Une idée qui m'est venue je-ne-sais-plus-quand et je-ne-sais-plus-comment. M'enfin, l'important c'est que pour une fois j'en ai eu une.

Disclaimer Ses personnages ne m'appartiennent pas. (Dommage.) Je ne me fais pas de frics. (Re-dommage.)
Note : Pas de spoilers mais à l'avenir des scènes plutôt violentes. Je préviendrais en début de chapitre.

Conseils bienvenus. :)


Gibbs se glissa entre les portes de l'ascenseur, échangeant un regard avec la jeune femme qui se trouvait déjà dans la cabine. Il glissa un "merci" et souria avant de porter son gobelet à ses lèvres.
Les portes s'ouvrirent et il en sortit, rejoignant ses collègues et assénant une tape à l'arrière de la tête de DiNozzo qui questionnait encore Kate sur la nature de ses sous-vêtements et sur ce qu'elle avait fait la veille.

Il déposa son café sur son bureau et jeta un coup d'oeil sur celui qui se trouvait en face du sien. Celui de McGee qui était vide. Tony se retourna et haussa un sourcil :
" Le bleu est en retard. Il a..."
" Tu as essayé de le joindre ?" Répliqua aussitôt l'ancien marine en s'asseyant.
L'agent Todd se leva d'un bond :
" Deux fois sur son portable et ça ne réponds pas chez lui. Je pense qu'il a..." Elle fit volte-face en voyant le regard de son supérieur. " Je pense... que je vais jeter un coup d'oeil chez lui."

Gibbs releva la tête et fit signe à Tony de l'accompagner. Il soupira, bu une autre gorgée à son café et descendit vers le laboratoire d'Abby.

La jeune femme l'accueillit avec sa bonne humeur ordinaire, ravie d'avoir peut-être enfin trouver la clé qui relierait les deux meurtres d'un marins et de sa maîtresse à une vieille affaire.

« C'est un peu farfelu mais c'est tout à fait possible, je veux dire que s'ils- »
« Tu peux en venir au fait… » Soupira l'homme en regardant le contenu d'un sachet posé sur le bureau de la jeune scientifique. « S'il te plait. »
Elle le regarda et posa sa main sur son front. Il la lui retira :
« Quoi ? Qu'es-ce qu'il y a ? »
« Tu as dis ' s'il te plait '. Tu es sûr que ça va, Gibbs ? »
Il souria un peu maladroitement : « Oui, ça va. Alors ! De quoi s'agit il ? »


«Tu crois que c'est sérieux ? »
Tony se mit à rire :
« On va arriver, il sera soit dans son lit soit en train d'avaler ses fameuses céréales en forme de dinosaures ! »
Il frissonna sans raisons en marmonnant un 'beurk'.
Kate se retourna vers son collègue : « Quoi ? »
« Imagine… On arrive chez lui et il se trouve dans sa douche ! »
« Rien ne t'obligera à entrer dans sa salle de bain, tu sais. Encore moins à tirer le rideau. »

Ils arrêtèrent la voiture juste en face de la maison de leur collègue et descendirent. Tony s'avança le premier et frappa à deux reprises. Elle regarda par la fenêtre et fit signe à l'italien de s'approcher. " Regarde !"
" Un peu en bordel... C'est tout." Répondit-il, un peu anxieux tout de même. " On va avoir besoin de mes talents de séru..." Il s'interrompit en voyant qu'elle avait ouvert la porte simplement en appuyant sur la clinche. "Tu m'épates Kate."

Ils sortirent leur arme en se regardant et entrèrent en silence. Après un rapide passage dans toutes les pièces, ils ne trouvèrent personne.

« Quelqu'un semble être venu chercher quelque chose… Tous les tiroirs du bureau sont vides. » Entendit-elle en ouvrant une porte.

Caitlin détailla la chambre, les couvertures jetées à terre, l'armoire renversée, l'ordinateur portable réduit en pièce sur la moquette et un trou dans le mur, une auréole de sang rougissait le papier peint.
" Tony... Viens voir."

Pendant que sa collègue tentait de trouver une preuve, un indice ou quoique se soit d'intéressant, Tony dû prendre son portable pour prévenir Gibbs.
« Allo boss ? On a un gros problème. McGee n'est pas chez lui, tout est retourné, le bureau a été vidé et il y a des traces de bagarres. Kate a trouvé une balle et du sang, j'ai peur que notre bleu ne soit… »
« Il est vivant. Je viens de recevoir une cassette sur mon bureau et… Il est entre de mauvaises mains, on a plutôt intérêt à le retrouver vite. »
« Comment ça ? » Questionna l'agent.
Trop tard, son patron avait déjà coupé la conversation.


Plutôt ordinaire. Il s'agissait juste de planter le contexte, l'action arrive. : D