Disclaimer: rien est à moi, tout est à JK. Rowling! Mais il faut bien avouer que ces idées sont très tordues et ne pourraient jamais venir de cette charmante dame...
J'ai un peu l'impression que cette histoire n'a pas un très grand succès, mais bon on espère quand même que quelques personnes aimerons! A partir de ce chapitre, vous allez pouvoir nous envoyer vos réponses! Qui écrit? On donnera la réponse au prochain chapitre! Qui sera mis lorsqu'on aura au moins quatre ou cinq reviews... Merci pour ceux qui lisent!
Appel à la population : PITIE ! ECRIVEZ NOUS DES REVIEWS, c'est vital pour nous, les reviews sont notre oxygène et vous aurez donc compris que nous en avons besoin pour vivre ! A moins que vous préfériez avoir trois morts sur la conscience ? (J'avoue, c'est (très) légèrement pathétique, mais vous comprenez... On est tellement désespérées...)
Chapitre 3 : Trahisons
Il était environ autour de minuit, Drago se tournait et retournait dans son lit, incapable de trouver le sommeil. L'opération de cette après-midi le hantait, de vieux souvenirs enfouis resurgissaient avec la puissance d'une arrivée de météorites se désagrégeant dans l'atmosphère terrienne. Le beau blondinet ressassait une vielle expérience qui datait de son douzième printemps (il était un peu précoce, mais bon c'est un Malefoy après tout) : son premier entremêlage avec Blaise Zabini... Que de sensations fortes... Et maintenant, avoir vu une parfaite osmose des corps de Pansy et Ron lui donnait une furieuse envie d'essayer... rien qu'une fois... une toute petite fois... Mais pas avec Zabini, il avait été un peu (oh si peu) brutal... quelle idée que d'utiliser des faux ongles de sorcière (rentrant d'au moins un centimètre dans la peau) et un fouet en peau de dragon... En fait, ce que désirait par dessus tout le Serpentard, c'était le corps de Potter. Rien qu'en y pensant, il commençait à avoir chaud. « Oh, je suis en train de défaillir, moi!... Une bonne douche s'impose ! » se marmonna t- il, sérieux. Sur ce, il partit s'engouffrer dans la salle de bains. Pour se détendre, il se fit un strip-tease torride devant le mur au miroir en se déhanchant avec une sensualité, laquelle même le professeur Snape n'aurait pu rester de marbre. Arrivé au moment fatidique du « cassage du fil du string léopard avec les dents », qui était la spécialité du doc, Drago s'arrêta. Un couinement s'était fait entendre de la baignoire... Le Serpentard quasi-nu s'y dirigea à pas de félin avant de se pencher et d'apercevoir... quelque chose d'inqualifiable... Pansy chevauchée par un rouquin qui s'était figé dans le spectacle du strip-tease intégrale loupé. Un filin de bave coulait de la commissure des lèvres de Ron, et son regard fixe en disait long sur son état d'esprit. Tout à coup il trouva le courage d'émettre un son guttural avant de souffler d'une voix rauque entrecoupée de silence :
« Ne t'arrête surtout pas... Oh, par le sang des Enfers... protégez-moi de mes désirs... ton sublissime déhanché finira par me tuer... »
Drago fit rapidemment le constat de la situation (il a l'habitude avec les opérations du bloc de Poudlard !) puis se dit qu'il valait mieux qu'il s'en aille très vite avant que les ardeurs du Gryffondor ne prennent une tournure fâcheuse envers lui. De plus, il risquait de briser le petit ( à peine dix centimètres de diamètre ! Foi de Doc. Malefoy !) organe vital palpitant de Pansy. En réalité, elle n'avait toujours pas saisi que son bien-aimé désirait non pas son corps, mais celui de son fidèle médecin (et gynécologue par la même occasion...). Tandis que le doc en question commençait, l'air de rien, à s'éclipser, Ron hurla effaré :
« Ne me quitte pas ! J'irai te chercher des perles de pluie là où il ne pleut pas ! (la dernière phrase est en accéléré). »
Mais apparemment il n'en avait rien à foutre de ces perles de pluie, et se carapatait le plus vite possible, n'essayant même plus d'être discret... Ron ivre d'amour ( mais pas avec un grand « A » ) s'éjecta de la baignoire tel un ressort bien huilé, plana au-dessus du sol comme Néo, et retomba impeccablement sur ses pieds près à sauter sur sa pauvre victime sans défense. N'a t- on pas honte de s'attaquer ainsi à un Malefoy en string si moulant ? Heureusement pour ce dernier, le tapis de la salle de bain sur lequel s'était réceptionné le rouquin fut retiré d'un coup sec. Pansy, l'œil droit énucléé de rage, le tenait fièrement, telle une Walkirie outragée.
« RONALD WEASLEY ! hurla t- elle le clouant au sol à cause du fort débit d'air qu'elle avait catapulté vers sa personne. Comment oses-tu ? Après tout ce que nous avons vécu ensemble ? Nos deux corps entremêlés, ça ne compte plus alors ? »
Et à ce souvenirs si brillant de mille feux multicolores une lourde larme emplie d'émotion s'échappa de ses yeux couleur terre. Ron s'en trouva fort dépourvu ! Cependant toutes ses pensées tendaient vers un Serpentard courant comme un dératé revêtu du plus joli sous-vêtement que le Weasley avait vu dans ses dix-sept longues années. Il frétillait encore en repensant à la petite tâche qu'il avait découvert sur le haut de la cuisse de Drago - une tâche de rousseur riquiquie toute mignonne. Se reprenant (quelque chose, allait savoir quoi, recommençait à irrésistiblement vouloir monter plus haut pour mieux observer sans doute...), il regarda sa dulcinée qui déversait un torrent de larmes sur le carrelage blanc et prit la parole en ces termes :
« Que dire... soupira t- il. Je ne sais pas... je ne sais plus... Oui, je suis perdu... »
Elle quémanda de ses yeux où l'on ne distinguai plus que de l'eau un peu sale, la suite. Prenant une profonde inspiration, il reprit, les genoux tremblants et se heurtant bruyamment, le front perlant de sueur, la bouche sèche :
« Vois-tu, j'ai besoin de temps pour déterminer avec exactitude si mon organisme recherche plutôt à nouer des contacts avec la gent féminine ou la gent masculine. Bien-sûr, si je me découvre des prédispositions pour les deux, tu seras l'unique représentante du sexe faible... »
Sur ce il la laissa dans son désarroi. Comment pouvait-elle vivre sans sa moitié ? Descendant sombrement dans son dortoir, l'idée du suicide la traversa... Son regard se porta sur le vitrail... Ne prenant plus la peine de réfléchir ( si tant est qu'elle l'ai déjà fait ), elle se précipita vers ce qui allait la conduire à la délivrance. Elle ferma les yeux et se mit à sourire béatement en imaginant la douleur de son aimé quand il apprendrait sa mort. Plus qu'une petite seconde avant l'impact... BOUM ! Pansy s'assomma. Elle avait juste oublié un léger détail... : dans un cachot il ne peut pas y avoir de vraie fenêtre ! Son vitrail n'était en réalité qu'un leurre pour cacher le délabrement des murs. Au bout de plusieurs minutes, elle revînt à elle... et ne comprit bien évidemment pas ce qui avait bien pu se passer pour qu'elle ne traverse pas ce fichu vitrail. Avec sa perspicacité innée, elle en conclut tout simplement que le verre avait dû être trop dur ou qu'une bonne étoile ne voulait pas la voir se décomposer... Pansy avait une force de caractère hors du commun, et elle brava donc cette étoile qui osait décider pour elle !
« Tremble astre qui me regarde, et observe bien ceci, car tu vas assister impuissant à l'apogée de mon existence ! déclama t- elle en bombant son torse. »
A peine achevait-elle ses mots qu'elle courut à en perdre haleine vers le point culminant du château... : la Tour d'astronomie !
Celle-ci dominait le parc de toute sa hauteur, environ 1000 mètres. Dans la nuit sombre, Pansy toisa les alentours avec dédain (mais elle ne voyait rien), et se pencha vers le bord glissant par l'humidité et le givre de l'hiver. Elle suça méticuleusement le bout de son index droit avant de l'élancer devant elle pour mesurer le vent. Avec un peu de chance, elle pourrait peut-être faire le tour du château avant de s'écraser élégamment ! Mais alors qu'elle s'apprêtait à sauter, l'inenvisageable arriva ! Ron se tenait dans l'encadrement de la porte, une cape rouge flottant dans son dos ( bien qu'il n'y eu pas de vent dans la pièce ) ! Il se jeta à genoux, et glissant jusqu'à elle dans cette même position, il entama « Only Youuuuuuuu !... » et s'arrêta là car il ne se souvenait plus des autres paroles. Elle tenta de lui résister et détourna le regard dignement. Mais petit à petit ses globes oculaires l'obligèrent à se tourner... ce qu'elle vit la fit fondre... : Ron portait un complet en latex hyper moulant sous lequel on pouvait aisément deviner chacune de ses courbes harmonieuses et abondantes ( non pas qu'il ai un gramme de trop dans le ventre, non le surplus venait d'un endroit un peu plus en dessous de la ceinture... mais qu'importe, Pansy aimait les garçons bien... équipés dirons-nous.). Il faut avouer qu'il était doté d'une forte bonne constitution pour son âge tendre !
Pansy ne put détacher son regard de l'entre jambe délicieuse qui semblait lui tendre les bras. Elle allait s'y précipiter pour répondre à leur demande muette lorsqu'elle se souvînt des conséquences des entremelages intempestifs passés. Alors, tout doucement, elle s'approcha de lui et murmura :
« Relève-toi chevalier de mon cœur, et embrasse-moi comme si c'était la dernière fois... »
Elle ne finit même pas cette phrase qu'une ombre surgit, envoyant à l'aide d'un sort de « Dégagus imédiatus crevus » le pauvre chevalier volant à travers la nuit d'hiver. La dulcinée cria à en percer les tympans de n'importe quel être vivant à moins de dix kilomètres à la ronde « TRAHISON ! », avant de s'effondrer de douleur. Elle releva son visage empli de larmes trop salées vers la silhouette qui la regardait lascivement, pantelante et désarticulée. Il s'approcha, elle reconnut alors sa figurepourtant déformée par l'Amuuûr, et glapit son prénom si familier. Pourquoi faisait-il ça ? Qu'allait-il lui arriver maintenant ?
Vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire!
Le trio échevelé for ever!
