Disclaimer : Rien n'est à NOUS!, tout est à J.K Rowling, même si cette gentille et merveilleuse auteur n'a pas transformé ses écrits en des délires tout à fait... peu conventionnels.

Note DES auteurs (est ce qu'on peut dire autrices?) : Pour une fois, nous écrivons une fic toutes les trois! - ce n'est pas le trio échevelé pour rien! - d'où, par voie de conséquence, chaque chapitre, à tour de rôle, est écrit par l'une de nous. Votre mission, si vous l'acceptez, est de deviner qui a rédigé quel texte. Vous nous donnerez vos résultats donc après l'apparition du troisième chapitre (vive le chiffre 3). On va faire un sondage! Le gagnant possédera notre reconnaissance éternelle, une barre de chocolat honeyducks, un zoubies zesté d'orange sur chaque joue et un calinours (ce dernier élément n'existe pas au cas où vous en douteriez... issu tout droit de l'imagination de notre Sweetie!).

Secondo : Nous préférons vous prévenir immédiatement, ceci est un gargantuesque DELIRE, stupide, insensé, et carrément GENIAL! Enfin nous, on s'est bien marré à l'écrire... Et, donc, en résumé de la situation, Pansy est l'objet de toutes les attentions dans cette oeuvre, mais c'est un jeune homme aux cheveux de feu qui ravira son coeur... ce qui fait que les autres prétendants ce feront légèrement VIRE à cet effet (vous verrez, certains d'entre eux sont... indicibles...). N'ayez pas peur, surtout! Ceci n'est PAS tiré d'une histoire vraie!

Ultime pitite note : la fin de cette fic risque d'être CHOQUANTE pour les plus jeunes, âmes sensibles s'abstenir, appelez votre môman si vous craignez de ne pas tenir et de vous évanouir face à tant de... Vous verrez bien euh! niark!

Superflu qui risque d'en attirer plus d'une : cette histoire va faire l'objet d'un certain Doc Malefoy...


Le cours de métamorphose ne prenait pas fin. Pansy Parkinson grommelait sombrement dans son coin depuis le début, au bord de l'hystérie à contempler son cher Drago Malefoy – transformé en chaton à prunelles rondes – se frotter lascivement contre les genoux de Lavande Brown avec un miaulement de plaisir suave. Elle, elle n'avait toujours pas réussi à aboutir à quoi que ce soit avec son partenaire qui représentait vaguement une armoire orange. Furibonde, l'armoire.

- Mais… purée ! beugla Ron, retenant à grande peine les jurons coagulés dans sa gorge. Il est où, ton cerveau ? Glissé dans tes chaussettes ? Pour une fois que, même moi, j'arrive à lancer un sort…

- Boucle la, Carotte ! Tout est ta faute ! Si tu ne possédais pas des cheveux d'une couleur aussi tapageuse, je ne serais pas déconcentrée…

Ron, qui triturait ses lèvres gercées, s'en fourra le doigt dans le nez.

- Tu me trouves attirant ?

- Nan, pas toi, tes cheveux, marmonna laconiquement Pansy.

Ron lui tira la langue – teintée d'orange – et entreprit de dévisser l'intrus de chair de ses voix nasales. Pansy, attendrie par cette scène adorable – le Gryffondor sautillait sur place en essayant bravement d'atteindre sa main gauche avec son pied droit -, passa une main dans ses cheveux soyeux et, d'une démarche féline, s'avança jusqu'à Ron et lui saisit le menton entre deux doigts.

- Laisse moi faire, beau roux.

Elle s'empara du poignet de Ron et, sans le lâcher des yeux – ô, par le Sang des Enfers, ses deux diamants d'eau de mer… -, elle tira un coup sec et on perçut un léger bruit, le même que quand on débouche des toilettes avec une ventouse. Un sourire béat vogua sur le visage de Ron.

- Pansy… Tu m'as sauvé…

- Brrrr… Tu sais que t'es sexy, quand t'as la bouche ouverte et l'air niais, toi ?

Ron n'eut pas le temps de répliquer : Pansy pointa sa baguette sur le cœur de Ron et prononça la fatale incantation :

- Anda, tìa, vamonos !

Aussitôt, Ron se changea en pain. Pansy gloussa mais, avant d'avoir pu le ramasser – ô, il était cuit à point, doré, aux reflets cuivrés… -, Neville, qui reculait sous la forme d'un sanglier à deux têtes, écrasa la baguette appétissante de son repoussant postérieur. Pansy s'étouffa avec sa langue fielleuse.

- Ronald ! glapit elle.

Elle tournoya sur elle-même, sa chevelure « coupaubolée » remuait dans un vent inexistant, et, suspendue dans les airs, elle décocha un triple coup de genou irlandais sur le crâne poilu de Neville, qui chuinta incontinent à cet effet et détala dans un grognement indigné. Mais Pansy ne maîtrisait pas cette spectaculaire attaque. Elle se froissa un muscle en plein vol et s'écroula – toute contorsionnée – sur le pauvre pain déjà cassé en deux. Le craquement sinistre de fin du monde qui résulta de ce broyage lacéra le cœur de la jeune fille sensible.

- KYAAAA !

Mais sa grimace était autant due à la mort précoce de Ron qu'à ce que le pain qu'il incarnait lui fit subir : la pointe férue de la pâtisserie coriace avait profondément pénétré les fesses entrouvertes de Pansy. La baguette enfoncée jusqu'à la glotte, dans un ultime sursaut convulsif, elle parvint à choper le pain par l'autre bout qui dépassait à peine d'elle et l'extirpa d'une traite. Elle en vibra de plaisir et voulut poursuivre son petit manège pornographique – sous le regard intéressé du professeur Mac Gonagal, qui n'avait jamais essayé -, mais son geste obscène s'interrompit lorsqu'elle constata que ce qu'elle tenait fermement n'était autre qu'un tuyau de chair. Un tuyau de chair flasque.

Bien.

- MAMAAAANNNN ! s'égosilla Pansy.

Ron… ce satané Gryffondor… il était coincé dans son corps ! Et seul un bras ballant pendouillait de ses fesses écartées à l'extrême ! Comment l'expulser ?

Là, tandis qu'elle se lamentait en papouillant désespérément le membre visqueux de Ron, Drago, redevenu humain, s'agenouilla auprès d'elle, vêtu d'une longue blouse blanche qui moulait précisément ses formes élancées, un stéthoscope enroulé autour du cou. Il colla l'extrémité de l'objet métallique au ventre de Pansy – vagissante par terre – et sa bouche se mit en cul de poule en entendant les gémissements suppliants de Weasley : « Help me, Houston… Je suis en perdition… situation : 24° nord, à bâbord, près du foie… Beuh… ».

- Hum, bon, dit Malefoy, d'un ton très crispé, mais médical quand même. Poussez, mademoiselle.

Pansy s'exécuta, les bajoues frémissantes, couleur pivoine, toujours suante et hurlante.

- Soyez courageuse. Nous sommes avec vous, la rassura Drago qui observait avec attention le croupion vibrant de Pansy.

- BWAAAARGH ! articula – t elle.

Puis, d'un coup, sous la volonté de Dieu très certainement, le corps astiqué de liquide amniotique de Ron jaillit telle une fontaine de là où vous vous en doutez. Il alla se ficher dans le mur à la verticale, et dégoulina au sol en un tas de chair faisandée informe. Le cri que Pansy s'apprêtait à pousser fit marche arrière et créa un embouteillage dans sa gorge, d'où son souffle la gonfla comme un ballon ; cependant, Drago, solennel, brandit une épingle à nourrisse et la perça par les trous de nez, et elle en péta de joie et s'affala sur le parquet, réduite à l'épaisseur d'un tapis oriental. Un ange passa.

- Déconcertante démonstration ! applaudit Mac Gonagal. J'ai a – do - ré. Il faudra m'apprendre le coup du pain coincé, miss Parkinson, ajouta – t elle avec un clin d'œil vicieux. Rangez vos affaires, le cours est terminé.

Pansy se ramassa sur elle-même et s'émoustilla pour recouvrer son apparence. Ses cheveux raides et ternes s'en retrouvèrent en coupe afro jamaïcaine boursouflée, ce qui ne lui déplut pas outre mesure, et c'est avec une démarche cadencée qu'elle se précipita sur Ron. Le pauvre garçon enlevait nœud par nœud le cordon ombilical qui lui était resté en travers de la gorge.

- Et si on se revoyait ? proposa Pansy en battant frénétiquement des yeux – ce qui lui donnait l'air d'une libellule mongolienne -.

- On fe voit tous les vours, remarqua Ron, le tube graisseux collé à la langue.

- Ouais mais… Je veux dire… qu'on se voit en privé, tu vois… différent… pas pareil !

- Hé… Pourquoi pas… fit Ron en roulant des mécaniques. Si on se disait : demain matin, à l'heure du petit déjeuner, juste entre nos deux tables respectives ?

Pansy acquiesça puis hocha la tête de gauche à droite avec frénésie.

- J'ai pas compris, t'as été trop vite. Où ça ?

- Je sais que ton cœur te guidera à moi, souffla Ron qui, en passant près d'elle, lui grignota le bout du nez. A demain, ma grande bique…

- Oui… balbutia Pansy, en un rêve éveillé. Je te retrouverais…


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