la même heure que quelques secondes plus tôt.
- Bon je serais en avance mais au moins ça sera fini plus vite.
John était dans ses quartiers. Il venait d'arriver, il était 20h25. Lui qui comptait se préparer avant l'arrivée de Rodney. Il se déshabilla en vitesse et entra dans la salle de bains pour prendre une douche. « J'ai encore une demi heure, ça devrait suffire ». Il se doucha et passa une serviette autour de ses reins. Il entre dans sa chambre pour s'habiller quand il entendit taper à la porte. « Déjà? » pensa-t-il en regardant l'heure. Il alla ouvrir. Rodney se tenait en face de lui.
- Oh Colonel, je tombe mal, je repasserai dans un moment.
- Non maintenant que vous êtes là, entrez.
Quand le Colonel avait ouvert la porte, Rodney n'avait pas su quoi dire. Il se tenait devant lui avec pour tout vêtement une serviette autour de la taille. Il avait encore la peau humide, signe qu'il sortait de la douche. Il ne l'avait jamais vu aussi dévêtu.
John le fit asseoir sur une chaise.
- Ne bougez pas je vais m'habiller. Et il s'éclipsa dans la salle de bains.
Rodney était troublé d'avoir vu John si dénudé. Il essaya de se reprendre. « Si je n'avais pas été têtu, on aurai parlé de cette foutu fête tout à l'heure et à l'heure qu'il est je ne serai pas ici en train de fantasmer sur mon ami. Mais faut dire qu'il est plutôt bien bâti, musclé juste ce qu'il faut…STOP…Mais qu'est ce qui m'arrive…Calme toi Rodney ».
Il se leva et se plaça devant la baie vitrée. John sortit de la salle de bains. Il ne remarqua pas le trouble de Rodney et durant 2 bonnes heures ils mirent en place leur fête.