DISCLAMER : Rien n'est à nous, tout est à Rowling... comme d'hab' quoi !
NOTE : Nous rappelons qu'un défi a été lancé aux lecteurs (trices) de cette fic : qui a écrit ce chapitre ? Ce que vous aurez comme récompense a été défini dans une note du chapitre 1. Aide : c'est la même personne qui a écrit le chapitre 1 et celui-ci.
NOTE 2 : Nous rappelons que cette fic est un total délire, que rien n'est à prendre au sérieux.
NOTE 3 : Désolée si il n'y a pas plus de blabla avant, mais un cours de sport est pour le moins éraintant...
NOTE4 : Il n'y a pas de note 3.
NOTE5 :Bonne lecture !
Chapitre 4 : Entre claustrobeurre et faune, son cœur balance…
Ce fut l'unique fois dans son existence où Pansy raisonna correctement. Elle saisit que si, dans les millièmes de secondes qui suivaient, elle ne détalait pas comme un lapin les escaliers tarabiscotés de la tour, elle se ferait violer sauvagement par le professeur Flitwick. C'était lui, l'être exécrable qui avait osé toucher aux délicats cheveux de son Ron chéri. Lui qui grimaçait d'impatience, se tortillant effrontément sur le petit muret, avec des mimiques si effrayantes d'obscénité que Zabini lui-même aurait décampé d'effroi.
-Ma douce donzelle… mon caramel mou – très, mais alors terriblement mou -… la prunelle de mes yeux… ma déesse incontestée… mon épouse attitrée… braillait Flitwick, en transe. Laisse toi guider par l'écho délicieux de l'amour… Viens à moi.
A cet instant précis Pansy papillonna et renifla comme un bœuf, parce que ce vieux nabot lui avait copieusement postillonné dans la gueule, et la bave moisie s'était insidieusement faufilée dans tous ses orifices. Flitwick sauta virilement à bas de son perchoir en roulant des mécaniques, avec un déhanché fort rustique qui aurait foudroyé de dégoût Drago Malefoy.
-Bon, eh bien, je vais y aller, moi… J'ai un rendez-vous chez le pédicure, sifflota Pansy, l'air de rien, en se déplaçant en crabe vers la trouée de la tour – ce qui eut pour effet de lui froisser le muscle arrière de la fesse gauche, déjà craquelée par la cellulite -.
-Oh non, ma mignonne, aboya Flitwick, narquois : maintenant que j'ai jeté mon dévolu sur toi, tu es mienne pour l'éternité.
-Ah, c'est-à-dire que c'est un poil long, et j'ai une irrésistible envie de faire pipi, confessa Pansy qui essayait bravement de ne pas ficher son index dans sa vessie pour stopper le fuite d'urine qui en découlait.
-Je vais t'accompagner, pour plus de sûreté, déclara Flitwick, la langue pendant hors de sa bouche, la c presque à la verticale.
-Je pense que j'arriverai à trancher les coupons de papier sans vous, balbutia Pansy, qui tout de même se demandait curieusement ce que cela faisait de coucher avec un croulant de quatre vingt dix ans édenté.
-Il est absolument hors de questions que tu quittes de vue ne serait-ce que mon ombre, ordonna Flitwick, les yeux fous, bavant, se gondolant. REGARDE :
Et il arracha sa cape pour la faire tournoyer au-dessus de sa tête, à la manière de Super Man à califourchon sur un poney à l'envers. Pansy fut absolument ébaubie et ne put empêcher ses mains de s'entrechoquer pour applaudir le spectacle qui s'offrait à son regard de boue. Flitwick était à poil. Et, bon sang, il était franchement mieux équipé que cette loque de Brad Pitt. Incroyable, quel choc ! Ce tas de rides possédait un véritable engin de guerre dissimulé dans son caleçon !
-Qu'en dites-vous, très chère ? demanda innocemment Flitwick.
-Suis-je en un rêve éveillé ? gazouilla Pansy, hypnotisée.
-Sûrement… à présent que nous sommes en parfaite intimité, je vais te révéler mon petit prénom, lequel, j'en suis persuadé, tu n'auras de cesse de prononcer pour m'avoir en permanence à tes côtés.
-Quel est-il ? bafouilla péniblement Pansy, qui sentait ses hormones bouillonner.
-Minus. Je suis Minus Flitwick. Et nous allons nous aimer.
-Oh, s'il vous plaît… rhabillez-vous, ou je ne me retiendrai pas longtemps… je…
-Si on allait se faire un bouillon de poule dans ma piaule ? suggéra soudain Flitwick, qui respecta la volonté de la fille obsédée en se recouvrant.
-Bien… sûr… que oui…
La « piaule » de Minus, c'était tout simplement son bureau ; tout petit, le bureau : de la taille d'un placard à balai. C'était très intime, et Pansy devait se presser contre le torse de Flitwick pour y loger entièrement. N'y tenant plus, elle commençait déjà un corps à corps lascif hautement pornographique contre son professeur, mais celui-ci lui flanqua une baigne pour qu'elle lui foute la paix et concocta son fameux bouillon. Pansy l'avala lentement, en passant maintes fois la langue sur ses lèvres avec sensualité, le bout du nez souillé de soupe jaunâtre. Lorsqu'elle eut fini, elle se jeta à nouveau sur Minus, en ôtant précipitamment ses sous-vêtements, comme une amazone en furie totalement démente et hurlante d'ovulation. Mais Flitwick lui asséna un second pain dans le pif pour calmer ses ardeurs et la pauvre Pansy s'en trouva sur le cul.
-Pas maintenant, je suis fatigué, rouspéta Minus. Demain, peut-être. Je t'ai amadouée, je n'aurais pas de mal à t'avoir sous ma coupe. Maintenant dégage de là.
Pansy fut éjectée comme un botruc en chiffon de la tanière de Flitwick et s'étala les quatre fers en l'air sur les dalles de pierre froide. Zut. Elle savait pourtant qu'il ne faut jamais effrayer le poisson. Elle avait été trop vite en besogne, et voilà. Elle ne se taperait pas Musclor. Un beau spécimen, pourtant ; dommage.
Le lendemain, elle avait déjà rebondi et, la nuit portant conseil, avait tout à fait rayé Minus de sa mémoire – exposée au vent. Elle pensait reconquérir Ron à tout prix, parce que sans lui, sa vie manquait de sucre. Le dit-rouquin fit irruption dans la Grande Salle en bâillant copieusement, se grattant le derrière, des valises sous les yeux. Malefoy l'avait obsédé la majeure partie de la nuit, il s'était délecté intérieurement de son… suprême déhanché… et de ce string incroyablement filandreux… oh… mais, dès qu'il aperçut Pansy, il se rappela que pas plus tard qu'hier, sur la tour d'astronomie, il lui avait dit qu'il n'aimait qu'elle. Après, le reste de sa soirée avait été quelque peu flou et il se rappelait seulement avoir été éjecté loin d'elle pour atterrir directement dans son dortoir - sans détour.
-Salut Rony, susurra Pansy, se mettant admirablement en valeur – elle se força à décaler ses fesses à l'arrière et de pousser en avant sa poitrine inexistante.
-Ma biquette… répondit Ron en s'asseyant sur les genoux de Pansy qui s'écroula sous son poids. Je crois qu'on a pris un mauvais départ… Tu sais bien qu'en réalité, tu es la seule… Malefoy est, cela dit, irrésistiblement attirant, c'est un Dieu vivant, un Ange démoniaque à l'appel irrévocable, et à la chose parfaitement équilibrée, mais… après la leçon que j'ai reçu la veille… J'ai compris que tu étais une beauté fatale et que je t'adulais !
-C'est bien, mon canasson, c'est bien, suffoquait Pansy. Tu peux… te retirer… sur la chaise d'à côté ?
-Oh, bien sûr, excuse moi, c'est que, tes jambes sont si délicieusement grasses qu'on a envie de s'y complaire…
Pansy vira à l'écrevisse sous ce compliment bien tourné et, pour changer de sujet – elle était si gênée de ces paroles grisées d'amour ! -, proposa à Ron de lui faire une tartine. Il accepta volontiers, c'était la première fois qu'une fille lui proposait le petit déjeuner, et si en plus, il s'agissait de sa bibique…
Lorsqu'il planta ses dents dans le pain fraîchement coupé et plié comme un coupon de PQ par Pansy, Ron émit un hurlement suraigu déchirant qui retentit jusqu'au Chemin de Traverse. Il sursauta très fort et alla se ficher dans le plafond magique. Ses grandes jambes s'agitèrent convulsivement, vu que le reste de son corps se trouvait à l'étage du dessus. Il continuait pourtant de vociférer en pissant de terreur dans son slip Kelvin Klein tout neuf. Alors, Pansy, d'un geste plus rapide que Buzz l'Eclair, s'empara du pauvre sandwich pour lui éviter d'être arrosé d'urine. Elle l'examina attentivement, ne comprenant pas ce qui avait provoqué le traumatisme de son choubiroux adoré.
-Un problème, mon loulou ? babilla – t elle. Une miette de toast en travers de la gorge ?
-AAAAAAHHHH ! A l'aiiiide ! NOOOONN ! Laissez-moi la vie sauve, je ferais tout ce que vous voudrez…
-Vous voulez bien vous glisser dans mon arrière train comme dans celui de Miss Parkinson lors de mon dernier cours ? hasarda Mac Gonagal.
-Mon roudoudou, dis-moi ce qui se passe ! s'alarma faussement Pansy qui dégustait son petit plat en attendant la descente de Ron.
-JE SUIS CLAUSTROBEURRE ! s'égosilla icelui, effaré, bouleversé. Je ne peux pas supporter ne serait-ce que l'odeur de cette grasse jaune ! Pitié, bouffe le, qu'on en finisse ! Si tu m'aimes, Pansy, fais le !
Pansy, piquée au vif, enfourna le sandwich au beurre dans sa bouche et l'avala sans mâcher. Du coup, presque instantanément, elle fut prise de flatulence et dut sortir de la Grande Salle en roulant sur des patins jusqu'aux toilettes. On déficha Ron du plafond, et son visage s'imprimait d'une passion si effrénée pour sa sauveuse que Harry dut le balancer contre le mur pour qu'il reprenne ses esprits.
L'après midi, près de la cabane de Hagrid, au cours de soins aux créatures magiques
Hagrid se dandinait face à ses élèves parfaitement ébaubis de sa démarche d'ermite fougueux. On ne lui donnait pas soixante ans ; il était si bien conservé. Hermione aurait presque pu en tomber amoureuse et… Nous demandons à l'accueil la suite de « Pansy à tout prix » dans les plus brefs délais oups, pardon, une erreur dans les bobines d'écriture. Je disais donc que nous nous trouvions en présence de ce vieux balourd de Hagrid, qui s'esclaffait sourdement car il savait que, dans quelques secondes, l'impact de la chose qu'il allait révéler aux yeux de tous les bouleverserait à jamais. Pansy n'en avait rien à secouer. Elle s'ennuyait sans la présence de la bombe orange à ses côtés. Heureusement, et ce Merlin seul pouvait décider qu'il en soit ainsi, Doc Malefoy demeurait constamment à ses côtés, pour le meilleur et pour le pire. Elle lui adressait ses yeux de biche, se mordillant sensuellement la lèvre, et tout ce que trouvait Drago à faire, c'était de recueillir la goutte de sang qui en découlait pour l'analyser au laboratoire de Sainte Mangouste dans le but de savoir s'il pourrait faire interner Pansy et qu'elle le lâche enfin.
-Votre attention, je vous prie, tempêta Hagrid, car sa classe se dissipait. J'ai là un spécimen rare que l'on ne rencontre pas tous les jours dans les toilettes de l'école ou le Chaudron Baveur, non. Ceci… - il se décala, et son postérieur digne d'un mastodonte se balança gaiement de gauche à droite – est un FAUNE. Notez bien cela
Après ces paroles pleines de sagacité, les élèves replongèrent dans leur méditation et quelques uns allumèrent une clope. Qu'avaient-il à se tamponner d'un FAUNE ? Seule Pansy demeura impassible. Son regard de terre glaise périmé effleura les doux iris orage de la créature. Au cas où certains lecteurs seraient de purs incultes stupides, je les informe poliment qu'un FAUNE est un être mi humanoïde, mi bouc, torse nu en permanence, une écharpe embobinée autour du cou, muni de deux petites cornes à l'aube du front, aux pattes de chèvres et à la queue (pas de mauvaises intentions) relativement touffue. Le machin que je viens d'exposer capta donc au vol la teinte de ses yeux et il s'en émut. Il s'élança donc vers elle, prit une pose avantageuse et lui fit de la patte à pied. Pansy béait.
-Salut, toi… susurra le faune, sexy à en crever. Belle bête… Ouais… T'es pas mal pour une biquette…
-Ne me parlez pas sur ce ton ! vociféra Pansy. Seul Ronaldo a le droit de m'appeler ainsi : ne vous méprenez pas !
-Ta gueule, la coupa le truc, l'air de rien. Sache que je m'appelle Bi. Et je souhaiterais me déclarer à toi, jeune pouliche.
-C'est vrai ? Vous êtes amoureux de moi ? Serait-ce cela, le coup de foudre ? s'extasia Pansy, dévergondée.
-Mignonne mais débile, soupira Bi. Je ne fais pas partie de cette catégorie de faunes tout gentils et collés aux jupes de leurs mères. Je m'en balance de toi. Car, ce que le mi géant mi nabot ici présent n'a pas mentionné, c'est que je suis…
-Un FAUNE PERVERS, acheva Hagrid, fier comme Artaban. Oui, mes chers. Des faunes, il y en a à la pelle, mais des PERVERS, c'est en voie de disparition ; une catégorie prête à s'éteindre. Veuillez lui faire cadeau d'une exhibition avant la fin de ce cours, afin d'honorer sa mémoire.
Il pivota et sa bedaine fataliste pointa sur Malefoy.
-Hep, le Doc, j'ai appris par inadvertance que tes stripteases valaient ceux de Jessica Alba – là, Hagrid essuya le filin de bave qui pendait à ses babines -. Fais nous rêver et donne à Bi le plus beau moment de son existence.
Drago déglutit de travers et recracha son brin d'herbe. Lui n'était pas si bi (au sens propre du terme) que ça, en fait… en y réfléchissant bien… oh, non, il n'allait pas le faire pour ça…
Bi sentit son organisme s'enflammer. L'ânesse arriérée, il se la taperait plus tard. Au demeurant, le pur sang bien roulé le régalerait en guise d'apéritif…
Maitenant, tous à vos claviers pour écrire une review avec, si possible, la réponse au défi !
Le chapitre 5 arrivera... Il sera pour le moins... Vous verrez.
