Me voilà pour la dernière fois ce soir ^^*
Z'en aviez marre hein ??? Lol…
R²
DW : Bah, merchi bcp à toi…. De lire, d'aprecier, de commenteR…. :)
Blaise le poussin masqu : Merci vous 2 !!!!! J'espère que celui-là vous plaira :D
Top-cerise : Ton commentaire donne la pèche !!! Euh… La cerise ? Dsl ^^* Il est tard…
Orlina : Elle te gène ? Mais tu sais bien pourtant que j'aime martyriser ton Dray…. Loooool. Je sens que tu vas aimer celui-là aussi ^^
Cordelune : Beaut ? O_o Sûre ??? #^_^# Merchi…
Nicolina (Pour Darkness et Il avait donc un cœur) : Merchi Nic' !!!! Y'avait longtemps qu'on ne t'avais point vu par ici… Si j'ai des chocolats à paques, j't'en garde un bout … Promis…
Lecteurs anonymes : Merci, et joyeuses pâques !!!!!!!!!!!!!!
Bisous, et bonne lecture
*¤*
Je sais pourquoi tous sont là. Ils viennent me voir.
Voir celui qui s'est brisé.
Voir celui qu'ils ont brisé.
Mais j'en ai plus qu'assez. Je ne supporte plus cette vie.
Je ne supporte plus ma vie sans lui.
Cette vision me hante. La dernière fois où je l'ai vu.
Recroquevillé sur lui-même, dans une position fœtale.
Il est mort, et je ne le connaissais que peu.
Si peu.
Son expression de souffrance, les yeux clos.
Sa bouche entrouverte.
Cette image me hante.
Ils refusent d'admettre leur échec. Refusent d'admettre qu'ils l'ont perdu.
Perdu leur sauveur, sauveur de l'humanité.
Perdu leur saveur, saveur… Plus de plaisir de vivre, culpabilité les ronge…
Ils ont mérité leur sort.
Se cacher derrière un enfant, quelle horreur…
Se cacher derrière cet enfant…
Il n'avait rien demandé.
Il n'a pas choisi de pleurer.
Il ne voulait pas mourir.
Il voulait juste vivre. Sourire.
Toujours droit et fier, s'interrogeant sur la raison de ce destin imposé.
Cherchant à comprendre ce que le monde lui cachait.
Il ne voulait pas de cette vie là.
Il ne souhaitait pas finir comme ça.
Desséché de l'intérieur.
Etres sans cœur.
Voyez vos erreurs.
Voyez mon malheur.
Plus aucuns sentiments, à force d'entraînements.
J'étais comme lui. Je sais ce qu'il a souffert.
Maintenant je suis devant vous, à terre.
Comme lui, je suis tombé.
Contrairement à lui, je n'ai pleuré.
Comme vous m'observez, j'ai envie d'entrer sous terre.
Mais sous terre, je vais y aller.
Comme vous, je suis destiné à l'enfer.
Enfer où je retrouverai celui que j'ai aimé, sans que jamais il ne le veuille.
Sans que jamais il ne m'accorde ce rêve.
Aimer dans l'ombre,
Passion dont je succombe.
Le plus beau rêve que j'ai fait est celui où je meurs.
Celui où je meurs dans ses bras, et qu'il m'aime enfin.
Mais par un injuste coup du sort, c'est lui qui est parti.
Il est parti bien loin, vers un paradis où un enfer, d'où il me voit tomber.
Car je tombe, je tombe dans cet abîme sans fin.
Car je sombre, je sombre dans cet univers malsain.
Qu'il y aura-t-il au bout de ce tunnel obscur ?
Allongé à terre, il était là, dans l'herbe.
Sa bouche entrouverte, son dernier cri.
Ses yeux ébahis, ses cheveux ébouriffés.
Il semblait reposer en paix.
A-t-il souffert ?
A-t-il cri ?
M'a-t-il appel ?
A-t-il suppli ? Implor ?
Pourquoi son corps a-t-il été martyris ?
Pourquoi son âme a-t-elle été souillée ?
Pourquoi lui ?
Et la séparation est trop dure.
Pour lui je n'étais qu'un ami.
Pour moi, il était tout.
Regardez mon sang qui coule, et va nourrir la terre.
Tournez autour de moi, vautours.
Regardez mon choix, regardez ce qui arrive.
Regardez vos erreurs en face. Aillez-en le courage.
Je ne suis pas un animal de foire.
Je ne suis pas un ange.
Et son corps pourrit dans son cercueil.
Et mon âme sourit face à ce linceul
Qui se dessine à mon regard,
Pour moi, il est déjà trop tard.
Mon nouveau destin, celui dont j'ai décidé, fait s'achever ma vie.
Et ce sang qui coule, coule et noircit.
Il souille le sol, il coule encore.
Et vous le regardez couler.
Vous ne faites rien pour l'arrêter.
N'essayez pas de me sauver, vous me condamneriez.
Je sens ma vie qui s'en va.
Je sens le froid qui me prend dans ses bras.
Je revois son visage, marqué à jamais d'un éclair.
Je revois son sourire, et ses cheveux de jais.
Je revois ce regard vert pétillant de malice, j'entends son rire.
Il hante mon cœur. Annihile mes peurs.
Pour lui, je braverai la mort.
Pour lui, mon corps s'endort.
Coule, coule ma vie,
Coule, coule l'oubli.
Pour sentir encore sa main dans la mienne,
Je vendrais mon âme.
Pour encore une fois soulager ses peines,
Et lécher ses larmes.
Mais d'âme je n'ai plus,
Pas plus que de vie.
L'Élu n'est plus,
Qu'une parcelle en moi enfouie.
Et ma vie, ma vie s'enfuit,
Je n'ai plus rien à faire ici.
*¤* FIN *¤*
Qui ose dire que je n'aime pas Draco ?
