Voilà le quatrième chapitre, merci à ceux qui m'ont écris, je me souviens plus des noms parce que cette fois il y en a plusieurs, enfin bref pour en revenir à ce chapitre, il va faire plaisir à une certaine personne qui m'a demandé quelques trucs sur Tonks, et voilà désir accordé, même si j'avais déjà prévus…je n'en dis pas plus, vous n'avez qu'à lire. Je m'excuse pour les fautes d'orthographe mais comme c'est les vacances je ne peux pas voir ma « correctrice » (merci Mme Sagaert pour les chapitres précédents). J'arrête de vous embêter et je vous laisse lire, je préviens tout de même que je vais me faire huer à la fin du chapitre. Vous n'oubliez pas que ma boite e-mail, attends des petits mail méchant ou gentils c . Si ce chapitre vous paraît bizarre où que le style d'écriture vous paraît différent n'hésitaient pas à me le dire, en fait même moi je le trouve bizarre mais je suis contente de ce chapitre car je crois avoir bien réussis à introduire le caractère d'Hécocte.
Changements inattendus
Harry sentit son lit bouger, il ouvrit lentement les yeux, il lui fallut environs dix secondes pour se souvenir de l'endroit où il était. Il se leva, et n'ayant aucune idée de l'heure décida d'aller déjeuner, il quitta la cabane hurlante par le passage secret entra dans la grande salle, Harry alla s'asseoir à côté de Ron qui le regardait avec des yeux grands comme des soucoupes.
-Ou étais-tu cette nuit Harry, je t'ai cherché partout?
-J'ai été prendre l'air et ensuite je suis monté coucher.
-Mais…
-Quelle heure est-il ? Demanda Harry en coupant la parole à son ami.
-Neuf heures.
-Où est Hermione?
-En étude des moldus, si tu avais été là hier soir tu le saurais, dit Ron d'un ton de reproche.
-J'avais besoin de me changer les idées.
-Pourquoi tu te torture comme ça Harry? Demanda le rouquin
-De quoi parles-tu? Dit Harry d'un air absent pas très convainquant.
-Pendant le cours de l'AD, la banderole….
-Je trouvais normal de vouloir lui rendre hommage, car personne ne saura qu'il est mort en combattant Voldemort, ET ARRETE DE TREMBLER! Harry avait hurlé quand Ron, comme à son habitude, avait frissonné en entendant le nom du mage noir. TOUT LE MONDE L'ACCUSE D'ETRE AVEC VOLDEMORT ET IL EST MORT EN LE COMBATTANT, C'EST INJUSTE! Harry ne s'était pas rendu compte que tout le monde le regardait jusqu'à ce que quelqu'un lui tapote l'épaule.
-Monsieur Potter, veuillez ne pas vous donner en spectacle. Harry se retourna pour faire face à Tonks, il fut surpris de voir qu'elle n'avait pas changé d'apparence depuis la veille.
-Professeur Tonks je…
-Pourquoi n'iriez-vous pas dans la salle de défense, en attendant votre prochain cours, je vais vous accompagner si vous le désirez.
-Vous devez surveiller la grande salle. Harry se rendit compte que la grande salle ne contenait qu'une trentaine de personne, les autres étant en cours.
-Le professeur Dumbledore s'en occupe, je dois vous parler au sujet du lundi soir, ordre de Londres.
Harry compris que Tonks voulait un compte rendu de l'Ad pour l'Ordre. Il sortit de la salle en suivant Tonks. Ils entrèrent dans la salle de défense.
-Harry, j'aimerais comprendre ce qui t'a prit.
-Ron m'a énervé professeur.
-Veux-tu bien écoutez quelques secondes ce que j'ai à te dire, sans te mettre à immiter Mimi geignarde? Harry voulu répliqué vexé avant de remarquer que Tonks rayonnait.
-Très bien.
-Il me manque aussi, je suis d'accord que c'est injuste, tout le monde le considère comme un partisan de T…, Voldemort, elle frissonna, et il est mort en se battant contre les mangemorts. Mais est-ce que tu désire réduire à néant tous les efforts de l'Ordre pour faire croire qu'il vit encore.
-Pourquoi l'Ordre veut-il faire croire qu'il est vivant?
-je n'ai pas le droit de te le dire.
-Je fais partie de l'Ordre, mais cela ne change rien, Dumbledore n'a toujours pas confiance en moi, Qu'est-ce qu'il attend? que je sois encore responsable d'un mort.
-Harry, la guerre vient à peine de commencer, il y aura beaucoup de mort, même si il y en a déjà eu beaucoup trop. Dans cette guerre tu es le plus important, si tu n'as pas compris cela alors Sirius est mort pour rien, il est mort pour venir te protéger.
-J'aurais préféré qu'il ne vienne pas.
-On ne peut rien y changer, cette arcade, je t'ai déjà donné quelques indices, je ne peux rien faire de mieux, quelqu'un en est déjà sortit, je te l'ai déjà expliqué.
-Vous m'avez seulement parlé de cheval et…
-Malheureusement il semblerait que l'amour d'Hermione pour les livres n'est pas contagieux. Je ne peux rien te dire de plus, je l'ai juré, mais j'aimerais que tu le sache, tu dois donc le découvrir par toi même. Où as-tu dormi cette nuit?
-J'étais en sécurité, vous pouvez rassurer l'Ordre. Je désirais seulement être seul.
-Tu ne dois jamais être seul.
-Il y avait quelqu'un pour me protéger. Harry sourit en voyant que Tonks ne comprenait rien. Je ne peux rien dire, j'ai juré.
-Espèce d'idiots, dit Tonks d'un ton amusé.
-Est-ce que vous savez si j'aurais le droit de venir à la prochaine réunion.
-Il y en a eu une en urgence le soir de votre arrivée à Poudlard, il y a eu un incident, et j'ai reçu l'ordre de te remettre le carnet de discussion.
-Le quoi? Demanda Harry, en regardant Tonks sortir un carnet noir, assez banal.
-C'est un moyen de discussion qu'utilisent les membres de l'Ordre. Je peux t'expliquer sans craintes la pièce est protégée par un sortilège magique. Tiens, Harry l'ouvrit et remarqua que le cahier était rempli de page de parchemin jaunis entièrement vierges. Si tu veux l'activer il te suffit de dire « poubelle », ne cherche pas c'est Dumbledore qui choisi le mot de passe. On le change environs tous les deux mois. Vas-y!
-Poubelle! Harry se sentait ridicule, il s'apprêtait à demander à Tonks ce qu'il devait se passer quand il remarqua un nom se former en haut de la première page: « Dumbledore ».
-Regarde les autres pages. Harry tourna les pages et remarque que le nom des membre de l'Ordre était écrit en haut d'une page, un nom par page. Si tu veux parler à quelqu'un tu prononce son nom. Par exemple Tonks.
-Tonks! L'agenda s'ouvrit rapidement comme s'il y avait eu une rafale de vent et s'arrêta à la page du nom de Tonks.
-Si tu veux me parler il te suffit de dire cire.
-Cire! La joue de Tonks fut secouée de trois vibrations à peine visibles.
-À ce moment là, je ressent une sorte de vibration dans ma joue, Tonks sortit un agenda banal, identique à Harry mais de couleur rose, Tonks prononça le mot de passe et le petit livre s'ouvrit à la page notée Harry Potter. Cire! Maintenant regarde ton livre, Harry le fit et vu Tonks qui lui souriait sur la page autrefois vierge.
-Comment?
-C'était une idée de Sirius. Harry se souvint du miroir à double sens. À ce moment là on peut parler, mais il faut que chacun des deux connaisse le mot de passe, Voldemort ne peux pas le lire dans nos esprits le mot de passe, d'ailleurs il ne connaît pas l'existence de cet agenda, grâce à une protection magique. Je crois que c'est tout. Ah oui aussi, si quelqu'un meurt, son nom disparaît totalement du carnet. Harry avait gardé le regard fixe sur la page redevenue vierge. Harry est-ce que ça va?
-Oui. Répondit le jeune homme.
-Tu n'as pas de questions?
-Pourquoi est-ce qu'il y a eu une réunion avant-hier? Le sourire de Tonks s'effaça. Et pourquoi on ne m'a pas prévenu?
-Maugrey s'est fait tuer, il a été retrouvé mort, et quatre personnes de l'ordre ont disparues, Dumbledore préférait que tu ne vienne pas en dehors de Poudlard. Tonks se leva et alla rejoindre la porte. Les élèves ne vont plus tarder, dit-elle d'une voix absente. Harry, j'aurais voulu te le dire autrement mais…
-Je dois m'y faire, je savais à quoi m'attendre en acceptant de faire partie de l'Ordre.
En réalité, Harry venant seulement de se rendre compte pourquoi Dumbledore avait refusé qu'il y ait des mineurs dans l'Ordre, il avait dût juger que s'il devait vraiment cacher quelque chose à Harry il suffirait de ne pas le faire venir aux réunions, maintenant Harry était lui aussi prit dans cette machine infernale qui se dressait contre le mage noir, il devrait montrer une plus grande force de caractère, il commença à sentir le poids qui pesait sur ses épaules, il était la pièce principale de cette machine, il était condamné à regarder certaines personnes mourir pour le sauver, plus que jamais Harry devrait être courageux, pour Sirius.
-Je n'abandonnerais pas, dit-il, Tonks lui jeta un regard interrogateur. Je crois que je viens de comprendre seulement maintenant, il se leva, merci professeur Nymphadora!
-Toi je vais te tuer! Répondit cette dernière d'un ton amusé, elle alla ouvrir la porte pour laisser entrer les élèves de Gryffondor de cinquième année, Harry alla s'asseoir à sa place, il fut rejoint par Hermione et Ron.
-Bonjour à tous les élèves, aujourd'hui je vais vous apprendre la formule pour combattre les Détraqueurs. Très bien, la formule est SPERO PATRONUM, il faut penser à quelque chose de joyeux, votre meilleur souvenir, essayez, je vais passer dans les rangs. Tous les élèves se levèrent.
-Professeur! Harry leva la main, Tonks approcha, c'et que, chuchota Harry, tous les élèves de l'AD savent déjà faire des patronus, je vous le dis pour que vous ne soyez pas surprise.
-Merci Harry, allez tout le monde au travail!
Durant tout le cours, on n'entendait plus que des SPERO PATRONUM, Harry passa le cours assis sur sa chaise en caressant la tête du cerf argenté. La cloche sonna trop vite à son goût.
-Harry! Hermione lui attrapa le bras avant qu'il puisse partir. C'est vrai que tu t'es encore disputé avec Ron?
-C'est Ron qui t'a dis ça.
-non, c'est Neville.
-de quoi il se mêle celui là? Pour toute réponse Hermione lui envoya sa main dans la figure, Harry ne ressenti presque rien car Hermione n'avait pas voulu lui faire mal mais la claque eut quand même pour effet de « réveiller » Harry.
-Neville ne t'a rien fait, il ne faut pas t'en prendre à lui, si tu ne veux pas qu'il me dise que tu t'es disputé avec Ron tu n'as qu'a pas le faire dans la grande salle. Hermione se retourna et partit laissant Harry seul dans la salle de défense.
-On peut dire qu'elle sait se faire entendre la Sang-de-Bourbes, Harry regarda en direction de la voix, Malefoy se tenait dans l'encadrement de la porte, t'as pas eu trop mal Potter, je ne parle pas seulement de la claque mais aussi du fait que Granger préfère Londubat, ce gros lourd, à toi!
-la ferme Malefoy! Harry sortit sa baguette.
-Eh, il faut te renouveler le balafré, tu nous sorts toujours les même répliques c'est pas très marrant, Malefoy repartit et Harry remarqua qu'il était seul. Une idée lui vint en tête, il en avait assez des répliques de Malefoy, il décida qu'il était temps d'en finir. Il se précipita en dehors de la salle, Malefoy était dans le couloir fouillant dans son sac.
-Malefoy! L'interpellé se retourna. Je voulais juste répondre à ton insulte envers mon amie, car moi j'ai des amis.. Harry n'eut pas le temps de dire son insulte, Drago sortit sa baguette. Je vois que j'ai touché une corde sensible.
-Moi au moins j'ai une famille, convenable, je ne cherche pas dans les déchetteries, car il n'y a que là-bas que tu as pu trouver les Weasley!
-EXPELIARMUS!
-DOLORS! Harry fût touché de plein fouet par un rayon bleu, il se retrouva agenouillé sur le sol.
-Tu ne peux rien faire de… Il sentit une douleur fulgurante dans sa main, il regarda se former la phrase qu'il avait copié en retenue l'année précédente. Qu'est-ce que? ARGH!Harry sentit une douleur indescriptible, comme due à un sortilège d'endoloris. Espèce de … Le bras de Harry fut transpercé par un couteau invisible, la coupure s'allongea vers le bas. Malefoy, bât toi loyalement! Harry sentit sa jambe se fracturer.
-FINITE INCANTATEM!
Harry chercha l'origine du sortilège d'annulation mais il ne vit personne, Malefoy aussi cherchait une quelconque personne dans le couloir, mais il semblait, inexplicablement, triste. Le jeune sorcier était toujours allongé sur le sol, coulant de sang par les différentes blessures, il tenta de se relever, mais retomba très vite à cause de sa jambe.
-Alors Potter, il te plait le nouveau sortilège que mon père m'a appris?
-Dommage qu'il ne t'ai pas appris à te battre loyalement, je crois qu'il t'a seulement appris à être lâche tout comme lui.
-N'insulte pas mon père Potter! Malefoy leva sa baguette.
-MONSIEUR MALEFOY! Il est interdit d'user de sa baguette dans les couloirs, 15 points de moins pour Serpentards! Oh mon dieu Harry! Harry aperçu Tonks qui le regardait avec des yeux immenses. Elle se précipita vers lui, elle murmura une formule et Harry se retrouva flottant dan l'air, elle attrapa Malefoy par l'oreille. Vous allez me suivre monsieur Malefoy!
-Lâchez-moi, vous n'avez pas le droit je vais…
-Qu'est-ce que vous allez faire? Appelez votre père comme ça cela nous permettra de le refaire enfermer à Azkaban! Tonks avançait tirait Malefoy sans faire attention, elle aurait très bien pu lui arracher l'oreille sans s'en rendre compte. Elle ouvrit la porte de l'infirmerie, Harry put voir Dumbledore qui parlait avec Mme Pomfresh..
-Professeur Dumbledore! J'ai trouvé Potter dans cet état dans le couloir avec Mr Malefoy.
-Allongez le sur le lit! Dumbledore porta Harry jusque dans un lit. Professeur Tonks amenez monsieur Malefoy dans mon bureau, ou plutôt dans celui de Minerva, et demandez lui de le garder avec elle quoi qu'il arrive, je m'occupe de Potter! Tonks sortit en tenant Drago toujours par l'oreille. Harry qu'est-ce qui s'est passé?
-Il avait insulté Hermione et les Weasley, j'ai voulu lui faire payer, et là il a lancé un sortilège qui, je sais pas d'abord ma main, et…
-Quoi votre main, Dumbledore prit la main de Harry dans les siennes, qu'est-ce que?
-L'année dernière, quand je suis allée en retenue avec Ombrage, elle m'a fait écrire avec une plume qui écrivait dan ma main, mais le plus étrange c'est que mon bras et ma jambe ce sont…
-Exactement comme tes blessure à la sortie du labyrinthe en quatrième année. Je ne sais pas quel sortilège le jeune Malefoy a pu te lancer, mais je compte bien le savoir. Pompom puis-je te confier Harry je vais questionner le jeune Malefoy.
-Bien sûr que je m'en occupe, je commence à avoir l'habitude des blessures de monsieur Potter.
Dumbledore sortit de l'infirmerie, Mme Pomfresh se tourna vers Harry.
-Quand est-ce que vous allez cesser de venir me voir? Si vous continuez comme ça, je ne donne pas cher de votre vie.
-Je ne me suis pas attaqué tout seul q… Mme Pomfresh lui enfonça un drôle de cachet dans la bouche.
-Avalez ça, je pense que ça ira mieux, Harry s'exécuta. Et maintenant reposez vous.
Harry s'allongea mais ne parvint pas à s'endormir car ses blessures ne cessaient de saigner. À la fin de la journée, Harry avait eu le droit à une dizaine de remèdes aussi mauvais les uns que les autres, et aucune de ses blessures n'était soignée, la phrase inscrite sur sa main commençait à devenir moins visible mais était tout de même douloureuse. Dumbledore entra dans l'infirmerie et regarda Harry d'un air surpris.
-Encore là Harry?
-Professeur puis-je vous parler? Demanda l'infirmière.
-Bien sûr.
Mme Pomfresh se dirigea vers une pièce adjacente à l'infirmerie, Dumbledore la suivant d'un air pensif. Le directeur revint quelques minutes plus tard.
-Harry, je voudrais te demander de ne pas bouger avant que toute, il accentua ce mot, tes blessures ne soient rétablies.
-Professeur, est-ce que vous savez quel sortilège a utilisé Malefoy?
-J'ai bien peur qu'il ne s'agisse de magie noire, si s'en ai le cas, je devrais en informer le ministère.
-En quoi cela est-il dérangeant?
-Je ne veux pas que des élèves soient mêlés à la magie noire, il risque la prison à vie.
-Mais Malefoy a choisi son camp depuis longtemps, il…
-Il ne fait que suivre les traces de son père, peut-être par choix, mais je pense plutôt qu'il est poussé à faire comme son père, Harry j'ai toujours eu comme principe de laisser une seconde chance à quiconque en aurait besoin.
-Mais il ne la mérite pas.
-Harry, dit le directeur d'un ton lassé, beaucoup de personne ne mériteraient pas de seconde chance mais il faut cependant leur laisser, c'est ma décision, tout ce que tu pourras dire n'y changera rien, Malefoy ne sera pas renvoyé, bien sûr il aura une correction, mais je te demande à l'avenir de ne plus te battre avec Malefoy.
-Je ne le laisserais pas insulter mes amis.
Harry ne pu quitter l'infirmerie que le dimanche matin, toutes ses blessures avaient disparues même si sa jambe était encore douloureuse. Il entra dans la grande salle et alla rejoindre Ron et Hermione.
-Harry, est-ce que ça va mieux? Qu'est-ce qui c'est passé? Dumbledore n'a rien voulu nous expliquer. Dit Hermione aussi rapidement que quand elle répondait aux questions des professeurs.
-Rien, ça va mieux.
-D'accord, on ne te posera pas plus de questions Harry mais si tu as besoin de parler n'oublie pas que nous sommes tes amis.
-Ouai c'est vrai Harry. Ajouta Ron, donc raconte nous, au regard noir d'Hermione il s'empressa d'ajouté, si tu le veux.
- Au fait Harry, comment tu comptes faire pour rattraper tes cours?
-C'est vrai que je ne suis pas encore allé à un seul cours de Potion. Je vais aller voir Rogue, si au premier contrôle je me plante c'est sûr qu'il me vire du cours. Harry sortit en courant de la grande salle et alla rejoindre les cachots, il frappa à la porte, personne ne répondit, il entrouvrit la porte.
-Professeur? Rogue se tenait debout tournant le dos à Harry, il semblait en proie à une violente douleur dans l'avant-bras où se trouvait la marque des ténèbres, il se retourna brusquement.
-Que faites vous là Potter? Dit-il d'un ton sec tout en rabaissant sa manche sur son bras.
-Je voulais juste savoir, comme je n'ai pas pu venir cette semaine, comment je pourrais rattraper mon retard? Rogue sortit un agenda et durant quelques instants il ignora Harry.
-Venez cet après midi de une heure à six heures. Il faut que je calcule mais je pense que ce sera suffisant. Potter, si vous venez je vous conseillerais d'être prêt à travailler plus dur que jamais. La dernière potion devra être réussie du premier coup où vous ne pourrez pas faire le cours de demain.
-Bien professeur. Harry allait quitter la sale.
-Vos semblez plus calme que la dernière fois.
-Il suffit de ne pas me pousser à bout. Harry se dépêcha de quitter les cachots. Il alla rejoindre Ron et Hermione dans la grande salle. Il leur annonça que son après-midi serait pris par les rattrapages de potions.
-Harry c'est dimanche, tu vas quand même pas travailler, dis Ron.
-Ron, peut-être que pour toi ce n'est pas important mais moi je compte bien devenir Auror, même si pour cela je suis obligé de supporter Rogue durant tout un après-midi.
-Tu ferais mieux d'abandonner l'idée d'être Auror, si tu as Rogue comme prof c'est même pas la peine d'espérer qu'il te laisse une seule chance. Harry fixa le vide, réfléchissant.
-Qu'est-ce que tu en pense Hermione? Demanda le jeune sorcier.
-Rogue ne t'apprécie peut-être pas mais s'il ne voulait pas que tu deviennes Auror il aurait refusé de te faire cours cet après-midi, je pense que tu dois continuer Harry. Harry se tourna vers elle, il lui fit un sourire puis se rendant compte que ceux qu'il considérait comme ses meilleurs amis n'était devenu que des amis.
-Il faudrait que je vous parle, au sujet de ce qui s'est passé.
Les trois amis quittèrent la grande salle pur aller dans un coin du parc. Harry commença à raconter comment il avait, en quelques sortes, défié Drago, puis décrivant le sortilège, et enfin la voix qui l'avait libéré, puis de sa discussion avec Dumbledore au sujet de Drago.
-Alors qu'est-ce que vous en pensez?
-Dumbledore est fous de vouloir laisser une autre chance à Malefoy. Dit Ron d'un ton catégorique. Les deux garçons regardèrent Hermione pour lui demander son avis.
-Je ne sais pas, je suis un peu d'accord avec Ron mais si Dumbledore n'avait pas cet… idée que tout le monde a le droit à une seconde chance, Lupin n'aurait jamais été notre professeur, et il n'aurait jamais écouté l'histoire de… Sirius pour lui laisser une chance de prouver son innocence. Elle regarda Harry. Je crois que Dumbledore sent un changement chez Malefoy.
-Il n'a pas du tout changé Hermione, dit Ron, il est toujours entrain de nous insulter comme avant.
-Tiens, quand on parle du loup… Dit Harry en regardant Drago qui semblait se promener au bord du lac.
-Regarde Harry, tu ne vois pas quelque chose d'inhabituel? Demanda la jeune sorcière.
-Non, je vois juste Malefoy qui…
-Justement, il y a JUSTE Malefoy, et ça tu vas me dire que c'est habituel.
-C'est vrai, dit Harry remarquant que Malefoy était seul, d'habitude il ne quitte jamais Crabbe et Goyle. Le jour où on s'est battus il était seul, mais en quoi cela…
-Réfléchis Harry, je crois que maintenant que tout le monde sait que Lucius est un Mangemort, il ne voit plus beaucoup son père.
-Je crois plutôt que c'est autre chose.
Harry regarda Drago plus attentivement, il semblait surveiller quelqu'un, et ce quelqu'un se trouvait un peu plus loin, dans la forêt, ce quelqu'un semblait être…
-Hécocte!
-Où? Demanda Ron.
-Regarde, dis Harry en indiquant Malefoy, on dirait qu'il la suit.
-C'est vrai ça. Dit le rouquin.
-Je crois qu'il…
-Est amoureux, conclue Hermione.
-QUOI? Dirent Harry et Ron à l'unisson
-Regarde, il la suit et il essaie toujours d'être seul. Soudain Harry eut le déclic, la voix qu'il avait entendu, il l'a connaissait, il l'avait déjà entendu pendant le cours de sortilèges, c'était celle de Mike, voilà pourquoi Malefoy lui avait semblé triste. Mais pourquoi l'avait-elle défendu alors que durant le cours de sortilèges elle l'avait attaqué.
-Harry qu'est-ce qu'il y a? demanda Ron.
-Je crois que je sais qui a annulé le sortilège de Malefoy, il semblait triste quand il a entendu la voix, et j'avais l'impression de la connaître cette voix, c'était celle d' Hécocte.
-Mais pourquoi elle t'aurait défendu alors qu'elle t'avait attaqué pour protéger Malefoy.
Harry eut la drôle d'impression d'être observé, il se retourna, Ron et Hermione l'imitèrent, ils se retrouvèrent face à celle qui faisait l'objet de leur discussion.
-Alors Potter, on parle de moi.
-Et pourquoi on parlerait de toi? Dit Harry d'un ton innocent.
-écoute Potter, je sais ce que j'entends, et je sais aussi que quand tu n'arrives pas à trouver des réponse à tes questions tu as la mauvaise habitude de mener ce qu'on peut appeler une enquête. Je te préviens je si te vois te mêler de ce qui ne te regarde pas tu iras directement rejoindre Sainte mangouste, mais pas en un seul morceau.
-Est-ce que ce serait une menace.
-Non, ça c'est une menace, Harry fût projeté une dizaine de mètres plus loin, il atterrit lourdement sur le sol. Hécocte s'approcha de lui. Hermione et Ron s'interposèrent, baguettes levées, ils furent eux aussi projetés dans les airs. Harry chercha la baguette d'Hécocte mais elle avait les mains vides.
-C'est toi qui a annulé le sortilège de Malefoy, j'ai reconnu ta voix. Pourquoi?
-ce n'était pas encore ton heure. Elle avait dis cela d'une voix douce et à la fois angoissant, une voix à vous donner froid dans le dos.
-Qu'est-ce que tu en sais.
-Je sais beaucoup de choses Harry, et je sais notamment quand quelqu'un ne doit pas mourir, en tout cas en ce qui te concerne, je le sais tout comme pour Patmol.
-Comment?
-Oublie ça Potter.
-Non, je ne l'oublie comment sais-tu…
-Quand l'heure sera venue tu le saura, ne t'en fais pas, je sais ce que je fais.
-Alors, si tu sais ce que tu fais et qu'il n'est pas l'heure pour moi de mourir, pourquoi tu m'as attaqué pendant le cours de sortilèges.
-je trouvais ça amusant, et je voulais attirer ton attention.
Harry la regarda dan les yeux, elle avait réussi à réveiller une curiosité enfouie au fond de lui, une curiosité qui ne se dirigeait pas vers Mike, mais vers l'arcade et Sirius, il avait eu des indices par Tonks, il ne manquait plus que l'étincelle pour rallumer le feu qui brûlait en lui, ce feu venait de se rallumer. Il regarda les yeux de Mike, ces yeux qui lui semblaient familiers commencèrent à se teinter de rouge et Harry eut la drôle d'impression que la pupille se déformait mais cela ne dura qu'une seconde, il cligna des yeux tout était normal.
-Tu ferais mieux de te méfier Potter, les loups ne sont pas des animaux domestiques.
-Je ne sais pas comment tu es au courant mais Romulus est mon ami.
-Je ne parlais pas de Romulus, tu n'as rien à craindre de lui, bien que ce ne soit pas par amitié mais il te protégera.
-Je sais mieux que toi qui sont mes amis.
-Tu ne sais rien des loups, et tu en sais encore moins sur Romulus. Ne fait pas l'erreur de croire qu'il est ton ami. Elle baissa la voix jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un murmure. Disons plutôt qu'il a une dette envers toi, même si ce n'est pas directement.
-Tu ne sais rien de lui.
-C'est ce que nous verrons, si tu ne me crois pas, tu verras ce soir mais je te conseille de ne pas l'attendre trop longtemps. Elle lui fit son sourire moqueur, se leva et repartit. Ron et Hermione se précipitèrent sur Harry.
-Elle est folle, t'as vu comment elle nous a agressé. Dit Ron.
-Je me demande surtout comment elle a fait, je n'ai pas vu sa baguette, et je ne l'ai pas entendue prononcer de formule.
-Elle n'avait pas de baguette Hermione, dit Harry.
Harry se releva, ils partirent tous les trois en direction du château. Harry regarda derrière lui, Drago était assis au bord du lac, Harry tourna son regard vers la forêt, il vit des yeux jaune puis reconnu un des jeunes loups qui étaient avec Romulus, Hécocte avait tort, il en étais sûr, et il le prouverait, cette nuit Romulus viendrait, il le savait même s'il devait attendre toute la nuit. Harry passa le reste de la matinée dans les bibliothèque ne savant pas trop par où commencer il accepta l'aide de Ron et d'Hermione, sans leur dire ce qu'il cherchait il leur demanda de chercher tout ce qui touchait à Viahné Talon. Ils ne trouvèrent rien mis à part un article de journal, qui d'ailleurs n'avait rien à faire dans un livre sur les métamorphoses, il parlait de l'étrange disparition de Viahné, puis de celle de sa femme. Cet article ne parlait ni de l'arcade ni de quoi que ce soit qui pu les mettre sur une autre voix. Harry dû se rendre, à contre cœur, jusqu'aux cachots.
L'après-midi se passa assez bien, le soir ne tarda pas à tomber, Harry se rendit à la cabane hurlante, il était passé par la salle sur demande où il avait récupéré des couvertures qu'il avait eut du mal à caser dans son sac avant de se rappeler du sortilège de réduction. Il arriva assez vite à la cabane, il remarqua que les loups n'étaient pas encor là, il ne pu s'empêcher de repenser à ce qu'avait dit Mike. Il décida d'occuper son temps en améliorant encore la cabane, à l'aide de sortilèges il répara la plupart des meubles, puis il recouvra le lit de trois couvertures. Le jeune sorcier attendit la plupart de la nuit éveillé, mais aucun loup ne vint. À trois heures du matin, Harry dû se rendre à l'évidence, Hécocte avait raison, il sortit , quand il fut dans la parc il remarqua une lumière dans la salle de défense il regarda, Mike était à la fenêtre le même sourire narquois sur les lèvres, la lumière s'éteint et Harry se retrouva seul dans la parc, il regarda le ciel, aucune étoile était visible, la lune semblai vouloir rester cachée derrière les nuages, Harry alla passer la nuit dans son dortoir, il ne vit pas Romulus pendant trois jours, le quatrième il vint le voir dans la tour de Gryffondor, ce qui surprit Harry.
-Comment es-tu rentré, Harry alla jusqu'au portrait, la porte était grande ouverte, la grosse dame semblait endormie. Eh Oh! Elle se réveilla, jeta un regard noir à Harry et la porte se referma après que le sorcier fût passé.
-Romulus, pourquoi n'es-tu pas venu? Le loup le fixa. En tout cas c'est pas toi qui me l'expliquera, peut-être qu'Hécocte avait raison, tu n'es peut-être pas mon ami. Quand tu es avec moi je me sent en sécurité sans pour autant me sentir surveillé, je croyais que tu m'appréciais autant que moi je t'apprécie, mais il semblerait que notre amitié'' ne va que dans un sens. Harry se leva et voulut mettre le loup dehors mais ce dernier ne semblait pas décidé à bouger. Romulus se résigna au bout de vingt minutes, il sortit mais il agrippa Harry à son poignet et l'emmena dans le parc, puis ils allèrent tous les deux dans la cabane, les trois autres loups étaient là, allongés sur le sol. Romulus tira Harry jusqu'à la table, le jeune sorcier vit qu'une lettre y était posée, il ouvrit l'enveloppe, elle contenait un dessin. Un homme se transformant en cheval puis en dessous, le même homme passant à travers, ce qui semblait être, l'arcade du ministère, puis un cheval en sortir. À ce moment Harry comprit ce que Tonks avait voulut lui expliquer, il mit le dessin dans sa poche s'agenouilla sur le sol et regarda le loup.
-Romulus, pardonne-moi, il serra le loup contre lui, merci.
Le mois d'octobre fût calme comparé à la rentré mouvementée du jeune sorcier. Aucune nouvelle du mage noir n'apparut dans la gazette ce qui était extrêmement étrange, l'AD se passait merveilleusement bien. Les recherche au sujet de l'arcade avaient bien avancée grâce notamment à Romulus, Harry avait découvert que Viahné talon était un animagus, un animagus qui se transformait en cheval noir, or selon Tonks un cheval noir était sortit. Harry ne savait pas trop comment interpréter ceci, peut-être que Viahné était sortit sous sa forme d'animagus et qu'après la disparition de sa femme il avait préféré rester sous sa forme de cheval ou encore il avait changé de nom pour ne pas qu'on lui pose de question, ou il s'était suicidé. Quoi qu'il en soit il restait un espoir de sauver Sirius aussi mince soit-il.
Noël approchait, la nuit était exceptionnellement claire, dans la cabane hurlante Harry s'énerva dans son sommeil, ce n'était pas la première fois, habituellement Romulus arrivait à calmer le jeune sorcier mais cette fois-ci le loup semblait repoussé par une force émanant de Harry. Harry se trouvait dans le bureau de Tonks, il vit la sorcière allongée sur le sol, son sang coulant un peu partout dans la salle, il s'approcha de Tonks voyant un couteau planté dans son dos, le manche du couteau était couvert d'un serpent gravé dans le bois, Harry posa la main sur l'arme, il sentit comme une lame s'enfoncer dans son front, à l'endroit de la cicatrice. Dans la cabane hurlante, Harry se réveilla en sursaut, ne pouvant plus dormir, il décida de faire son devoir de potion.
Cela faisait plus de deux jours depuis le rêve d'Harry et il n'avait toujours pas réussis à parler à Tonks, d'ailleurs, il ne l'avait toujours pas vue. Il s'installa à la table des Gryffondor entre Ron et Hermione. Le rouquin arborait un énorme sourire.
-Pourquoi tu souris comme ça? Demanda harry.
-Il y a de nouveau le bal de noël cette année, et je suis décidé à inviter une fille.
-Grande nouvelle, dit Hermione tout en lisant la gazette.
-Et alors? Demanda Harry. De toute façon il n'y a presque personne qui reste ici à noël.
-Cette année, plusieurs parents ont jugés que leurs enfants seraient plus en sécurité à Poudlard, de plus je suis décidé à danser, mais il me faut une bonne cavalière.
-Moi je n'ai pas trop envie d'y aller. Annonça Harry.
-Tu ne vas quand même pas passer la soirée tout seul?
-Et pourquoi pas. Bon je vous laisse je dois trouver Tonks. Il se leva pour sortir mais à ce moment le professeur Dumbledore entra.
-S'il vous plait, pouvez-vous tous vous asseoir, j'ai une petite annonce à faire. À son ton tout le monde compris que c'était une mauvaise nouvelle. Je dois vous dire que votre professeur de défense contre les forces du mal: Tonks, ne pourra plus vous donner cours. En attendant de trouver un nouveau professeur, Remus Lupin a eu l'amabilité d'accepter de vous donner cours. Il arrivera aujourd'hui peu avant son cours et je vous rassure, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour les soirs de pleine lune.
Des murmures parcoururent toute la grande salle jusqu'à ce que tous les élèves aient rejoint leur salle de cours. Harry se dirigea vers un passage secret, il sortit le carnet de discussion de l'Ordre, il donna le mot de passe puis après avoir respiré un grand coup il prononça le nom de Tonks, rien ne se passa, Harry savait ce que ça signifiait, Tonks était morte. Harry se dirigea vers la sale de métamorphose, il ne fut aucunement attentif au cours et le professeur McGonagall ne remarqua même pas que Harry n'avait répondu à aucune question du questionnaire qu'elle avait distribué. Le cours de potion fût assez tranquille mis à part les réflexions des Serpentards. Ils apprirent à préparer une potion destinée à soigner les blessures dues à une arme moldue tel qu'un poignard ou une autre arme tranchante. Harry se souvint de son rêve et il se sentit soudain comme responsable de la mort de Tonks, il aurait dû aller vois Dumbledore, il ne savait même pas comment expliquer pourquoi il n'avait rien dit. Harry, ne voulant pas rejoindre Ron dans la grande salle, alla dans le parc, il allait passer sous le sol cogneur quand il vit Mike un peu plus loin aux abords de la forêt, elle lui tournait le dos, le jeune sorcier allait partir quand il remarqua du sang aux pieds de la jeune fille, il regarda plus précisément et eut l'impression que le sang coulait de son visage.
-Est-ce que ça va? Demanda-t-il
-Mêle toi de tes fesses Potter.
-Ne me parle pas sur ce ton. Elle se retourna pour regarder Harry dans les yeux, elle n'avait plus des yeux couleur noisette mais rouges sang avec des pupilles très fines des yeux qu'Harry n'avait vu que trop souvent, les yeux de Voldemort. Harry comprit l'origine du sang sur le sol, il coulait de ses yeux.
-Je fais ce que je veux. Répondit-elle d'une affreusement ressemblante à celle du mage noir. Harry était comme pétrifié. Il n'arrivait plus à bouger, il n'arrivait même plus à réfléchir; quand Hécocte fût partie il s'effondra sur le sol, le regard perdu dans le vide jusqu'à ce qu'Hermione vienne le chercher.
-Harry est-ce que ça va? Demanda-t-elle paniquée.
-Oui, je… réfléchissait.
Ils allèrent tous les deux dans la grande salle, après avoir mangé Harry demanda à ses deux amis de l'aider à prévenir tous les membres de l'AD que la séance de ce lundi était annulée. Puis ils allèrent en cours, le professeur Lupin fût accueilli avec des acclamation de joie. À la sortie du cours Harry alla voir son professeur, il lui sembla très fatigué.
-Harry, comment vas-tu?
-Bien professeur.
-J'aimerais bien discuter avec toi mais je ne peux pas, désolé, tu ne m'en veux pas?
-Bien sûr mais…
-Tu n'as qu'à venir dans mon bureau dans une heure, j'ai une petite affaire à régler avant. Il sortit, Harry allait se rendre à la tour de Gryffondor quand il entendit une discussion très vive au bout du couloir, il s'en approcha, Harry entra dans une pièce non loin des deux personnes, il les écouta grâce à la porte entrouverte.
-Qu'est-ce que tu es venu foutre ici le loup garou? Demanda Mike au professeur Lupin.
-Il se trouve que je suis ton professeur et que tu me dois le respect.
-Les menteurs et les traites ne méritent aucun respect. Tu peux baratiner Dumbledore en disant que tu désire être professeur pour que les élèves n'aient aucun retard mais je ne suis pas aussi stupide que lui. Je sais très bien que tu es venu pour m'espionner.
-Et si c'était le cas.
-Alors j'espère que tu n'as pas oublié la dernière fois où je me suis énervée contre toi.
Lupin lui jeta un regard noir, elle fit demi-tour, et ne tarda pas à disparaître. Le professeur Lupin partit dans la direction opposée, Harry quand à lui allait sortir quand il sentit trois vibrations dans sa joue, il retourna dans la salle et sortit le carnet de discussion, il s'ouvrit à la page de Dumbledore Harry prononça le mot de passe et il vit apparaître un Dumbledore qui semblait inquiet.
-Bonjour Harry comment vas-tu?
-Très bien professeur.
-Je voulais juste m'assurer que tu avais prévenu tous les élèves que l'AD serait annulé ce soir. Harry acquiesça. Très bien je n'ai rien d'autre à ajouter je crois.
-Comment vais-je me rendre à la réunion?
-Je veux que tu y aille avec Remus à 18heures ce soir, je compte sur toi pour être discret.
-Bien sûr et comment allons nous y aller.
-Je préfère ne pas te le dire ici. Dumbledore se retourna car il semblait que quelqu'un l'appelait. Harry je vais devoir te laisser.
-À ce soir professeur.
Le professeur Dumbledore mais Harry était préoccupé par autre chose que la réunion de l'Ordre, il avait remarqué que Dumbledore n'était pas dans son bureau mais dans une pièce circulaire, Harry était certain que c'était la pièce de son rêve, celle où il y avait une arcade identique à celle du ministère. Les questions se bousculaient de plus en plus dans la tête du jeune sorcier. Harry se décida à sortir il se trouva nez à nez avec Malefoy.
-Alors le balafré est partit se planquer peut-être pour pleurer parce qu'il n'a plus de famille.
-Moi j'ai des amis.
-Je n'ai pas besoin d'amis, il suffit que les gens me craignent.
-Ca t'énerve quand -tu n'arrives pas à obtenir ce que tu veux pas vrai Malefoy.
-De quoi tu parles Potter.
-D'une certaine fille.
-J'ai toujours ce que je veux, répondit Malefoy d'une vox énervé il s'en alla apparemment Hermione avait raison Malefoy était amoureux. Harry eut un sourire satisfait il venait de blesser Malefoy plus qu'il ne l'espérait. Une fille avait fait dérailler Malefoy, lui qui était pourtant imperturbable n'avait pas su répondre à Harry.