Première réunion.

Une trentaine de sorciers et sorcières entrèrent dans la salle, Harry reconnut Kingsley Shacklebolt, un grand sorcier noir, Dedalus Diggle, Emmeline Vance, Sturgis Podmore, un sorcier à la mâchoire carrée et aux cheveux couleurs paille, Hestia Jones, Percy, Bill et Mr Weasley. La pièce était pleine de sorciers, Lupin se fraya un chemin jusqu'à Harry:

-Viens avec moi, tu vas te placer à côté de Dumbledore.

Dumbledore était assis au bout de la table, il prit une chaise que lui avança Mrs Weasley et fit signe à Harry de s'y asseoir, il se leva et attendit, tout le monde se tut, et chacun s'assit.

-Bienvenue à cette nouvelle réunion, j'aimerais dire quelque chose avant de commencer la réunion, nous avons le plaisir de compter deux personnes de plus dans l'Ordre, Harry Potter, il posa sa main sur l'épaule de Harry qui vit tous les regards se tourner vers lui, je voudrais aussi ajouter que monsieur Percy Weasley, Harry vit Percy à l'autre bout de la table il rougit en entendant Dumbledore parler de lui, nous a rejoint également, j'ai fini avec les présentation, alors commençons, Kingsley à vous l'honneur.

-Merci, celui-ci se leva, du côté du ministère, l'enquête n'a pas beaucoup avancée, sauf que vous-savez-qui à été aperçu pour la dernière fois en France, mais on doute fort de ce témoignage qui n'a aucun sens, pourquoi se serait-il éloigné de l'Angleterre alors que ce qu'il cherche y est. C'est tout ce qu'on sait, oui aussi McDowell n'est pas revenu au bureau depuis une semaine, je crains qu'il ne se soit fait attaquer, il gardait chez lui les dossier concernant les Mangemorts car il devait les mettre à jour. Il se rassit.

-Antarès à votre tour, des nouvelles d'Azkaban? demanda Dumbledore.

-Oui, les Mangemorts, qui y étaient enfermés se sont échappé, neufs des dix surveillants se sont faits tuer, les Aurors ont localisé Malefoy et Crabbe mais ils n'ont pas eu le temps de les capturer. On n'a pas revus les autres et leurs familles disent n'avoir aucune nouvelles. Il se rassit.

-Très bien Antarès merci, j'aimerais que vous me donniez la liste complète des personnes chargées de la surveillance d'Azkaban, vous me la donnerez à la prochaine réunion.

Harry écouta avec attention toute la réunion, après Antarès un sorcier du nom de Arcturus prit la parole, il travaillait au ministère Moldu et vérifiait qu'aucun moldu n'avait été attaqué et que le gouvernement moldu faisait tout pour protéger leur citoyens de Voldemort, puis ce fut au tour d'une sorcière nommée Spica elle avait parlé de sortilèges et de nouveaux contre sorts, Harry n'avait pas tout compris, après celle-ci un autre sorcier prit la parole, il s'appelait Procyon, c'était un Aurors tout comme Deneb et Véga, enfin ce fut au tour de Rogue, Harry attendait avec impatience que ce dernier explique ce qu'il faisait:

-Professeur, le seigneur des ténèbres cherche quelqu'un mais il ne me fait pas assez confiance pour me dire qui il cherche mais d'après le peu de ce que j'ai entendu me fait penser que cette personne serait de la même famille que Potter. Il y eu un silence total Harry était perdu dans ses pensées, il aurait encore de la famille à part sa tante mais c'était impossible, il le saurait à moins que Dumbledore lui ai encore menti.

-Très bien, merci Sévérus , dit Dumbledore, essayez d'en savoir plus, la réunion est terminée.

Il était déjà midi lorsque tout le monde fut partis, la réunion avait durée trois heures mais Harry n'en avait retenu que la dernière phrase prononcée par Rogue.

-Harry est-ce que ça va? Demanda Tonks, elle avait cette fois ci des cheveux violets. Tu sais cet abrutit de Servilus est sourd comme je ne sais quoi donc il a mal compris.

-Je préférais qu'il ai bien compris, ça voudrait dire que je ne suis plus obligé de rester chez les Dursley. De toute façon, la seule famille que je voulais, n'existe plus donc je n'en ai rien à faire.

Harry monta dans sa chambre sans faire attention à Mrs Weasley qui lui disait que le repas était servi, il avait menti à Tonks, mais ce qui lui faisait le plus peur c'est qu'il rencontre cette personne et que peu de temps après elle ne se fasse tuer, il s'allongea et s'endormit, ces derniers temps il n'avait envie de rien faire à part dormir. Quand il se réveilla il était 9h30, il regarda la toile et mit quelques secondes à se rendre compte qu'elle n'était plus vide, Phinéas se tenait dans le cadre, il s'adressa à Harry.

-Est-ce que le monsieur personne ne me comprend pourrait aller chercher le professeur Dumbledore.

-Non il n'a pas envie, allez-y vous même.

-Sale gosse, c'est urgent, EST-CE QU'IL Y A QUELQU'UN, Harry qui ne s'attendait pas à ce que ce portrait hurle sursauta.

-Calme toi j'y vais. Harry descendit l'escalier et avança jusqu'à la cuisine mais il n'ouvrit pas la porte, il venait d'entendre le professeur Rogue prononcer son nom:

-Potter doit connaître la vérité professeur, sinon il y aura encore des morts, vous avez déjà fait l'erreur de ne rien lui dire l'année précédente, Black est mort, mais ça aurait pu être plus grave, le chien ne faisait rien, il ne servait à rien, Harry bouillonnait de rage, il mourrait d'envie de se jeter sur Rogue mais il écouta à nouveau la discussion

-Professeur Rogue, nous ne sommes pas sûr, et tant que je ne suis pas sûr à cent pour cent je ne lui dirai rien, je ne veux pas lui donnait de faux espoirs, Harry en avait assez, il frappa à la porte. Entrez. Oh Harry si tu veux quelque chose à manger il faudra attendre, Molly est absente pour le moment, il n'y avait que le professeur Dumbledore et le professeur Rogue.

-Non c'est que, Phinéas m'a demandé de venir vous chercher, il est dans son tableau.

-Très bien reste ici, j'y vais seul, Dumbledore sortit et Harry se retrouva seul avec le professeur Rogue.

-J'ai entendu votre discussion avec le professeur Dumbledore.

-Vous ne savait rien faire d'autre que d'écouter aux portes.

-LA FERME. Comment avez vous osé dire que Sirius ne servait à rien, vous…vous êtes un…

-Tu n'arrives même plus à parler, je n'ai fait que dire la vérité, à part le ménage il ne faisait rien, en un éclair Harry avait sorti sa baguette et Rogue en fit autant. Rangez-là Potter, vous ne pouvez pas faire de magie en dehors de Poudlard.

-Je m'en fiche vous allez me le payer, vous êtes un enfoiré de première et en plus vous ne savez pas vous laver les cheveux. Lui au moins il avait des amis. Rogue leva sa baguette près à lancer un sortilège mais la porte s'ouvrit, Dumbledore se tenait dans l'encadrement , l'air furieux.

-Que faites-vous, professeur rangez ça immédiatement et toi Harry, je croyais avoir été clair au sujet du fait que tu devrais te calmer. Harry et Rogue rangèrent leurs baguettes à contre-cœur. Très bien, Sévérus, je crois que notre entretien est terminé, au revoir. Rogue sortit. Harry, les Weasley viennent d'arriver, ils s'installent ici définitivement, je voulais te voir avant pour qu'on puisse remettre certaines choses au point, d'abord je ne veux plus de conflits de ce genre, ensuite tu te souviens que tu ne dois parler à personne de ce qui est dit en réunion, tu m'as bien compris?

-Oui professeur, mais je ne promets rien quand au fait de ne pas tuer Servilo

-Je t'ai demandé d'arrêter, il est très important et il est ton professeur de potion, tu as besoin de lui pour devenir Aurors

-Justement, si je le tue, j'aurais un nouveau professeur mieux qualifié pour enseigner.

-L'entrevue est terminée.

Harry sortit de la cuisine et vit Ron descendre les escaliers quatre à quatre.

-Harry, comment tu vas?

-Ouai, ça pourrait aller mieux.

-Tu te moques de moi ou quoi, tu fais partie de l'Ordre et tu veux me faire croire que tu n'as rien à raconter.

-Ils ne disent rien d'intéressant, comment vont les autres?

-Arrête de changer de sujet, si tu ne veux pas me raconter dis le tout de suite.

-J'ai promis à Dumbledore de ne rien dire, mais je te jure que c'est inintéressant, au fait je voulais m'excuser pour l'année dernière, je me suis rendu compte à quel point j' ai été arrogant.

-C'est pas grave, tu viens Ginny nous attends en haut.

-D'accord, dit Harry perdu dans ses pensées, ils montèrent les escaliers en continuant de parler.

-Au fait si je ne me trompe pas, Dumbledore était en haut et Rogue était dans la cuisine avec toi, qu'est-ce qui s'est passé.

-Rien d'important, on a…comment dire…eu une discussion amicale, répondit le sorcier d'un ton amusé.

-Dis moi que tu l'as rendu incapable de faire cours.

-Désolé, Dumbledore est arrivé trop tôt, au fait pourquoi tu me demande ça, je croyais que tu arrêtais les potions?

-Oui, mais si il y avait un autre professeur, peut-être qu'il accepterait les élèves qui ont eu A à leurs BUSE. Au fait tu as eu quoi comme notes à tes BUSE?

-Oh, je vais te les montrer, tiens, salut Ginny.

-Salut Harry, elle se tourna vers Ron, je voudrais pas être rabat-joie mais Percy me tape sur les nerfs, quand il était pas là c'était pas super, mais au moins personne ne me disait sans cesse: tu ferais mieux de commencer à réviser, cette année tu passes tes BUSES, et je voudrais que tu ais plus que ces abrutis de jumeaux. Harry et Ron éclatèrent de rire. Arrêtez de rire, ce n'est pas drôle, vous voulez prendre ma place?

-Excuse-moi, Ginny, dit Ron , mais je me disais que nous on l'a échappé bel, et j'essayais d'imaginer ce que ce serait si Hermione était là, tu imagines, deux pour le prix d'un.

-Ne parle pas de malheur, dit la petite rouquine.

-Pourrais-je vous proposer d'aller dans la chambre, parce que, il y a Percy qui est en train de descendre et je voudrais éviter de lui parler de mes BUSES.

-Je suis d'accord avec toi, tu viens Ginny?

Ils entrèrent dans la chambre où Ron et Harry devraient dormir, et tout de suite ce dernier sût que les moments de solitudes se feraient plus rares.

-Alors Harry, tu as eu combien à tes BUSES.

-J'ai eu O en défense contre les forces du mal et soin aux créatures magiques, E en sortilèges, métamorphoses, botanique et potions, A en astronomie et Histoire de la magie, et P en divination. Et toi?

-J'ai eu O en soin aux créatures magiques, E en défense contre les forces du mal, botaniques et en métamorphose, A en sortilèges et en astronomie, D en potion ,et P en divination et en histoire de la magie.

-Arrête de faire cette tête d'enterrement, au moins t'as pas eu T en Potion et tu es obligé d'arrêter les potions, la divination et l'histoire de la magie. Tous deux éclatèrent de rire jusqu'à ce que le toussotement de Ginny les fit se tourner vers elle.

-Je ne voudrais pas déranger mais moi j'ai encore Rogue pour au moins un an donc évitez d'être trop joyeux.

-Ne t'en fais pas Ginny moi je continue, dit Harry, et devant le regard interrogateur de la cadette des Weasley il rajouta, oui si je veux être Aurors je dois continuer les Potions.

-En parlant de Rogue, est-ce que ça va mieux toi?

-À quel propos?

-Au sujet de Sirius bien-sûr, dit-il malgré que Ginny essayait de lui marcher sur le pied pour le faire taire, écoute il faut que tu en parles.

-Je n'ai pas envie d'en parler

-Oui, mais…

-NON, J'AI DIt QUE JE NE VOULAIS PAS EN PARLER.

-Tu viens de t'excuser et tu recommences, je parlerais de Sirius si je veux.

-LA FERME, sans se rendre compte de ce qu'il faisait Harry leva la main et abattit son poing dans la figure de Ron qui sous le choc bascula en arrière et s'effondra sur le sol, celui-ci le fusilla du regard, Harry sortit en courant de la chambre sans faire attention aux appels de Ginny, il descendit l'escalier en courant et sortit sans voir que Mrs Weasley venait de sortir de la cuisine. Il se retrouva dehors et ne fit pas plus attention au froid qu'aux appels de Ginny, c'était comme si il était ailleurs. Il courut le long des maisons, tournant dans les rues adjacentes tantôt à droite tantôt à gauche presque instinctivement. Toutes les lumières étaient éteintes mais Harry semblait être dirigé par autre chose que sa propre volonté et bientôt il s'arrêta devant ce qui semblait être un petit bois, il entra dans cet univers de brouillard et constata que la plupart des arbres étaient des Saules pleureurs, leurs branches tombantes semblaient murmurer dans le vent. Le jeune sorcier leva les yeux vers le ciel noir et aperçu la pleine lune, il se demanda où était le professeur Lupin. Il s'enfonça plus encore dans cette forêt lugubre, il observa les arbres usés par le temps, et s'arrêta devant un grand chêne, il regarda plus attentivement le tronc. Il y avait des initiales gravées dans l'écorce, un « S » et un « B ». Il fut parcourut d'un frisson sans savoir pourquoi, les branches de cet arbre n'étaient pas trop hautes et formaient une sorte d'énorme nid, Harry monta dans le vieil arbre, s'allongea dans le petit creux et regarda à nouveau le ciel. Il trouvait quelque chose d'apaisant dans cette étendue noire dépourvue d'étoiles, il ne voulait pas dormir et se mit à fouiller sa mémoire. Alors il vit un rayon lumineux, un rayon vert puis entendit un cri, ensuite il perçut une pièce rectangulaire avec une arcade, Sirius tomba doucement derrière le voile, et les larmes montèrent aux yeux d'Harry. Quoi qu'il fasse il n'arrivait pas à oublier son parrain, même dans cet arbre il avait l'impression que Sirius était là. Pourtant, il se sentait seul, abandonné de tous. Personne ne pouvait comprendre ce qu'on pouvait ressentir en sachant qu'on est le seul à avoir survécu à un sorcier qui avait détruit toute votre famille. Peut-être est-ce pour cela que Harry ne voulait pas savoir si ce que Sévérus avait dit était vrai. Le jeune adolescent sortit de sa poche le petit miroir à double sens et contempla son reflet. Il aurait préférait voir le visage de son parrain repoussant en arrière ses cheveux noirs, mais il savait au fond de lui qu'il ne le reverraiT plus.

Harry leva une fois de plus les yeux vers le ciel, il ne pensait qu'à une chose: fuir, fuir tous ces sorciers qui le regardaient avec de grands yeux qui fixaient vers son front ou ceux qui voulaient lui parler de choses dont il ne souhaitait pas discuter. Fuir tout simplement. Une chouette passa au dessus de lui et il se dit que le seul moyen de s'enfuir serait de s'envoler. Il resta un bon moment à regarder le vide, il ne savait pas depuis combien de temps il avait quitté le quartier général l'ordre du phénix mais il avait mal au dos, il se rassit. Il entendit des personnes parler, l'une d'elles était Dumbledore, Harry ne voulait pas rentrer maintenant, il grimpa plus haut dans l'arbre, et atteint bientôt les dernières branches assez solides pour supporter son poids. À cette hauteur il faisait plus froid car les branches qui le protégeaient du vent se faisaient rares, il tendit l'oreille pour écouter la conversation, car les cinq sorciers qui étaient à sa recherche étaient au pieds du chêne, il reconnut Dumbledore, Tonks, Mr Weasley, le professeurs Rogue et Percy.

-L'avez-vous trouvé? Demanda le professeur Dumbledore.

-Non, répondit Tonks, mais je ne pense pas qu'il soit venu jusqu'ici, nous sommes hors de la ville et même si il est en colère, il n'est pas inconscient, il sait que vous-savez-qui le cherche, je crois qu'il faudrait chercher autour de la place.

Les cinq sorciers se retournèrent et partirent, mais Rogue s'arrêta et leva les yeux, Harry resta immobile et attendit que le professeur des Potions rejoignent les autres sorciers, puis il redescendit lentement le long du tronc et alla se nichait dans le creux. Il ferma les yeux et s'endormit après avoir vidé son esprit.

Quand Harry se réveilla, il avait mal partout et ne se souvenait plus de rien, il ouvrit les yeux et soudain, tout lui revint il se rassit et une épaisse couverture glissa de ses épaules, il n'avait pourtant pas emmené de couvertures, il vit également un petit paquet posé à ses pieds. Il l'ouvrit, le paquet contenait un thermos rempli de café et deux tartines de confitures, il mangea une des tartines sans se soucier de leur origine et but un peu de café. Après ce maigre petit déjeuné il décida de visiter le bois. Il mit le thermos et la deuxième tartine dans le paquet qu'il enveloppa de la couverture. Il déposa celle-ci dans le creux de l'arbre et la couvrit de feuilles puis il descendit. Ses jambes étaient engourdies mais il se sentait étrangement libre, il regarda les alentours pour pouvoir se repérer. L e chêne était l'arbre le plus haut, il n'aurait donc aucun problèmes pour le retrouver. Il décida d'aller droit devant lui en s'enfonçant un peu plus dans cette forêt, cette nouvelle journée d'été s'annonçait très chaude même si la nuit avait été froide.

Harry avait l'impression que cette forêt lui était familière il avait l'impression de connaître chacun de ces arbres, les quelques rayon de lumière qui passait à travers les arbre donnait à ce lieu une atmosphère féerique. Tout près du vieux chêne il vit un petit cours d'eau. Harry regardait chacun de ces arbres et vit un cercle plus clair sur un des tronc, il s'avança et vit que quelqu'un avait retiré l'écorce pour graver quelque chose: « S, tu me le paieras, tu m'as volé mon amour. »

-Que signifie ce S, Harry réfléchissait tout haut comme si cela pouvait l'aider à mieux comprendre, sur le chêne il était gravé S et B, et sur cet arbre il y a un S qu'est ce que…Sirius, Sirius Black bien sûr, mais que signifie « tu m'as volé mon amour »?

Le jeune sorcier ferma les yeux pour se concentrer mais cette phrase était toujours aussi incompréhensible. Un hurlement se fit entendre, Harry se retourna et vit un énorme loup gris avec des crocs gigantesques, il était suivit de trois autres loups un peu plus petits, Harry se retourna et courut en direction du vieux chêne, il courait plus vite qu'il n'avait jamais courut mais plus il courait plus il avait l'impression que les loups s'approchaient, enfin il vit l'arbre dans lequel il avait dormis, il n'étais plus qu'a quelques mètres, il lui suffirait de grimper à l'arbre et d'attendre que ses poursuivants se lassent de l'attendre, Harry était maintenant à deux mètres de l'arbre il tendit les bras comme pour y arriver plus vite mais il ressentit une douleur au niveau de la cheville, il tomba et en quelques secondes il se retrouva à plats ventre sur le sol entouré des quatre loups, le plus gros lui tenait la cheville entre ses mâchoires, Harry se tourna sur le dos et regarda le plus grand loups dans les yeux, le jeune sorcier sentit une brûlure au niveau de la poitrine, le loup le lâcha et s'allongea en baissant la tête, les trois autres loups s'enfuirent sans se retourner. Harry rampa jusqu'à l'arbre, il essaya d'attraper les branches qui étaient les plus basse, mais elles étaient trop loin, Harry se leva sur un pied et parvint à saisir la première branche, il se hissa jusqu'au creux où il avait dormis et regarda en bas, le loup s'était rapproché, il était allongé en bas de l'arbre. Tant qu'il était dans cet arbre Harry ne craignait rien, il regarda donc sa cheville, son jean était déchiré et maculé de sang, il souleva les morceau qui restaient du jean, la plaie était profonde et elle lui brûlaient, si Harry voulait qu'elle cicatrise il devrait la nettoyer le plus vite possible, il suffirait de la nettoyer dans le petit cour d'eau, si le loup partait et que le sorcier arriver à atteindre le ruisseau.

-Vas-t-en, dit-il au loup, allez ouste, pourquoi tu ne vas pas rejoindre les autres loups?

L'animal leva le regard vers Harry, ce dernier se souvint de la brûlure qu'il avait eu à la poitrine, Harry plongea sa main dans son pull et en sortit la petite médaille, elle avait une couleur rouge inhabituelle, le loup poussa un long gémissement, et s'allongea un peu plus sur le sol.

-C'est à cause de ça que tu m'as lâché, mais pourquoi tu n'es pas parti comme les autres? En tout cas ce n'est pas toi qui me répondra.

Harry remit la médaille à sa place, et prit le paquet qu'il avait laissé dans la couverture le matin même, le sorcier mangea une tartint, il donna un morceau au loup et but un peu de café, le café froid n'était pas très bon mais c'était mieux que rien, Harry reposa le thermos mais, le récipient tomba et se renversa sur le sol, le loup le prit entre ses mâchoires et partit.

-Non, rends-le moi, hurla Harry, mais l'animal était déjà partis.

Harry resta une heure tout seul dans cet arbre, il perdait beaucoup de sang et était blanc comme un mort. Le loup avança jusqu'à l'arbre.

-Tu es revenu toi? L'animal posa ses pattes avant sur l'arbre, Harry se pencha et vit que le loup ramenait le thermos remplis d'eau, le sorcier tendit le bras et prit le thermos, il s'assit de manière à ce que sa cheville soit en dehors de l'arbre, il versa un peu d'eau sur la blessure, l'eau était fraîche et Harry se sentit mieux, il déchira un morceau de son T-shirt et le noua à sa cheville pour couvrir la blessure. Harry avait toujours mal mais au moins le sang ne coulait plus. Harry posa le thermos dans un coin et se rassit dans une position un peu plus confortable, le soleil était haut dans le ciel, Harry en conclu qu'il était à peu près midi, le sorcier avait faim, la tartine de confiture n'avait pas changé grand chose, il regarda le ciel en essayant d'oublier sa faim. Peut-être ferait-il mieux de rentrer au quartier général de l'Ordre, mais il n'avait aucune envie de reparler à Ron ou de s'expliquer avec lui. Harry se pencha et vit le loup arriver avec ce qui semblait être un poulet, l'animal grimpa sur la première branche et déposa le poulet sur les genoux d'Harry, il s'apprêta à redescendre mais Harry le rappela.

-Viens, il taper le vide à coté de lui pour que le loup approche.

L'animal sauta jusque dans l'arbre et s'allongea à coté du sorcier. Harry tendit le bras et passa sa main dans le pelage gris du loup, Harry posa sa tête contre l'arbre et ferma les yeux, il les rouvrit, ses yeux étaient pleins de larmes, le loup leva le regard vers Harry, un regard qui ressemblaient tellement à celui de Patmol mis à part la couleur: rouge.

-Sirius…Harry ne pouvait pas retenir ses larmes plus longtemps, il serra le loup contre lui, Sirius…

Harry en avait marre de faire comme si rien ne l'affectait, il avait envie d'hurler, de faire comprendre à tout le monde qu'il voulait être seul, un hurlement le ramena à la réalité. Le loup regarda Harry puis le poulet, le sorcier compris, il essuya ses larmes et prit le poulet, il était encore tiède, il en ôta une cuisse et la posa devant le loup qui commença à la manger, Harry prit lui aussi un morceau de poulet et mangea, ce repas était délicieux, le sorcier but un peu d'eau et en versa dans ses mains pour permettre au loup de boire, ce dernier se releva et regarda en direction de la ville, une branche craqua, Harry sortit sa baguette.

-Qui est là? Je vous préviens, je suis armés.

-Range ta baguette, dit une voix.

-Vous…Vous êtes un sorcier?

-Range ta baguette!

-Vous me prenez pour un idiot, vous êtes un mangemort?

-Jamais je ne m'associerais au seigneur des ténèbres, mais si tu ne veux pas ranger ta baguette, je m'en occupe, EXPELLIARMUS!

-PROTEGO, Harry avait utilisé le charme du bouclier mais il ne pourrait pas recommencer, sa blessure lui faisait mal et il n'arrivait pas à se concentrer.

-EXPELLIARMUS! Avait hurlé la voix, Harry n'eut pas le temps de réagir, sa baguette quitta sa main et alla s'écraser à terre. ACCIO, rugit la voix, la baguette quitta le sol et disparut derrière un arbre. Tu devrais être plus prudent, dit la voix dans un murmure, Harry avait l'impression de connaître cette voix.

-Professeur Rogue? Le professeur Rogue sortit de derrière l'arbre derrière lequel la baguette de Harry avait disparu. Comment avez-vous su que j'étais là?

-Je t'ai vu hier, tu n'étais pas discret en haut de ton arbre, je voulais repasser plus tard quand tout le monde serait rentrés.

-C'est vous qui avez ramené le paquet et la couverture.

-Oui, je me suis dis que tu ne devais pas mourir si on veut accomplir la prophétie, mais au moins quand tu es dehors tu ne fais pas chier ton monde.

-Je refuse de rentrer.

-Et tu es bien mieux dehors. Je te l'ai dis, je venais vérifier que cette bestiole ne t'avait pas bouffée. Sais-tu que tu es dans l'arbre préféré de Black?

-Quoi?

-Ne me dis pas que tu n'as pas compris ce que signifiait le S et le B.

-Sirius Black?

-Bien sûr. Dit le professeur des potions.

-Mais, comment le saviez-vous?

-Là ça ne te regarde plus, si tu ne veux pas que je dise au professeur Dumbledore où tu te caches.

-Je voulais juste savoir comment vous savez que cette arbre était l'arbre préféré de Sirius.

-Je le sais, c'est tout. Tiens. Le professeur Rogue lui lança un paquet de chocogrenouilles. Ta chouette la ramené ce matin, elle ne peut pas te l'amener si tu ne veux pas le recevoir. Il y avait aussi cette lettre.

-Pourquoi Hedwige ne peux pas me ramener mon courrier.

-Je te l'ai dis, si tu désires rester caché de tout le monde, une chouette ne pas te trouver. S'il en était autrement le ministère n'aurait aucun mal à trouver les criminels en fuite, il suffirait de donner un courrier à un hiboux et de le suivre pour savoir où se trouve le destinataire.

-Ouai.

-Si tu voyais l'état de la maison de ton parrain, on voit bien qu'il n'y a plus de femmes de ménage.

-Fermez-la!

-Ouaff, fit le professeur au teint cireux pour immiter l'aboiement d'un chien.. Puis il jeta sa baguette à Harry et s'en alla.

Harry la rangea dans sa poche et se tourna vers le loup.

-Je devrais te trouver un nom. Pourquoi pas Romulus.

Harry se demanda combien de temps il pourrait rester dans cet arbre avec sa blessure. Il décida de voir l'état de la plaie au matin, si la plaie était trop grave il rentrerait. Le soleil était un peu plus bas dans le ciel mais il faisait encore jour, Harry ouvrit la lettre, il reconnut l'écriture d'Hermione:

« Salut Harry, j'ai reçu une lettre de Ron m'annonçant que tu t'étais enfuis du Square Grimmaurd après lui avoir donné un coup de poing. J'espère, même si cela est improbable, impossible même, qu'il m'a menti. J'espère que tu comprends que je ne t'ai pas envoyé cette lettre dans l'intention de t'accabler. J'espère que cette histoire sera très vite réglée, et te revoir bientôt.

Amicalement Hermione. »

L'écriture d'Hermione était tremblante, mais la lettre de son amie n'affecta pas Harry, il n'était pas décidé à s'excuser et il ne le ferait pas. La nuit commençait à tomber, Harry s'allongea et s'enroula dans la couverture, le loup posa sa tête sur Harry. Le sorcier caressa lentement l'animal. Ils ne tardèrent pas à s'endormir.

Harry sentit une légère brise lui ébouriffer les cheveux, il se releva. Le loup s'était lui aussi relevé, des voix se faisaient entendre, le loup descendit de l'arbre et partit dans la direction opposée de la voix du professeur McGonagall que Harry venait de reconnaître, il tendit les bras et attrapa la branche au dessus de sa tête, et se hissa jusqu'à ce qu'il puisse attraper une autre branche. Dans un craquement sourd, la branche se cassa et Harry s'effondra sur le sol, sa cheville avait été la première chose à toucher la terre dure, le jeune sorcier eu l'impression que quelqu'un lui arrachait le pied, il n'avait plus les idées claires et ses yeux étaient embués de larmes, il ne distinguait pratiquement plus rien mise à part les couleurs et certaines formes, il vit quelqu'un se pencher sur lui, la personne était habillée de vert, puis il fut soulevé du sol, le jeune sorcier tourna la tête vers la personne qui le portait, il avait des cheveux noirs et sals, il avait le teint blanc.

-Sirius? Demanda-t-il, puis il ne vit rien d'autre que du noir.

Harry n'était qu'à demi conscient mais il ressentit la douleur dans son pied, il essaya de s'asseoir doucement, mais retomba sur le lit, c'était comme si toutes ses forces l'avaient abandonné. Il sentit qu'on lui posa un chiffon mouillé sur le front, au fur à mesure que sa température baissait, il reprenait ses esprits, il se souvint du loup, de sa tentative de fuite, puis d'une douleur horrible à la cheville, un homme aux cheveux noirs et au teint blanc, un homme qu'il avait cru être Sirius, il ouvrit les yeux. Mrs Weasley lui tournait le dos, il était dans une pièce qu'il ne connaissait pas.

-Mrs Weasley, où sommes-nous?

-Oh Harry, dit-elle d'un air soulagée, je croyais que tu n'allais plus te réveiller. Nous sommes dans une des chambre du quartier général de l'Ordre, pourquoi?

-Je ne connais pas cette pièce.

-C'était la chambre de Sirius, comme tu t'es disputé avec Ron on t'a installés ici, le temps que tu ailles mieux. Pourrais tu rester 2 minutes sans bouger je vais chercher le professeur Lupin.

Harry fit circuler son regard dans la pièce, il n'y avait qu'un lit miteux et un petit bureau. Cette chambre était triste, Harry sentait quelque chose lui piquait dans son dos, après un incroyable effort, il parvint à se mettre sur le coté et à passer sa main sous le matelas, il en sortit le petit miroir à double sens de Sirius. Cette fois-ci les larmes ne lui vinrent pas aux yeux, c'état comme si, il était ailleurs, comme si son esprit avait quitté son corps, il faisait abstraction de ses sentiments jusqu'au point de les oublier. Il entendit des marches craquer, il voulut mettre le miroir dans sa poche mais le pyjamas qu'on lui avait mis n'avait pas de poche, il glissa donc le petit objet sous l'oreiller. Mrs Weasley entra accompagnée du sorcier aux grand cernes qui avait était le professeur Harry pendant un an.

-Bonjour Harry, tu vas mieux à ce que je vois.

-Oui, si on veut, la voix de Harry avait une tonalité in habituellement aigu.

-Molly, dit le professeur Lupin en s'adressant à Mrs Weasley, je voudrais parler à Harry, seul à seul.

-Bien sûr professeur, mais il ne doit pas…

-…bouger, oui je sais, et s'il essai de bouger je l'enchaînera à son lit. Mrs Weasley lui jeta un regard noir. Excusez-moi Molly, mais je sais quoi faire, et même si Harry voulait partir, il ne pourrait pas marcher. Mrs Weasley quitta la pièce à contre cœur.

-Professeur, qui m'a ramené ici?

-Le professeur McGonagall et le professeur Rogue. Mais, je crois qu'il y a quelque chose de plus important, non?

-Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, dit Harry d'un ton qui n'aurait pu tromper personne.

-Harry, quelle est la raison de ta dispute avec Ron?

-Quelle dispute?

-Oh, presque rien, il est défiguré, et il a perdu un morceau de dent tu vois, presque rien. Harry resta silencieux. Ca ne te dérange pas que ton ami ait la joue toute bleue et qu'il lui manque un bout de dent.

-Il a perdu un morceau de dents? Demanda Harry d'un ton amusé.

-Oui, en tombant sur le sol il s'est cassé un morceau de dent, Mme Pomfresh pourra lui donner une potion pour réparer ça dès qu'il sera de retour à Poudlard, mais je ne vois pas ce que ça a de drôle, dit le professeur d'un ton sévère.

-Il le méritait.

-Pourrais-je savoir en quoi il l'avait mérité.

-Vous n'avez qu'à lui demander.

-Je l'ai fais, et il m'a dit qu'il n'avait rien fait, qu'il t'avait juste posé une question.

-AH, OUI, IL A JUSTE POSE UNE QUESTION, EH BIEN LA PROCHAINE FOIS QUE JE LE VERRAIS MOI JE LUI POSERAIS UNE QUESTION, CE SERA MON POING DANS SA TÊTE MA QUESTION. Harry hurler sans s'en rendre compte.

-Arrête de me parler sur ce ton. Je n'ai fais que te répéter ce que m'a dis Ron.

-Sortez…

-Quoi?

-Je suis fatigué et j'ai mal au pied, je voudrais me reposer.

-Très bien, je reviendrais te voir quand tu seras réveillé.

Le professeur Lupin sortit, Harry se rassit et sortit le miroir de Sirius, il le replaça sous le matelas.

Harry en avait marre de rester assis. Il sortit du lit et essaya de se tenir debout, mais il ne fit qu'augmenter l'hémorragie. Mrs Weasley rentra au même moment

-Harry! Cria-t-elle indignée. Je t'avais dis de rester allongé.

-J'en ai marre de rester assis.

-Harry, tu as passé plusieurs jours sans aucun soin, tu dois être sérieux, ou sinon Dumbledore ne te fera plus confiance.

-Je n'en ai rien à faire de sa confiance.

-Le professeur Rogue aura fini la potion pour te soigner. Tu te rend compte que tu as passé trois jours à dormir.

-Quel jour sommes-nous?

-Nous sommes le 11 août.

-Quoi! Déjà!

Mrs Weasley alla ouvrir la porte, et laissa entrer Tonks.

-Molly, il y a votre fils qui vous demande.Mrs Weasley sortit, Harry et Tonks se retrouvèrent seul dans la pièce.

-Alors ? Demanda Tonks. Je sais que tu ressemble à ton père mais il ne se battait qu'avec Servilo pas avec ses amis.

-Ses amis ne l'embêtez pas sur des sujet de discussion dont l ne voulait pas parler.

-C'est trop compliqué pour moi, tu peux traduire ?

-Non j'ai pas envie

-Ron m'a dit qu'il t'avait posé une question. Je sais que c'est faux, dit-elle en voyant Harry au bord de la crise de nerf, je suppose que la question avait un rapport avec Sirius

-Peut-être, ça ne te regarde pas !

-Puisque tu le prend sur ce ton, je m'en vais. Mais ne t'étonne pas si tu te retrouve tout seul, à force d'envoyer balader tout le monde tu n'auras plus d'amis.

-Si c'est pour que vos amis vous embête à vouloir parler de quelqu'un qui est mort ça ne m'intéresse pas.

Tonks sortit et Harry s'allongea, il fixa le plafond et finit par s'endormir. Dans la semaine qui suivi, Harry parvint à retourner au vieil arbre malgré le renforcement de la sécurité dût à sa petite escapade, mais il ne vit pas Romulus. Dans la nuit du 18août, Harry se réveilla car quelqu'un l'appelait.

-Harry.

-Quoi ? Qui est-ce ?

-Ron.

-Fiche le champ de cette chambre !

-Chuuut, dit le rouquin dans un chuchotement

-Pourquoi ? Demanda Harry sans baisser le ton.

-Suis moi, et parle moins fort. Il y a une réunion en bas et je me demandais pourquoi tu n'y avait pas été. Il y a Rogue, Dumbledore, McGonagall et Lupin.

- Ok, on y va, dit Harry en sortant de son lit. Je me sent d'humeur à criser.

-Il vaut mieux être discret.

Tous les deux descendirent les escaliers sans faire de bruit et se placèrent derrière la porte de la cuisine. Ils tendirent l'oreille.

-Professeur, vous ne savez pas de quoi elle est capable! Dit la voix paniquée du professeur Lupin. Si on lui présente Harry, elle serait capable de le tuer pour s'amuser et l'attirer.

-Je ne comprends rien de ce que vous racontez professeur, dit Dumbledore d'une voix calme mais fatiguée.

-Je crois que le professeur Lupin prend trop à cœur cette histoire, dit Rogue.

-Nous aurions l'air bien si Harry mourrait avant d'essayer d'accomplir la prophétie, dit Lupin.

-Nous devons faire confiance à Harry et tout lui expliquer, proposa le professeur McGonagall.

-C'est quoi ces conneries? Chuchota Ron.

-J'en sais rien, écoute.

La porte s'ouvrit et Harry vit le regard furieux du professeur Rogue.

-Potter, que faites-vous là ?

-Je me balade.

-Je vois que quand il s'agit de faire des bêtises vous vous réconciliez avec Mr Weasley. Professeur Dumbledore, je suis d'accord avec la proposition du professeur McGonagall.

-Harry, Ron retournez dans vos chambres, dit Dumbledore.

-Mais…Je veux savoir, si ça me concerne je veux que vous m'expliquiez, dit Harry énervé.

-NON! Allez vous coucher, dit Dumbledore de la voix la plus sévère qu'il n'avez jamais pris. Nous réglerons cette histoire plus tard.

Ron et Harry rejoignirent la chambre d'Harry, ce dernier était furieux et le rouquin prit la parole le premier.

-Harry, je suis désolé, je n'aurais pas du te parler de…

-Alors arrête d'en parler. De qui pouvaient-ils bien parler ?

-En tout cas, ça te concernait.

-Et aussi une fille.

-Qui te tuerait pour s'amuser.

La porte s'ouvrit et le professeur Dumbledore entra.

-Je croyais vous avoir dis d'aller dans votre chambre Mr Weasley. Ron sortit. Harry je dois te parler mais je te demanderais de ne pas m'interrompre s'il te plait.

-Oui, mais…Dumbledore lui fit signe de se taire.

-Je vais t'expliquer ce que je sais mais d'abord j'aimerais savoir ce que tu faisais là et ce que tu as entendu.

-Tout à partir du moment où le Professeur Lupin a dit que vous ne saviez pas de quoi elle est capable. Et je voulais me promener, j'en ai marre de rester au lit.

-Cette année il y aura une nouvelle élève, elle sera en 6e année car elle a ton age, elle vient d'une autre école. Mais ce que tu dois savoir c'est que… enfin, tu ne dois pas l'approcher.

-Mais pourquoi ?

-Parce Que je te le dis.

-J'en ai rien à faire ! De quoi voulait parler Lunard ? De quoi est-elle capable ?

-Harry…je…, Dumbledore semblait plus épuisé que jamais, d'accord…le premier sort qu'elle a su jeter est l'Endoloris.

-Mais, si c'est le cas, elle a dût aller à Azkaban?

-Oui, mais elle n'était pas déclarée et la maison était placée sous la protection d'un sortilège.

-Sur qui a-t-elle jeté ce sort et que lui est-il arrivé ?

-Sur le professeur Lupin et je peux te dire qu'il a souffert.

-Quoi !

-Harry, tu comprends que tu dois en rester éloigné, elle n'avait que 5 ans et…Dumbledore se tut.

-Et quoi ?

-Je t'en ai déjà trop dis. Dors

Le professeur Dumbledore sortit de la pièce laissant Harry seul dont la tête bouillonnait de questions. Harry s'assit devant le bureau et posa sa tte sur le bois. Il y avait tant de questions qu'il aurait voulu poser : Pourquoi Dumbledore avait-il accepté qu'elle vienne à Poudlard ? Pourquoi avait-elle attaqué Lupin ?

Harry passa la nuit ainsi à moitié endormi mais pas réveillé pour autant, à se poser des questions jusqu'à ce qu'il sente que quelqu'un lui secouait l'épaule. Il leva la tête et reconnut Mr Weasley.

-Bonjour Harry. Pourquoi n'as-tu pas dormi dans ton lits?

-Je ne me souviens plus.

-Viens, Molly a préparé le petit déjeuner.

Harry suivit Mr Weasley jusqu'à la cuisine et s'assit en face de Fred.

-Salut, dit le rouquin

-Comment ça va, dit son jumeau.

-Ouai, pourquoi n'êtes-vous pas dans votre magasin aujourd'hui ?

-Aujourd'hui c'est dimanche.

-Tu t'es réconcilié avec Ron? Demanda l'un des jumeaux.

Pour toute réponse Harry prit un toast. Mrs Weasley lui servit du café. Elle n'avait pas l'air contrariée ce qui signifiait pour Harry qu'elle ne devait pas être au courant de leur petite sortie le la veille.

-Veux-tu autre chose Harry ? Demanda-t-elle

-Non merci.

-Harry, as-tu goûté les chocolats que tu as reçu à ton anniversaire? Demanda Ginny. C'est moi qui les ai choisis.

-Ouai, ils sont bons. Répondu Harry visiblement dans la lune.

Après le déjeuner Harry monta dans la chambre de Ron avec le rouquin ainsi que Ginny.

-je suis contente que vous soyez réconciliés. Dit Ginny

-Ouai, moi aussi, répondit Ron.

Harry resta silencieux, il était perdu dans ses souvenirs, il fallait qu'il retourne à l'arbre, ce qu'il essaya de faire quelques jours plus tard mais la porte resta fermée, en maugréant contre Dumbledore, il remonta dans sa chambre et entreprit de finir son devoir de potions. Il passa le reste de ses vacances à essayer de sortir sans réussite et à faire ses devoir de vacances.

C'était enfin le premier septembre, Harry était de mauvaise humeur, Ron qui avait senti que son ami était d'humeur à ester seul, était resté dans la cuisine. Harry était assis au bureau de bois dans l'ancienne chambre de Sirius, il fixait le vide comme si rien n'existait mis à part le petit bureau, il s'assoupit, il se trouvait dans la même pièce mais il était debout. Un petit garçon de 11 ans se trouvait assis au bureau où Harry se trouvait quelques secondes auparavant. Harry reconnut la chevelure noire de Sirius, il pleurait doucement et les plaies saignantes sur son bras laisser comprendre qu'il venait de se blesser, Harry se retourna et se retrouva face à un homme, de grande taille, il ressemblait à Sirius excepté le regard de dégoût qu'il jetait à son fils. Il parla d'une voix grave:

-Ca t'apprendra à traîner avec cette moldu! Si tu recommences, ce ne sera pas les coups de ceinture mais un endoloris si puissant que tu préfèrera mourir

-Si je ne dois pas leur parler, pourquoi suis-je dans une école moldu? Sirius se prit une gifle.

-Parce que je n'ai pas pu faire autrement, tu es obligé d'aller en cours. Mais ça ne te donne pas la permission de passer tes après-midi avec cette…chose.

-C'est un être humain! hurla Sirius avec des yeux qui lancèrent des éclairs.

Pour toute réponse, le parrain de Harry reçu trois coups de ceinture. Harry aurait souhaité intervenir mais il ne parvenait pas à bouger, il se réveilla lentement, le réveil affichait 9h.

-Harry, dépêche toi, on doit prendre le magicobus pour aller à la gare, ça fait trois fois que je t'appelle!

Harry descendit l'escalier pour rejoindre la famille Weasley qui attendait dans le hall. Pour la première fois depuis son arrivée, il tourna le regard vers le tableau de Mrs Black mais elle semblait dormir. Harry sortit en compagnie de la petite troupe et montèrent dans le magicobus que Mrs Weasley venait d'appeler. Ils s'installèrent après avoir commandé des chocolats chauds. Harry était à côté de Tonks qui avait la baguette à la main prête à intervenir.

-Prêt pour une nouvelle année à Poudlard, Harry?

-Ouai, dit Harry d'un ton peu convainquant.

-Ne t'en fais pas, on va bien rigoler.

-…

-Harry, je sais que tu n'aime pas être surveillé mais il le faut.

-Pourquoi? Je peux bien me défendre tout seul comme je l'ai toujours fait.

-Es-tu sûr que tu étais seul!

-…

Harry tourna la tête, Tonks avait sûrement raison mais il se sentait si seul, sans Sirius la vie ne semblait avoir aucun sens.

-Harry, avant que tu ne le connaissent ta vie n'était pas si différente, si?

-Non mais maintenant que je l'ai connu et qu'il n'est plus là ce sera différent.

-Oui, c'est vrai mais on ne peut rien y changer.

-Je ne compte pas le changer, mais je ne veux plus en parler.

La discussion prit fin car le magicobus s'arrêta devant la gare de King cross. La troupe traversa la gare pour se rendre à la voie 9 ¾, Harry traversa le mur en compagnie de Tonks qui l'aida à charger ses bagages dans le compartiment où étaient Neuvile et Luna.

-Bon, dépêchez vous, le train va partir, dit Mrs Weasley

Ron, Ginny et Harry montèrent dans le trin suivis de près par Tonks. Ginny fit signe à sa mère et aux jumeaux qui les avaient accompagnés à la gare. Ils s'installèrent dans le compartiment de Neuvile et de Luna.

-Salut Neuvile, dit Ron

-Oh, ça va ? Demanda le garçon joufflu.

-Ouai, enfin ça dépend, répondit le rouquin en regardant Harry.

-Salut, Neuvile, salut Luna! Dit Ginny

-Salut Ginny, répondit Neuvile en jetant un regard à Luna perdue dans ses rêveries.

La porte s'ouvrit et tous se retournèrent.

-Hermione! Harry lui sauta au cou. Comment ce sont passé tes vacances?

-Assez bien, et toi?

Harry acquiesça. Pendant la plus grande partie du trajet, Hermione raconta ses vacances, puis Harry tenta de lui expliquer sans trop en dire devant Luna et Neuvile. Le chariot des friandises était déjà passé quand Neuvile commença à raconter sa visite de l'Écosse. Il fut interrompu par l'arrivé de Drago Malefoy.

-On dirait qu'il ont enfin installé un compartiment spécial nulard.

-Si c'est le cas pourquoi tu n'y est pas Malefoy, répondit Harry.

-En raison de la mauvaise odeur que vous y avez laissée. Répondit Drago.

Tonks se leva, et Drago reconnut sa valise où il était inscrit « professeur N.Tonks », Il sortit du compartiment en excusant l'odeur insupportable qui y régnait. La discussion reprit comme si rien ne s'était passé, après 5 ans dans la même école que Malefoy, ils s'étaient habitués à subir ses plaisanteries.

Le train ralentit et les six occupants du wagon descendirent en même temps que les autres écoliers, Harry tenta de semer Tonks pour aller voir Hagrid et pouvoir lui parler mais elle resta sur ses talons.

-Hagrid!

-Harry! Hurla le demi-géant, il prit Harry dans ses bras en le soulevant comme si il était une vulgaire plume, sous les yeux ébahi des premières années.

-Comment ça va ? Demanda Hagrid de son habituel ton bourru.

-ça va mais ça pourrait aller mieux.

-Harry, il y a une diligence de libre, dit Tonks en désignant la voiture tirée parles sombras. Il monta dans la diligence accompagné de Tonks, et de filles de 2e années, Ron, Hermione, Ginny et Neuvile était à quatre car Tonks ne voulait pas quitter Harry.

-Comment font les diligences pour avancer? Demanda une des filles, elles avait des cheveux blonds coupés au niveau de ses épaules.

-C'est sûrement un sortilège, dit Tonks en passant la tête par la fenêtre.

-Non, ce sont des sombrals, répliqua Harry

-Ils sont invisibles? demanda l'autre fille

-Pour ceux qui n'ont vu personne mourir, dit Harry.

Les diligences approchaient du château et on pouvait apercevoir les immense tours du formidable château.