18-Le septième ciel

Stellaavait enfin fini sa journée et retournait à l'appartement de Don, comme chaque jour depuis sa cécité. Une fois devant la porte, la scientifique chercha les clés, des pensées noires dans la tête. Malgré ce qu'elle lui disait quotidiennement, la jeune femme était très inquiète. Elle craignait vraiment que le jeune détective ne reste aveugle à vie. Cela faisait bientôt plus d'une semaine et il n'y avait eu aucun signe annonciateur de guérison…

Respirant à fond et se composant un visage rassurant, Stella finit par entrer et fut surprise de trouver une multitude de pétales de roses au sol, qui formaient un joli petit chemin jusqu'à la chambre du détective qu'elle avait maintes fois visitée. Souriant et haussant un sourcil, amusée par la dernière idée de son petit ami, Stella posa ses affaires sur la table du salon et y trouva un mignon petit bouquet d'œillets de toutes les couleurs avec une petite carte où il était écrit : « La voisine n'est pas là ♥ ». Stella ne put s'empêcher de rire devant l'originalité de cette carte. Don ne faisait vraiment rien comme les autres…

Après avoir mis les fleurs dans un vase, la scientifique se dirigea vers la chambre et trouva cette fois-ci un petit carton accroché à la poignet de la porte avec : « Aucun vêtement n'est autorisé dans cette chambre. Si vous ne suivez pas cette consigne, nous ne vous assurons pas qu'ils vous seront restitués intacts… ». Stella éclata de rire et leva les yeux, de plus en plus amusée par ce petit jeu, puis exécuta les ordres du carton. Qu'est-ce que lui réservait encore Don ?

La scientifique ouvrit enfin la porte et vit une multitude de bougies allumées un peu partout dans la pièce, des pétales de roses éparpillés partout sur le plancher et un certain jeune homme aux incroyables yeux bleus qui l'attendait, étendu complètement nu au milieu du lit, un large sourire aux lèvres et une rose entre les dents.

Don (retirant la rose de sa bouche et la tendant à Stella, d'une voix sensuellement douce) Bonsoir Stella… (l'observant de la tête aux pieds) J'avais raison…

Stella (charmée et intriguée) Raison sur quoi ?

Don : La lueur des bougies donne à ton corps un aspect féerique et vraiment plus que désirable.

Stella le fixa un moment, le voyant l'examiner minutieusement en se mordant la lèvre inférieure avec gourmandise. Il…Il…

Stella (surprise) Tu…Tu me vois ?

Don (avec un grand sourire, lui ouvrant ses bras) Surprise !

Comme si un énorme poids s'était envolé de ses épaules, Stella se précipita avec légèreté vers le détective et se jeta dans ses bras, l'étreignant avec force. Flack la serra tout contre lui, posant son visage sur sa tête et caressant tendrement ses cheveux bouclés puis embrassant sa joue.

Don (avec malice) C'était une sacrée bosse…

Stella (les larmes aux yeux, prenant son visage entre ses mains) De…Depuis quand tu… ?

Don (essuyant ses larmes avec ses pouces, en douceur) Ce matin, quand je me suis levé. Je vois encore un peu flou mais le médecin m'a assuré que ça allait rapidement s'arranger.

Stella (caressant sa joue) Je suis si heureuse !

Don (avec humour) Et moi donc ! Je me voyais mal finir à Las Vegas en tant que lanceur de couteaux…

Stella (riant) Idiot !

Don : Et demain, je retourne bosser. Mac est au courant…Je ne retourne pas tout de suite sur le terrain tant que ma vision est trouble et…

Stella (l'interrompant) Mac le savait ? (presque outrée) Et il ne m'a rien dit !

Don (avant de l'embrasser) Je le lui ai demandé…Je voulais te faire une surprise…

Stella (nouant ses bras autour de son cou) C'est très réussi…

Puis ils s'embrassèrent ardemment, se serrant avec force l'un contre l'autre, caressant le dos de l'autre et enfouissant ses mains dans les cheveux de l'autre pour approfondir chaque nouveau baiser, de plus en plus fiévreux. Don étendit ensuite délicatement Stella sur le lit et embrassa chaque parcelle de son visage avec tendresse, une main caressant toujours ses cheveux bouclés tandis que l'autre était toujours glissée dans son dos.

Don (d'une voix rauque pleine de désir) Et maintenant, je vais pouvoir profiter pleinement de toi, ma belle Aphrodite…

Alors que Stella riait à cette appellation, le détective se mit à caresser, embrasser, lécher et même parfois mordiller le corps entier de Stella avec une incroyable précision, trouvant chacune de ses zones érogènes qui la faisait gémir toujours un peu fort. Et il fit durer ces tendres petites tortures, sentant la scientifique s'agripper à lui comme elle pouvait et onduler sous lui, le réclamant toujours plus…

Flack revint sur le nombril de la jeune femme qu'il se mit à titiller avec sa langue, la faisant s'arc-bouter contre lui. Elle répondait à ses caresses sensuelles comme jamais…

La respiration de Stella était de plus en plus rapide et elle se demandait si elle allait pouvoir résister longtemps aux caresses expertes de son bel amant. Il la rendait folle…

Don remonta vers son visage, laissant ses mains vagabonder et devenir audacieuses sur le corps brûlant de désir de la jeune femme, et l'embrassa avec passion, mêlant sa langue à la sienne dans un ballet endiablé. A bout de souffle, ils finirent par rompre ce baiser incendiaire et se regardèrent dans les yeux, le vert se noyant dans le bleu et vice-versa, faisant passer à travers leurs regards tout leur amour et toute leur passion l'un pour l'autre.

Stella avait l'impression que le regard bleu de Don pouvait voir à travers elle et cette pensée la fit frissonner. On aurait dit qu'il la connaissait mieux que personne…Elle en avait d'ailleurs eu une bonne preuve avec l'histoire du lancer de couteau…

Flack souriait tendrement à la femme qui lui avait fait une telle confiance. Elle lui avait confiée sa vie…Le détective avait tellement eu peur quand il l'avait sue aux mains de ce cinglé de psychopathe. Et lorsqu'elle n'avait pas répondu à son appel, il avait bien cru qu'il l'avait tuée ! Mais il avait réussi son coup…Comment ? Ça, il se le demandait encore…

Stella, profitant de son inattention, le plaqua soudain sous elle et lui administra les mêmes douces tortures que lui, satisfaite de l'entendre gémir son nom et de la réclamer, à chaque fois un peu plus suppliant. Elle le possédait…

La scientifique revint au niveau de son visage pour l'embrasser et Flack en profita pour reprendre le dessus, sans se détacher de ses douces et tendres lèvres. Il finit par lui caresser le long des bras et arriva à ses mains, nouant alors ses doigts aux siens. Il la voulait… Maintenant…

Don finit donc par rompre le baiser et observa le visage de Stella avec amour et intensité, la sentant frissonner d'anticipation. Elle l'attendait… Il continua pourtant de scruter gentiment son visage car il voulait voir ses expressions lorsqu'ils ne feraient plus qu'un. Il le souhaitait depuis tellement longtemps…

Comme si elle lisait dans ses pensées, Stella l'invita à passer aux choses sérieuses, un sourire coquin aux lèvres, et frotta son corps brûlant contre le sien, ferme et tout aussi embrasé. Don entra alors en elle avec passion, lui faisant crier son nom, et bougea ensuite doucement en elle, dans un rythme lent et tendre, serrant ses mains à chaque mouvement de hanches.

Les deux amants ne cessaient de soupirer, gémir, crier de plaisir et leur mouvement harmonieux s'accéléra, les faisant hurler leurs noms, encore et encore. Stella finit par nouer ses jambes autour des hanches de Don, qui lâcha une de ses mains pour caresser voluptueusement sa cuisse, l'entraînant plus profondément en elle et augmentant la puissance de ses coups de reins, comme celle de ses cris rauques d'ailleurs.

Leurs deux corps unis se mirent à trembler tellement leur plaisir était intense et merveilleux et lorsqu'ils atteignirent l'orgasme, les deux amants avaient l'impression de s'être envolés, jusqu'au septième ciel. C'était leur première fois…

Flack s'effondra sur Stella, essoufflé, et essaya de calmer sa respiration, tout comme elle. Ça avait été si…incroyable ! Il n'arrivait pas à croire qu'il aurait pu ressentir cette sensation d'intense plénitude un jour. Stella était vraiment la seule…

Don (se redressant, caressant sa joue de sa main libre) J'ai…J'ai cru voir des étoiles…

Stella (souriant, ravie) Toi aussi ? (malicieuse) Ça prouve que tu avais raison…

Don (fronçant les sourcils) Raison sur quoi ?

Stella (faisant doucement onduler son corps sous lui, une lueur provocante dans le regard) Que ça allait être encore plus merveilleux quand tu aurais recouvré la vue…

Don (avec un sourire carnassier) Et je ne t'ai pas tout dévoilé…

Et le détective passa la nuit à lui démontrer.