Kikoo !!! C'est moi en direct de la BU !!!!


Je viens de taper ça vite fait, je l'ai écrit en moins d'une heure, après avoir coché une trentaine de cases au hasard dans mon QCM de psycho-pathologie.... ( exam de 10h30 à 12h30, je suis sortie à 11h30 ^^)


Donc voilà....




Pourquoi pleures-tu ?

Tu ne le sais pas.

Pourquoi vis-tu ?

Il n'y a aucune raison à cela.


Ce dialogue incessant, ces paroles dans ma tête.

Je voudrais tant que tout s'arrête.

Le temps en moi semble arrêté.

Plus jamais je ne vivrai.


Il y a bien longtemps que je ne souris plus.

Bien longtemps que la lutte ne m'intéresse plus.

À quoi bon se battre ? Pourquoi lutter ?

Finalement, l'issue de tout ceci, je la connais.

Il est le mal, rien ne sert de lutter.

Il est le mal, et il va gagner...


Il a déjà vaincu mon esprit.

Il a déjà vaincu mes anciens amis.


Il ne reste que moi, enfermé dans le noir.

Moi, leur tout dernier espoir.


Mais je suis entouré de ténèbres,

Et à présent, je suis si faible.


Pourquoi tu pleures ?

Parce que tu as peur...


J'ai perdu mon âme ce jour-là,

Quand l'être infâme a saisi mon bras.

Il m'a entraîné vers l'ombre.

Pourquoi autour de moi fait-il si sombre ?

Il fait froid, noir, et j'ai peur.

Je n'ai plus droit à l'erreur.


Jamais je n'aurais connu ce sentiment,

d'amour que l'on donne gratuitement.

On a toujours aimé en moi que mon nom.

Je me moque du « qu'en dira-t'on ? »


On m'a pris pour un fou, non sans raisons.

Ma folie n'a d'égal que leur déraison.

Le garçon qui a survécu est bon a enfermer.

Plus rien ne pourra les sauver.


Pourquoi tu déraisonnes ?

Parce que tu n'as plus personne.


Ne plus vivre seul, la solitude du coeur.

Enfin vont cesser mes malheurs.

Demain au lever du jour ma vie,

Vers d'autres cieux se sera enfuie.


Je ne veux pas que l'on ai pitié,

Je sens ma vie comme vous tous me quitter.


Vous êtes tous partis,

Vous avez tous fui

Me laissant dans l'oubli.


Sans vous, dans le noir, j'ai froid.

Sans mes amis, ce soir, je perds la foi.


Je ne crois plus en rien, ni au Diable, ni à Dieu.

Aucun n'existe, il n'y a que Lui et moi, si malheureux.

À l'approche de la mort, je ne ressens plus rien.

Dans cette pièce salle et sombre, elle va et vient.


Ma mort va venir m'épouser,

Et pour nos noces, je partirai en fumée.


Des vas et viens derrière la porte,

Mais aucun son ne me heurte.


Ma vie s'achève en un léger souffle,

A jamais mon coeur souffre.


Je suis gelé jusqu'aux os, et la faim tiraille

Ce qu'il me reste encore comme entrailles.


La porte s'ouvre, je vois une lumière

C'est comme le bout du tunnel pour les âmes qui errent.

Une silhouette obscurcit ma douce vision,

Mon coeur se réchauffe, il est l'heure de l'ultime action.

Je sais ce qu'il va faire, j'y suis prêt,

Je veux voir ce rayon vert, m'en aller.


Mourir ainsi serait trop facile pour toi

Tu vas vivre, et ta souffrance grandira.


Pire que la mort son châtiment ?

Il me libère, mais pourquoi tant

de haine, de douleurs ? Pourquoi son sourire ?

Il ne veut pas me voir mourir, juste souffrir.

Je me retrouve dans un autre endroit,

Tout aussi noir, et tout aussi froid,

Où la mort règne aussi.

Je ne sais pas où je suis.


Je sens une odeur putride,

Elle rôde, perfide.

Je souffre, elle approche, je sens sa main.

Pour moi, il n'y aura plus jamais de lendemains.



*¤* FIN*¤*