Titre : Juste des regrets. Chapitre 1

Base : Gundam Wing

Auteur : Sukida

Couple : Rien pour l'instant mais j'vais arranger ça

Genre : niark, niark "rire de sorcière" une poignée généreuse de yaoï , un zeste Angst "regard vers Heero qui se contente de sortir son flingue" et réflexion intense pour certains "regard vers Heero ce dernier se contente de lancer un regard des plus meurtrier"

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Disclaimer : Rien à dire, on connaît la chanson !

Note : Déjà que je me casse la tête à trouver un titre aussi peut terrible soit il je vais pas commencer à mettre des sous titres pour les chapitres… Ou plus tard :p

Merci : Ruines ( Heero, le ramener en un seul morceau ? On verra :p lol J'espère que le second chapitre te plaira même si Heero s'en prend plein la gueule )

Yuna Chan 02 et Shinigamie yui, voilà la suite, si par hasard vous suivez toujours les mésaventures d'Heero ;p

Princesse de mwa merci beaucoup pour ta review, des avants premières ? Si ça t'intéresse toujours , faut que j'impriiiiime, ralala '

Gayana : Moi sadique ? Mais quelle idée ! Looool, j'espère que la suite te plaira toujours autant

Juste des regrets.

Chapitre 1

Heero releva son visage ensanglanté, il passa une main dans ses cheveux. Bon Dieu, qu'est ce qu'il avait mal… Il évalua les dégâts.

Le Wing au sol complètement HS. Ça ne servirait à rien d'essayer de le faire bouger.

Le champ de bataille était étrangement silencieux. Des carcasses gisaient un peu partout. Où était passer le Deatscythe et le Heavyarms ?

Lui avait quelques égratignures. De sa cuisse s'échappait le sang à flot. Comment un morceau de métal avait-il bien pu traverser sa jambe ? Il déboucla le harnais à moitié brûlé et dégagea sa jambe dans d'atroces douleurs. Heureusement la tige de métal n'était pas ressortie de l'autre coté de sa jambe.

Il ouvrit la porte du cockpit, pressant sa main contre sa cuisse, il avança lentement dehors. Ce fût dans une semi-obscurité qu'il boitilla sur l'ancienne plaine devenue champ de bataille.

Finalement, sa blessure ne lui faisait pas si mal. Il ne sentait presque plus rien. Ce qui étonna Heero était qu'il allait plutôt bien alors que le choc avait été terrible. Il avait bien cru que sa tête allait se fracasser, tellement le choc était violent.

Mais non.

Il cracha un peu de glaire mélangé à du sang. Sale goût dans la bouche… Il n'osait pas toucher son visage de peur de ce qu'il allait sentir. Se prendre les commandes et les morceaux de verres en pleine face ne devait pas être un spectacle charmant à voir. Pourtant, il porta sa main à son visage.

Sur sa joue il sentait une fine entaille. Le brun passa sa main sur tout son visage et sentît coupure sur coupure. Ça va. Pas de lambeau de peau. Un visage amoché mais en fait légèrement touché.

Il avait eu un sacré coup de chance. Comme pour la destruction de son Gundam ; lui dedans… Il s'en était sorti. Quelques cicatrices mais il était vivant. Il comptait bien que ça se reproduise ce « miracle ».

Il aurait aimé se rafraîchir un peu. Une bonne bouteille d'eau sur la tête. Mais il devait se résoudre à marcher pour trouver vie humaine. Heero chercha des yeux un bâton ou quelque chose qui ressemblait. Il avait besoin d'un appui.

Mais ce champ de bataille n'était que désolation et horriblement vide. Vide d'existence. Mais où était passé Duo ? Et Trowa ? Avaient-ils eu moins de chances ? Non, ce n'était pas possible. C'était lui qui était censé tout prendre et leurs laisser le temps de partir.

Pourvu qu'ils ne soient pas morts…

Une quinte toux saisit Heero qui tomba à genoux sur le sol. Il retira sa main contre bouche pour apercevoir une traînée rouge sang couler entre les lignes de sa main.

- Et merde, susurra le Japonais, c'est pas le moment…

Il se releva, tremblant et attendit que le malaise passe. Il cracha à nouveau mais cette fois ci rien que du sang. Il n'avait plus de salive en bouche, juste un liquide carmin assez amer…

Se sentant un peu mieux, il reprît sa marche.

Arrivé près d'un arbre calciné, il vît un bout de bois. Une courte branche, certes mais suffisante pour le soutenir, lui et sa jambe blessée. Pourtant, il ne la prit pas et continua sa route.

« Je vais mieux » se répétait le pilote du Wing.

Mais il dut se rendre à l'évidence. Il n'allait pas aussi bien que ça. Son sens de l'orientation était perturbé. Il repassa près de l'arbre calciné d'il y a plusieurs minutes. Confus, Heero refît le chemin en sens inverse pour retourner à son Gundam.

Peut être qu'il pourrait envoyer un message à ses coéquipiers par radio… Quel idiot de ne pas y avoir penser.

Mais Heero était encore en état de choc… Il était plongé dans une grande confusion mentale. Malgré tout cela, il se demandait comment il pouvait être seul. Il n'y avait rien ici. Un désert jonché de cadavres. Mécaniques et humaines. Et personnes ne venaient. Qui aurait pu oublier qu'un combat sanglant avait éclaté ici ?

Lorsqu'il vit la masse de son Gundam, la surprise le cloua sur place.

Des gens s'activaient autour du Wing. Des camions, aussi. Et maintenant qu'il y prêta attention, le bruit assourdissant de cris lui parvînt. Des cris, des pas, le vent, le crissement des pneus sous les graviers, le bourdonnement des moteurs, les fracas des métaux qui tombaient,… comment Heero avait pu les ignorer ?

Il tomba une seconde fois à genoux. Qu'est ce qu'il lui arrivait ? Il n'était pas dans son état normal. Il n'allait pas bien du tout.

Il regarda à nouveau les gens pour regarder leurs uniformes. Heureusement pour lui, ce n'étaient pas les uniformes des soldats d'Oz. Il retint un soupir.

Soudain un hurlement familier lui brisa les tympans.

- LAISSEZ MOI PASSER, FUCK YOU, LAISSER MOI PASSER !!!

Heero se releva vivement. Duo… Il se débattait contre deux officiers qui refusaient de le laisser passer.

- On dégage le passage, impossible d'entrer.

Mais les mots prononcer par l'homme n'avaient plus aucun sens pour Heero. Tout ce qu'il voulait s'était rassurer Duo. Il allait bien. Oui, voila ce qu'il allait lui dire.

Et ce baka le serrerait dans les bras, et, lui manquerait d'étouffer.

Il marcha le plus vite qu'il pouvait. Les abrutis de techniciens et autres assistants ne l'avaient pas vu venir. Brusquement il croisa Trowa. Ce denier n'était pas blessé. Un soulagement s'échappa de ses lèvres. Heero s'apprêtait à lui faire signe quand le Français changea de direction, fonçant vers un groupe de mécaniciens.

Heero n'avait pas rêvé. Il était sûr que Trowa lui avait fait face. Il était à quelques pas de lui. Pourquoi ne l'avait il pas accost ? Ce n'était pas normal.

Il paraissait plutôt blessé alors pourquoi son meilleur ami lui avait tourner le dos ?

- Il ne m'a pas vu, souffla le Japonais

Mais c'était impossible. Même un aveugle aurait senti sa présence, alors un soldat super entraîné… Heero s'approcha des camions et s'appuya contre la portière. Reprenant peu à peu son souffle, il rejoignît Duo et des personnes qui étaient entrain de faire fondre la porte du cockpit.

Heero ne se demanda même pas comment cette porte avait pu être impénétrable alors que lui-même en était sorti par-là.

Le brun appela doucement son ami.

Pas de réaction.

- Duo…

Pourquoi personne ne le voyait ? Pourquoi personne ne l'entendait ?

Il déposa sa main ensanglantée sur l'épaule du natté. Toujours rien. Il fit une légère pression sur son avant bras. Rien.

Jamais Duo ne l'aurait ignoré. Ni les autres d'ailleurs. Surtout dans l'état dans lequel il se trouvait. Il regarda son ami qui avait le teint pâle et dont les yeux laissaient échapper quelques larmes silencieuses.

- Ne meurs pas, Heero, je t'en prie, je t'en supplie…

Le concerné leva un sourcil d'interrogation mais ne dit pas « je suis l ». Il regardait tout comme Duo les ''secouristes'' briser la porte de la cabine.

Sa respiration se précipita et son cœur s'emballa que les gars arrachèrent le métal avec de grandes pinces et il vît.

Il vit un jeune garçon blanc comme un linge. On aurait pu dire qu'il était entièrement blanc si le sang qui coulait sur son corps n'avait pas été là. Il regarda la jambe et le bout de fer qui transperçait sa cuisse. Il regarda le visage laiteux et égratigné du garçon. Il regarda le corps couvert de multiples blessures.

Il regardait son corps.

Car cet adolescent n'était que lui. Il ne s'écroula pas. Heero ne voulait pas croire ce que ses yeux lui montraient. Par contre, Duo s'écroula près du corps inerte du jeune garçon. Près de son corps. Il regarda Duo caresser son visage du bout des doigts, remettant les mèches rebelles derrière ses oreilles.

Trowa le prit par la main et laissa son bras autour des épaules de Duo quand ce dernier enfoui son visage dans le cou du Français.

Heero vit l'équipe médicale s'affairer autour de son corps. Il sentit une larme couler le long de sa joue.

- Non…

Une plainte muette qu'il était le seul à entendre.

- Je suis… mort ?

A suivre…

Sukida : Mwouahahaha rire machiavélique

Duo : Mais qu'est ce qui te prend ? ô.o

Sukida : Pardon ?

Trowa : Elle a buté Heero…

Sukida : Vous ne savez même pas la suite…

Quatre : Heero… Heuuu… Je crois qu'il va pas très bien…

Heero qui fulmine : Tu n'as pas le droit de me tuer !!

Sukida : Par contre te faire souffrir si :p

Wufei : Je te plains Yuy…

Duo : Une fin joyeuse s'il te plaîîîtttttt

Sukida : tu verras bien !