8- Un doux réveil
Flack fut réveillé par une sonnette. Sa sonnette. Qui ça pouvait être à cette…Et au fait, quelle heure était-il ? Soupirant, le jeune détective finit par ouvrir les yeux et vit qu'il était encore dans le noir complet. Bon, soyons positif, son hématome ne s'était pas encore résorbé…
Puis Don se mit à sourire en sentant un corps chaud et féminin contre le sien, un parfum des plus délicieux qui lui chatouillait les narines et il entendit la respiration calme et apaisée de son amante passionnée. Le jeune détective se mit alors à caresser doucement ses cheveux bouclés et resserra légèrement son étreinte autour de son corps. Stella était à lui, comme il était à elle…
La scientifique avait la tête posée sur son torse ferme et l'entourait fermement de ses bras, comme si elle craignait qu'il ne s'envole…Chose pour le moment fortement improbable avec sa cécité…temporaire. C'était tem-po-rai-re. Il devait s'en convaincre…
Stella poussa un petit soupir heureux en sentant la main du détective caresser sa chevelure et frotta alors son visage contre ses pectoraux. Flack aurait tellement voulu voir son visage à cet instant précis, voir et ainsi savoir si elle était heureuse. Mais sa vue en avait décidé autrement…
Comme si cette pensée s'était insinuée dans la tête de la scientifique, celle-ci se réveilla peu à peu, leva son regard émeraude vers lui et lui sourit avec amour et bonheur. Mais se rendant compte qu'il ne la voyait pas encore, elle se mit à déposer des baisers légers comme des papillons sur son torse, le faisant frissonner.
Don (surpris) Stella ?
Stella (levant les yeux, moqueuse) Non, c'est Danny.
Don (riant, jouant un peu avec elle) Ho, salut Poussin. J'ai fait un rêve in… (Stella lui frappa l'épaule) Je plaisante, je plaisante !
Stella (riant) Idiot… (l'embrassant avec douceur) Bonjour, Don…
Don (posant prudemment sa main sur sa joue) Bonjour, Stella… (son regard bleu exprimant une certaine crainte) Tu…heu…
Stella (déposant des baisers sur son visage, les deux mains posées sur sa nuque) Je vais très bien…Un peu courbaturée mais ça en valait vraiment la peine… (taquine) Vraiment vraiment…
Le jeune détective se mit à rougir, amusant Stella qui se mit à l'embrasser tendrement, caressant voluptueusement son cou et ses épaules. Elle sentit les bras musclés de Flack la serrer contre lui et l'une de ses mains partir dans une nouvelle exploration de son corps. La scientifique ne put s'empêcher de rire doucement contre ses lèvres devant son désir renouvelé.
Stella (taquine) Cinq fois ne te suffisent pas ? Espèce de gourmand insatiable…
Don (malicieux, trouvant et embrassant son cou avec délicatesse) Ça n'avait pas l'air de te déranger cette nuit…
Stella (se mettant à califourchon sur lui, le faisant se redresser pour pouvoir l'embrasser avec aisance) Comment aurais-je pu l'être ? J'avais le plus sexy des détectives new yorkais dans les bras…
Don (avec une petite moue boudeuse amusée) Seulement de New York ?
Stella (gentiment moqueuse) Je dois vérifier les autres villes… (étouffant sa protestation avec ses lèvres) Je plaisante…Tu es unique…
Don (embrassant toujours son cou et caressant son dos avec sensualité) Merci…Toi aussi… Tu es la personne la plus précieuse pour moi. Celle à qui j'ai offert mon cœur…
Stella (vraiment émue, caressant tendrement sa joue) C'est la plus belle chose que l'on ne m'ait jamais dite !
Don (grimaçant) Ça sonne un peu faux avec moi, non ?
Stella (avant de s'emparer encore une fois de ses lèvres) Pas du tout…Je découvre un autre Don Flack Jr…Et je l'aime, comme j'aimais l'autre…
Alors que Stella prenait ses lèvres avec amour, Don avait les yeux grands ouverts à ses derniers mots, toujours surpris de savoir qu'elle l'aimait, même diminué…Il avait vraiment du mal à croire en sa chance…
La scientifique s'écarta un peu de lui et caressa la morsure qu'elle lui avait faite durant les ébats de la nuit, navrée.
Stella (avec une petite voix, caressant la morsure du bout des doigts) Désolée pour…
Don (posant sa tête contre son épaule et caressant son dos) Ce n'est pas grave. (souriant) Il a bien fallu trouver un moyen pour éviter que ma vieille bique de voisine ne rameute les collègues…
Stella (riant, mêlant ses doigts dans les cheveux noirs de Don, posant son visage sur sa tête) En tout cas, on peut dire que tu lui as rabattu le caquet…La pauvre…
Don (ses mains se mettant à vagabonder sur les courbes gracieuses des hanches de Stella, ses intentions évidentes) Ne la plains surtout pas. Tu n'en seras jamais remerciée…J'ai essayé…
Stella (sentant et voyant ce qu'il faisait, souriant, amusée) Et tu essayes autre chose, là…
Don (levant la tête vers sa voix, son regard bleu plein de désir et d'amour) S'il te plaît…
Stella (avec un grand sourire) Comme si je pouvais te résister…
Flack se mit à sourire, posa sa main sur la nuque de la scientifique pour amener son visage vers le sien et l'embrassa ardemment, approfondissant chaque nouveau baiser, jouant avec la langue de la scientifique. Cette dernière se positionna d'ailleurs et, le sentant enfin plus que prêt, le fit lentement entrer en elle, le faisant gémir contre sa bouche. Elle sentit ses mains glisser sensuellement de ses épaules jusqu'à ses hanches et le détective la fit lentement bouger sur lui, dans un rythme tendre et passionné, tout en calquant le mouvement avec ses propres hanches.
Stella pencha la tête en arrière, gardant ses mains enfouies dans les cheveux noirs de jais du jeune homme, et se mordit la lèvre : comment arrivait-il à rendre chacune de leur étreinte aussi passionnée et différente ?
Flack remonta une de ses mains vers le visage de la jeune femme pour caresser ses lèvres et sentit qu'elle se les mordait avec force. Il ne voulait pas qu'elle se fasse mal…
Don (haletant) Stel…Stella…Ne…Ne te retiens pas…
Stella (dans le même état que lui) Et…taaa…voisine… ? Hmm…
Don (la fixant sans la voir avec ses yeux bleus pleins d'envie et d'amour) J'en…n'ai rien…à foutre…Je veux…t'entendre…
Comme il ne pouvait la voir, Don voulait savoir comment réagissait Stella à leur étreinte actuelle, à lui. Il sentait son corps vibrer contre le sien, ses doigts s'enfoncer dans sa chair mais il voulait entendre sa voix, l'entendre prononcer son nom, encore et encore…Comme cette nuit…
Devinant les raisons de Don, Stella finit par relâcher la pression exercée sur ses lèvres, ayant tout de même vérifié l'heure au préalable, et elle laissa échapper des plaintes de plaisir de plus en plus bruyantes. La scientifique se serra tout contre Flack lorsque le rythme de leurs deux corps unis s'accéléra. Et une nouvelle fois, ils répétèrent avec force le prénom de l'autre, encore et encore, s'embrassèrent sauvagement et se caressèrent avec passion. Ils ne pouvaient plus se passer l'un de l'autre…
Quand les deux amants atteignirent l'orgasme, ce fut une explosion de joie et d'extase qui semblait provenir du fond de leurs corps. Leurs cris de plaisir résonnèrent alors dans la chambre silencieuse et leurs corps se tendirent brutalement pour se relaxer ensuite peu à peu. Essoufflée, Stella s'appuya sur Flack, posant sa tête sur son épaule, et entoura son dos humide de sueur de ses bras tout aussi humides, cherchant à reprendre un vague contrôle de sa respiration, tout comme son beau partenaire.
Flack était scié ! Il n'avait jamais été comme ça…Aussi amoureux et passionné. Et peut-être un peu obsédé aussi…Et toutes ces sensations qu'il avait ressenties…Seule Stella semblait pouvoir les réveiller…Il était vraiment amoureux. Très amoureux…
Le jeune détective réussit à calmer sa respiration saccadée et les battements rapides de son cœur et caressa doucement le dos et la nuque trempés de Stella, dans un geste tendre et amoureux.
Don (amusé) Je pense qu'une douche s'impose.
Stella (riant dans son cou) Ainsi qu'une lessive pour tes draps…
Don (sentant en effet l'état plus qu'humide de ses draps) Heu…Ouais…
Les deux amants finirent par se lever et se dirigèrent vers la salle de bain, Stella guidant Flack. Et quand elle vit son sourire coquin, elle savait qu'elle n'allait pas lui échapper…Encore…
