Encore un One Shot, sisi… 2crit il y a 3 semaines, mdr…
Jvous jure !!!!
RAR
Celinette : Oui, tu étais la seule, l'unique, l'élue….. Faut que j'evite le fromage aux herbes a 2h du mat moi mdr… De rien pr le lien )
Blaise …: Chuis desolee…. Vive ffnet ) Merci pr vos compliments
Cordelune : Merciiiiiiiiiiiiiii ! C'est bien à se point l ????????????
Orlina : Vi vi, faut que tu les essaies…
Bonne lecture…
Petite note : J'avais participé à un concours litteraire (Orlina, toi qui va régulierement sur mon compte fictionpress, c'est A ma fenêtre), et je n'ai pas été dans les nouvelles selectionnées. Même si je m'y attendais, ça m'a fichu un coup. J'ai pleuré un peu, me suis demandé si je continurai à ecrire ou non… Et finalement, je me suis dit que j'aimais trop ecrire pour abandonner a cause d'un petit echec…. Que ça plaise ou non, j'ecris pour mon plaisir. Alla…
C'etait le discours pas interessant de Paradise…
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Ce One Shot peut sembler dur….
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Il fait noir, très noir. Et il aime le noir… Il a l'impression que la nuit, il pourrait disparaître. S'effacer.
Il n'y a rien qu'il ne souhaiterait plus que ça.
Personne, personne ne verrait qu'il n'est plus là. Il était seul. Seul, et las.
Il avait tout fait pour qu'ils comprennent. Pour qu'il comprenne. Mais personne ne voyait…
Personne ne voyait ses cheveux laissés à l'abandon, son visage qui se creusait, ses yeux qui devenaient chaque jour plus rouges.
Personne ne voyait que ses robes devenaient bien trop grandes.
Personne ne le pleurerait.
Il voulait mourir. Depuis deux ans, il ne pensait qu'à deux choses.
Il ne pensait qu'à mourir, et à celui qu'il aimait.
Mourir si celui qu'il aimait ne l'aimait pas. Il n'aimerait jamais quelqu'un d'autre autant. Jamais.
Cet amour l'avait condamné. Il le regarder évoluer à la lumière du jour, aux yeux et à l'admiration de tous. Et lui s'effaçait vers une nuit éternelle.
Il ne mangeait plus, personne ne l'avait vu.
Depuis que son père l'avait renié, il avait été adopté par Snape. Mais Snape était un homme occupé. Il ne voyait pas lui non plus.
Son père l'avait rejeté quand il avait craché sur l'honneur de son père, en s'alliant à ce vieux fou de Dumbledore.
Et maintenant, il était seul. Ignoré par les uns, oublié par les autres. Plus d'amis, plus de maison.
Il était bel et bien seul.
Seul avec cet amour qui le dévorait de l'intérieur. Et personne ne voyait. La personne aimée ne voyait rien.
La personne aimée s'en moquait.
Et la nuit, il devenait comme transparent.
Il errait dans les couloirs tel un spectre.
Jamais personne ne voyait ce qu'il devenait.
Il était pâle, pâle comme la mort. Comme la mort qui le côtoyait à tout instant.
Chaque geste un peu brusque était devenu douloureux.
Il ne marchait plus, il traînait.
Il ne dormait plus, il errait.
Errait comme une âme en peine. Comme l'âme perdue qu'il était.
Car en se permettant d'aimer, il avait perdu son âme.
En se permettant d'aimer, il avait perdu sa vie.
Mais lui, personne ne l'aimerait. Jamais.
Condamné à être seul.
Seul, la nuit, le jour.
Sans foyer, sans amour.
Oublié.
Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas volontairement desserré les lèvres pour adresser la parole à quelqu'un.
Il faisait partie du décor à présent.
A la lueur de la lune, il observa les marques qui couvraient ses bras.
De larges cicatrices à peine refermées sillonnaient la peau laiteuse du jeune homme blond.
Quelques croûtes les fermaient.
Gémissant de douleur, il les arracha une à une.
Le sang coula, le long de ses bras, le long de sa robe.
Les larmes coulèrent également. Ce rituel qu'il effectuait régulièrement lui procurait une sensation de bien être. Sensation qu'il ne connaissait plus autrement.
Cette fois encore il regarda partir le sang.
Cette fois encore il bu le sel coulant de ses yeux.
Mais cette fois, il ne fit rien pour retenir sa vie en lui.
Il n'avait plus d'espoir.
Il se laissa tomber à terre, à genoux dans l'herbe humide et rouge.
Il se laissa couler sur le sol, ses cheveux blonds mêlés de rouge, et de vert.
Il laissa sa vie couler, regardant le filet rouge toujours plus dense qui coulait de ses bras.
Enfin, il allait être libéré de sa vie, libéré de cet amour qui le rongeait, de cette vie acide.
Jamais le survivant ne l'aimerait. Jamais.
Il s'était fait à cette idée.
Contre son cœur, la lettre qu'il lui avait écrite, il y a un peu plus d'un an, pour lui avouer ses sentiments. Cette lettre qui n'avait jamais quitté sa poche. Jamais.
Le sang disparaissait à ses yeux.
Il avait froid.
Il tremblait, secoué de légères convulsions.
L'odeur du sang, il ne sentait plus qu'elle. Et le sol humide, détrempé par son propre sang.
Sa vue se voilait, son odorat se dissipait. Tout ce qu'il sentait à présent, hormis le froid qui le transperçait, c'était la sensation de flotter.
Puis, plus rien…
Au loin, dans l'obscurité de la nuit, un loup lança un profond hurlement.
Cette nuit là, un jeune homme rongé par l'amour et le désespoir est parti. Personne pour le regretter ?
Le lendemain, un jeune homme brun et insouciant se réveille, se sentant étrange. Comme si une partie de lui manquait.
Dans la Grande Salle, l'impression finit par le quitter. Il avait oublié de faire son devoir de potions.
Comme les autres, il ne remarqua pas l'absence du blond.
On ne s'aperçut de son départ que lorsqu'un première année trouva le corps, en fin de journée.
Il était resté là, sous le soleil de juin, personne pour s'occuper de lui.
Qui pleura ? Qui réprima un sanglot ? Personne. Pas une émotion. Pas un mot.
La lettre tomba lorsqu'ils déplacèrent le corps.
Rogue la remit à son destinataire, qui la lut sans laisser paraître une émotion…
A la fin de sa lecture, il chiffonna la lettre, la jeta dans le feu.
« Malfoy avait donc un cœur… »
FIN.
