Le voilà, enfin ! Il est un peu plus court que d'habitude mais je promets de faire un effort pour la suite !


Gibbs s'arrêta devant le domicile de Shane, posa sa main sur son arme pour s'assurer qu'elle se trouvait bien à sa ceinture et sortit de la voiture. Il s'avança et frappa à plusieurs reprises, patientant pour une réponse.

Il appuya sur la clinche et la porte s'ouvrit sur un désordre effrayant. Les tiroirs avaient été vidés, un tas de vêtements gisait sur le sol. Il avança silencieusement, à l'affût, le revolver dans les mains.

Il fouilla chaque recoin de la maison et conclut que le suspect avait prit la fuite. Il entra dans la chambre et trouva une valise à moitié faite. Shane aurait-il été surpris ? Aucunes traces de lutte, aucunes douilles, pas de sang.

Il écarta du pieds la couverture tombée du lit et aperçu une boîte en bois, semblable à celle dont se servait les marines pour ranger leur arme et munitions. Elle était vide.

L'homme ne semblait pas avoir été emmené de force, il avait juste manqué de temps.

Jethro sortit son portable et se dirigea vers la porte de derrière, ouverte comme il s'en serait douté. Il décida de sortir et s'approcha de la voiture, tout en composant le numéro de DiNozzo.

Il s'assit sur le siège conducteur et porta l'appareil à son oreille, soupirant à chaque tonalité d'attente. Quelqu'un enfin décrocha.

« Tony ? Shane a prit la fuite, on a du l'avertir qu'on était à sa recherche. Tu t'arranges avec Kate pour la diffusion d'un avis de recherche ? Je te rejoins chez Barkley.

Il raccrocha sans laisser l'occasion à son agent de prononcer un seul mot. Il ferma la portière et s'enfonça dans son siège. Il sentit au même moment quelque chose de froid contre sa nuque et le déclic d'une arme qu'on charge.

« Maintenant, on va être bien sage et obéir. Pas de geste brusque ou je tire. Je vais vous dire où aller, au moindre ordre non respecté, je-

« Vous tirez.

Il jeta un coup d'œil dans le rétroviseur et vit l'homme sourire.

« Vous vous êtes fait avoir comme un Bleu, Gibbs. Les mains sur le volant.

Il posa ses mains sur son volant et sentit qu'on lui enleva l'arme qu'il portait à la ceinture. Il mit le contact, écoutant attentivement ses instructions.

« Voilà… A gauche maintenant. Vous continuez jusqu'au carrefour…

L'ancien marine ruminait de rage. Même le plus débutant des agents ne se serait risqué à aller seul au domicile d'un suspect. Il n'en avait fait qu'à sa tête et il en payait à présent les frais.

Il prit un second virage, continua tout droit durant quelques temps et tourna à nouveau. Il continua à suivre les indications du passager clandestin et arriva derrière un vieil entrepôt au toit découvert de ses tuiles par endroit.

« Vous descendez… Calmement. Pas de mouvements brusques. Vous avancez…

Il sentit le canon entre ses côtes et avança jusqu'aux portes en fer attaqué par la rouille. Il les ouvrit et l'homme le jeta à l'intérieur. Les portes se refermèrent immédiatement dans un vacarme ahurissant. Il entendit le bruit d'un loquet qui tombe et d'une clé qu'on ôte d'une serrure.

Il commença à parcourir l'endroit, tentant de distinguer tout ce qu'il pouvait dans l'obscurité, fronçant les sourcils. Butant contre un carton, il tomba en avant. Un coup de feu résonna et une balle vint lui frôler l'épaule pour venir s'échouer dans l'un des coins du bâtiment, provoquant quelques étincelles orangées.

Il se retrouva aux pieds d'un homme, sous la menace pour la deuxième fois d'un revolver.

« Du calme… McGee, donnez moi ça…

Timothy ne baissa pas le pistolet et se rapprocha de son supérieur, calant le canon contre son front. « Tim… C'est Gibbs… Allez donner le moi…

Le jeune homme se laisse tomber à genoux, en face de lui. Il écarta l'arme d'un coup de pieds et s'approcha de son agent.

« Tim…

Timothy releva la tête, révélant un œil au beurre noir, des ecchymoses et une large blessure sur la joue.

« Boss… Tirez moi de là, j'vous en supplie…

Il tendit les bras et les passa autour de ses épaules. Il s'arrêta à l'instant même où il l'entendit hurler de douleur. Reprenant l'opération délicatement, il le serra contre lui.

« J'en peux plus...

« Je sais.

« Ca fait mal... J'ai mal... Dites-moi que c'est fini.

McGee se blotit contre luiet enfouit son visage dans le creux de son épaule, les larmes qui traçaient des sillons sur la peau sale.


Les choses empirent... Excusez-moi. :)

Je suis à présent en vacances, les chapitres seront donc plus rapide à vous parvenir.